Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 20 mai 2008.
(…) Espérant profiter de la manne touristique cet été, des propriétaires convertissent des logements en chambres pour touristes. Un phénomène que souhaite enrayer la Ville. Dans le Vieux-Québec seulement, une cinquantaine de propriétaires sont soupçonnés d’avoir fait de tels changements sans obtenir de permis. Aucun chiffre n’est disponible pour l’instant dans les deux quartiers limitrophes, mais les quelques cas rapportés jusqu’à présent soulèvent néanmoins l’inquiétude.
(…) L’hôtellerie illégale est perçue comme un phénomène d’autant plus problématique que Québec connaît toujours une pénurie de logements. Même s’il n’est pas aussi préoccupant qu’au début des années 2000, le taux d’inoccupation est toujours dangereusement bas, à 1,9 %, alors que le seuil d’équilibre est de 3 %.
La pénurie est particulièrement marquée dans les logements à bas prix, comme en témoignent les 1500 demandes reçues encore cette année par l’Office municipal d’habitation de Québec. Bon an, mal an, le roulement dans les 8850 logements sociaux de Québec permet d’exaucer moins de la moitié de ces requêtes. (…)
La suite. À consulter, ce billet: “Le rêve se transforme en cauchemar…�; Vivre dans le Vieux-Québec : partir ou rester là ?.
