Source: Patricia Cloutier, Le Soleil, 30 août 2008.
(…) À l’autre bout du fil, David Leblanc, auteur d’un livre et concepteur d’un site Internet sur le slugging, raconte que la première fois qu’il a entendu parler de ce mode de transport, il était dégoûté. «Entrer dans la voiture d’un parfait étranger, très peu pour moi.»
Alors, à partir de sa banlieue, il a préféré attendre l’autobus sous la pluie ou au froid, payer 4 $, et se rendre en ville à pas de tortue. Puis, un jour, il a compris que de s’asseoir dans une automobile chaude et confortable pour se rendre à destination rapidement, sans transfert et gratuitement, avait tous les avantages du monde.
«Les gens qui ont une voiture se servent de nous, les slugs’, pour avoir le droit d’emprunter les voies réservées au covoiturage et accéder plus rapidement au centre-ville. Alors c’est donnant-donnant», explique M. Leblanc. (…)
La suite. À consulter aussi, cet autre billet: Enquête origine-destination: l’autobus gagne du terrain.
1er septembre 2008 à 22 h 54
Du gros bon sens pour les longues distances. D’ailleurs, à tous ceux et celles qui auraient envie d’appliquer ce genre de chose à Québec, vous remarquerez qu’à Washington, la plupart des « arrêts » en banlieue sont à 25 à 50km du centre-ville. Avant qu’on implante des voies réservées au covoiturage jusqu’à Ste-Marie-de-Beauce parce que le traffic est bloqué jusque là…
Autrement dit, à Québec, le gain serait négligeable, peut-être 5-10 minutes dans chaque direction… à part peut-être sur Robert-Bourassa en septembre (et c’est ce qu’on verra dès demain), où le gain pourrait être un bon 30 minutes.
Selon moi, après le jour où on aura des voies réservées pour le transport en commun sur nos autoroutes, on pourra peut-être penser à ça, mais vraiment pas avant.
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2 septembre 2008 à 11 h 55
Le problème avec les « voies réservées au co-voiturage » c’est qu’elles nuisent au « vrai » transport en commun, alors ce concept est incompatible avec celui du transport en commun. Il s’appliquerait beaucoup plus aux « extra-banlieues » là où le transport en commun est totalement inexistant et injustifiable (ex: Portneuviens qui viennent travailler à Québec) qu’aux citoyens de la ville et des banlieues où le RTC offre « la vraie alternative » à l’auto-solo.
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2 septembre 2008 à 14 h 25
@ Erick
Les taxis peuvent emprunter les voies réservées (eux qui ne comptent souvent qu’un passager), alors je ne vois pas en quoi c’est pire d’avoir des autos comptant 3 passagers ou plus sur une voie réservée. Sauf que je suis d’accord qu’à Québec le gain serait négligeable.
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2 septembre 2008 à 14 h 55
@Philippe Tremblay
Le problème c’est que les autos, même avec 3 ou 4 passagers, nuisent aux autobus, suffisamment pour rendre moins efficace le service. C’est d’ailleurs dans les plans du RTC de faire sauter le co-voiturage de sur Dufferin, exactement pour cette raison.
Je ne suis pas plus d’accord avec l’usage des voies réservées par les taxis non plus, ce serait platte pour le client dont le compteur tourne, mais le taxi n’est pas du transport en commun, c’est du transport de limousine avec chauffeur.
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2 septembre 2008 à 21 h 42
D’accord que le co-voiturage doit être distinct du transport en commun dans les voies réservées.
Je suis aussi d’avis que les taxi n’ont pas leur place dans les voies réservées. Par chance, on n’a pas trop de taxi à Québec…
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13 septembre 2008 à 15 h 39
salut tout lemod conpaneg quebacurbain moi chefeur 4gouri
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13 septembre 2008 à 15 h 40
ok
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13 septembre 2008 à 15 h 43
http: quebecurbain
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