Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 26 juin 2008.
(…) Annoncée en grande pompe en 2005, la restauration du couvent des Sœurs de la congrégation Notre-Dame-de-Beauport ne verra finalement jamais le jour.
L’administration Labeaume a décidé voilà une semaine d’abandonner le projet d’y loger une partie des employés municipaux devant la facture des rénovations, évaluée à 9 millions $. Principal perdant de ce désistement, le Centre local de développement (CLD) de Québec doit maintenant se résoudre à vendre — fort probablement à perte — le bâtiment qu’il avait pourtant acquis à la demande expresse de la Ville.
En effet, l’organisation vouée au développement économique de la capitale avait acheté le couvent en 2005 pour 750 000 $. L’administration L’Allier s’était alors engagée à racheter l’édifice quelques mois plus tard pour y loger son Service de la culture sur deux étages et offrir les trois autres à des organismes communautaires. L’élection d’Andrée Boucher a toutefois changé la donne, celle-ci mettant le projet sur la glace. Puis, le nouveau maire Régis Labeaume s’est chargé de définitivement l’enterrer devant la facture salée. (…)
26 juin 2008 à 11 h 01
Enfin de l’action dans ce dossier qui est enseveli dans la poussière depuis des lunes. À l’époque un promoteur s’était montré intéressé à en faire un foyer pour personnes âgées avec une aile rajoutée derrière pour rentabiliser le projet. Il s’engageait à rester le bâti extérieur et en préserver le cachet patrimonial de l’édifice. Défendu à l’époque par le conseiller Claude Boulay, mon voisin de chaise à la table du conseil, lemilieu culturel a fait un débat émotif quio a ébranlé le maire Jacques Langlois. la fusion survint et la tendance lourde culturelle de l’administration L’Allier continua le dossier dans le même chemin.
Ce n’est pas le rôle d’un CLD de se porter acquéreur d’édifice patrimoniaux mais à l’époque l’administration L’Allier-Larose ne pouvait ajouter à son parc immobilier, un autre édifice même patrimonial, car la prolifération des édifices hérités de la fusion militait vers une élimination de certaines.
La promesse du candidat du RMQ en 2005 de veiller à son montage financier dans les plus brefs délais est un constat d’échec pour le président d’arrondissement: André Letendre.
Déjà dans les environs immédiats, l’ancienne quincaillerie Laberge et sa cour à bois de l’autre coté est de la rue de l’Académie est un autre édifice appartenant à la Ville depuis 2000. Encore là l’édifice est à l’abandon …
Oui, le secteur est de la ville recèle des trésors négligés et pas encore démolis. Mais les
gens n’ont pour yeux que la colline parlementaire et St-Jean-Baptiste.
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