Source: Radio-Canada (Québec), 20 mai 2008.
Un groupe de parents du quartier Saint-Jean-Baptiste reproche à la Ville de Québec de n’avoir rien fait depuis cinq ans pour régler le problème de la circulation sur la rue D’Aiguillon. Ces parents rappellent que 70 % des véhicules qui empruntent chaque jour cette rue d’un quartier résidentiel le font pour passer d’un quartier à l’autre, et non pour s’y arrêter.
La porte-parole du Comité Action D’Aiguillon, Véronique Laflamme, précise que l’intense circulation a des conséquences notamment pour la sécurité des enfants qui se rendent à l’école sur la rue D’Aiguillon. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: “Québec, ville pour enfant?�.
20 mai 2008 Ã 20 h 39
Je comprend la sécurité, mais cette rue représente la voie inverse principale de St-Jean.
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20 mai 2008 Ã 21 h 09
St-Jean possède deux voies…
Et si la rue St-Jean devenait bidirectionnelle? On concentrerait la circulation de transit sur St-Jean tout en libérant le réseau local!
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20 mai 2008 Ã 21 h 38
On semble avoir peur d’avoir peur. La rue c’est pour les voitures, le trottoir c’est pour les piétons. Si la circulation serait telle que les voitures rouleraient sur les trottoirs, je ne dis pas.
Un passage de toute beauté: « Ce n’est pas seulement un caprice ».
La porte-parole avoue d’emblée que c’est un caprice.
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20 mai 2008 Ã 21 h 48
encore du pas dans ma cours…. je suis un brin  »tanné » des gens qui se plaignent toujours…
de la circulation en plein centre ville… oh non!
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20 mai 2008 Ã 21 h 49
Est ce qu’on rapporte des accidents sur cette rue?
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20 mai 2008 Ã 21 h 51
On le sait, le cas de Saint-Jean-Baptiste (qui a failli être rayé de la carte lors de la mégalomane folie des grandeurs des années 60 et 70) est complexe.
Il y a longtemps qu’on « travaille » à la Ville pour créer des vies de quartiers intéressantes et sécuritaires afin d’attirer les jeunes familles dans Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste.
À prime abord, une telle action me semble donc tout à fait intéressante et constructive, même si je connais mal ce dossier…
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20 mai 2008 Ã 22 h 02
Si la sécurité des enfants est réellement au centre de la question, alors c’est destination banlieue pour les petites familles. C’est plus facile d’écoeurer 70% des automobilistes que de faire ses boîtes.
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20 mai 2008 Ã 22 h 13
Comme dit Denis, elle complète la rue St-Jean dans le sens opposé.
À mon sens, cette rue doit à cet égard être considérée comme une artère au même titre que St-Jean, et non comme une rue résidentielle. Elle n’en a simplement pas vraiment le gabarit et présente principalement un usage résidentiel, et c’est probablement là que ça accroche.
Mais pour la circulation de transit, il en est ainsi sur toute artère qui traverse une section résidentielle. Le boulevard René-Levesque, entre Holland et le chemin Gomin, est essentiellement résidentiel, et je suis convaincu qu’il y a pas mal plus que 70% de circulation de transit. Même chose pour les portions résidentielles de la 18e rue à Limoilou, ou le chemin des Quatre-Bourgeois un peu à l’ouest de l’Univerisité Laval.
L’idée de Sébastien n’est pas bête… j’imagine toutefois qu’on s’est déjà penché sur la question (notamment le jour où on a décidé d’en faire un sens unique). Mais j’aimerais bien savoir pourquoi ce serait possible ou non de remettre ça à deux directions.
Ça me rappelle le rapport Vandry-Jobin (à moins que ma mémoire ne me joue des tours), celui-là même qui mettait des autoroutes et des boulevards partout au centre-ville, qui suggérait de réserver la rue St-Jean aux piétons et au transport en commun, puis d’utiliser les rues adjacentes comme sens unique vers l’est ou vers l’ouest (un peu comme les sens uniques actuels). Cela n’aurait pas été mieux pour les résidents de la rue d’Aiguillon (surtout qu’une brette de Dufferin-Montmorency y débouchait juste à l’ouest d’Honoré-Mercier), mais ça aurait quand même fait une ambiance fort différente.
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20 mai 2008 Ã 23 h 17
«La rue c’est pour les voitures, le trottoir c’est pour les piétons. Si la circulation serait telle que les voitures rouleraient sur les trottoirs, je ne dis pas.»
on ressent bien ici l’idée que la société est bâtie sur le modèle automobile. servir l’automobile plutôt que les citoyens, les routes plutôt que les quartiers.
ce serait bien utopiste(mais ça ne coute rien de rêver) de penser qu’un jour Québec aura au moins un quartier sans voitures, comme il s’en fait de plus en plus à travers le monde.
il y a problème de circulation sur cette rue, on ne peut le nier. j’ai moi même signer cette pétition. je suis en accord avec cette démarche, je crois qu’il faut cesser de glorifer l’automobile et d’en faciliter son utilisation au détriment de la sécurité des enfants et des résidents de quartier.
est-ce que quelqu’un sait quelles sont les solutions proposées ?
et pourquoi pas des dos-d’âne, par exemple, le long de la rue d’aiguillon, ce qui ralentirait la circulation, la diminuerait surement aussi. pourrait-on envisager ce genre de solution ?
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21 mai 2008 Ã 06 h 56
Un des problèmes à Québec, justement, c’est que l’on concentre la circulation sur deux ou trois artères principales, alors que le centre-ville est quadrillé de rues.
Du coup, tout le traffic se ramasse au même endroit qui devient névralgique. Si l’artère traverse une zone résidentielle (c’est le cas de d’Aiguillon), alors ça devient l’enfer pour les résidents.
Si on empêche le traffic de transit sur d’Aiguillon, ce traffic va forcément aller créer des problèmes ailleurs. On sera obligé de détourner les voitures vers d’autres artères déjà très chargées, comme la Côte d’Abraham, René-Lévesque ou la Grande-Allée.
Pour ce qui est de St-Jean bidirectionnel… le problème, c’est qu’il y a deux voies, oui, mais si on rend la rue bidirectionnelle, il n’y aura pas de marge de rue (« stationnement ») du côté qui va en direction Ouest. Ça rendrait les déménagements, les livraisons, les débarquadères, etc., impossible de ce côté.
J’imagine juste le bordel que ça serait ! Déjà , le soir à l’heure de pointe, passer là c’est une course à obstacles, où il faut éviter les camions de livraisons et du bureau de poste, les gens sur les quatre flashers qui déposent quelqu’un, les vélos qui circulent à l’envers, les piétons qui marchent dans la rue parce que les trottoirs sont pleins, ceux qui traversent n’importe où comme s’il n’y avait pas d’autos, les taxis, les chiens au bout de leur laisse de 10 mètres, les surveillants de stationnement qui donnent des tickets, les polices, les belles filles en décolleté qui attirent notre attention (je voulais voir si vous lisiez encore), etc.
Bref, ça prend une marge de chaque côté de la rue pour toutes ces « urgences ».
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21 mai 2008 Ã 07 h 56
Le gros problème avec la circulation de transit c’est qu’elle emprunte les rues souvent pour gagner du temps par rapport à un trajet sur les grandes artères congestionnées (on le voit sur d’Aiguillon, mais aussi sur Crémazie, Lockwell ou d’autres rue de SJB). Pour que le trajet soit rentable, il faut rouler à 50, ce qu’il est très difficile (voire dangereux) de faire sur des rues résidentielle à l’emprise étroite avec des « stop » aux 100m, il est alors très difficile d’effectuer un arrêt complet. Plusieurs automobilistes se contentent de ralentir, ce qui pose un important problème de sécurité quand on sait que ce sont des quartiers où les piétons abondent et aussi les familles. L’exemple du stop à la fin de D’Aiguillon près de Turnbull est frappant, il y a un automobiliste sur deux qui ne le fait pas, pourtant il y a un arrêt d’autobus vis-à -vis et la rue est très piétonnière… Le problème est davantage dans le respect du code de la route que dans l’abondance de circulation. De plus, 50 km/h est une limite de vitesse trop élevée pour ce cadre routier. Sans connaître la limite on a davantage tendance à rouler à 30 dans SJB en raison de l’étroitesse des rues et des obstacles, le problème c’est quand quelqu’un avance à 50 sous prétexte qu’il a le droit!
En passant John Attend
«La rue c’est pour les voitures, le trottoir c’est pour les piétons. Si la circulation serait telle que les voitures rouleraient sur les trottoirs, je ne dis pas.»
Il n’y a pas de trottoir pour traverser les rues et je ferais remarquer que les rues existent depuis environ 6000 ans, la voiture depuis 100, alors les rues ont été pour les piétons et des moyens de transport allant aux environs de 10km/h maximum pendant 5900 ans… C’est fou comme on oublie vite…
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21 mai 2008 Ã 10 h 12
Il ne faudrait surtout pas que toutes ces personnes déménagent en banlieue : dans la logique qui y prévaut, il faudra soit prolonger une autoroute, soit aménager un nouveau boulevard. Et aligner les millions. Ce ne serait pas bien grave : ça émeut pas grand monde dépenser pour du bitume.
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21 mai 2008 Ã 10 h 40
« Il n’y a pas de trottoir pour traverser les rues et je ferais remarquer que les rues existent depuis environ 6000 ans, la voiture depuis 100, alors les rues ont été pour les piétons et des moyens de transport allant aux environs de 10km/h maximum pendant 5900 ans… C’est fou comme on oublie vite… »
Pourquoi vivre dans le passé?
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21 mai 2008 Ã 11 h 37
Pour refaire le quartier St-Jean Baptiste il faut démolir pour refaire en neuf…
Pour ceux qui parlent de quartier piétonnier, je vous rappelle que la rue St-Jean est en partie piétonnière et que la venue de navettes électriques permettrta de diminuer le trafic encore plus dans ce secteur protégé par l’UNESCO. Il faudra du courage des élus pour interdire la circulation automobile juste dans ce secteur des vieux murs.
Quand au faubourg à melasse, les gens devront prendre leur mal en patience car déjà le boulevard René Lévesque, le complexe G, etc, ont démoli une partie du quartier…
Mon oncle demeurait exactement où est le complexe G. Tout ce secteur a dispauru…
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21 mai 2008 Ã 12 h 18
Denis, ce n’est pas vivre dans le passé.
Il y a des structures dans l’organisation des humains à leur territoire et à leur espace qui sont bien plus profondes que l’événement « automobile ». Ainsi, cet avènement récent crée des problèmes dans plusieurs rapports pourtant essentiels à la vie en société: espace privé/espace public, centre/périphérie, valeur d’usage/valeur symbolique, etc. Bref, des traits de société qui changent peu d’un millénaire à l’autre. Je ne dis pas de nier l’importance actuelle et future de l’automobile, mais seulement que de penser les rues seulement en terme de voies de circulations pour les voitures est absolument réducteur et faux.
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21 mai 2008 Ã 12 h 48
Pour éliminer le trafic de transit sur cette rue, faudrait mettre St-Jean bi-directionnel. Techniquement faisable moyennant un coût assez élevé pour modifier les feux de circulation etc, mais là où ça accrocherait, c’est qu’il faudrait flusher au moins la moitié les stationnements sur St-Jean (…) et là , même les St-Jean-Baptistois s’y opposeraient.
C’est drôle mais j’ai une petite envie de dire ce que j’ai souvent lu sur Québec Urbain: « ils ont juste à pas aller rester là  ».
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21 mai 2008 Ã 15 h 52
@Fernand Trudel
« Mon oncle demeurait exactement où est le complexe G. Tout ce secteur a dispauru… »
Justement il y a une photo de cet ex-quartier dans le tunnel reliant Place-Québec au Complexe-G.
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21 mai 2008 Ã 16 h 20
J’habite au coeur du quartier St-Jean-Baptiste depuis plus de 5 ans, et j’en ai vraiment ras-le-bol de cette fixation entretenue par plusieurs au sujet des rues piétonnes et réservées exclusivement à la circulation de transit. Les parents (granos) de SJB, complètement refermés sur eux-mêmes, réclament la possibilité de laisser jouer leurs enfants dans la rue sous prétexte que celle-ci devrait leur appartenir. Désolé, mais depuis quand la rue c’est fait pour jouer??? Nus pieds de surcroît!!! Car ce monde-là affectionne tout particulièrement de marcher nu pieds dans la rue et ne tolèrent même pas les chiens dans le quartier!! Une mère hystérique m’a d’ailleurs gravement sermonné à ce sujet. « Soyez donc des voisins plus hygiéniques, nos enfants marchent nu pied dans votre urine!!! ». Ces gens sont complètement intolérants et leur place n’est pas au centre-ville mais en CAMPAGNE, verrat!!!
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21 mai 2008 Ã 16 h 41
@xavier
Quelqu’un à mentionné que les rues sont seulement pour les voitures?
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21 mai 2008 Ã 19 h 18
Les parents mongols prennent la rue pour un terrain de jeu. Ont-ils peur de faire brisé leur belle pelouse . Le 3/4 de ces stupides ont tous des terrains de 15000 pied carré, dans mon secteur. Quand l’un de ces petit crétin passera en dessous d’une voiture se sera de la faute du méchant automobiliste.
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21 mai 2008 Ã 19 h 25
je prends le 7 pour me rendre à mon travail
ce matin là on a été bloqué par un camion d’ordures qui était placé avec un autre camion de façon a bloqué le passage de l’autobus, çà arrive deux ou trois fois par année; par la suite on a croisé le groupe de manifestants…je me demande vraiment si d’Aiguillon est fait pour un circuit d’autobus…pratique pour les utilisateurs mais pour les résidents c’est vraiment une plaie
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21 mai 2008 Ã 19 h 42
@Fernand Trudel
Je demeure dans SJB depuis 4 ans ,je n’ai jamais entendu cette expression
« faubourg à melasse » Qu’est-ce que ça veut dire ?
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21 mai 2008 Ã 20 h 57
@ lyse
Ça veut dire que Fernand Trudel est vieux.
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21 mai 2008 Ã 21 h 03
Le dit faubourg ce n’est pas à Québec mais à Montréal (Centre sud ou quartier Ste-Marie)
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21 mai 2008 Ã 21 h 07
J’habite dans Saint-Jean-Baptiste depuis plus de 20 ans. Je suis allé à l’école du quartier et j’ai souvent traversé cette rue. Bien que je sois sympathique aux demandes des résidants de la rue d’Aiguillon, c’est tout simplement irréaliste d’interdire la circulation de transit sur cette artère.
Un automobiliste voulant sortir du quartier n’aurait alors que deux choix: A) via la cote d’Abraham et Charest ou B) via René-Levesque. Cela ne ferait que déplacer le problème puisque à cause des sens-uniques les automobilistes devraient virailler dans le quartier et créer autant de traffic sur d’autres artères résidentielles (Sainte-Geneviève, Claire-Fontaine, Turnbull, etc). Il faudrait aussi trouver un autre trajet pour la 7, le seul parcours qui entre dans le quartier. Déjà quand d’Aiguillon est bloquée c’est l’enfer.
J’ai aussi de la misère à croire qu’il y ait un réel problème de securité. Oui il y a quelques automobilistes colons qui roulent un peu trop vite à mon goût mais ce n’est pas la norme. J’aimerais voir les chiffres mais je ne crois pas qu’il y ait eu beaucoup d’accidents sur cette rue. Pour ce qui est de l’école, le brigadier fait sont travail.
Finalement, le bruit. Ca fait partie (jusqu’à un certain point bien sûr) du choix de vivre en ville. Je ne me réveille même plus quand la gratte passe l’hiver ou quand j’entends du monde chaud crier en passant dans ma rue à 3h du matin. Ce sont des desagréments certes mais si on ne peut vivre avec c’est peut-être qu’on est pas fait pour vivre en ville… j’aime mieux un peu trop d’action que pas assez.
-Phil
PS: Je n’ai pas d’auto.
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21 mai 2008 Ã 21 h 54
J’aimerais bien que la ville propose une vraie solution pour la rue d’Aiguillon :
– La circulation de transit en ce sens est indispensable dans le coin. On peut imaginer ce qui adviendrait si elle était interdite sur cette rue. C’est effectivement l’équivalent est-ouest de la rue Saint-Jean. Malheureusement pour plusieurs, la voiture n’est pas prêt de disparaître et il faut s’adapter à cette réalité. Mais les autres rues au nord de d’Aiguillon n’ont pas ces problèmes de circulation.
– La solution que je propose, c’est de refaire complètement cette rue, et de la traiter comme la rue Saint-Jean mais adaptée à sa façon. Des idées ? Enfouir les fils, améliorer l’écrairage, remplacer les stops les plus fréquentés par des feux de circulation et enlever ceux qui sont superflus, ajouter des traverses de piétons avec feux actionnés aux endroits stratégiques, réduire quelques zones de stationnement (surtout sur le coin des intersections), ajouter de la signalisation et peut-être même mettre en valeur les quelques commerces de cette artère. Sans oublier de refaire les trottoirs et la chaussée. Je crois que tout ça ferait la différence, et ça serait le temps de le faire car cette rue est déjà en fort mauvais état.
– Ne pourrait-on pas prioriser cette artère lors du prochain PTI à la ville, avec des idées telles qu’énumérées ci-dessus ?
– De grâce, pas des dos d’âne! Ça ne fera qu’empirer les problèmes de tous, automobilistes et résidents.
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21 mai 2008 Ã 22 h 51
Charest et René Levesque sont deux boulevards très larges qui n’ont pas d’embouteillages. Ils sont en mesure d’accueillir cette circulation de transit. Ou est le problème si ca améliore la qualité de vie dans le quartier?
C’est pas une question de « pas dans ma cour » – c’est tout un quartier qui bénéficie.
Si la ville de Québec veut se donner un virage de « developpement durable » il faut améliorer la qualité de vie dans les quartiers centraux et rendre l’accès rapide en voiture plus difficile tout en investissant dans des alternatives (trams, bus, voies cyclables).
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22 mai 2008 Ã 05 h 01
Ca fait de nombreuses décennies que cette rue est comme ça. Ça veut aussi dire que la plupart du monde qui y demeurent ont aménagé là en toute connaissance de cause. C’est exactement la même chose que d’aller se planter voisin d’une autoroute ou d’une cour de triage pour aller se plaindre par la suite. Si j’avais l’idée d’aller vivre dans SJB, je m’arrangerais pour trouver choisir une autre rue plus tranquille, y en a plein d’autres rues plus vivables dans le secteur.
Quand on veut tout centraliser dans le centre-ville, faut assumer les problèmes que ça engendre.
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22 mai 2008 Ã 07 h 15
Erick:
Exactement.
Je passe là chaque matin. Il y avait une maison à vendre sur d’Aiguillon qui m’avait intéressé l’an passé, je l’ai donc particulièrement remarquée. Récemment, j’ai remarqué dans la fenêtre, une affiche: « Exigeons la fin du transit sur d’Aiguillon » (ou qqchose comme ça).
Les nouveaux arrivants sont là depuis moins de 6 mois.
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22 mai 2008 Ã 08 h 45
Si réellement il ne s’agit que d’un problème de sécurité près de l’école primaire, je pense qu’une surveillance policière accrue avec une application plus stricte du code de la route serait bien suffisant. Personellement, j’ai vu des enfants traverser la première avenue au coin de la 13e rue à Limoilou près d’une école primaire et je n’ai jamais entendu parler de plaintes à ce sujet. Les brigadiers scolaires font bien leur travail. Et pourquoi ils se plaignent de d’Aiguillon alors qu’il y a probablement autant d’enfants qui doivent traverser la rue St-Jean???
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22 mai 2008 Ã 11 h 51
@ArtByte.
Excellentes suggestions pour améliorer davantage ce quartier qui le mérite.
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22 mai 2008 Ã 14 h 58
J’ai fais tout mon enfance dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul et j’habitais sur la rue Saint-Joachim au coin du Carré d’Youville ; la rue DAiguillon nous allions y jouer tous les jours car j’avais des amies qui y habitaient et la circulation, même dans les années 60 était dense ; les autobus transitaient également toutes sur cette rue au coin de la Côte Saint-Augustin.
Nous jouions également sur la rue Saint-Jean, au Carré d’Youville et ils ne nous est jamais rien arrivé. Les parents surveillaient et nous avons été éduqué à regarder avant de traverser et des danger que l’automobile impliquait. Je ne vois pas quelle différence il y a aujourd’hui. Je crois que l’on se noie dans un verre d’eau !
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22 mai 2008 Ã 18 h 27
@ Gwido: Cher ami, merci pour ton commentaire empreint de bon sens. Ça me rassure de constater qu’il y’a au moins un être humain (toi) dont le cerveau fonctionne normalement dans SJB!!! J’ai lu sur le site web du Com Pop quelque chose d’étonnant sur SJB. Ce quartier est l’un des plus instruits de la ville de Québec mais également l’un des plus pauvre. Ça veut dire qu’il doit y avoir une forte concemtration de  » ogues  » et d’intellectuels à pipe dans ce quartier. Pas surprenant que les gens de SJB sont ceux qui ont le plus recours à la démagogie pour s’opposer à tout changement à Québec. Et dire qu’ont plient continuellement l’échine devant ces agents de l’immobilisme dont la spécialité est l’empêchement de tourné en rond. Incroyable qu’on donne autant de pouvoir et d’importance à une bande de gens égoistes qui ne pensent qu’à leurs petits intérêts personnels au détriment d’une collectivité de 700,000 âmes.
Y’avait longtemps que je n’avais pas fait une montée de lait… Si vous êtes résident de SJB, ne vous sentez pas visé svp. L’immense majorité des résidents de ce quartier sont des gens très bien, je ne met pas tout le monde dans le même bâteau. Ceux qui fréquentent ce forum savent très bien de quelle petite minorité insidieuse je parle.
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22 mai 2008 Ã 20 h 01
« Ce quartier est l’un des plus instruits de la ville de Québec mais également l’un des plus pauvre. »
Par opposition lors, il serait intéressant de savoir quel quartier de Québec est à la fois la plus « sans cervelle et bourgeoise », à Québec…
« L’immense majorité des résidents de ce quartier sont des gens très bien, je ne met pas tout le monde dans le même bâteau. » C’est vrai, et j’en connais beaucoup! ;-)
Ceci dit, comme toujours, il faut se référer à la folie des grandeurs des années 60 et 70 pour comprendre la susceptibilité de certains citoyens…
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22 mai 2008 Ã 22 h 19
@ArtByte : excellentes suggestions!
@Philippe Tremblay : c’est un plaisir de lire le témoignage d’une personne conséquente avec ses actes et pleine de gros bon sens!
@Jean Cazes: j’imagine facilement la méfiance des gens qui y étaient il y a 40 ans, et on ne pourrait vraiment pas leur en vouloir! Je doute toutefois qu’il s’agisse des mêmes personnes en cause ici.
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23 mai 2008 Ã 07 h 19
Ici je ne parle pas de d’Aiguillon…
Mais je crois sincèrement que les rues résidentielles ne doivent pas juste servir au char, mais aussi à jouer (bonne vieille tradition des matchs de hockey dans la rue)…
J’ai été élévé dans une bonne vieille banlieue et notre principale terrain de jeu, c’était la rue, même si on vait une très grande cours arrière!
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23 mai 2008 Ã 07 h 52
@Oralien
La rue n’est pas un terrain de jeu. C’est un corridor de circulation, que ce soit pour les autos ou les piétons. C’est comme depuis les Romains. Si on n’avait pas eu besoin de corridor de circulation, on n’aurait tout simplement pas construit de rue.
S’il y a bien quelque chose qui me pue au nez c’est bien les abrutis qui mettent des buts et des paniers dans la rue et qui bloquent la circulation.
J’ai aussi la même réaction envers les stupides parents qui laissent leur petits enfants presque aux couches se ballader dans la rue avec leur tricycle sans surveillance et leur mettant un casque sur la tête car c’est « indispensable » pour leur sécurité. Evidemment lorsque qu’un de ces enfants se fait écraser, c’est la faute du « chauffard » qui lui est passé dessus, contre qui on porte des accusions de conduite dangereuse même s’il roulait à 30 km/h, et jamais on n’oserait porter d’accusations de négligence criminelle envers ses parents irresponsables.
Les gens ne se gardent pas d’espace dans leur arrière cour, ils y construisent patios, cabanons, garages, spas, piscine, etc et ne se garde pas d’espace pour faire leur jouer leurs enfants, donc ils les dompent dans la rue.
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23 mai 2008 Ã 08 h 24
@ Erick: Bravo pour ton commentaire, tu as tout a fait raison. Ton utilisation des qualificatifs  » abrutis et stupide  » est tout à fait approprier pour le genre de situation que tu décris.
Jean Cazes a écrit : Ceci dit, comme toujours, il faut se référer à la folie des grandeurs des années 60 et 70 pour comprendre la susceptibilité de certains citoyens…
Avec tout le respect que je dois à Jean, c’est le genre de déclaration qui m’irrite au plus haut point. C’est normal qu’une ville, qu’un quartier subisse des transformations avec le temps. On ne peut pas resté figer dans le temps continuellement. Montréal à subie des changements. Pensons à l’autoroute Métropolitain qui a coupé des quartiers en deux. Le centre-ville s’est agrandit, de nouvelles infrastructures sont apparues. Il n’y a rien de mal à ça, quand la population augmente, le besoin d’infrastructure augmente également.
Québec n’est plus ce qu’elle était dans les années 60. La folie des grandeurs des années 60 et 70 à laquelle tu réfère était nécessaire. Et folie des grandeurs est ici une expression très exagérée dans le contexte de Québec. Quelles expressions pourront nous employer pour qualifier le développement survenu à Calgary depuis les 25 dernières annèes? Enfin, c’est mon opinion et j’espère seulement qu’une majorité de citoyens la partage.
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23 mai 2008 Ã 11 h 23
« Quelles expressions pourront nous employer pour qualifier le développement survenu à Calgary depuis les 25 dernières annèes? »
Laid en mautadit?
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23 mai 2008 Ã 13 h 49
Bonjour citoyens !!!
Il y a certains dérapages…plusieurs n’ont pas vraiment compris le but de diminuer au maximum la circulation de transit. De plus, il faudrait en effet penser à la qualité de vie de tout le monde, et pas seulement à sauver 1 minute en voiture.
PATRICK ci haut a très bien saisi l’importance de tout ce projet de quartier. Rappelons de plus qu’il y a dans ce quartier des maisons patrimoniales dont certaines sont plus que centenaires.
Tout d’abord, petit rappel: la circulation de transit est constituée de voitures qui ne font que passer dans le quartier, avec un point de départ ET un point d’arrivée hors du quartier.
IL N’EST PAS QUESTION D’ARRÊTER LE PASSAGE DES AUTOBUS, le transport en commun et le covoiturage sont au contraire ENCOURAGÉS par les résidents.
Plusieurs résidents de la rue d’Aiguillon s’y installent justement pour profiter de ce transport en commun !!! Voilà leur choix de vie ! Remarquez qu’ils ne sont pas sur l’autoroute ou sur un boulevard.
Le choix de vivre en ville pour habiter près du travail est aussi un choix environnemental. Pourquoi alors encourager l’utilisation de la voiture ?
René-Lévesque est un boulevard, avec des commerces, des rues larges et la capacité d’accueillir des automobilistes. D’Aiguillon et les autres rues adjacentes sont des rues RÉSIDENTIELLES avec peu ou pas de commerces. Ce ne sont pas des rues pour le transit. Pour ce qui est de remettre St-Jean bidirectionnel, en effet, ceci pourrait être une solution si elle est bien réfléchie.
Un certain vendredi après-midi, j’ai moi-même compté plus d’une voiture toutes les 10 secondes, et ce n’était même pas l’heure de pointe…
De plus, que dire des excès de vitesses, de l’IMPOLITESSE frappante de plusieurs – combien de fois on se fait arroser par les éclaboussures de neige ou d’eau, en marchant sur cette rue ? et des arrêts qui sont fortement négligés ???
S’il y a des habitations, on doit permettre une qualité de vie acceptable pour les résidents. Évidemment, sinon, on aura des centre-villes totalement dépourvus de vie comme c’est le cas dans certaines villes américaines.
René-Lévesque n’est vraiment qu’à moins d’une minute en auto…les automobilistes qui emprunent d’Aiguillon ne sont pas nécessairement au courant de l’énorme quantité d’autos qui y passe. Ce problème a empiré depuis l’inversion d’une partie de la rue Richelieu.
Pour ce qui est des suggestions que les résidents du quartier enrouragent, il y en a plusieurs, et la ville tarde à choisir et les mettre en action.
Pensez au bien être des résidents, en faisant seulement quelques modifications à vos habitudes !
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23 mai 2008 Ã 15 h 34
« Le centre-ville s’est agrandit, de nouvelles infrastructures sont apparues. Il n’y a rien de mal à ça, quand la population augmente, le besoin d’infrastructure augmente également. »
Pour tout le respect que j’ai envers toi aussi, Sébastien, c’est le noeud du problème: on a justement failli VIDER complètement de ses habitants les quartiers centraux pour ériger la « Cité parlementaire »!! Les articles abondent sur le sujet, et les références sont nombreuses dans QU…
De grâce, ne soyons pas à contre-courant, et imitons les pays européens qui misent sur la qualité de vie des citoyens dans les centres-villes!
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23 mai 2008 Ã 16 h 30
-il serait intéressant de savoir quel quartier de Québec est à la fois la plus “sans cervelle et bourgeoise�, à Québec…
Le quartier des « McMansions » derriere le « Power-Center » de la Capitale.
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23 mai 2008 Ã 20 h 08
Totalement d’accord avec Jean Cazes !!
Pour plus d’informations et pour quelques propositions déjà envisagées et soumises à la ville pour améliorer la qualité de vie du quartier, voir:
http://www.compop.net/circulation
Il reste à concrétiser un projet qui sera bénifique pour le quartier.
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24 mai 2008 Ã 22 h 34
Considérer les rues résidentielles uniquement sous l’angle du « corridor de circulation » est un gaspillage énorme d’espace et de ressources.
Dans les rues résidentielles, l’auto devrait être un invité.
Erick, c’est cette mentalité d’ingénieur et cette ségération des fonctions (fonction social, de loisir et civique de la rue) qui a détruit nos villes.
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26 mai 2008 Ã 08 h 40
@alegria
Avez-vous une petite idée de la facture juste pour mettre des blocs à chaque bout de d’aiguillon et rendre St-Jean bidirectionnelle? La réponse est dans les 6 chiffres, plus près de 7 que de 5, et on est loin de parler de la rénover pour la rendre « cute ». Payé par qui? Par tous les citoyens de Québec. Se pourrait-il que les 500000 citoyens de Québec aient d’autres priorités.
En fait, plus on essai de bloquer des accès pour concentrer le trafic sur les gros artères, plus on crée des problèmes sur les petites artères. Vous en faites vous-même la preuve en parlant de l’inversion de la rue Richelieu. La preuve est simple, bloquer d’Aiguillon résulterait à transporter le problème ailleurs, là où il y a aussi des gens qui vivent.
Prenez à l’inverse l’exemple de Limoilou, toutes les rues sans obstacles (voie ferrée, rivière, etc.) débouchent sur les boulevards, et les sens uniques n’y sont présent que pour permettre plus de stationnements, jamais dans le but de nuire au trafic lui-même. Avez-vous remarqué des problèmes majeurs dans ce secteur malgré la forte circulation de transit là aussi? Non, parce que le trafic de transit se dilue sur l’ensemble des rues plutôt que se concentrer sur la seule artère qui reste.
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26 mai 2008 Ã 16 h 41
Trouvez moi ailleurs une rue résidentielle où l’on subit 500-600 voitures par heure qui y transitent aux heures de pointe, la plupart de ces transiteurs venant de la colline parlementaire pour rejoindre plus rapidement leurs banlieues-dortoirs.!
Triste, triste de constater le mépris de certains intervenants vis-à -vis la population de SJB.
Et pour répondre à Erick, à ce que je sache, nous les résidents du quartier SJB payons aussi impôts et taxes municipales qui ont financé le prolongement de l’autoroute du Vallon par exemple. Cet argument de priorités citoyennes à sens unique ne tient pas la route !
Priorisons la qualité de vie au centre-ville plutôt que d’accommoder l’égoïsme de ces automobilistes de banlieue qui veulent à tout prix raccourcir leur trajet de quelques minutes en économisant trois gouttes d’essence !
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26 mai 2008 Ã 18 h 39
C’est le CENTRE-VILLE bon dieu!! Dommage pour vous mais pas tout le monde adhère a la philosophie de rester au centre-ville et préfère une maison avec un terrain et du gazon.
Il y a vraiment deux extrêmes dans les commentaires lu ici. Soit que les automobilistes sont des connard… soit que les gens restant sur cette rue sont des hippie écolo.
Je trouve vraiment dommage que personne ne soit capable de faire la part des choses. Le centre-ville reste un endroit de haute densité. Ce qui apporte ainsi sont lot de trafic automobile. Reste qu’il y a plusieurs automobiliste rude et irrespectueux.
Par contre l’idée d’empêcher la circulation sur la D’aiguillon reste un peu ridicule. Il faut apprendre a faire des concessions lorsqu’on habite en ville. Les gens à l’extérieur du centre-ville font leur propres concessions .
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26 mai 2008 Ã 20 h 27
Rebonsoir,
Désolé, mais en relisant rapidement certains commentaires sur ce billet, c’est proprement décourageant! J’irais même à dire que est indigne d’un site comme QU où l’élément « qualité de vie » devrait être mise de l’avant!
Non, je ne me considère pas comme un « extrémiste écolo ». Et pourtant, je ne puis qu’être d’accord avec ceux et celles qui font des efforts de bonne foi pour encourager la densification « humaine » des quartiers centraux. Alors, quand on laisse sous-entendre que Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste devraient perdre leur vocation résidentielle au profit des tours à bureaux, ça me donne le goût de fonder mon propre blogue qui sera, oui, engagé et bien à gauche…
*soupir*
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27 mai 2008 Ã 07 h 54
Franchement, je ne suis pas très ému par votre cause. Je pense qu’il y a bien des rues résidentielles autant sinon plus achalandée que la rue d’Aiguillon. J’ai vécu dans Limoulou, près de la première avenue, pendant plusieurs années. La circulation fait partie du paysage. J’ai aussi vécu près de la rue dans Beauport auquelle la porte-parole fait référence dans l’article ci-haut. Il s’agit de la rue Monpellier. Là il passe de 800 à 900 véhicules à l’heure le matin et le soir. Et même ce projet de détourner cette circulation ne faisait pas l’unanimité puis qu’il fallait construire une route près d’un millieu humide à protéger. Et personnellement, je trouvait la circulation supportable là -bas.
Je trouve que le quartier St-Jean aurait avantage à tirer profit de la situation en centre-ville et à se laisser baigner par la trame urbaine existante, plutôt que de créer une « poche » de résistance. Pourquoi ne pas ajouter une vocation commerciale à la rue d’Aiguillon? La notion de qualité de vie est très relative selon le type d’environnement que l’on souhait. Or, j’ai l’impression que l’on essai d’importer un style de vie en complète rupture avec la vie trépidente des environs, et de ça j’en suis plutôt déçu.
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27 mai 2008 Ã 09 h 16
@Réal St-Pierre
Je n’ai absolument rien contre les gens de SJB ni ceux de D’aiguillon. Quand je parle des 500000 citoyens de Québec, ca inclue aussi les autres de SJB. Le problème avec d’aiguillon, c’est qu’on a bloqué tous les autres accès, le résultat les quelques rues « oubliées » qui restent écopent. Si on avait voulu bloquer aussi cette rue et mettre St-Jean bi-directionnelle, il aurait fallu y penser lors de la refonte de Dufferin pendant qu’on y refaisait les intersections et feux de circulation.
Je sympathise avec les gens de D’Aiguillon et SJB, mais ce sont aussi les premiers à pousser pour densifier le downtown. On y veut des travailleurs pour y faire fonctionner l’économie locale mais on ne veut pas qu’ils viennent travailler. On peut pas faire d’omelettes sans casser des oeufs.
C’est un peu drôle parfois la logique du monde, on voudrait concentrer tout le trafic sur René-Lévesque, pour ensuite y construire un tramway qui ne laisserait qu’une seule voie dans chaque sens aux autos. Où pensez-vous qu’elles iraient les autos?
Non je ne suis pas un pro-auto, bien au contraire je trouve incensé de voyager au centre-ville en auto lorsqu’on peut faire autrement – J’ai bien dit « lorsqu’on peut faire autrement ». Pensez-y, même New York n’a pas réussie à se débarasser des autos au centre-ville, aussi inconcevable qu’on puis imaginer d’y circuler…
Pour ce qui est de ce que vous appelez « argument de priorités citoyennes à sens unique » je vous précise que c’est tout le monde qui ont payé, non seulement en taxes mais aussi en temps, la construction du centre des congrès, la refonte de René-Lévesque et de Dufferin avec des interblocs et des boites à fleurs (qu’on a d’ailleurs trouvé le moyen de foutre devant les arrêts d’autobus). Là dessus, je crois qu’on a « donné ».
Pour ce qui est de Du Vallon, moi non plus je n’étais pas d’accord avec son prolongement, malgré que je demeure pas trop loin de ce secteur et que sa construction a aidé à réduire les problèmes de circulation sur l’Ormière que j’utilise régulièrement (ce sera peut-être l’inverse dans 10 ans).
Si je m’y opposais, ce n’est pas pour les même raisons que bien des gens sur ce site; ce n’est pas pour empêcher les gens de se bâtir où ils désirent se bâtir, mais plutôt que je considère le gouvernement extrèmement endetté, qu’une grosse part de cette dette est reliée à la construction abusive des autoroutes qu’il a de la misère à entretenir, et qu’à chaque fois qu’on en rajoute on ne fait qu’empirer cette situation.
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27 mai 2008 Ã 09 h 17
@Jean Cazes
« Alors, quand on laisse sous-entendre que Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste devraient perdre leur vocation résidentielle au profit des tours à bureaux »
Je suis d’accord avec vous avec ce problème d’équilibre, mais le problème sur QU, vous remarquerez, c’est qu’à chaque fois qu’on parle de construire des commerces moindrement en dehors de la ville, on s’y oppose, on veut toujours que ca soit fait exclusivement dans ces deux quartiers. Ensuite on se plaint des banlieusards qui voyagent d’ailleurs pour venir travailleur sur la Colline alors que ceux-ci auraient été les premiers à accueillir à bras ouverts toute institution dans leur secteur.
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29 mai 2008 Ã 07 h 55
Bonjour,
À mon tour de réagir. Je crois qu’on ne comprend pas bien l’importance à l’échelle d’une ville de garder un centre ville vivant. Sans habitants dans les quartiers centraux, il n’y aurait certainement aucun des commerces de proximité qui animent le centre ville et en font un quartier sécuritaire à tout heure du jour et de la nuit. Un centre ville déshumanisé est un drame pour une ville qui a alors à gérer tous les problèmes reliés à des quartiers abandonnés et mal famés. Il faut avoir visité les downtowns déserts de certaines villes américaines pour le réaliser. D’ailleurs, les villes qui génèrent le plus de richesse l’ont parfaitement compris. Regardez le site web de la ville de Boston pour voir comment on y traite les habitants des quartiers centraux! Quand le maire Labeaume dit vouloir faire de Québec une ville prospère, cela devrait faire partie de ses priorités de s’assurer qu’on y trouve une excellente qualité de vie, y compris au centre ville.
La circulation sur d’Aiguillon est devenue tellement pénible que des gens commencent à déménager. D’autres rues de SJB sont aussi de plus en plus envahies par la circulation de transit. Dans mon petit bout de rue, trois maisons ont été mises en vente en deux ans… Si on veut garder un centre ville vivant, il faut régler ce problème!
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29 mai 2008 Ã 15 h 25
@ Crevette
Merci pour votre intervention. Je présume que vous habitez le quartier.
Je me demande si les gens de Ste-Foy qui manifestaient également quant à la circulation de transit ont rejoins ceux de SJB.
Est-ce qu’une intervention aura lieu lors de la prochaine séance du conseil de ville ?
Au moment des présentes, la mairie ne s’est pas prononcé sur le sujet (sauf erreur).
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30 mai 2008 Ã 09 h 37
SJB, Ste-Foy, ce ne sont que deux exemples parmis tant d’autres… C’est pourquoi ils ne trouvent pas d’oreille pour les écouter se pleindre. Des cas comme celà il en a plein d’autres à Québec, et quand c’est pas ça, c’est d’autre chose: un bar terrasse, une station de gas, un service à l’auto, un parc industriel à proximité, etc. Vous pouvez déménager carrément en campagne, rendu là ce sera un autre problème comme une piste de skidoos et vtt.
Souvent les gens qui se pleignent de la circulation rapide dans leur quartier sont les premiers à rouler en fou dans les quartiers des autres…
L’automobile est peut-être une « 11e plaie d’Égypte », mais convertir des quartiers en « territoire amish » ne règlera rien.
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