Source: Michel Corbeil, Le Soleil, 13 juillet 2007.
C’est le paradoxe des économies d’énergie. Plus on s’y met, plus on en dépense.
Un peu comme les éoliennes, les économies d’énergie sont la mode du jour. Mais après des années d’efforts et d’annonces de programmes d’économies, un fait demeure : nous consommons encore et toujours plus d’énergie. (…)
Grosses maisons, VUS à la porte, spas dans la cour, écrans plasma de télé dans le salon font dire à Philippe Bourke, du Regroupement national des Conseils régionaux de l’environnement, que «les gens font des économies sur leur facture d’énergie pour acheter des équipements qui en consomment davantage».
À quelques reprises, Jean Charest a repris à son compte une opinion que prônent les environnementalistes : la meilleure énergie, c’est encore celle que nous ne consommons pas.(…)
«Nous vivons comme si la croissance (économique) était infinie», commente Philippe Bourke. À ceux qui parlent de s’affranchir du pétrole, l’environnementaliste rappelle que cela ne peut se réaliser «sans une véritable économie d’énergie, sans diminuer globalement notre consommation.»
La suite. À consulter, entre autres billets: Le prix de l’essence: les automobilistes sur un baril de poudre?.