Source: Brigitte Breton, Le Soleil, 8 juillet 2007.
C’est bien beau la route verte et les pistes cyclables sur le bord du fleuve, mais il est temps d’explorer d’autres avenues et de passer à une autre vitesse. Le vélo doit devenir un véritable moyen de transport et non plus servir uniquement aux promenades du dimanche. La Ville de Québec, mais aussi l’ensemble de la communauté doivent favoriser cette transformation. (…)
Si les politiciens locaux mettent fin à leur chicane, le contexte est plus que jamais favorable à des changements même s’il s’agit d’une voie stratégique comme le boulevard René-Lévesque. On sait depuis longtemps qu’il serait avantageux que plus de gens délaissent les polluants motorisés pour enfourcher les «vertes» bicyclettes. C’est bon pour la santé, c’est meilleur pour l’environnement, ça diminue la congestion urbaine et ça prend moins de place à garer. (…)
Dans des villes comme Québec et Montréal, environ 1,6 % des déplacements se font à bicyclette. C’est mieux qu’aux États-Unis où le taux d’utilisation est trois fois moindre. Nous sommes toutefois fort loin de villes d’Europe où il est six fois supérieur. Sans vouloir rattraper Amsterdam et Copenhague où 40 % et 36 % des déplacements s’effectuent sur deux roues, il y a place au progrès. (…)
La suite. À lire, entre autres billets: Une piste cyclable en cadeau pour le 400e.
8 juillet 2008 à 10 h 09
Euhh, je veux bien mais dans une ville comme Quebec est-ce possible de miser sur le velo ? Avec l’hiver que l’on a eu l’an dernier. La saison estivale qui ne dure que quelques mois. Et puis la topographie de Quebec ne s’y prete pas vraiment, c’est trop collineux. Si vous avez a grimper la cote de la Montagne, vous allez arrive completement bruler a votre travail!!!
Pourquoi ne pas miser plus sur le co-voiturage ?
Signaler ce commentaire
8 juillet 2008 à 10 h 22
Les cotes ne sont pas aussi problématique que cela pour les vrais cyclistes. Je doit passer par la coté de Cap-Rouge quand je me rend à mon travail au CNDF à Saint-Augustin. En début de saison, c’est pénible mais rapidement la côte devient plus facile à escaler. Un bon usage des vitesse facilite grandement le travail. Pour plus de confort, l’assistance électrique est disponible.
Signaler ce commentaire
8 juillet 2008 à 10 h 28
« Si vous avez a grimper la cote de la Montagne, vous allez arrive completement bruler a votre travail!!! »
Je suis revenu souvent sur le sujet, Sébastien, et le vélo est mon principal moyen de transport pour aller travailler. Je sais de quoi je parle.
Pour éviter de suer, pas compliqué: on n’est pas obligé de rouler en fou et de se taper les côtes en pédalant. Il suffit de marcher avec notre bécane à côté de soi, ce que je fais régulièrement quand je monte dans le Vieux. Dans ce contexte, l’ascenseur à vélo me semble une idée farfelue. Par ailleurs, j’ai évalué que ma vitesse moyenne est de 15 km/h: à cette allure « mononc' », c’est pas plus essoufflant que de marcher! ;-)
En passant, je donne mon bolo aux « matadores flacheux en nicra » qui confondent pistes cyclables et pistes de course!!
Signaler ce commentaire
8 juillet 2008 à 10 h 40
Yvan Dutil dit « pour les vrais cyclistes »
Le texte du Soleil parle de rendre le cyclisme plus populaire comme moyen de transport pour le travail. Donc on s’en fou que les « Vrais cyclistes » soient capable de monter les côtes sans problème. Vous ne visez pas « la masse »
Alors étonnez-vous pas que le % ne montera jamais fort fort avec l’attitude : « moi je suis capable »
Je suis complètement d’accord avec le commentaire de Sebastien Gauthier
Signaler ce commentaire
8 juillet 2008 à 12 h 16
On parle d’installer une remontée mécanique pour les vélos. À un endroit bien stratégique, disons entre St-Roch et St-Jean-Baptiste, il y aurait moyen de bien compléter le réseau. Jean Cazes nous parle d’une solution qui brille par sa simplicité, soit de monter à pied. Et Yvan fait bien aussi de remarquer que l’on s’habitue à la longue, je peux en témoigner. N’empêche qu’une montée mécanique aurait comme avantage de rendre plus efficace des corridors cyclables que l’on veut qualifier « d’utilitaire », donc qui nous permetteraient des déplacements efficaces et relativement rapides.
Mon bolo va à l’aménagement cyclable en face de la place du 400e. C’est la pire cohabitation entre piétons et cyclistes utilitaires que j’ai vu. On ne devrait jamais faire une piste cyclable comme une simple extention du trottoir.
Signaler ce commentaire
8 juillet 2008 à 12 h 21
Si on voulait vraiment investir en ce sens, pourquoi ne pas intégrer aussi quelques structures du genre funiculaire, ascenseur ou même téléphérique, à un réseau cyclable et piétonnier? Ça rendrait les déplacements plus faciles pour tout le monde, même les touristes. À l’endroit où on voulait faire le fameux escalier (entre les bretelles de Dufferin), je verrais bien une structure mécanique accessible aux cyclistes pour favoriser le déplacement entre la basse et la haute ville. Et ça serait fort utilisé en cette période de festivités.
Signaler ce commentaire
8 juillet 2008 à 21 h 51
ArtByte : cette remontée mécanique n’est-elle pas déjà dans le PDAD de la ville? (mais évidemment, entre un plan et sa réalisation…)
Signaler ce commentaire
8 juillet 2008 à 22 h 02
On parle effectivement d’améliorer les accès entre la haute et la basse ville en aménageant un lien dans la falaise. J’aimerais bien qu’un projet concret soit présenté. Le PDAD est rempli de bonnes intentions, mais encore faut-il que des actions soient posées.
Signaler ce commentaire
9 juillet 2008 à 09 h 08
La place la plus « facile » pour aménager une piste cyclable, c’est la Grande-Allée/Boulevard Laurier. La place la plus « logique » serait le Chemin Ste-Foy, où voyagent la majorité des cyclistes. La place la plus « débile » est celle qu’ils veulent retenir: le boulevard René-Lévesque.
IL N’Y A PAS DE PLACE. On parle des belles zones où on sacrifie des stationnements (dont certains sont utilisés par des utilisateurs du métrobus) pour une piste cyclable mais il y a des bons bouts de René-Lévesque où il n’y a pas plus de place que dans la Cote d’Abraham! On fait quoi alors, on enlève les voies réservées aux bus pour faire des pistes cyclables?
Signaler ce commentaire
9 juillet 2008 à 09 h 08
Vous souvenez-vous des imagines de la Chine qu’on voyait il y a quelques années? On y voyait des rues pleines de bicyclettes. Maintenant, ces même rues sont pleines d’autos, et c’est bientôt nous qui devront voyager à bicyclette.
Signaler ce commentaire
9 juillet 2008 à 12 h 40
C’est bien beau une piste cyclable d’est en ouest mais il faudrait bien pouvoir y accéder. Pas facile de traverser la Capitale ou encore Charest en vélo !! Et quand on peut le faire, c’est au prix d’un détour monstre. Alors comme je me tape déjà un détour, je ne vais sûrement pas emprunter René-Lévesque pour aller au boulot. La piste la plus logique c’est Ste-Foy selon Erick et je suis entièrement d’accord. Maintenant il faudrait que les élus le comprennent !!
Signaler ce commentaire
9 juillet 2008 à 13 h 07
@ Sebastien Gauthier:
Il est vrai que la saison estivale est courte ici, mais le vélo est quand même parfaitement praticable d’avril à fin novembre. Tant qu’on peut rouler sur l’asphalte, il suffit de se vêtir en conséquence de la température. Pour ma part je roule 12 mois par année (neige, glace et compagnie… les pneus cloutés font des miracles), mais je reconnais que ce n’est pas pour tout le monde.
@ Sophie:
Tout à fait d’accord, les axes nord-sud sont très déficients pour la circulation à vélo. Par exemple, le seul passage sans détour entre le secteur Lebourgneuf et le centre-ville est le boulevard Pierre-Bertrand, qui est franchement désagréable, voire même dangereux à vélo, vu l’aménagement en trèfle à quatre feuilles de l’échangeur Pierre-Bertrand/Capitale (un cauchemar pour les piétons et cyclistes), l’omniprésence des poids lourds, le non-respect universel de la limite de 50 km/h (personne ne semble rouler en bas de 70) et l’absence d’accotement tout le long du boulevard. Pourtant ce n’est pas la place qui manque pour aménager des bandes cyclables de part et d’autre de cette artère…
Signaler ce commentaire
9 juillet 2008 à 14 h 53
@Etienne
Imiagine maintenant si tu dois partir de Duberger pour aller à Ste-Foy. Tu t’en tire détournant par Les Saules, le parc technologique via le nouveau passage à niveau, puis tu t’en retournes vers Du Vallon (oups scusé Robert-Boubou) pour passer sous Charest et ensuite pogner la piste cyclable du Versant Nord.
Et déjà là c’est un gros progrès car du temps que je vivais à Duberger, soit que je marchais sur les voies ferrées en faisant du portage (bicycle dans tes bras), soit que je détournais par St-Sacrement ou Cap-Rouge.
p.s. Pour quitter Lebourgneuf vers Québec, la piste des cheminots est censée faire l’affaire. Sauf l’hiver ou sauf pour aller à Ste-Foy.
Signaler ce commentaire
9 juillet 2008 à 16 h 25
Un commentaire d’ordre général. Beaucoup de cyclistes du dimanche ne savent pas pédaler. En vélo, mieux vaut pédaler vite que pédaler fort. La cadence optimale est en 80 à 120 coups de pédales à la minute. La majorité des gens que je rencontre à vélo sont bien en bas de cà. Dans ces conditions, c’est tout à fait normal que les jambes lachent dans les côtes.
Signaler ce commentaire
9 juillet 2008 à 19 h 46
le probleme est pas tant les côtes que la différence de vitesse auto/velo dans les cotes ! Prenons juste deux exemples : Cote de la pente douce (avant le chantier actuel) et celle de St Sacrament, c est tres dangereux.
René Lévesque, une solution que je suggère mais dont je me fais reprocher régulièrement : René Lévesque dans un sens unique, Chemin Ste Foy dans l autre sens. Sur René Lévesque une piste cyclable et une voie réservée pour les bus opposée. Pour les stationnements de la rue Cartier gageons que magasiner a velo au centre ville sans consommer une goutte d essence et avec facilité de stationnement en incitera plus d un, ce qui devrait satisfaire les commercants.
Je suis d’accord avec Sophie et Etienne. Les détours que nous obligent les grands axes sont pénibles, une passerelle ou un tunnel résoudrait tant de problème.
Pour Jean Caze, je rappelle la loi qui oblige les cyclistes à emprunter une piste cyclable si elle existe. Les Lance Armstrong comme papy qui va chercher sa biere, alors fatalement la cohabitation se fait un peu houleuse.
Chialage pour chialage, mon bolo est pour le virage a droite au feu rouge et a la Ville pour l entretien des bandes (etroites) cyclables jonchés de débris quand ce n’est pas le festival de craques et de nids de poule.
Mais bon réjouissez vous, notre maire bien aimé si novateur va de l’avant en ne faisant rien :
http://www.cyberpresse.ca/article/20080708/CPSOLEIL/80707248/6585/CPSOLEIL02
Signaler ce commentaire
21 juillet 2008 à 09 h 30
En 2009, on est sensé pouvoir bénéficier d’un nouvel axe nord-sud: Pierre-Bertrand sera refait avec une piste/bande cyclable… comme je le mentionne ici:
http://www.danielplante.com/index.php/2008/pierre-bertrand-refait-en-2009-on-pense-enfin-aux-cyclistes/
Signaler ce commentaire