(…) Le marché immobilier de la capitale ne dérougit pas. Depuis 2002, le prix des maisons unifamiliales a bondi de 100 %.
Selon les données compilées par Le Soleil, un acheteur devait étaler en moyenne 205 000 $ à Québec au dernier trimestre pour acheter une maison unifamiliale, soit le double du prix moyen payé en 2002 (102 000 $). (…)
Source: Le Soleil Pierre Couture 23 juillet 2008
23 juillet 2008 à 09 h 19
Ajustement normal du marché
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 10 h 46
J’aurais donc eu une maison au lieu d’un condo pour ce pris. Je suis née 6 ans trop tard.
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 12 h 33
Je ne m’attendais pas du tout à une telle augmentation lorsque nous avons acheté il y a 12 ans. Nous avons payé notre condo, en 1996, 132 000$. Cela signifie que je pourrais le vendre 264 000$.
Même, ayant fais les meilleurs placements d’argent, je n’aurais jamais arrivé à un tel profit au bout de 12 ans. Nous avons comme pour ainsi dire acheté dans le bon temps. Cela devrait me faire un bon fond de pension ;-)
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 13 h 45
@ Lisette
Félicitations pour votre achat. C’est juste le mot «profit» qui a attiré mon attention. N’oubliez pas de déduire votre taxe de bienvenue (dans votre cas, $1160), vos taxes municipales et scolaires, l’intérêt de votre hypothèque (s’il y a lieu), le coût de votre déménagement, les outils de jardin, les rideaux et voilages, les électroménagers, la réparation de votre toiture, les assurances, votre pavé uni, votre aménagement paysager annuel, les frais de condo….
Pour votre fonds de pension, il va falloir vendre votre condo pour en profiter. Puis payer votre agent d’immeubles, et payer plus cher pour un nouveau condo car si les prix ont monté chez vous, ils ont aussi grimpé ailleurs. À moins de louer. Et pour $700/ mois, auriez-vous le même confort que dans votre condo?
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 13 h 49
Lisette:
Peut-etre que ta maison vaut 264K aujourd’hui mais ce n’est pas un gain net de 132K. Oublis pas de comptabiliser toutes les taxes que tu as payes, toutes tes depenses d’entretien et tout l’argent que ca ta coute en chauffage et assurance pour ne nommer que cela. Sans compter les taxes sur le gain en capital que tu devra payer a la revente de ta maison. En bout de ligne, ton gain sera tres nettement inferieur a 132K.
A ce compte la, la meme somme investie a la bourse dans l’index TSX il y’a 12 t’aura rapporter plus. On la toujours dit, une maison, c’est un investissement qui en realite sert essentiellement a se proteger de l’inflation. C’est sur que tu va faire un gain en capital, mais si tu tient compte de tout ce que j’ai mentionner, il va t’en rester moins que ce que tu pensais.
L’achat d’une maison, c’est aussi le choix d’un style de vie. Desole d’etre le casseux de party mais je crois que vous faites la meme erreur que bien du monde.
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 13 h 57
@ Sébastien
Heureusement pour Lisette, elle n’aura pas à payer de gain de capital à la revente puisqu’il s’agit de sa résidence principale. Au moins ça!
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 14 h 35
@ Charles,
Tu as raison je l’avais oublier. Mais je crois que cette regle ne s’applique seulement que s’il s’agit de la premiere residence principale de Lisette. En d’autres mots, on peut se prevaloir de cette disposition une seule fois dans sa vie si je ne me trompe pas.
Aussi, j’ai bien ri en lisant ton commentaire. C’est comme si on avait communiquer ensemble par telepathie pour ecrire exactement la meme chose au meme moment. Je n’en reviens pas que bon nombre de personne ne realisent pas que lorsqu’ils revendent une propriete, ils doivent tenir compte de toute les depenses encourues pour arriver a calculer un rendement. Crime, on peut bien etre pauvre au Quebec!!!!
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 14 h 52
@ Sébastien
Aucun gain de capital n’est imposé sur une résidence principale, tant qu’on ne déclare qu’une seule résidence principale par ménage.
Et ce, peu importe si c’est la première ou la quatrième résidence.
Toutefois, un contribuable qui changerait de résidence aux six mois pourrait être soupçonné d’en faire un commerce et donc, pourrait être cotisé en conséquences.
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 15 h 23
« La morosité qui touche actuellement le secteur manufacturier, en raison de la force du dollar canadien, des coûts élevés de l’énergie et de la concurrence étrangère, a pratiquement épargné la région de Québec.
Bien que l’on commence à en ressentir les effets par suite de l’annonce récente de la fermeture de l’usine qui fabrique les sandales Crocs à Québec (près de 700 emplois) et de l’usine de verre plat d’AGC à Saint-Augustin-de-Desmaures (250 emplois), d’autres projets tels que la relance du chantier maritime Davie, de même que le démarrage éventuel de la construction du port méthanier Rabaska, dynamiseront le marché de l’emploi au cours des années à venir.
De plus, les investissements reliés à l’amélioration des infrastructures publiques continueront de stimuler l’emploi dans le secteur de la construction non résidentielle. »
Source: SCHL
Document PDF pour obtenir les données brutes et les analyses :
hhttps://www03.cmhc-schl.gc.ca/b2c/b2c/init.do?language=fr&shop=Z01FR&areaID=0000000063&productID=00000000630000000016
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 15 h 30
Bon, évidemment, à force de faire du copier-coller, on se ramasse avec deux «h» dans le «https» :o(
Je vous suggère la lecture du document, écrit simplement, qui explique la situation du marché immobilier ces dernières années, ce que ma citation pourrait mal laisser comprendre.
Voici le lien simple:
https://www03.cmhc-schl.gc.ca/b2c/b2c/init.do?language=fr&shop=Z01FR&areaID=0000000063&productID=00000000630000000016
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 15 h 38
Le prix des maisons ne pourra que s’accroitre de plus en plus rapidement à Québec.
Le marché de l’emploi s’améliore constamment car la région ne dépend pas beaucoup de ce secteur d’activités. Et surtout, le prix des maisons est encore sous évalué par rapport au reste du Canada.
C’est sur qu’un ralentissement général de l’économie a toujours un certain effet sur la valeur des maisons, mais à long terme Québec est très bien positionnée.
L’un de mes amis (avec d’autres partemaires) voulait récemment faire l’achat d’un petit complexe immobilier résidentiel qui appartenait à des Israéliens, mais ils ont décidé de ne plus vendre à la dernière minute. Les investisseurs de l’étrangers s’intéressent de plus en plus à Québec, je crois que ca nous donne une idée des tendances à venir…..
Achetez maintenant, car le marché est encore abordable….
.
Signaler ce commentaire
23 juillet 2008 à 21 h 22
La plupart des « X » (ça adonne tout simplement que c’est des gens de cette génération) qui voulaient accéder à la propriété dans les années 90, en pleine récession, ont dû se rabattre sur de petits « jumelés splits » ou plus souvent, sur rien du tout et rester en appartement (ou chez papa-maman, pas étonnant qu’on a vu apparaître tant de Tanguy), car on n’a presque rien construit pendant 10 ans.
Considérant cela, il n’est pas étonnant de voir qu’ils se sont rués sur de nouvelles propriétés (ou encore ont joué à la « maison musicale » avec des boomers qui vendaient leur bungalow pour une nouvelle demeure) dès que le marché fut favorable (meilleure économie et surtout faibles taux d’intérêts) au début des années 2000.
Les derniers X sont peut-être arrivés à mi-course dans cette inflation domiciliaire, et en ont beaucoup moins profité, mais il reste que c’est toute une génération (1967 à 1978 inclusivement, lorsqu’il s’agit de couper quelque part) qui a pris activement part à ce marché en 5 ou 6 ans, après avoir attendu « le bon moment » pendant 5 à 10 ans.
Je ne suis pas expert dans le domaine, mais j’ai l’impression que c’est un facteur démographique qu’il ne faut pas sous-estimer dans cette ascension des prix, et non seulement la conjoncture économique actuelle (taux d’emploi, revenu disponible, etc.). Puis le fait que de nombreux « Tanguy » ont tout ça coup pris part à ce jeu n’est sûrement pas étranger non plus à l’augmentation du nombre de ménage (donc augmentation de la demande d’unités d’habitation) sans réelle augmentation de la population totale.
Je n’ai pas de chiffres à l’appui, mais c’est l’impression que tout cela me laisse.
Signaler ce commentaire
24 juillet 2008 à 11 h 40
En tout cas les comptes de taxes en profitent. Ainsi mon évaluation est passée de 2006 à 2007 de 45% plus élevée alors que la correctuion du taux de taxe est en moyenne de 38%. Résultat une augmentation de mes taxes municipales de 7% et scolaires de 45$ modulé sur trois ans. Dire que je paye 350$ de taxes scolaires et cette année ca sera 400$ (hausse modulée) alors que j’en payait 250$ en 2006 et que je n’ai aucun enfant à l’école. Malgré cette augnmentation, les commissions scolaires ont augn<menté les frais pour le transport le midi et ne payent pas pour les brigadiers scolaires qu’ils exigent des villes. Alous je paye des taxes et je fourni des brigadiers sans avoir de service en retour…
Si les maisons ont doublé, ca veut dire que le prochain rôle d’évaluation, ma maison va encore grimper d’évaluation de 50% et par ricochet de taxes en sus…
Les condos et les blocs appartements ont monté de valeur en decà de la moyenne d’ajustement du taux de taxes à 38%. Ces édifices ont en moyenne une hausse de 25% donc, ont eu une baisse de taxes. Il en est autrement du quartier St-Jean Baptiste où j’ai sorti en exemple la rue Deligny avec une hausse moyenne de 80%. Eux ont mangé la claque ainsi que les immeubles du vieux-Québec. Sur la rue des remparts, la moyenne d’augmentation en 2007 est de 125% alors que l’ajustement du taux de taxes était de 38%. Pas surprenant que les pancartes affluent dans ce secteur et que les américains les achètent pour faire des condos locatifs et ainsi concurrencer illégalement les hotels. Le pire, la Ville donne des subventions pour les transformations et rénovations…
Signaler ce commentaire
24 juillet 2008 à 16 h 00
@ Fernand
Les commisssions scolaires n’ont absolument rien gagné avec l’augmentation de notre compte de taxes scolaires. En effet, plus une commission scolaire percoit de taxes scolaires, moins le ministère de l’Éducation lui verse de subvention dite de péréquation. Résultat net pour une commission scolaire: zéro !
Donc, je dirais plutôt que le gouvernement provincial profite, dans ce cas, de la spéculation qui font bondir le prix des maisons et par ricochet, l’évaluation aveugle de nos maisons. A quand une évaluation réelle et non plus selon le marché ?
Signaler ce commentaire
24 juillet 2008 à 19 h 59
je me demande comment ont fait pour payer une maison de mettons 255 000 dollars en sachant que les couples gagnent environ en moyenne 80 000 dollars par année si l hypotheque en coute 1600 dollars mensuellement et qu il faut additionner les taxes de 3000 dollars annuelement et que de surcroit il faut payer un facture annuelle d electricité du meme ordre .De plus il faut payer les autos,l épicerie,les autres factures etc .Les cartes de credits une chance que cela existe parce que sinon les fins de mois doivent etre toff en sacrament .Une etude de statistique canada dit que les gens dépense de 15 a 20 pourcent que leur budjet annuelle je commence a croire le résultat de cette etude .
Signaler ce commentaire
24 juillet 2008 à 20 h 28
Pour les taxes tu peut facilement ajouter un mille $ pour un total de plus de 4000$(scolaire et foncières) sans compter la taxe de bienvenue (mutation) de $3000 la première année.Donc 7000$ en tout.
Signaler ce commentaire
24 juillet 2008 à 20 h 30
@ Sebastien,
Salut,
Le coût de revient de mon condo si on calcule le Capital et Intérêts, Taxes Municipales et Scolaires, Frais Commun, Chauffage et Assurances maison est approximativement de 650$ par mois car je n’ai que 20% de mon hypothèque à ma charge ; le 80% du Capital et Intérêt est payé par les assurances invalidité de mon mari. Si mon mari décède, ce qui est prévu sous peu, je n’aurai que 225$ en Capital et Intérêt à payer à la caisse et ce pour les 13 prochaines années, date à laquelle mon hypothèque sera finie de payer. Le 80% tombera fini de payer à son décès.
Le profit de la vente d’une maison est non imposable, en tout cas, je n’ai jamais eu à payer quoi que ce soit dans de tels cas.
Je n’en suis pas à ma première demeure ; j’ai hérité de la maison de mon père en 1995 aux Saules qui était âgée de 10 et j’ai fais presque 40 000 de profit sans impôt à payer ; mon père avait donné un bon cash à l’achat, l’hypothèque n’était pas élevée.
J’ai vendu ma maison à Gatineau où j’ai fais un profit de 15 000 en 2 1/2 ans seulement et je n’ai pas eu d’impôt à payer non plus.
J’ai acheté le triplex de mon père à Limoilou que nous avons rénové en entier, de fond en comble et j’ai fais un profit on ne peux plus substantiel malgré les nombreuses rénovations et pas d’impôt non plus.
J’ai acheté une maison de ville en 1984 que j’ai revendu en 1992 à Neufchâtel et j’ai fais un profit de 10 000$ et je n’ai pas eu rien à payer non plus.
En définitive, l’immobilier semble me réussir ;-)
Signaler ce commentaire
25 juillet 2008 à 07 h 14
Le vrai rendement de l’achat immobilier (quand il s’agit de sa résidense personnelle), ce n’est pas l’augmentation de la valeur, mais l’éventuel rendement sur le loyer non payé.
Les valeurs des maisons suivent, à long terme, l’augmentation des salaires, qui est généralement à peine plus élevé que l’inflation. Les prix ne peuvent pas vraiment monter plus que les salaires: si tel était le cas, un jour, plus personne ne pourrait se payer une hypothèque et les prix s’ajusteraient. Évidemment, je parle de la tendance à long terme (25 ans et plus), sur des périodes courtes, il peut y avoir des cycles, des hausses exagérées ou des baisses exagérées, comme à la Bourse d’ailleurs.
La seule façon de mesurer son rendement sur une maison, c’est de calculer toutes les dépenses encourues pendant une période de temps (intérêts, cash down, taxes de toutes sortes, notaire, réparations, entretien, etc.) que l’on soustrait du prix de vente (ce dernier réajusté s’il y a des frais de vente). Normalement, le montant sera négatif (vous aurez payé plus cher que l’augmentation de la valeur, à cause des intérêts et des taxes). Si vous voulez être précis, il faut aussi calculer le coût d’opportunité, qui est le rendement que vous n’avez pas obtenu en ne mettant pas le cash down dans vos REERs ou dans un autre investissement (calculez un taux de rendement raisonnable, 5% par exemple). Pour être encore plus précis, il faudrait également ajuster ce coût d’opportunité si vos paiements totaux mensuels pour la maison sont plus élevés qu’un loyer afin de tenir compte qu’en payant une location moins élevé, vous auriez pu investir la différence. Évidemment, si les paiements pour l’achat sont moins élevés que les paiements d’une location, c’est le contraire qu’il faut faire (l’exemple d’une maison entièrement payée).
Vous obtiendrez à la fin de ce processus le coût réel de votre achat. Divisez ce montant par le nombre de mois, pour connaître le « loyer » de votre achat.
Dans la plupart des cas, vous serez surpris de voir que le coût réel de votre achat devrait se situer en haut de 1000$/mois, probablement autour de 1400-1600$ pour une maison de 200,000$.
Évidemment, il ne faut pas comparer ce montant avec un 4 1/2 à 700$ par mois, parce que la maison est plus spacieuse, elle offre de l’intimité, elle a un terrain, etc. Mais disons que la notion de « profit » prend un autre sens quand on fait le calcul.
Vous trouvez ce calcul compliqué? C’est parce que c’est compliqué que beaucoup de gens pensent que louer, c’est jeter son argent par les fenêtres et qu’acheter, c’est profitable parce que la valeur de la maison à augmenté de x% après tant d’années. La réalité est beaucoup plus complexe, malheureusement.
(Note: je suis propriétaire, par choix de vie et non par choix financier.)
Signaler ce commentaire
25 juillet 2008 à 10 h 07
@ Lisette
Je suis surpris que vous n’ayez pas payé d’impôts sur votre triplex. Si vous occupiez un logement sur trois, vous auriez dû être cotisée pour l’espace occupé pour les loyers, sans compter les loyers eux-mêmes. Si vous n’occupiez aucun logement, c’est que votre résidence principale était ailleurs, et donc, le gain en capital sur votre triplex était parfaitement imposable.
Signaler ce commentaire
25 juillet 2008 à 13 h 02
@ Charles,
Oui, j’ai effectivement occupé un appartement dans le triplex de mon père que j’ai acheté par la suite. Lorsque je l’ai acheté, je demeurais à Neufchâtel dans ma maison de ville ; nous l’avons acheté, ce triplex, afin de le rénover et le revendre. Il nous a fallu beaucoup plus de rénovations que prévue mais nous avons fait un bon profit lors de la revente. Je n’ai malgré tout jamais eu de taxes à payer ni d’une maison, ni de l’autre que j’y ai habité ou pas. Je n’avais même jamais entendu parler d’une telle éventualité.
Signaler ce commentaire
25 juillet 2008 à 16 h 42
@ Lisette et Charles,
Enfin tant mieux pour toi Lisette si tu n’a jamais paye d’impots mais cela me semble un peu curieux. Les explications fournies par Charles me semblent correctes. Surtout, ne va pas t’en vanter a Revenu Quebec et/ou Revenu Canada!!!
Signaler ce commentaire
25 juillet 2008 à 21 h 47
J’avoue que je commençais vraiment à me poser des questions mais étant curieuse de nature ;-))) je suis allée voir une dame, une voisine dans mon building qui a aménagée il y a environs 3 ans. La dame en question a été agent d’immeubles durant 22 ans. Elle m’a expliquée que lorsque nous achetons par exemple une maison comme ce fut son cas dans les années 60, un bungalow à Sillery se vendait pas très cher ; 35 000$ dans son cas. Il y a 3 ans, elle a vendu 175 000$. L’hypothèque étant arrivée à terme, cet argent était un profit net. Elle n’a pas payé d’impôt sur le montant de cette vente. L’argent placé rapporte de l’intérêt et c’est cela qui est imposable.
Je suis allée voir une autre voisine qui avait une maison au Lac Saint-Jean ensuite Cap-Rouge pour enfin vendre également pour venir vivre ici. Le profit n’a pas été imposable pour elle non plus. Je ne puis vous en dire plus !
Signaler ce commentaire
26 juillet 2008 à 05 h 16
@ Lisette
« J’ai acheté le triplex de mon père à Limoilou que nous avons rénové en entier, de fond en comble et j’ai fais un profit on ne peux plus substantiel malgré les nombreuses rénovations et pas d’impôt non plus. »
C’est clair qu’une résidence habité par son propriétaire ne peut faire l’objet d’une imposition fiscale lors de sa revente car même si la vente de la résidence est IMPOSABLE elle fait l’objet d’une exemption et cette exemption s’obtient en produisant un formulaire.
Dans tous les autres cas la disposition à profit d’un immeuble(chalet,partie loué d’une résidence personnelle et logement à revenus )est imposable.
Pour payer de l’impôt sur la revente, il vous faut déclarer le gain de cette vente à moins que la vente ait eu lieu avant 1971 car il n’y avait pas d’impôt sur ces gains avant cette date.
Pour plus d’info:
http://www.cra-arc.gc.ca/F/pub/tp/it120r6/it120r6-f.html
« Lorsqu’un bien est admissible comme résidence principale d’un contribuable, ce dernier peut se prévaloir de l’exemption pour résidence principale en vue de réduire ou d’éliminer tout gain en capital réalisé par ailleurs, aux fins de l’impôt sur le revenu, à la disposition (ou à la disposition réputée) du bien. Le terme « résidence principale » est défini à l’article 54 de la Loi de l’impôt sur le revenu. »
Signaler ce commentaire
26 juillet 2008 à 08 h 30
@Ludovic : le calcul est en effet complexe et beaucoup de gens ne voient pas qu’il se « perd » plus d’argent sur une propriété de bonne valeur (en taxes, intérêts sur l’hypothèque, etc. bref, tout ce qui n’est pas investi sur un actif) que n’en coûte le loyer d’un appartement. Évidemment, comme tu dis, même si ça coûte plus cher, on en a pour notre argent (au moins le double d’espace intérieur, terrain, etc.). Néanmoins, cela exige plus de temps de notre part (à moins de confier les diverses tâches d’entretien à d’autres, mais là c’est plus cher…).
Toutefois, j’ai quand même fait des simulations avant d’acheter une maison, et au mieux de mes estimations, après 25-30 ans, cela commence à s’équivaloir et par la suite, la propriété est avantageuse puisqu’il n’y a que l’entretien et les taxes à payer, mais les loyers, eux, continuent d’augmenter avec le temps.
Signaler ce commentaire
26 juillet 2008 à 13 h 35
C’est bien intéressant toutes les explications sur le prix élevé des maisons, et les prévisibles hausses du prix de ces dernières pour les prochaines années.
Toutefois, je trouve ça plutôt indécent, considérant que dans le 15 dernières années, l’augmentation de salaire de bien des gens à été de l’ordre de 2% par année, avec certaines de ces années sans aucune augmentation. Quand on met ça en parallèle avec la hausse du prix des maisons, cela rend l’achat de ces dernières de moins en moins accessible.
Dans les 10 dernières années, j’en ai vendu deux. Bien oui, j’ai profité au moment des ventes de la montée des prix. Par contre, quand tu te retournes pour l’achat d’une autre propriété, t’es pas plus avancé, car tu dois t’endetter encore plus.
Conséquemment, de mon point de vue, ceux qui s’enrichissent réellement avec cette flambée des prix ne sont pas les propriétaires de maisons, mais tous ceux qui profitent des transactions immobilières; entre autres, les banques, les agents immobiliers, les municipalités, de même que tout autre intervenant tarifant ses services selon un pourcentage sur le prix de vente.
Signaler ce commentaire