Plusieurs articles de l’actualité récente des derniers mois font état de quelques cas de délaissement du patrimoine bâti. La Citadelle aurait besoin d’investissements totalisant plus de 100 millions de dollars pour sa rénovation, la Ville de Québec a arrêté la construction déjà amorcée du Palais de l’Intendant, le Pont de Québec, bicolore, attend toujours qu’on termine de le peinturer et le cas de l’édifice du D’Auteuil, pourtant situé dans l’arrondissement historique, traîne en longueur. Heureusement que plusieurs de ces importants dossiers suscitent des réactions et que leur présence dans l’actualité permet de rester alerte et bien au courant de leur évolution.
Parallèlement, un rappel qu’il est important de rester vigilant, il est de mise de faire état du cas des grandes demeures patrimoniales de la Grande-Allée qui ont été détruites pour faire place au Complexes H, I et J mieux connus comme « Le Calorifère » ou « Le Bunker » à Québec. Les photographies de ces résidences ne sont pas communes mais elles sont assez éloquentes au niveau de la richesse architecturale de ces édifices.
29 août 2008 à 11 h 25
Youpi! Un autre collaborateur!!
Sois le bienvenue! :-)
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29 août 2008 à 11 h 59
Quelles belles photos! Il n’y a plus de belles maisons victoriennes à cet endroit, il n’y a plus de tramway non plus. Les premières ont été victimes de Gilles Lamontagne, le deuxième de la subvention de General Motors pour nous débarrasser des entraves à la circulation. Voilà une compagnie qui voyait à nos intérêts.
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29 août 2008 à 16 h 55
Je n’ai malheureusement pas connu cette période d’avant la construction du Calorifère (bien-nommé)…
Dommage qu’on risque de répéter les mêmes erreurs.
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29 août 2008 à 21 h 29
Belles photos d’époque. En cherchant sur Internet, j’en ai trouvées des centaines. Il y a une collection de cartes postales anciennes de Québec sur le site http://www.banq.qc.ca dans la section des documents numériques. Allez voir, ça vaut la peine.
Donc, la beauté de Québec réside dans son architecture qu’il faut préserver, entretenir et restaurer. Les touristes ne viennent pas ici pour Place Laurier, ils viennent pour y découvrir une ville unique en Amérique du Nord. Cependant, dans cette mise en valeur du Vieux-Québec, il ne faudrait pas non plus y chasser les résidents à cause d’un manque de services immédiats. Un centre-ville doit vivre et bouger. Il ne faut pas non plus construire des infrastructures pour les touristes uniquement. Il y a donc un équilibre à maintenir dans cette ville, un équilibre fragile à préserver car la tendance lourde des dernières années s’oriente trop vers des boutiques de cartes postales et de t-shirt, donc la vigilence est de mise pour ce qui est du développement de ce secteur.
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29 août 2008 à 21 h 38
Une petite précision sur le site de banq. Il faut descendre au bas de l’écran et cliquer sur « Collection numérique ».
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29 août 2008 à 22 h 41
@ Charles : « subvention de General Motors »
J’étais au courant que ces tactiques avaient été utilisées aux États-Unis, mais je n’étais pas au courant de leur utilisation à Québec.
Tu peux m’en « dire » plus ?
Merci.
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30 août 2008 à 01 h 04
Je cherche une photo de Honoré-Mercier avant sa refection.
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30 août 2008 à 03 h 36
Et sur la même Grande-Allée, c’est un musée, le musée national des B-A (dont la fonction est pourtant la conservation), qui veut démolir un autre édifice, le couvent des Dominicains. Et encore sur Grande-Allée, un promoteur veut démolir une chapelle rare, la chapelle des Franciscaines, qui possède un joli dôme et une architecture unique à Québec. Il faut revenir à l’esprit de Lord Dufferin, qui a empêché la démolition des remparts. Notons aussi que les gens de Québec ont décidé de conserver trois des quatre tours Martello même si elles étaient désuètes parce qu’elles représentaient un témoignage d’une époque de la ville (celle de la peur d’une éventuelle invasion américaine). À proprement parler, elles n’étaient pas, ces tours, «patrimoniales», au moment où on a décidé de les conserver. Or, aujourd’hui, elles donnent une spécificité à Québec. Aussi, pour les mêmes raisons, le couvent et la chapelle, sur Grande-Allée, même si ce sont des bâtiments dont la fonction principale est caduque, devraient absolument être conservés. Ils sont des témoignages, certes discrets, mais des témoignages importants qui, comme le bon vin, gagneront en qualité avec le temps.
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30 août 2008 à 09 h 08
@ AlainQC
Lors du dernier festival international de musique militaire de Québec, j’ai eu le bonheur d’accompagner (bénévolement) les musiciens de la Musique Principale de l’Armée de Terre (France).
Ce sont des gens qui ont beaucoup voyagé. Et ils sont littéralement tombés en amour avec Québec. Plusieurs vont d’ailleurs revenir en touristes. Évidemment, ils ont fait un peu de « shopping » à Place Laurier. Mais ils ont préféré se balader dans les vieilles rues de la Capitale.
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