Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Jeu du chat et de la souris dans les voies réservées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2008 1 commentaire

Source: Anne-Sophie Pratte, Le Soleil, 10 juillet 2007.

Mardi, 16h35. Heure de pointe. Dans la file de voitures qui s’étire sur René-Lévesque entre Turnbull et Cartier, 26 véhicules en 15 minutes font fi des panneaux de signalisation et des doubles lignes blanches pour imposer leurs quatre roues dans la voie réservée aux taxis et aux autobus. (…)

«Elles ne sont nullement respectées!» déclare spontanément M. Paradis, fort de 13 ans d’expérience comme chauffeur pour le Réseau de transport de la Capitale (RTC). Le chauffeur du RTC Jean Flamand, 42 ans, souligne que les automobilistes sont beaucoup plus disciplinés lorsque des cônes leur entravent la route. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Métrobus 802 : problème de circulation en vue.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Québec La cité, Transport en commun.


Un commentaire

  1. Manu

    10 juillet 2008 à 19 h 34

    Même pour tourner à droite, il y a généralement un 10-20 mètres avant toute intersection majeure où la voie de droite n’est plus réservée. En théorie, on ne peut donc pas s’engager dans la voie de droite avant cet endroit, ce qui ne permet donc pas d’utiliser légalement le stragème de « j’ai changé d’idée » pour passer à côté d’une file de voitures.

    Ça me rappelle d’ailleurs un petit reportage à Radio-Canada l’an dernier où les conducteurs interrogés (ceux retenus pour la télé du moins) affirmaient y circuler en toute connaissance de cause.

    Quant à moi, avec un policier qui flâne sur le trottoir pour observer et un autre un peu plus loin pour procéder aux arrestations, ils atteindraient leur « quota du mois » (que ce soit vrai ou une légende urbaine) en quelques jours. Et plutôt que des amendes bonbons qui n’augmentent presque pas d’une fois à l’autre, pourquoi ne doublerait tout simplement pas l’amende à chaque récidive? Même les « moi j’ai de l’argent et je fais ce que je veux » finiraient par trouver que ça coûte cher!

    Comme disait Ali dans l’article, pour l’avoir aussi mois constaté dans l’autobus, surtout le matin, les camions de livraisons sont bien pires que les voitures. Il serait d’ailleurs facile de leur coller une amende, car en ville ce n’est même pas permis de s’arrêter (ni pour une livraison, ni pour faire descendre quelqu’un) dans les voies réservées aux heures de pointe.

    Et sérieusement, ils sont où les policiers aux heures de pointes? Je n’en vois pratiquement jamais. Mais à 19-20h le soir, ils font du radar un peu partout…

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