Choyés ou non, les fonctionnaires de la Ville?
En dévoilant publiquement les conditions de travail des employés de Québec, le maire met fin à un vieux tabou. À prime abord, j’aime bien cette initiative. Il sera intéressant de voir la suite, et les réactions de la population…
Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 16 mai 2008.
Le régime de retraite à la diète
Les cotisations de la Ville aux fonds de pension ont doublé depuis les fusions en raison notamment de mauvais calculs actuariels. Héritage d’anciens régimes de retraite, une table de mortalité de 1963 a été employée pour effectuer certaines prévisions. Mais voilà, l’espérance de vie à l’époque était de 10 ans inférieure à celle d’aujourd’hui — 70 ans contre 80 ans aujourd’hui. Québec, qui cotise en moyenne à 63 % au régime de retraite de ses employés, voudrait réduire sa participation entre 50 % et 55 %. (…)
La suite. À consulter, ce billet: Négociations avec les employés municipaux : duel public à l’hôtel de ville.
16 mai 2008 à 09 h 09
Pourquoi est-ce que les conditions de travail des employés municipaux, para gouvernementaux et gouvenementaux ne peuvent-elles par être connues de ceux qui payent pour eux justement…
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16 mai 2008 à 09 h 18
La plupart des conventions collectives des employés du secteur public et parapublic sont disponible sur internet. Cherche sur les sites web des syndicats. Le conseil du trésor rend déjà disponible les échelles de traitement.
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16 mai 2008 à 09 h 26
Je suis bien curieux de voir comment va se régler ce conflit.
Pour les congés de maladie, la solution est simple: l’employeur n’a qu’à payer en partie ou même en totalité les congés de maladie non utilisés. Voilà ce que j’appelle un incitatif à aller travailler le vendredi quand il fait beau… Ce système est déjà appliqué avec certains syndicats, notamment dans la santé.
Pour les autres paramètres, fonds de pension, augmentations sous le coût de la vie, etc. Ils s’entendront jamais sur ce point!
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16 mai 2008 à 10 h 08
Dans une ville comme Québec où la population a massivement adopté les idées de l’ADQ et où les gens ne veulent plus « payer de taxes », ça devrait normalement bien passer.
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16 mai 2008 à 10 h 43
Les policiers et pompiers agissent comme si leurs conditions de travail étaient innaceptables. Ils font les bébés gâtés, s’habillent en armé, jouent à la victime, etc. Est-ce qu’ils réalisent qu’ils ont des conditions de travail de beaucoup supérieure à la plupart des travailleurs? Je ne crois pas. Ils ont réussit à obtenir ces conditions supérieures à cause de leurs poids démesuré et la force de leur syndicat car ils exercent un métier essentiel à la société, et une grosse partie de leur travail sert à collecter les citoyens en distribuant des contraventions, ce qui fait rentrer l’argent à l’Hôtel de Ville. En tous cas à mes yeux, ils ne font pas pitié.
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16 mai 2008 à 17 h 23
zzzzzzzzzzzz…
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16 mai 2008 à 23 h 08
Il y a aussi des « mentalités » qui nuisent au dialogue dans tout ça. Par exemple, bien des syndicats aujourd’hui semblent viser leur propre subsistance (ne pas perdre de membre, coûte que coûte, ce qui est pratiquement impossible avec le nombre départs à la retraite non remplacés par des employés syndiqués), plutôt que l’intérêt de ceux qu’ils représentent. Ce problème est encore plus flagrant dans d’autres cas que celui de la vile (par exemple, un syndicat s’oppose à la privatisation de certains soins de santé, même si les employés qui feraient le saut auraient de meilleures conditions de travail).
Un autre exemple plus pertinent pour le cas de la ville, c’est la notion de « essentiel ». Ce qui est essentiel, ce n’est pas M. Bolduc qui entretien de la machinerie de la ville, ni Mme Fortin qui fait des analyses de l’eau de l’aqueduc. C’est leur poste qui est essentiel, peu importe la personne compétente qui l’occupe. Une telle personne ne devient elle aussi essentielle que lorsqu’on ne peut pas trouver quelqu’un d’autre pour la remplacer (et non, par exemple, parce qu’on règlement dit qu’on ne peut remplacer un employé par un aspirant qui a moins d’ancienneté).
Ceci dit, il ne faut pas non plus démoniser les employés de la ville qui croient leur conditions réalistes et adaptées au monde d’aujourd’hui. Nombre d’entre eux n’ont simplement que le cerveau un peu lavé par leur syndicat, comme d’autres l’ont eu avant par la religion par exemple.
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