Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Hamilton (Ont.): projet de la tour d’habitation la plus haute au Canada

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2008 6 commentaires

The Hamilton Spectator.

Hamilton, une ville dont la population dépasse à peine celle de Québec…

Comme le sujet des tours « symboles de modernité » fait jaser sur QU, je vous présente cette information que j’ai lue préalablement en page 19 du Forum Québec de SkyscraperPage.com! ;-)

À consulter: Stinson planning giant tower as part of Connaught development. Aussi, entre autres billets: Saguenay: un futur “gratte-ciel� qui dérange…

Voir aussi : Architecture urbaine, Condo, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs.


6 commentaires

  1. Pierre-E. Paradis

    19 juin 2008 à 23 h 08

    Ce gratte-ciel est épuré et élégant, contrairement à l’horreur en construction à Chicoute’.

    Mais de là à y voir quelque chose de révolutionnaire…

    Près de 40 ans après la TransAmerica Pyramid de San Francisco et le John Hancock Center de Chicago (la plus haute tour résidentielle, bientôt surpassée par Burj Dubai), le concept est dépassé. Un joujou pour les riches, qui ne me fera en aucun cas préférer Hamilton à Québec!

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  2. Ludovic

    20 juin 2008 à 06 h 25

    Concernant la comparaison Hamilton-Québec…

    Hamilton, c’est une banlieue de Toronto, alors je pense pas que la comparaison tienne!

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  3. Sebastien Gauthier

    20 juin 2008 à 08 h 21

    Je ne pense pas que ce projet se concretisera. Hamilton, comme l’a dit Ludovic est ni plus ni moins une banlieue de Toronto dont la population est essenteillement composee de cols bleus. Dans ce genre de tour de prestige, les prix seront pas mal plus eleve que $ 150,000 l’unite donc Hamilton n’est pas vraiment l’endroit propice ou eriger une tour a condo de la sorte. Un prijet comme ca aurait du sens dans le quartier Yorkville mais a Hamilton, oubler ca. De plus, Hamilton si vous n’y etes jamais aller, c’est epouvantablement laid. Qui voudrait depenser une sommes d’un demi-million pour vivre dans ce trou industriel?

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  4. Charles

    20 juin 2008 à 08 h 28

    Selon le recensement de 2006, l’agglomération de Hamilton comptait 693,000 habitants (au 9ème rang canadien) contre 715,000 pour Québec (au 7ème rang). Bien que située dans le «golden horseshoe», il y a quand même 70 kms entre Toronto et Hamilton, ce n’est plus tout à fait une banlieue.

    Pour ce qui est de la tour d’habitation, ce n’est pas très original, mais ils ont réussi à faire parler d’eux. Il ne faut pas oublier qu’un simple talus la-bas fait figure de montagne. Ici à Québec, la ville est bâtie sur un certain relief. Un édifice de huit ou dix étages sur le plateau de la haute-ville ou sur les hauteurs de Charlesbourg offre probablement un meilleur point de vue que celui de cette pyramide dans la plaine du lac Ontario.

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  5. Manu

    20 juin 2008 à 23 h 35

    Dans la suite du commentaire de Charles, si Hamilton était une banlieue de Toronto, elle ferait probablement partie de l’agglomération urbaine de Toroto, ce qui n’est pas le cas. Autrement dit, il y a trop peu de gens qui habitent Hamilton et qui travaillent dans le noyau urbanisé de Toronto pour qu’on les associe (et à l’heure de pointe, c’est plus de 2 heures de route se rendre au centre-ville).

    Même le Greater Toronto Area, à 5,5M d’habitants, plus grande que la région métropolitaine au sens de Statistiques Canada, et qui sert de territoire pour les projet d’ensemble, ne comprend pas Hamilton.

    Mais s’ils veulent faire leur pyramide à Hamilton, qu’ils le fassent! Car en traversant Hamilton, le présent payasage me semble particulièrment moche, au point qu’un peu d’extravagance ferait du bien.

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  6. Jeff M

    22 juin 2008 à 20 h 12

    Oui, c’est ça Manu le mot que j’aime: l’extravagance. De nos jours à Québec, on construit très discret. Même quand c’est haut, on essai de donner des lignes horizontales à plusieurs niveaux de l’immeuble pour que nos yeux ne soient pas trop frappés par la verticalité, l’immeuble de l’INRS dans St-Roch par exemple. On parle aussi de bien intégrer l’immeuble dans son milieu avec une volumétrie et un choix de matériaux et de couleurs en conséquence. Mais à force de se concentrer sur ça, il devient difficile de se distinguer. Parfois, je trouve certaines réalisations des années 1960-70 plus intéressants que celles d’aujourd’hui, le complexe H par exemple que tout le monde déteste, mais qui demeure, à mon humble avis, l’un des meilleurs ouvrages modernes à Québec. Je vous le dis, un jour on va recommencer à apprécier ces immeubles de béton.

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