Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec devance Montréal pour le revenu disponible

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 août 2008 24 commentaires

Jean Cazes, 30 juillet 2008.

Source: La Presse Canadienne, La Presse, 6 août 2008.

Pour la première fois, la ville de Québec devance Montréal au chapitre du revenu disponible par habitant, révèlent les données diffusées mercredi sur le site Internet de l’Institut de la statistique du Québec.

Sur les six régions métropolitaines de la province, Québec est celle qui connaît la hausse la plus rapide, soit 6,2 %. C’est la plus forte augmentation depuis le début des compilations à ce sujet, mentionne l’Institut. Grâce à cette croissance marquée, le revenu disponible par habitant à Québec s’établissait en 2007 à 26 134 $, comparativement à 25 828 $ à Montréal.

L’enrichissement des résidants de la capitale s’explique en bonne partie par les paiements d’équité salariale de l’administration publique provinciale et la bonne performance du marché du travail, selon l’Institut. (…)

La suite. À consulter enfin, entre autres billets: Vitalité économique: Québec obtient une bonne note.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


24 commentaires

  1. Stéphane Groleau Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 08 h 55

    Ça nous rappelle à quel point notre province est pauvre.

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  2. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 09 h 12

    Je respecte ton opinion, Stéphane. Pour ma part, j’ai pas honte de dire que mon revenu annuel est bien en deça de celui exposé.

    Pourtant, je me considère riche; riche entre autres de mon absence de dettes et de ma liberté de ne pas être esclave de l’hyperconsommation.

    Aux yeux des apôtres du néolibéralisme et de la croissance à tout prix, je serais un « mauvais citoyen », mais bof! ;-)

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  3. nietnietniet

    7 août 2008 à 09 h 22

    Bien dit Jean. Pour ma part j’ai plus du double des chiffres indiqués et je ne peux pas me considérer comme riche. Je cède à la pression (sociale ou que je m’impose moi-même) de gagner plus, d’acheter une plus belle et grosse maison, de m’acheter un 3e ordinateur et d’autres gadgets.

    Est-ce que ce bidule me sert vraiment à quelque chose ? Euh non mais regarde comme c’est joli dans mon salon !

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  4. sylvain gauthier

    7 août 2008 à 09 h 25

    le Québec est tres pauvre et les médias ont mis l’emphase sur Quéebec versus Montréal, mais la realité c’est que le Québec est l’une des provinces les plus pauvres. Si on se fit au revenu moyen, je suis un riche .. donc aux yeux de plusieurs (Québec solidaire, entre autre) un capitaliste, un pas d’allure etc.

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  5. Stéphane Groleau Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 09 h 47

    Jean, quand c’est par choix, c’est tout à fait respectable. Mais je ne crois pas que ça soit le cas de la majorité des gens, et ces personnes-là aussi devraient être respectées.

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  6. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 10 h 02

    « Si on se fit au revenu moyen, je suis un riche .. donc aux yeux de plusieurs (Québec solidaire, entre autre) un capitaliste, un pas d’allure etc. »

    J’ai souvent eu des discussions à ce sujet; je ne suis pas par ailleurs un modèle de vertu et j’ai le privilège d’être en bonne santé. Il ne s’agit pas d’accuser les sutres, et surtout pas de les jalouser!

    Moi le premier, je ne cracherais pas sur un héritage de 100 000$! Mais pour en faire quoi? M’encombrer de biens matériels inutiles et à changer aux six mois (moi qui déteste magasiner!), ou faire un don « solidaire » de 25 000$ à la Fondation Gilles Kègles (car oui, la misère et les inégalités augmentent, à Québec!) et me procurer ce que je considère l’essentiel, soit un nouveau vélo, des livres, des cd, un voyage annuel et quelques bons shows à partager avec ma blonde?

    C’est simplement une question de valeurs profondes, de conscience planétaire que les ressources ne sont pas illimitées et d’interrogation sur une espèce de conditionnement subtil qui cherche à nous faire croire que le bonheur repose sur la sacro-sainte consommation de biens non essentiels. Tout ça surtout au profit d’une minorité qui souvent, dit-on, seraient de très mauvais payeurs d’impôt!

    Je me tais: peut-être ai-je tout simplement trop écouté Jacques Languirant étant jeune! ;-)

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  7. Sebastien Gauthier

    7 août 2008 à 10 h 48

    Jean, peut-etre que ta situation te permet-elle de vivre la simplicite volontaire. As-tu des enfants a ta charge ? Je suis presque certain que la reponse est non car autrement, je ne vois pas comment tu pourrais etre libre de dettes. Avoir des enfants, c’est loin d’etre gratuit et c’est platte a dire mais dans une societe ou tout coute cher et ou la classe moyenne est etrangler par des impots trop eleves, avoir des enfants est pratiquement un luxe. De plus, peut de gens souhaitent elever leurs enfants dans un 3 ou 4 1/2 et c’est tout a fait comprehensible. Pour l’hyperconsommation je suis 100% d’accord avec toi. Cependant, le strict necessaire coute de plus en plus cher a se procurer. Nourriture,telephone, electricite, internet, loyer/hypotheque, cable(optionnel) etc etc.

    Je n’ai pas besoin de grand chose pour etre heureux. Jamais vous ne me verrez m’exhiber dans une mercedes et m’endetter pour acheter un chateau a Westmount et impressionner la gallerie. Ce n’est pas mon genre et je ne peux pas me le permettre de toute facon. Mais malheureusement, pour avoir le petit peu que je souhaite, je suis obliger de me « faire chier » a travailler 40-50 heures semaines et cela pour encore plusieurs annees. De plus, quand je serai un veillard, j’aimerais avoir assez de sous pour me permettre de finir mes jours dans un foyer qui a de l’allure, pas dans un CHSLD ou on lave les patients une fois au deux semaines et ou on les tapoches sans retenue.

    En ce qui concerne la surconsommation, je crois notamment que l’on devrait reglementer la publicite destine aux enfants et ados. On les bombarde de publicite les incitants a la consommation avant qu’ils n’aient appris ce qu’est la valeur de l’argent car ils s’imaginent tous que popa et moman sont milliardaires. L’utilisation irresponsable des cartes de credit est une autre responsable des problemes de surconsommation. Consommer maintenant, payer plus tard et on vous attend dans le detour avec des taux d’interet digne des pires shylocks.

    Sylvain, tu parle de Quebec Solidaire. Savais tu que Mme Francoise David est une privilegiee ayant grandi dans le confort d’une chic demeure Outremontaise. On sais que Madame David n’a a peu pres jamais travaille de sa vie et n’a probablement declare que tres peu de revenus au fisc mais je suis convaincu qu’elle dispose de tout l’argent necessaire pour mener une existance tres confortable. Cette dame a grandi dans l’argent. Le comportement de Mme David ainsi que ses solutions simplistes a l’extreme (faisons payer les riches!!!) n’est pas sans me rappeler le comportement d’un ado rebelle et idealiste mais en meme temps d’une naivete a faire sourire.

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  8. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 11 h 20

    « Jean, peut-etre que ta situation te permet-elle de vivre la simplicite volontaire. As-tu des enfants a ta charge ? Je suis presque certain que la reponse est non car autrement, je ne vois pas comment tu pourrais etre libre de dettes. Avoir des enfants, c’est loin d’etre gratuit et c’est platte a dire mais dans une societe ou tout coute cher et ou la classe moyenne est etrangler par des impots trop eleves, avoir des enfants est pratiquement un luxe. »

    Sur ce point, je te donne antièrement raison, Sébastien, et la suite de ta réflexion est fort intéressante et à propos. On parle ici de choix de vie (comme avoir des enfants)… Mais il y en a beaucoup plus qu’on ne le pense qui ne peuvent choisir leur situation.

    Nuance cependant, à propos de Françoise David: c’est loin d’être mon idole, même si au plan idéologique, je me situe davantage du côté de QS. Mais dans l’ensemble, je l’appuie et je crois à sa sincérité pour l’avoir déjà cotoyée en milieu communautaire. Un peu comme Pauline Marois, elle a souvent à se justifier, en effet, sur son enfance choyée. C’était la même chose, j’imagine, pour feue Simone Monet Chartrand, l’une de celles qui a fait avancer la sociale-démocratie au Québec.

    Bref, on peut avoir une conscience sociale et être issu d’un milieu aisé, contrairement par exemple aux jeunes adéquistes et libéraux et leurs prises de position absolument réactionnaires!

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  9. Stéphane Groleau Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 11 h 34

    «Tout ça surtout au profit d’une minorité qui souvent, dit-on, seraient de très mauvais payeurs d’impôt!»

    Ce n’est pas tout à fait exact :

    « 2,9% de nantis ont payé en impôts fédéral et provincial sensiblement la même somme que les 80% de contribuables gagnant moins de 50 000$ par année »

    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080510/LAINFORMER0201/805101135/5891/LAINFORMER01

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  10. Jeff M

    7 août 2008 à 11 h 44

    Tout en restant dans la perspective économique, le revenu disponible à lui seul mesure mal la richesse. L’inflation n’est pas la même partout. Il est plus juste de se fier aux indices du pouvoir d’achat.
    http://www.ledevoir.com/2008/05/02/187920.html

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  11. Sebastien Gauthier

    7 août 2008 à 13 h 33

    En fait Jean, Pauline Marois est issue d’un milieu tres modeste de la ville de Quebec. Son mari est Claude Blanchet, celui la meme qui a dilapider des milliards de l’argent des contribuables Quebecois lors de son passage catastrophique a la SGF. Monsieur Blanchet s’est cependant enrichit par le biais de transactions immobilieres douteuses alors qu’il travaillait pour Campeau Corporation d’Ottawa dont le president etait le plus ou moins honnete Robert campeau qui a fait faillite apres avoir ete l’un des hommes les plus riches au Canada.

    Donc, le couple Blanchet-Marois est tres a l’aise financierement. Madame Marois a l’oppose de Francoise David, aime bien faire l’etalage public de sa richesse personnelle d’ou sa reputation d’etre la Dame Castafiore du PQ. Les photos de son chateau de l’Ile Bizard en banlieue de Montreal, c’en est juste trop. C’est tellement pompeux que c’en est indecent.

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  12. jp-duval

    7 août 2008 à 16 h 53

    En ce qui concerne madame David elle est la fille du cardiologue et sénateur Paul David et la petit fille d’athanase David….Autrement dit elle issue d’une famille de notable.

    Ses convictions en ce qui concerne la cause des pauvres et démunis est fort noble….mais….. sa croisade ressemble davantage à celle d’une personne en réaction contre son milieu qui se sent coupable d’etre née avec une cuillère d’argent dans la bouche!!
    Je ne suis pas sur qu’elle réalise que son programme politique est d’une naiveté désarmante….Après tout n’avait-elle pas déclaré que l’état devrait surtaxer les propriétaires dont la valeur de leur maison est au dessus de 200 000$$

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  13. Fernand Trudel

    7 août 2008 à 19 h 25

    Le culte de la simplicité volontaire vous honore mon cher Jean Cazes. Mais de grâce ne l’imposez pas aux autres qui croient encore que l’effort et le travail sont la base de l’économie.

    Même si vous visez la décroissance, je ne veux pas que l’on devenienne un pays du tiers-monde affamé et incapable de payer les denrées essentielles pour me sustenter.

    Quand les lubies écolos comme l’Éthanol font remonter les prix des denrées de 40%, je commence à compter mes sous et pourtant j’ai plus que le double indiqué. Surtout quand les multimilliardaires amis de Gore font hausser le prix de l’essence avec leur spéculation sur le prix du brut. S’ils sont en guerre contre les pétrolières moi, j’en suis la victime collatérale. Et que dire des pays aidés par Oxfam et autres organismes communautaires, eux aussi pestent contre les magats de l’Éthanol amis de Gore.

    Je ménage ma voiture que j’ai acheté neuve en 1996. Elle est toute en polymère et ne rouille pas. Elle prend du sans plomb et a un catalyseur pour diminuer les émissions rejetées dans l’atmosphère. Je veux qu’elle me soit durable et j’espoère la garder encore plusieurs années sans problèmes. À moins que les restrictions imposées par des lobbu=ys écolos m’empêdche de continuer à utiliser ma voiture. L’autobus ne répond pas à mes besoins de transit, la preuve j’ai du faire la queue pendant 45 minutes pour constater que ma voiture était plus rapide pour me rendre au centre-ville. Vous vous le faites à pied…

    Oui, soyez un simpliste volontaire content mais de grâce acceptez la différence…

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  14. AlainQc

    7 août 2008 à 19 h 30

    Il y en a qui ont des problèmes avec ceux qui ont de l’argent, pas moi. Ces gens riches, très souvent, créent la richesse des autres en fondant des entreprises qui font travailler « ces autres ». Quant à Françoise David qui veut absolument faire payer les riches, eh bien, la madame va faire fuir les investisseurs déjà trop peu nombreux au Québec. Le programme utopique de Québec Solidaire veut répartir la richesse ! Quelle richesse ! Si on mettait en pratique les théories économiques de la madame, on répartirait plutôt la pauvreté. Donc, le Québec accepte et accueille les riches qui sont créateurs d’emplois. Et ceux qui n’aiment pas les riches, au fond, ils aimeraient bien faire partie de ce groupe mais préfèrent les vilipender plutôt que de mettre eux-mêmes leurs compétences à l’oeuvre. Ne seraient-ils pas tout simplement jaloux !

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  15. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 19 h 46

    Merci pour votre diversité de points de vue bien détaillées et généralement respectueux; l’une des grandes force de Québec Urbain en passant!

    Je reste sur mes positions, mais vos réflexions passionnées sont intéressantes. Sincèrement…

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  16. Sébastien Gauthier

    7 août 2008 à 20 h 47

    AlainQc: Très bon commentaire que le vôtre mon cher monsieur. D’abord, il faudrait que Madame David commence par nous dire exactement ce qu’elle entend par « riche ». S’agit-il de Paul Desmarais, de Jean Coutu, Pierre Karl Péladeau ou est-ce que le gars qui a un bungalow de $ 200-250,000 grevé d’une hypothèque de $ 170,000 et gaganant $ 50,000 fait également partit des riches de Mme David ? Car en ce qui me concerne, Madame David voit de la richesse où il n’y en a pas. Des millionnaires au Québec, il y’en a très peu, on est loin d’être une émule de Dubai. Augmentez les taxes au Québec et vous risquez d’avoir une révolution sur les bras. D’aucune façon Mme David ne pourrait taxer d’avantage la classe moyenne. Personnellement, je trouve ça insultant qu’on puisse qualifier de riche quelqu’un qui fait $ 50,000 par année. C’est un revenu confortable certe mais on est loin d’être un richard avec un tel niveau de revenu.

    Québec Solidaire a aussi proposer de taxer l’épargne des contribuables. Voila une proposition qui est assez pour me faire perdre mon sang froid. Les Québécois réussissent de peine et de misère à contribuer à leur RÉER et QS, voudrait aller taxer les épargnes en plus ?

    Le problème avec le programme de QS, c’est que son application réduirait les inégalités….en appauvrissant tout le monde à un niveau digne des pires pays du tier-monde. Le communisme n’a jamais fonctionné nul part, il doit y avoir une raison non? Je ne remet pas en doute la sincérité de Mme David mais ses arguments sont d’une telle naiveté que l’on peut littéralement qualifié le tout d’insignifiance monumentale. Il y’a un précept fondamental que QS oublit; avant de répartir la richesse, il faut d’abord créer la richesse. On ne peut pas sortir de là, c’est incontournable comme concept. La richesse ne pousse pas dans les arbres. Il est grandement temps que l’on commence à réaliser que quand un entrepreneur s’enrichit, c’est toute la collectivité qui s’enrrichit. Le Québec serait-il plus riche collectivement sans ou avec la famille Bombardier-Beaudoin qui a créer tellement d,emploi chez nous ? La réponse est évidente.

    Qu’un ado de 18-19 ans puisse penser comme Madame David et QS, c’est à la rigueur sympatique. Mais qu’un adulte de l’âge de Madame David puisse aller publiquement dire et écrire les âneries auxquelles elle nous a habituée, c’est désolant et pathétique.

    En terminant, si le Québec était si riche que cela, comment se fait-il qu’à chaque fois qu’il y’a un gros lot à la lotterie 6/49, qu’on voit des files de gens aux kiosques qui attendent de se procurer un billet? Si ces gens étaient si riche que cela, ils ne se donneraient pas la peine d’acheter des billets de lotto il me semble. Or le Québec est l’endroit où il se vend le plus de billet de lotto au Canada. Y’aurait-il un lien de cause à effet?

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  17. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2008 à 22 h 11

    « (..) ou est-ce que le gars qui a un bungalow de $ 200-250,000 grevé d’une hypothèque de $ 170,000 et gaganant $ 50,000 fait également partit des riches de Mme David ? »

    « 250 000$ »… Avec deux entrées de garage, aussi? C’est son choix (comme d’autres le font, de simplicité), de s’endetter pour se conformer à une certaine définition PROGRAMMÉE de « bonheur ».

    Eh! oui, objectivement, il fait partie des RICHES, surtout quand on le compare au reste de l’humanité. Et en passant, arrêtons de voir les modèles états-uniens ou de la nouvelle Chine, par exemple, comme des… modèles à suivre du point de vue style de vie de consommateurs à adopter, justement!

    « Qu’un ado de 18-19 ans puisse penser comme Madame David et QS, c’est à la rigueur sympatique. Mais qu’un adulte de l’âge de Madame David puisse aller publiquement dire et écrire les âneries auxquelles elle nous a habituée, c’est désolant et pathétique. »

    Je suis un adulte (pas trop pathétique je l’espère!) dans la quarantaine, et sur bien des points (pas tous), je suis d’accord avec les énoncés de Québec Solidaire. Et on pourrait longuement discuter sur les « âneries » quand je pense au parti au pouvoir à Ottawa et à l’autre à l’opposition, au Québec. Cela dit, j’ai obtenu trois diplômes universitaires (un choix personnel, pas une preuve d’intelligence), ma bibliothèque est bien garnie d’essais de toutes sortes; bref, je pense que mon sens critique est pas « si pire » et le cultiver est en quelque sorte un loisir, pour moi!

    Conséquemment, je me considère plutôt bien renseigné sur l’évolution de notre société qui hélas, semble pencher dangereusement vers une droite « au plus fort la poche » et « les miséreux sont les seuls responsables de leur sort »!

    « En terminant, si le Québec était si riche que cela, comment se fait-il qu’à chaque fois qu’il y’a un gros lot à la lotterie 6/49, qu’on voit des files de gens aux kiosques qui attendent de se procurer un billet? »

    Ouais, Sébastien, écoute justement à TVA (populiste par excellence!) les motivations profondes de plusieurs des acheteurs interrogés: quand je relis mes Mafalda, je me dis que cette petite héroïne qui n’a théoriquement pas l’âge de raison a décidément pas mal plus de jugeotte que bien des adultes…

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  18. Marc-Olivier Labrecque

    8 août 2008 à 07 h 37

    Le cas de M.David est règler non? Pis on pourrait dire celui de Pauline Marois aussi.

    Je soutien Jean dans son affirmation sur la croissance. Les ressources de la terre étant limitées la croissance ne peut se prolonger indéfiniment à taux régulier. Nous ne sommes plus dans l’ère du: il faut en faire plus. Non, on est dans l’aire du: il faut en faire plus avec moins. Cela requiert autant d’effort et de travail sinon plus. Et je crois qu’hélas tout le monde devra ce convertir au culte comme le dit Fernand( moi qui croyait pourtant que la simplicité volontaire est un mouvement d’ordre économique et sociale). Enfin!

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  19. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    8 août 2008 à 11 h 39

    « En fait Jean, Pauline Marois est issue d’un milieu tres modeste de la ville de Quebec. Son mari est Claude Blanchet, celui la meme qui a dilapider des milliards de l’argent des contribuables Quebecois lors de son passage catastrophique a la SGF. Monsieur Blanchet s’est cependant enrichit par le biais de transactions immobilieres douteuses alors qu’il travaillait pour Campeau Corporation d’Ottawa dont le president etait le plus ou moins honnete Robert campeau qui a fait faillite apres avoir ete l’un des hommes les plus riches au Canada. »

    (Sebastien Gauthier)

    Ces propos sont proches de la diffamation. Je m’en dissocie au nom de Québec Urbain.

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  20. Rémi

    8 août 2008 à 11 h 45

    Moi j’en ai plein le cul de notre complexe d’infériorité face aux autres.

    Les québécois sont des épicuriens et donc on peut penser qu’une majorité ne désire pas s’investir corps et âme pour une entreprise. Si c’est ca, il faut comprendre que les salaires vont avec. Tu t’investi moins, tu gagnes moins.

    À l’opposé, ceux qui s’investissent beaucoup au travail et qui font de gros salaires ne bénéficient pas d’assez de temps pour profiter de leur argent.

    Tout est une question de culture. Ici on chiale parce qu’on se compare toujours aux américains ou aux anglophones au Canada. J’espère que ceux qui se comparent connaissent bien nos amis anglophones afin d’avoir un point de vu objectif sur la chose.

    Chaque culture est différente. Assumons la notre.

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  21. Jean-Paul

    8 août 2008 à 18 h 30

    @ Jef M:

    Le pouvoir d’achat des travailleurs tel que mesuré dans cette étude est un peu trompeur parce qu’elle ne tient pas compte de toute la population. Elle ne tient compte que des travailleurs à temps complet.

    Lorsqu’une personne passe de l’aide sociale au marché du travail, sa richesse augmente. Cependant, si son emploi est près du salaire minimum, elle fait baisser le salaire médian des employés à temps plein. Donc dans cette situation, tout le monde s’enrichit mais le salaire médian baisse!!!

    Justement, il se trouve que le nombre de personnes bénéficiant de l’aide sociale et de chômeurs est à un niveau historiquement très bas (813000 assistés sociaux en 1996, 532000 en 2004). Et malgré cet apport de personnes faisant baisser la médiane, celle-ci augmente. Ce qui montre que le mouvement est fort.

    La meilleure façon de mesurer l’évolution économique de toute la population, c’est de tenir compte de tous. Et lorsqu’on le fait, le portrait est différent. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres sont de plus en plus … riches!

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  22. Marie

    8 août 2008 à 20 h 01

    Bonjour, je vous lis depuis quelques semaines. Juste un mot comme ça. 250 000$ ce n’est pas une si grosse maison que ça de nos jours. Les prix de l’immobilier ont beaucoup augmenté à Québec. Quant à la simplicité volontaire c’est un bel idéal, mais je me vois mal rester locataire avec ma famille. J’ai trouvé très désagréable de subir une reprise de logement, alors je ne veux plus risquer que ça m’arrive encore.

    En passant, je ne reste pas dans une unifamiliale en banlieue, on a plutôt acheté un immeuble à revenus en ville. (et non on n’a pas fait de reprise!)

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  23. Jean-Paul

    9 août 2008 à 08 h 21

    @ Marie:

    Tu as raison, 250 000, si tu veux rester dans une maison seule dans Ste-Foy ou Sillery, ce sera une résidence modeste. Tu peux aussi opter pour St-Émile, mais là, c’est l’auto qui te coûtera cher.

    Pourquoi les prix des maisons augmentent-ils si vite ces temps-ci? Entre autres, parce que les gens sont de plus en plus riches. S’il y a, mettons, 20 000 maisons qui sont à 4 km ou moins du centre-ville, alors ces 20 000 maisons seront en forte demande. L’offre ne peut plus changer. La demande augmente. Que font les prix?

    Simple question d’offre et de demande…

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  24. Manu

    9 août 2008 à 21 h 31

    Les riches plus riches et les pauvres plus pauvres…

    On entend souvent cela, mais on arrête toujours la comparaison à 5, 10 ou 25 ans. D’accord, les chiffres ne mentent pas, leur pouvoir d’achat a diminué depuis 25 ans. Mais si on comparait avec la situation d’il y a 50 ans? avant les grands mouvements de syndialisation qui ont artificiellement hissé une bonne partie des « bas » salaires vers les « moyens » (créant une immense classe moyenne plutôt nivelée). Est-ce que leur pouvoir d’achat a réellement diminué?

    Et si on comparait le soutien financier des gouvernements et les services sociaux avec ceux qui prévalaient il y a 50 ans. Autrement dit, comparons ce qu’on paye aux pauvres aujourd’hui avec ce qu’on leur payait il y a 50 ans. Est-ce que les pauvres d’aujourd’hui sont vraiment pires que ceux des années 50?

    C’est certain que si on compare avec un moment juste avant ou juste après une récession ou une période de forte inflation, les données vont être biaisées. C’est pourquoi je suggère qu’on compare avec des données plus anciennes.

    @AlainQC : j’aime bien la forumlation « Si on mettait en pratique les théories économiques de la madame, on répartirait plutôt la pauvreté »

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