Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 5 septembre 2008.
Dure semaine pour le Renouveau municipal de Québec (RMQ). Le départ d’un deuxième conseiller en une semaine prive désormais l’opposition de sa majorité à l’hôtel de ville. Reconnaissant l’échec de sa stratégie d’ouverture envers le maire Labeaume, le chef Jean-Marie Matte a cédé sa place à Alain Loubier pour tenter de freiner l’effritement du parti.
Les tuiles tombent avec une étonnante rapidité depuis lundi soir. En plein conseil municipal, le conseiller Yvon Bussières (Saint-Sacrement) présentait sa lettre de démission du RMQ. Puis le lendemain, c’était au tour de son collègue de Saint-Émile, Steeve Verret, de claquer la porte pour siéger comme indépendant. Du coup, l’opposition perd sa majorité à l’hôtel de ville, ne détenant plus que 18 voix sur 39. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Conseil municipal: L’opposition vide son sac.
5 septembre 2008 à 09 h 36
La seule bonne nouvelle est l’arrivée d’Alain Loubier comme chef de l’opposition. Le ton va changer à l’hôtel de ville, c’est sur..
M. Loubier est tout un politicien, bien hâte de le voir avec Labeaume. Ca va être intéressant, de quoi mousser l’intérêt pour la prochaine campagne électorale assurément.
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5 septembre 2008 à 12 h 54
Je ne connais pas assez M. Loubier pour dire si j’apprécie ou non ses positions sur différents sujets. Toutefois, pour l’avoir vu à quelques reprises lors de scéances du conseil municipal, il me semble beaucoup plus intelligent et articulé que la moyenne des gens. Reste maintenant à voir s’il a le leadership nécessaire pour être un chef de parti, mais ça ne m’inquiète pas trop.
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5 septembre 2008 à 23 h 31
C’est un avocat, il va faire des avocasseries…
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6 septembre 2008 à 03 h 42
Pour le RMQ, ca ne présage pas tres bien; ca semble un parti en démenbrement!
Yvon Bussieres, Claude Larose; c’étaient des poids lourds du parti!
C,était un parti de terrain , de quartier …
c’était un parti avec des bases sociales et populaires; qu,on pense a Réjean Lemoyne, a Winnie Frohm etc etc
Monsieur Loubier peut sans doute faire une bonne job comme chef de l’opposition mais j’ai des sérieux doutes pour la suite des choses
Quand Yvon Bussieres dit: « le coeur n’était plus la et je vais donc démissionner »
Ca signifie que ce parti n’est plus rassembleur et qu’il a perdu de son élan original…
Plaider ,c’est bien ! mais si la base se dissout, ca n’a pas de portée!
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Le parti du RMQ ne se dissout pas pcq ses idées subissent la défaite mais au contraire pcq il triomphent;
En effet le maire Labeaume provient du RMQ et il a consevé de nombreux sympathisants de ce parti (Il gruge dans ce parti les meilleurs éléments)
Et quant a Claude Larose il s,est retrouvé a la tête du Parti civique(et lui aussi avait de nombreux sympathisants)
Je considere que le RMQ a accompli de grandes choses , mais en politique il faut éloigner la sentimentalité …
le sigle RMQ ne veut pas dire grand chose …
seul le moment présent compte!
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6 septembre 2008 à 10 h 20
Alain Loubier pour ceux qui ne le saurait pas, c’est le conjoit d’Ann Bourget. Madame Bourget fait donc sont retour à l’hôtel de ville par l’entremise de son mari. Malgré tous les petits travers qu’on découvre à Napoléon Labeaume de ce temps-ci, le fait reste que la vision Bourget fut rejetée catégoriquement aux dernières élections municipales. Pourquoi ce retour en arrière ?
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6 septembre 2008 à 11 h 01
les idées d’Anne Bourget rejetés catégoriquement? Elle a reçu quoi? Environ 30 % des voix?
C’est presque le résultat du PLQ aux dernières élections…
Encore une preuve que l’on peut faire dire n’importe quoi à des chiffres!
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6 septembre 2008 à 12 h 09
Avoir la majorité sans la mairie fut un cadeau empoisonné pour le RMQ (un point de vue de M. Loubier que je partage).
J’ai voté RMQ en 2005 et Ann bourget l’an dernier. L’an prochain, je reste « ouvert » quoique je doute pouvoir voter pour M. Labeaume. Je reste sympathique au RMQ mais ils ont un gros travail de communication à faire pour mettre à l’avant quelles sont les valeurs qui unissent les membres de leur Parti et pour revaloriser l’idée de partis politiques à l’échelle municipale.
La perte de la majorité, sans que cela se traduise pour autant par une majorité pour le maire, les aidera peut-être à plus se concentrer sur ces points. Ça ne m’apparaît pas une catastrophe en soit pour le RMQ s’ils savent tirés des leçons de ce qui a mal été dans les derniers mois.
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6 septembre 2008 à 12 h 10
« s’ils savent tireR »… vive une fonction « édition »! : ))
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