Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil (Chronique), 13 juillet 2007.
Un peu las du concert de louanges et des cris de béatitudes qui entourent les célébrations du 400e?
Alors on vous conseille la lecture de Québec, ville dépressionniste, un pamphlet qui égratigne l’image de carte postale et de village-vacances collée à la Ville de Québec comme un poisson-pilote à son requin d’adoption.
Le livre est fortement déconseillé aux maires du passé, du présent et du futur. À ceux pour qui le campus de l’Université Laval constitue un modèle de chaleur et d’humanité. À ceux qui trouvent de la poésie au boulevard Hamel. À ceux qui prennent leur pied en magasinant chez Wal-Mart ou qui rêvent de présider une chambre de commerce. Et l’on peut conclure cette liste en ajoutant ceux qui adorent les tartines de beurre d’arachide mélangé à la confiture, même si cela commence à faire beaucoup de monde… (…)
Excessif? Sans doute. Reste que depuis 20 ans, Québec a passé le plus clair de son temps à tenter de réparer les horreurs du passé. La promenade Samuel-De Champlain, qui redonne un accès au fleuve longtemps bloqué par une absurde autoroute, en constitue l’exemple le plus récent.
Et on voudrait que personne ne demande comment de telles idioties ont été possibles? (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Serge Filion: “Le quartier historique de Québec n’a jamais été aussi beau depuis la fondation de la ville�.
17 juillet 2008 Ã 19 h 17
moi quand je suis fatigué cet été de toutes les activités et de sortir à gauche ou à droite , et bien c’est simple je repense à Québec 84 et comme par enchantement j’ai un »boost » d’énergie ;)
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17 juillet 2008 Ã 20 h 12
Moi, quand je repense à Québec 84 (j’étais jeune étudiant en géographie à l’Université Laval), je vois toute la revitalisation du secteur du Vieux-Port, la fameuse parade des bateaux, l’atmosphère qui régnait au coeur de la ville… N’écoutez pas les « bougons » qui n’ont pas vécu les activités à l’époque et qui disent n’importe quoi sur le supposé échec de cette fête! ;-)
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17 juillet 2008 Ã 20 h 24
bon dsl de blesser certains, mais tout ce que je souviens c’est la présence des bateaux sinon je ne retiens rien d’intéressant de cette fête,; bon évidemment le port a pris une autre allure, je le concède
qqun a d’ailleurs une photo d’époque montrant à quoi ressemblait ce secteur avant cet épisode ?
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17 juillet 2008 Ã 20 h 46
«qqun a d’ailleurs une photo d’époque montrant à quoi ressemblait ce secteur avant cet épisode ?»
Oui, j’aimerais bien voir ça moi aussi, de même que des photos du site fraîchement refait en 84, car bien des choses ont aussi disparu de cette fameuse fête…
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17 juillet 2008 Ã 21 h 25
Je ne te visais pas, Martin! ;-) Pour ce qui est des archives, il y a notamment ce clip de Radio-Canada, qui malgré tout, porte un regard plutôt critique sur l’événement:
http://archives.radio-canada.ca/societe/celebrations/clips/7948
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17 juillet 2008 Ã 21 h 42
D’après mes souvenirs (j’avais 13 ans), il y avait déjà des stationnements incitatifs en banlieue et des navettes que personne n’utilisait. Car une fois le défilé des grands voiliers terminé, il n’y avait pas foule pour se promener entre les stands de « clams frites », les kiosques pseudo-éducatifs et les tubulures futuristes qu’on a assez rapidement démolies. Pas d’embouteillages, autrement dit!
Un comité de relance des festivités avait été formé au milieu de l’été, c’est dire à quel point la panique régnait.
Mais c’est tout de même Québec 84 qui a servi de catalyseur pour la rénovation des rues avoisinantes… Un autre legs intéressant est la Transat Québec–St-Malo.
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17 juillet 2008 Ã 22 h 11
Mais pour revenir au sujet de ce billet:
http://www.consdep.info
Le prologue est intéressant, avec un ton qui me rappelle les situationnistes de 68. La critique est sévère, mais pas dénuée de fondement.
Le « nettoyage social » et la muséification de la haute-ville, couplée à une économie qui excluait totalement les jeunes, est d’ailleurs ce qui m’a poussé (et des milliers d’autres) à câlisser mon camp à Montréal à la fin des années 90.
Je suis heureux que des gens aient résisté au vent de conservatisme assez longtemps pour continuer d’habiter la ville et produire ce bouquin. Ce brin de contestation démontre que Québec est encore vivante, après tout.
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17 juillet 2008 Ã 23 h 30
Le livre me semble dépressif….
(je ne crois pas que je vais le lire)
Même s’il y aurait des fondements dans le livre, « se gratter le bobo de la morosité » ne fait qu’amplifier le bobo…
Mieux vaut la beaume sur la plaie!
Ps; on dit le baume ou la beaume?
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18 juillet 2008 Ã 09 h 23
«Je suis heureux que des gens aient résisté au vent de conservatisme assez longtemps pour continuer d’habiter la ville et produire ce bouquin. Ce brin de contestation démontre que Québec est encore vivante, après tout.»
J’ai plutôt l’impression qu’il s’agit d’un Québécois exilé sur le Plateau qui a écrit ce bouquin. :-p
C’est quoi cette attitude y’a-pas-d’quoi-fêter!?! Quand c’est votre anniversaire, vous dites-vous «Oh! Je ne mérite pas de fêter, je ne suis pas assez beau et assez fin.» Non mais!?!
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18 juillet 2008 Ã 10 h 22
Je ne pense pas faire la lecture de ce livre Quebec ville depressionniste. D’ailleurs, juste a voir la page couverture ou on peu y voir en gros plans les quelques edifices en hauteur de Quebec, on peut voir ou a tout le moins se douter du genre de message que l’auteur tentera de faire passer.
On y dit dans le prologue (j’espere que je serai capable de coller la citation)
 » Elle est l’exemple par excellence d’une ville qui s’est développée par l’anéantissement systématique de son centre au profit de l’horreur banlieusarde. Québec dépérit ostensiblement sous sa muséification, son abandon à la spéculation grossière, son conservatisme grandissant, son esprit policier et sa dissolution dans les océans de périphéries conformistes. »
Je suis d’accord et pas d’accord en meme temps. Il existe en effet un conservatisme etouffant a Quebec. Oui la banlieue est trop etalee. Mais je suis en desaccord pour dire qu’on a aneanti le centre de Quebec. Au contraire, on ne l’a pas assez developpe ce centre. On n’y retrouve pas une grande densification. Le centre de Quebec n’est disons pas tres urbaniser. Comparer le centre de villes bien plus petites que Quebec tel Halifax, Regina ou Saskatoon ou meme London et Kitchener en Ontario et vous verrez que le centre de ces villes est beaucoup plus densifier que celui de Quebec.
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18 juillet 2008 Ã 10 h 38
Voici deux autres citations de l’avant propos du livre Quebec, ville depressionniste:
1) Le développement moderne de la ville de Québec est à l’image d’une civilisation incapable d’échapper aux impératifs de la rentabilité et de la croissance économique; il est le portrait d’une société aveugle aux conditions de liberté, qui méprise ses populations en cumulant d’authentiques mauvais choix en matières politique et urbanistique. On aura beau ainsi répéter inlassablement à qui veut l’entendre les aberrations que constituent la relocalisation de l’Université Laval, la suppression du tramway pour un service fantôme de transport en commun, la démolition du quartier chinois pour des bretelles en béton menant à un mur ou la destruction absolue de l’accès aux berges du fleuve pour gagner 15 minutes en se rendant à la Colline parlementaire, cela n’empêchera nullement le progrès et le bon sens de perpétuer leur bêtise dans les temps présents dont nous sommes prisonniers. Combien d’années faudra-t-il encore attendre avant d’apercevoir les méfaits de la laideur objective des autoroutes, des centres d’achats, des édifices boîtes-de-béton, des matériaux cheaps et de l’homogénéité sur nos vies?
2)On prédit donc, pour Québec, la continuation assurée de la même politique de destruction aveugle du patrimoine ou de sa restauration au service de l’amusement de nos contemporains. On prévoit la même logique à court terme qui sert des intérêts à courts termes. La preuve en est que l’on considère aujourd’hui le maire L’Allier comme un sauveur de l’urbanisme québécois en omettant de mentionner que c’est tout de même lui qui, en toute bonne conscience, a maté l’Îlot Fleurie[6], bulldozé le Squat Berthelot, acquiescé à la clôture des Amériques, autorisé la construction du plus hideux et dysharmonique hôtel à l’ouest de Dubaï, poivré de multiples printemps au carré d’Youville et tué une nouvelle fois la Basse-Ville en livrant Saint-Roch à l’appétit vorace des promoteurs et spéculateurs qui l’ont transformé en édifice à bureaux ouverts de 9 à 5.
Non mais c’est quoi ces conneries? Une ville se doit d’etre en constante mutation afin de repondre aux besoins de ses citoyens. On ne peut quand meme pas reste figer dans le temps indefiniement. J’en reviens tout simplement pas que de sgens puissent tenir de tels propos. Si on avait pas eu recours a l’expropriation, il n’y aurait jamais eu d’autoroutes, d’aeroports, de ligne de transmissions electriques. Bref, nous serions demeures en societe agraire digne du tiers-monde.
Je ne nie pas que le developpemnt tel l’autoroute Dufferin-Montmorency ait pu avoir des effets indesirables. Cependant, il faut savoir peser les pours et les contres afin d’evaluer les effets du developpement dans son emsemble et non sous un angle d’analyse etroit.
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18 juillet 2008 Ã 11 h 05
Après lecture de l’avant-propos, je trouve qu’il s’agit là d’une position motivée par une nostalgie mal placée et empreinte d’un manque de réalisme.
Il y a certes bien des points auxquels j’adhère, notamment la « déshumanification » de la ville en général (autant en son centre qu’en périphérie). Toutefois, il y a quand même des quartiers en ville comme en banlieue qui offrent un milieu de vie intéressant.
Par ailleurs, l’opposition entre « citoyens, peuple, démocratie » et « économie, gens d’affaire » est quant à elle déplacée et de mauvaise foi. L’idéal buccolique décrit en avant propos n’a jamais vraiment existé, du moins, il ne s’agit que d’un côté de la médaille.
Si tout semblait plus humain et spontané jadis, ce qui peut être vrai, c’est aussi que les gens vivaient entassés à 8 dans de petits logements. Aujourd’hui à une ou deux personnes par ménage dans ces logements, la dynamique n’est plus la même évidemment. Par ailleurs, et c’est là que je trouve le « buccolisme » déplacé, plus on remonte dans le temps, moins on avait de services : aqueduc fiable et non contaminé, système d’égoûts qui ne débordent pas, traitement des eaux usées pour réduire les désastres écologiques, déneigement des troittoirs, normes sur les infrastructures routières (malgré les nids de poules) permettant des accès rapides aux ambulances et au camions de pompiers (combien de fois des quartiers entiers ont été rasés, même avec des murs coupe-feu), etc.
Tout cela a un coût, et c’est « malheureusement » l’avènement de la « modernité » qui a permis de les défrayer. Bien sûr, cela aurait pu se faire autrement, mais il y a un effet d’entraînement inévitable entre toutes les choses nécessaires à l’élévation des standards des services ci-haut. Il y a aussi un effet d’entraînement avec les autres villes canadiennes et nord-américaines. Québec n’est pas en vase clos et se devait d’être compétitive (oui, notamment sur les plans économique et des affares) pour se permettre toutes ces choses comme les autres villes.
Il y a effectivement lieu de se questionner sur le bien-fondé de ce progrès (au point de se demander s’il s’agit de progrès), mais j’imagine mal des réjouissances spontanées dans une ville de chômeur. Il est évident que de bons liens (pas de la corruption évidemment) avec les gens d’affaire et nécessaire pour assurer la vitalité économique de la ville (laquelle est nécessaire pour ce que je viens de dire). Selon moi, bien plus de gens auraient quitté Québec si on n’avait que des entreprises ouvrière et qu’on n’avait pas tenté d’implanter diverses entreprise permettant à tout le monde de se réaliser dans leur travail.
Il faut aussi se rappeler qu’il fut un temps pas si lointain où cette vitalité économique passait par des gens qui travaillaient 12h par jours, 6 jours par semaine, souvent à un faible salaire. La semaine de travail étant aujourd’hui pratiquement diminuée de moitié et les salaires beaucoup plus acceptables, il faut bien que la richesse se trouve autrement.
Bref, j’ai l’impression (car je n’ai pas lu le livre évidemment) que ce livre ne fait que mettre ensemble la listes des situations ou événements déplorables à Québec, sans les mettre en lien avec tout qui a mené à ces situations, et en prétendant pouvoir généraliser à partir d’une liste d’exemples disparates. Selon moi, cela va bien plus loin que la simple arrogance d’une élite comme le présuppose l’avant-propos du livre.
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18 juillet 2008 Ã 11 h 29
En fait il faut voir ce texte d’une manière idéaliste, pas nécessairement comme une liste d’erreurs concrètes. Plutôt comme un manifeste de la ville et de l’anti-ville dans une perspective sociale, architecturale et d’aménagement et surtout de pouvoir et contre-pouvoirs…
Comme disait Pierre-E. Paradis, l’allusion à Guy Debord et aux situationnistes est évidente. La réflexion est intéressante en ce sens, mais très sombre (comment peut-on attaquer le Bonhomme carnaval qui est de loin le personnage le plus sympathique que l’on puisse trouver???? J’ai toujours eu trop de sens de l’humour pour ce genre de texte).
Toutefois au niveau historique, il semble y avoir un petit manque, pourtant certains sympathisants de la conspiration dépressioniste sont assez calés en la matière… C’est peut-être un choix, ils sont très provocateurs et aiment bien faire sortir les gens de leurs gonds (plusieurs de leurs textes passés l’illustrent assez bien!). Après tout s’ils forcent les gens à réfléchir, ne serait-ce que pour les réfuter, c’est déjà ça de pris!
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18 juillet 2008 Ã 11 h 48
@Sebastien Gauthier
Je suis d’accord et pas d’accord en meme temps. Il existe en effet un conservatisme etouffant a Quebec. Oui la banlieue est trop etalee. Mais je suis en desaccord pour dire qu’on a aneanti le centre de Quebec. Au contraire, on ne l’a pas assez developpe ce centre. On n’y retrouve pas une grande densification. Le centre de Quebec n’est disons pas tres urbaniser. »
——————————
C’est très paradoxal en effet et c’est une mentalité qu’on retrouve très souvent ici:
On blâme l’étalement urbain, mais on est contre la densification du centre de la ville.
Bien sur personne ne le dit ouvertement, mais on peut le voir dès qu’il y a un projet de construction… Je pense pas avoir besoin de donner d’exemple, la mentalité du « pas dans ma cours » frappe partout dans la ville.
Et même le « pas dans mon champ de vision » comme on a pu le voir avec la pétition d’un groupe de citoyen pour empêcher la construction d’édifice de + de 10 étage par Cominar sur le boul. Laurier.
Alors quand c’est dans le centre ville de Québec, la réaction est 100 fois pire.
Et si un maire finit par prendre une décision après des années de niaisage (Cité Verte), on peut compter sur des gens de Quebec urbain pour le traiter de dictateur.
Belle mentalité !
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18 juillet 2008 Ã 12 h 16
Tres bon commentaire de Manu !
Je trouve que tes derniers commentaires atteignent la stature des journalistes professionnels)
(scusez pour le lichage)
—————————
Pour moi c,est un art assez difficile de transcire ma pensée par l’écriture sans trahir les nuances du tableau.
J’avais de la difficulté a commenter ce livre car selon moi , il y a beaucoup de fondements dans le fond.
Mais dans la forme , c’est une écriture pamphlétaire , donc c’est une écriture CONTRE .
Il s’agit pour les auteurs de ramasser tout ce qui est contre, en prenant tous les racourcis et les omissions qu,il est possible de trouver!
Et ca ca me déplait!
On crée une enflure avec tout ca et on gratte le bobo!
Ca aurait été fait sous une forme différente que j,aurais pu y adhérer mais pas comme c’est présenté !
D’ailleurs on a déja dénoncé sur Québec-urbain, l’aménagement carrément destructeur des années 1970…
Mais on est en 2008, et jusqu’a preuve du contraire , il n’y a pas de continuité entre cet aménagement des années 1970 et aujourd’hui.
Alors que le livre dit que nous sommes toujours comme dans les années 1970…
ps: Le maire Lallier a été élue en 1989 avec comme mandat spécifique de combattre l’aménagement des
annés 1970
Sa maxime électorale: « Nous ferons les choses autrement »
En tout cas , moi en 2008 , ce n,est surement pas la ville de québec version 1970 que je célebre.
C’est exactement le contraire, je célebre le « Nuevo »
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18 juillet 2008 Ã 12 h 24
Si je me fie aux extraits que j’ai lu, ce livre est un manifeste du défaitisme et du négativisme navrant, un exemple parfait de démonstration des idées démagogiques qui ont pour but de mépriser et de s’isoler de la réalité qui nous entoure. Ce n’est pas la ville qui est dépressionniste, c’est l’auteur qui est dépressif!
Mais si le but est de provoquer pour faire réagir et de faire naître de nouvelles idées, et bien, soit. Mais le ton semble plutôt faire dans le sarcasme destructif…
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18 juillet 2008 Ã 12 h 49
Attention, ce n’est pas du défaitisme ou du négativisme, c’est de la dénonciation (et souvent ils visent juste) et ils sont loin d’être tournés vers le passé, au contraire leur analyse est parfois très progressiste!
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18 juillet 2008 Ã 13 h 37
«Ce n’est pas la ville qui est dépressionniste, c’est l’auteur qui est dépressif!»
Ah ah ah! Ouais, c’est sûrement ça!
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18 juillet 2008 Ã 14 h 17
@jaco : Je vais accepter le compliment pour aujourd’hui… il y a des jours où les mots me viennent plus aisément (ou à l’inverse, les journalistes d’aujourd’hui serait-ils descendus d’un cran?). Mais à lire ton commentaire, je dirais que je n’ai peut-être pas frappé sur le bon clou : j’ai discuté du contenu (le peu qu’on retrouve dans l’avant-propos, qui n’est peut-être pas à l’image du livre) plutôt que de la forme, qui est plutôt ce qui motivait mon commentaire. Après tout, comme tu dis, c’est une écriture pamphlétaire. On vise l’éclat, l’impact, l’argument choc, et non la profondeur d’analyse.
Je me suis donc peut-être fait prendre au piège puisque leur but n’est probablement pas de présenter des faits complets, mais simplement de susciter des réactions. Au moins, je ne suis pas allé jusqu’à croire que leur discours était un fidèle reflet de la réalité, aussi moche puisse-t-elle être sous certains de ses replis.
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18 juillet 2008 Ã 16 h 43
Pour les intéressés, je viens de me procurer le livre, qui ne coûte que 20$, est mis en page de manière très professionnelle (bien documenté, avec une bonne qualité de la langue), et présente des photos et illustrations d’archives intéressantes.
Bien entendu, le ton « dépressionniste » inspiré des situationnistes de mai 68 ne plaîra pas à tous.
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18 juillet 2008 Ã 19 h 38
En réaction aux folies des grandeurs des années 60 et 70, puis en posant des actions concrètes suite aux pressions de citoyens des quartiers centres et d’environnementalistes, la ville de Québec peut se vanter aujourd’hui d’être un bon exemple à suivre aux plans développement urbain et qualité de vie: je ne pense pas qu’on retournera en arrière…
Ce livre m’intéresse: je vais m’en procurer un exemplaire…
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18 juillet 2008 Ã 20 h 04
Ce que je ne comprend, c’est des personnages plus proche de
Conan le destructeur que du maire, aient recus les honneurs de
la ville. Pour les plus naifs qui croient dur comme fer que ce
temps là est révolue, vous n’avez qu’à constater le désertificationhumaine du vieux Québec. J’ai un ami qui a demeuré de 1968 à 1995 dans le vieux Québec. Il a vécut la trame familiale de ce quartier et sa décrépitude. Il pourrait vous en faire la visite guidée et dire de mémoire « ci-git une épicerie, une école, un cordonnier, un petit resto, un café sympa… » Ceux qui fréquente ce quartier en-dehors de la saison touristique savent de quoi je parle. Et allez pas croire que cela s’améliore. Le quartier ce vide avec un grand V. Ne citons que les petites salles de spectacle.
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18 juillet 2008 Ã 22 h 02
Il s’agirait de savoir « si le quartier se vide » a cause d’un urbanisme destructeur planifié par un maire « destructeur » (Un certain Conan)
Ou bien
Si le quartier »se vide » a cause de la tres tres forte pression touristique sur le milieu.
Pour avoir demeuré dans le vieux-québec, j’opterais pour la 2eme réponse…
Et il n’y a pas de solution facile ds ce cas.
Je sais que l,an prochain , on va limiter l’entrée des autocars dans le vieux-québec.
CA va limiter les dégats , mais la pression touristique sera toujours présente sur le milieu!
Que celui qui a la solution se leve!
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19 juillet 2008 Ã 07 h 16
La pression touritique a entrainé une pression sur le logement
dans le vieux. A partir des années 80 lorsque que les subventions
gouvernementales étaient dirigé vers le retapage du « vieux », une
foule de spéculateur sont apparus flairant la bonne affaire. Petit
a petit, les familles n’ayant plus les moyens ont fuit le quartier.
Remarquez-bien, je ne parle pas pas de familles pauvres mais
celles de la classe moyenne. Dans les années 90 ce fut le tour
des vautours en immeubles qui commencèrent a vendre au
Américains et Eutopéens. Hors ce type de locataire ne sont ici
qu’à temps partiel, ce qui est loin d’assuré une vie de quartier en
dehors de la saison touristique. Aujourd’hui nous avons les
résultats. Faire marche arrière, c’est possible, mais faut avoir
des couilles pour ce faire et notre maire actuel il est bien bon
pour taper sur les petits, mais pour ce qui est des plus gros
il va ce transformer en homme invisible.
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19 juillet 2008 Ã 15 h 12
Il faut diriger les touristes vers d’autres secteurs de la ville pour diminuer la pression sur le Vieux. Le parcours Vivacité est une très bonne idée qui va dans cette voie mais il reste du travail à faire sur ce projet (« points verts » manquants à certains endroits ou de basse qualité, aucuns écritaux pour accompagner le parcours).
Je vous invite à vous promener dans Saint-Jean-Baptiste, ailleurs que sur la rue Saint-Jean. Vous verrez que le quartier est probablement ce qu’il y a de plus typique à Québec, l’architecture et les couleurs des pierres sont très intéressantes.
Reste ces maudits fils à enlever….!
Par contre, le danger serait de transformer SJB en 2e Vieux-Québec et un jour y retrouver les mêmes problématiques.
Ce pourrait-il que SJB puisse être un moteur économique pour toute la ville? J’entend des dents qui grincent!
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19 juillet 2008 Ã 17 h 03
@ Max,
Je ne vois pas comment on pourrait rediriger les touristes ailleurs que dans le vieux-Québec. On peut bien les envoyer faire un petit tour dans SJB ou St-Roch mais l’attraction principale demeure le Vieux-Québec. Il y’a quoi à voir et à faire pour un touriste à l’extérieur du vieux (met toi à la place d’un touriste pas d’un citoyen)? Pas grand chose malheureusement.
Je pense donc que l’on devrait conserver la vocation du Vieux-Québec telle qu’on la connaît présentement. C’est bon pour l’économie de la ville et les touristes adorent le vieux. Pourquoi modifier une formule gagnante.
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20 juillet 2008 Ã 17 h 24
Le problème, c’est que si le Vieux-Québec n’est plus un quartier vivant, il va devenir moins intéresant et de moins en moins attirant pour les touristes…
En tant que touriste, je déteste les endroits uniquement touristiques!!!
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20 juillet 2008 Ã 21 h 51
Au sujet du Vieux-Québec :
Les gens qui habitent Québec et qui auraient les moyens d’y vivre vont plutôt se constuire une grosse maison sur un gros terrain en banlieue, ou se prendre un condo haut de gamme en ville. Ces deux endroits sont bien mieux adaptés à la vie de tous les jours.
Mais si des gens de Québec encore plus fortunés veulent avoir une résidence secondaire dans une autre ville d’un autre pays, pour y passer quelques semaines ou mois par année, et manger au resto pratiquement tout le temps, alors j’imaginge qu’il vont chercher un coquet logement dans un joli quartier qui offre justement ça. Si nous on peut avoir une résidence secondaire ailleurs, pourquoi les gens d’ailleurs ne pourraient-ils pas en avoir une ici?
Imaginez que vous êtes d’un autre pays et que vous en avez les moyens… un petit logement dans un petit coin de patrimoine mondial de l’UNESCO, ça ne vous tenterait pas?
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