Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La géographie de la laideur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 avril 2008 27 commentaires

Boulevard des Capucins, vue en direction NO. Photo: Jean Cazes. 22 avril 2008.

Ci-contre, un coin très laid de mon quartier: boulevard des Capucin, face au nouvel Intermarché [billet]…

Source: François Bourque, Le Soleil, 22 avril 2008.

(…) Les panneaux-réclames sont un «élément détériorant inutile», plaide le directeur général adjoint de la Ville, Serge Viau. Sans doute a-t-il raison. Mais si l’affichage est inutile, pourquoi tant d’entreprises continuent-elles à payer pour s’afficher aux abords des autoroutes et des grandes artères? On parle d’une centaine de grands panneaux à Québec seulement.

La réalité est que l’affichage extérieur rejoint chaque semaine 95 % des citoyens du Canada. Vous pouvez parier que le lobby des panneaux-réclames s’opposera au projet de la Ville. (…)

Je vous relance la question. Quelles sont les pires laideurs à Québec? Disons, à part la neige de ce sale printemps et les vêtements de camouflage de vos policiers. Les laideurs chroniques, celles qui se sont incrustées dans la ville.

La façade éventrée de l’église Saint-Vincent-de-Paul, l’édifice Marie-Guyart (complexe G), les piliers d’autoroute, le boulevard Hamel, les stations-service, l’architecture criarde des fast-food, les boîtes de tôle insipides des magasins grande surface, la rouille du pont de Québec, les stationnements de surface ou empilés, la cheminée de l’incinérateur de papier Stadacona, la raffinerie Ultramar, le spectre de Rabaska, les vitrines moches des commerces moches. Ce ne sont pas les sujets qui manquent.

Le pire? Je dirais le vide. Les espaces vacants ou à l’abandon, les murs aveugles. Ces lieux de la ville où on déteste marcher parce qu’ils ne donnent rien à voir ni à vivre. Ces lieux qui empestent l’ennui. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Les panneaux publicitaires bannis à Québec.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


27 commentaires

  1. Manu

    23 avril 2008 à 22 h 21

    Je crois qu’on s’entend pour dire que Québec n’a vraiment pas de sérieux problèmes d’affichage. Pas mal partout où je passe, je trouve d’ailleurs qu’il est passablement proportionnel aux dimensions de la voie carrossable attenante ou au « champ de vision » qu’on a à ces endroits.

    J’imagine qu’il y a quelques exemples affreux quelque part et qu’on veut légiférer pour éviter qu’il y en ait d’autres (tout en réprimant certains qui sont quand même acceptables selon moi)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Sébastien

    23 avril 2008 à 22 h 41

    où c’est affreux au niveau de l’affichage?

    – Boul. Hamel, l’Ormière, Henri-Bourassa, Seigneurial, Charest… Et j’en passe! Je pourrais continuer avec Ste-Anne et cie…

    Un exemple à suivre? Le boulevard Lebourgneuf, où l’affichage est uniquement sur socle ou sur le bâtiment… Pourtant il y a là les Wal-Mart, Futur Shop et compagnie… Pensez-vous que leur chiffre d’affaires est moins élevé du fait qu’ils n’ont aucune affiche sur poteau?

    En plus le stationnement est interdit devant la façade des bâtiments et la marge avant est réduite par rapport à d’autres artères… Il est beaucoup plus agréable d’y marcher!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Ludovic

    24 avril 2008 à 06 h 50

    Ouais, chaque soir je vais prendre une marche sur le boulevard Lebourgneuf, y’a du stationnement en masse pas loin et le paysage est superbe.

    Je suis assez d’accord avec l’auteur que les vides sont souvent ce qui crée la plus grande laideur. Pour moi, ce n’est pas le complexe G (j’aurais d’ailleurs nommé le Delta, qui me semble bien pire) qui est laid, mais le vide autour. Ce n’est pas la tour, c’est l’absence de tour à côté.

    Je trouve particulièrement pénible la vue des anciens terrains de station-service dans le coin René-Lévesque/Cartier, ou sur le chemin Sainte-Foy dans Saint-Sacrement. Les gros blocs de béton qu’on met pour bloquer l’entrée.. ça devrait être interdit.

    Dans les secteurs résidentiels, il y a des centaines de règlements de bon voisinage. On ne peut pas avoir une corde à linge visible de la rue. On ne peut pas avoir une haie de plus de 6 pieds. On ne peut pas avoir une clôture de plus de 3 pieds en façade. On doit avoir un rêtement de tel type, ou dans telle palette de couleur.

    Pourquoi est-il permis à un propriétaire de terrain d’avoir un terrain semi-asphalté sur la rue Cartier, entouré de blocs de béton écaillés reliés par des chaînes rouillées, clairsemés de trous et d’objets divers, où pousse dans les craques de l’asphalte l’élite de la verdure?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Fernand Trudel

    24 avril 2008 à 08 h 42

    J’ai participé aux discussions en 1998 lors de l’offensive des compagnies de panneaux-réclame auprès des villes. Il y avait même des stands sur le site du congrès de l’UMQ deux années de file… Lew lobby était très insistant, il y avait une guerre entre les compagnies.

    Il y a une concurrence et nous avons choisit de faire affaire avec ASTRAL. Il y avait des redevances annuelels en argent et en bas on ajutait le nom de la ville un slogan personnalisé.

    J’ai discuté longuemant de la position physique des panneaux et j’ai réussi à diminuer l’impact visuel négatif sur les beaux points de vue. Le long de Duffer<in Montmorency aucune n’est du coté du fleuve. et j’ai réussi à en enlever deux dans la liste.

    La pire pancarte est celle derrière le Loblaw au nord le long du boulevard Félix Leclerc à Charlesbourg entre Henri-Bourassa et sortie 1ère Avenue. Elle est agressante, jamais je n’aurais autorisé une telle horreur à Beauport. Mais le maire Mercier , ce bon vieux grand-papa, de la ville voisine a accepté sans mot dire.

    Il y a aussi la vieille ligne de transmission qui part du poste Laurentien, passe le long de la 41ème rue, longe l’autoroute, entre dans le tissu urbain à la hauteur de l’aréna de Giffard , traverse l’arrondissement historique, longe le boulevard des Chutres et desend au pied de la chute. On perd 40 terrains construisibles dans le centre-ville de Beauport. C’est très laid à voir ces pylônes tout rouillés construits dans les années de la guerre 45. Une horreur quoi. On pourrait aussi construire sur les terrains vagues de la 41ème rue dépossédée de ses pylones.

    J’ai obtenu un vote unanime du conseil de Ville de Beauport en décembre 2001 pour les enlever ou passer sous terre, j’ai même déposé au feuilleton du conseil de Ville du 7 mars 2005, huit (8) documents reliés à ce dossier en demandant pourquoi le maire L’Allier m’avait répondu qu’il s’en occupait et que c’était resté dans les limbes. On est en 2008 et il n’a rien de fait. Les opposants à l’étalement urbain ont oublié ce dossier…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Erick

    24 avril 2008 à 08 h 50

    « Je vous relance la question. Quelles sont les pires laideurs à Québec? »

    Lebourgneuf, surtout le secteur Capitale/Pierre-Bertrand, incluant les galeries de la capitale, les 2 rénos entrepots et surtout les concessionaires autos à perte de vue. Le pourcentage d’asphalte dans ce secteur doit dépasser le 90%, on doit voir une tache grise à bord de la navette spaciale!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Erick

    24 avril 2008 à 08 h 52

    En 2e place: la cote d’abraham sur toute sa longueur.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Charles

    24 avril 2008 à 09 h 36

    De manière générale, Québec est aussi laide que toutes les autres villes nord-américaines, partout là où les piétons, marcheurs et cyclistes sont des intrus; c’est-à-dire;

    -Les autoroutes, panneaux publicitaires ou pas;
    -Les grands boulevards non-urbanisés (Sainte-Anne, Hamel, etc.)
    -Les mers d’asphalte entourant les centres commerciaux;
    -Les power centers;
    -Les terrains vagues (ex stations-service) et autres no man’s land;
    -Les banlieues sans trottoirs;
    -Les banlieues avec trottoirs.

    Voyez, Québec a un certain charme dans les quartiers Montcalm, Saint-Jean-Baptiste, le vieux-Québec, le vieux-port, Limoilou, les grands parcs tels celui des Champs-de-Batailles, le Bois-de-Coulonges, les berges de la Saint-Charles, etc. C’est finalement ce qu’il faut voir à Québec. Je n’ai pas encore connu de touristes qui couraient visiter la rue Larue à Beauport ou la rue Bédard à Charlesbourg.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Paul Bienvenue

    24 avril 2008 à 09 h 37

    Bon, encore un nouvel argument étrange.

    « Je suis assez d’accord avec l’auteur que les vides sont souvent ce qui crée la plus grande laideur. »

    C’est vrai que le vide que l’on retrouve devant le Louvre ou le chateau de Versailles sont de véritables horreurs…

    N’importe quoi.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Fernand Trudel

    24 avril 2008 à 10 h 09

    Une chance que Charles ne vient pas aux feux Loto-Québec aux Chutes par la rue Larue…

    Je penses que la chute et son parc du Manoir Montmorency est le deuxième endroit le plus visité de la région et on a même pas de métrobus qui s’y rend…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. Frederic Levesque

    24 avril 2008 à 10 h 15

    Encore un sujet servant à jeter votre fiel sur la banlieue et l’automobile. Pourquoi est-ce que le boulevard Hamel devrait être beau? C’est un quartier commerciel et industriel. On commencera pas à mettre des belles traverse pour piétons en interblocs et des petits arbustres à tous les coins de rue. Imaginez les coùts d’entretient alors que la ville des dans le rouge et à de la misère à payer le déneigement. J’aime mieux la banlieue que des vieilles batisses brunes de Montcalm avec leur 4 et 1/2 à 800$ par mois.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Carol

    24 avril 2008 à 10 h 23

    « -Les banlieues avec trottoirs. »

    ???

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. Erick

    24 avril 2008 à 10 h 28

    @Charles
    « -Les banlieues sans trottoirs;
    -Les banlieues avec trottoirs. »

    Dans ta tête à toi peut-être, je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de laid dans un quartier de bungalows. Tant qu’à moi je préfère ca aux vieux quartiers où tout est bâtit du trottoir jusqu’à la ruelle sans un seul cm2 de verdure. C’est les espaces laissés à l’abandon et les secteurs industriels qui sont laids, qu’importe où ils se trouvent.

    Un citoyen des maudites banlieues.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Maxime L.

    24 avril 2008 à 11 h 31

    Je suis toujours étonné de lire sur ce site d’urbanisme (« l’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet… ») des commentaires de banlieusards convaincus…

    Dans ce domaine, toute la littérature, publications avec comités de lecture, nouvelles tendances / concepts, avis des spécialistes vont à l’encontre de ce style de vie des années 70.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. Charles

    24 avril 2008 à 12 h 00

    @ Erick

    L’exemple d’une banlieue qui va dans le bon sens serait le quartier du Campanile à Pointe Sainte-Foy (près du ministère du Revenu). Bien sûr, j’y verrais un peu plus de commerces de proximité, mais on a là un quartier potentiellement vivant et plein de verdure. Reste à relier le quartier en 15 minutes avec la gare routìere de Sainte-Foy, le boul. Laurier, le centre-ville et au-delà. Autrement, j’ai rien contre les autres banlieues, mais bon sang qu’elles sont moches!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Charles

    24 avril 2008 à 12 h 54

    J’oubliais autre chose qui enlaidit nos paysages; les poteaux électriques. M. Trudel faisait bien de le rappeler.
    Les poteaux de bois en milieu urbain donnent un petit air de tiers-monde à nos rues. Il n’y a pas si longtemps, HQ en subventionnait une partie de l’enfouissement. Le maire de Saint-Laurent Î-O avait commis l’imprudence de demander à ses commettants la permission de les enfouir, en échange de quelques dollars sur leurs comptes de taxes.

    Fiers fiduciaires du patrimoine québécois, les gens de Saint-Laurent ont décidé de conserver leurs poteaux.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Erick

    24 avril 2008 à 14 h 25

    @Charles

    « L’exemple d’une banlieue qui va dans le bon sens serait le quartier du Campanile… »

    On a là un cas intéressant mais une échelle minuscule. Combien de gens restent là au total? L’idée c’est qu’une grosse ville ne peut pas être bâtie au complet de cette façon, par contre elle pourrait être construite d’une multitude de petits villages du genre intelligemment interreliés. Là où ca cloche, c’est que ca prend des industries, des entrepots, etc.pour qu’une ville fonctionne. Imaginez le tollé si voulait construire une toute petite « shop » au Campanile!!! Ces choses là (le batiment sur la photo, par exemple) sont indispensables et personne n’en veut, alors faut bien les foutre quelque part…

    L’autre problème que je vois avec l’exemple du « campanile » c’est que c’est un ensemble de condos, et ce n’est pas tout le monde qui sont intéressés par ce mode de vie ou vous ne pouvez pas être le « maitre absolu chez vous » comme c’est le cas chez-moi.

    « Autrement, j’ai rien contre les autres banlieues, mais bon sang qu’elles sont moches! »

    Tout est une question de goût. C’est vrai que les autoroutes isolent les secteurs de la ville et que qu’il y a des secteurs de banlieue (comme de la ville) qui font dur, comme les abords de boulevards urbains qui se sont développés de façon anarchique. Vu sous cet angle d’ailleurs, le boulevard Laurier est aussi atroce que le boulevard Hamel. Pour ce qui est des quartiers résidentiels, je ne voit pas ce qu’il y a de laid là-dedans: 40% construction, 10 % parking et 50% de verdure.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Erick

    24 avril 2008 à 14 h 42

    @Maxime L.

    Et moi je trouve qu’il y en a qui devraient jouer un peu moins à SimCity…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. ric

    24 avril 2008 à 15 h 41

    Le BEAU ou le LAID n’est pas un argument dans une discussion a propos du paysage urbain. Dans ce billet on parle beaucoup d’image et de perception.
    Le beau et le laid est tres tres personnel. Ce qui est interressant est de dire pourquoi c’est beau ou laid.
    Il n’y a pas de honte a avoir des zones moins bien organises dans une ville.
    Selon moins certaines zones dites laides renferment beaucoup de potentiel et deviennent ainsi belles. Par exemple, j’aime bien le boulevard des Capucins et le secteur de l’incinerateur. Ce sont des paysages uniques tout pres du centre-ville qui disparaitront peut-etre bientot. Ces formes et ces espaces nos placent dans une autre atmosphere avec un point de vue sur la charmante haute-ville. Quel contraste!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  19. Ludovic

    24 avril 2008 à 17 h 22

    Paul Bienvenue:

    Là différence c’est que justement, devant le Louvre et Versailles, ce ne sont pas des vides, mais bien des espaces emménagés.

    Ça me semblait évident que dans la discussion, vide signifiait les terrains vagues, les zones non aménagés ou les bâtiments et terrains laissés à l’abandon.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  20. jaco

    24 avril 2008 à 17 h 53

    Le débat du beau et du laid ne mene jamais nulle part!

    Ca aboutit toujours a quelque chose d,artificiel et de faux.

    Il y avait un quizz dans une revue qui demandait de choisir parmi 20 des plus belles femmes au monde , la plus belle.
    Parmi les 20 photos, il y avait une image de synthese dissimulée, c’est a dire
    une image fabriqué par ordinateur sans référent humain.

    J’ai fait passer le test a ma gang de gars autout d’une biere;l tous ont choisi l’image de synthese en 1ere ou 2ieme position et tous ont dit que sa beauté les faisait chavirer!
    (tous ont rougi de honte ou de colere apres avoir révélé la vérité a ces connaisseurs de femmes)
    ——————————————————————————————————–

    Dans un autre ordre d’idée, si on fait passer le test de beauté sur la ville de Québec, les gens vont répondre par stéréotype que la beauté de québec c’est le Chateau Frontenac , les plaines et les belles résidences de la Grande-Allée

    Donc , on pourrait conclure que la beauté de Québec , ce sont les bourgeois, les anglophones, et la richesse.

    De conclure alors que les francophones, les classes moyennes et prolétaires sont « Affreux , sales et méchants »

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  21. Louis

    25 avril 2008 à 06 h 32

    La petite rue Ste-Marguerite et le stationement de Place Cartier. Un vrai coupe-gorge

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  22. Charles

    25 avril 2008 à 09 h 13

    @Erick

    Le Campanile n’est pas immense, mais quand même. Je ne sais pas si tu y es passé récemment? À part la rue principale où on retrouve des commerces au rez-de-chaussée et des logements aux étages, il y a passablement de logements dans le secteur. Il y a bien sûr des condos, mais aussi des maisons de ville, des parcs et des allées pleines de verdure. Voilà une belle banlieue, à mon avis.
    Le ministère du revenu n’est pas très loin, et en effet, il serait souhaitable qu’on y retrouve davantage de mixité, c’est-à-dire d’autres bureaux et des commerces de proximité. Pour ce qui est de l’industrie, il en faut, mais dépendemment du type d’industrie, il est plus souvent préférable de se localiser dans les parcs industriels.
    Je suis d’accord avec toi pour les «villages» composant la ville. Le Campanile (et le Mesnil?) sont des exemples. Pour que cette idée soit mise en application, il faut relier ces villages et le centre-ville par un système de TEC très efficace.
    Je suis assez optimiste, à moyen-terme, quant aux orientations de la Ville en ce sens.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  23. Erick

    25 avril 2008 à 10 h 54

    @Charles
    Je suis déjà allé au Campanile mais ça fait longtemps et je n’ai pas pris le temps vraiment de remarquer les détails. A première vue ca me faisait penser à une mini rue Cartier en version plus moderne. J’ai pas remarqué pour les maisons de ville.

    Le problème qu’amène à mon avis les secteurs industriels, c’est que personne ne veut les avoir près de chez eux, donc on tend à les pitcher dans parcs industriels loin des zones habitées, commerciales « in » et touristiques. Leurs nombreux travailleurs, fournisseurs et clients cherchent à s’en rapprocher, en s’établissant tout près et/ou en trouvant un endroit à partir d’où ca voyage bien (auto et/ou transport public). On se ramasse inévitablement avec le problème d’étalement urbain parce que personne (sauf ceux que ca arrange) n’en veulent comme voisin.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  24. sylvain Gauthier

    25 avril 2008 à 21 h 30

    le pire ? Les graffitis, spécialement sur le haut de la Cote d’Abraham, St-Jean et d’Aiguillon. Aussi, les batiments vacants et ceux avec des facades défréchies.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  25. ric

    26 avril 2008 à 11 h 49

    Coudon…Existe-il un lobby anti-graffiti et anti-batiments vacant qui s’exprime sur ce site?
    Moi je leur dis: Vive la crasse et la diversité!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  26. Jean Pierre Bouchard

    26 avril 2008 à 17 h 58

    Le grand Montréal sera toujours plus laid que le grand Québec. Le Vieux Québec comprenant une bonne partie du centre ville avec la colline parlementaire est dix fois plus beau que le vieux Montréal. Le paysage avec le cap Diamant procure à la première ville de Québec construite depuis1608 une beauté flamboyante. La côte d’Abraham qui s’ouvre sur les Laurentides qui demande l’intégration de la façade Saint Vincent vaut le coup d’oeil.

    Tout est relatif.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  27. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    26 avril 2008 à 21 h 14

    @ Ludovic

    « Pourquoi est-il permis à un propriétaire de terrain d’avoir un terrain semi-asphalté sur la rue Cartier, entouré de blocs de béton écaillés reliés par des chaînes rouillées, clairsemés de trous et d’objets divers, où pousse dans les craques de l’asphalte l’élite de la verdure? »

    Ce coin de rue a été désigné pour devenir un parc public lorsqu’Ann Bourget était conseillère. Le projet va se concrétiser cet été, en attendant autre chose, soit la construction d’un édifice. La nouvelle conseillère du quartier Montcalm l’a confirmé.

    Quant aux autres « coins de ce genre » dans la Ville, soit des stations-services abandonnées (en face du 200 Chemin Ste-Foy c’est vraiment piteux), les rêgles actuelles permettent cette situation, le propriétaire devant tout décontaminer avant de vendre, Sinon, le nouveau propriétaire devra le faire.
    Il n’y a toutefois aucune obligation créée par la Ville quant à l’usage de ces terrains après que leur « vocation » de station-service se soit arrêtée.
    Les herbes folles peuvent y pousser à volonté. C’est ainsi qu’un terrain de ce genre fut laissé dans un coin situé sur la rue Myrand. Et le coin est encore inoccupé.
    Au moment des présentes, je n’ai entendu aucune volonté de la nouvelle Mairie Labaumiste à ce niveau.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler