Source: François Bourque, Le Soleil (Chronique), 23 octobre 2008.
(…) Le débat des derniers jours sur le déneigement rappelle celui de l’automne 2006. Mme Boucher visait à l’époque la même chose que le maire Labeaume aujourd’hui : plus d’équité entre les quartiers et moins de dépenses de déneigement.
Celui-ci a coûté 55 millions $ en 2007 et dépassera 75 millions $ en 2008. La Ville pense pouvoir économiser 6 millions $ par an grâce aux mesures suivantes.
1- Souffler la neige partout où c’est possible, ce qui réduirait le transport vers des dépôts à neige. Les quartiers touchés : La Cité et Limoilou et quelques rues dans Duberger et Charlesbourg.
2- Déneiger un trottoir sur deux dans certaines rues de La Cité, de Limoilou et des Rivières et utiliser le trottoir non déneigé pour souffler la neige.
3- Retarder le déneigement de rues ou d’artères pour lesquelles il n’y a pas d’urgence.
En d’autres mots, Québec veut déneiger moins et déneiger moins vite. Juste assez pour déranger les habitudes.
Mais puisqu’on demande à nos administrations de réduire leurs dépenses et d’être créatives, les citoyens ne devraient-ils pas aussi faire leur part? Surtout qu’il est difficile de s’opposer au principe d’une meilleure équité entre les quartiers. (…)
La suite. À consulter enfin, entre autres billets: Déneigement: Politique révisée.
23 octobre 2008 à 09 h 25
Faudrait peut-être choisir de déneiger des trottoirs pour la sécurité des piétons le long des artères passantes plutot que des endroits non essentiels comme la Promenade Champlain y compris la piste cyclable (voir article dans Le Soleil en page 10)…
Il semble que les priorités sont mal définies. Le gros bon sens doit primer…
On devrait être rendu a envisager d’installer des fondeuses à neige comme à Cap-Rouge pour diminuer le volume entreposé dans les dépôts à neige. Car ce n’est pas l’économie de $$$ que l’on vise mais l’économie de volume transporté. Surtout que celui de D’estimauville (arr La Cité) et celui devant le développement De Moncel (arr Beauport) devront être fermés quand on développera ces secteurs en devenir. Faut être visionnaire…
L’administration municipale est-elle rendue à ce niveau de réflexion surtout quand on veut privilégier le transport en commun ??? On sait que ca nécessite plus de déplacements à pied donc plus de trottoirs à déneiger et pas de place dans les dépôts à neige…
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23 octobre 2008 à 13 h 06
« 2- Déneiger un trottoir sur deux dans certaines rues de La Cité, de Limoilou et des Rivières et utiliser le trottoir non déneigé pour souffler la neige. »
Je vois mal comment ca peut s’appliquer dans Saint-Jean-Baptiste. Les gens doivent être capable de sortir de chez eux! Déjà c’est le bordel pour ceux qui habitent du côté de la rue où s’effectue le stationnement: faut que les autos décollent pour que la gratte passe sur le trottoir et ca prend des fois quelques jours. Sur ma rue, je vous dirais que le trottoir est plus souvent pelleté par les gens qui y habitent que par la ville.
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23 octobre 2008 à 16 h 42
Absurdité!!!
Le problème n’est pas celui des trottoirs, mais bien plus celui du nombre exorbitant de rues existantes et nouvellement développées qu’il y a sur notre territoire.
Si notre ville serait simplement 2 fois plus dense nous pourrions parler de 2 fois moins de rues à entretenir, hypothétiquement 2 fois moins de coûts de déneigement. Et si l’on pousse la réflexion plus loin, avec 2 fois moins de rues sur notre territoire il nous en couterait 2 fois moins cher pour l’entretien annuel (le ti-balais, le truck à jets d’eau, le marquage) et 2 fois moins pour la réfection !!
Et si l’on pousse la réflexion encore et encore plus loin, avec 2 fois moins de rues nous aurions aussi 2 fois moins d’aqueducs et 2 fois moins de lignes électriques et 2 fois moins d’autoroutes et 2 fois moins de tout ce que j’oublis. En somme, nous serions 750 000 personnes avec 2 fois moins de dépenses collectives !!
à vous de juger où est réellement le problème !!
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23 octobre 2008 à 17 h 05
@Philippe Tremblay
Tu lèves un point intéressant, le problème des maisons qui sont collées sur le trottoir. Ce que je comprends ce cette politique, ce n’est pas une formule à respecter aveuglement et sans discernement.
Si ce n’était juste de ne pas déblayer le trottoir de votre coté et que vous ayez la responsabilité de vous ouvrit un petit chemin devant votre porte, ce ne serait encore pas si pire, mais imaginez qu’il y a une auto de parquée devant votre porte, vous allez quand même pas déblayer un chemin pour la contourner. Ne pas déblayer le trottoir du coté qu’il n’y a pas de parking est « moins imbécile », mais ça resterait quand même assez imbécile de le faire.
Là où il y a une bande de terrain, ca me semble moins imbécile, mais encore…
Décidément j’approuve totalement la logique de souffler partout où c’est possible, mais le niaisage avec les trottoirs, j’appelle ça du grattage de bout de chandelle qui va faire passer notre ville pour des bouffons plus qu’autre chose.
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23 octobre 2008 à 18 h 49
Ouin d’accord avec toi Eric.
@Djibé
Les ca devrait c’est beau mais concretement, quel plan envisagerais tu pour augmenter la densité d’une ville. En empêchant le monde d’habiter ou ils veulent? On déporte les gens qui habitent les quartiers moins denses?
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23 octobre 2008 à 19 h 58
Avoir sa maison unifamiliale avec son gazon, la piscine et le gros chien, c’est un objectif pour la plupart du monde et c’est pas demain que ça s’arrêtera.
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23 octobre 2008 à 20 h 27
Pour les trottoirs, je trouve ça passablement absurde… les seuls cas que je concède sont ceux où il y a un trottoir dans une rue donnée alors que dans la grande majorité des autres rues du même genre (population, traffic, etc.) en ville il n’y en a tout simplement pas. Reste qu’il ne s’agit probablement que d’exceptions, et pour le peu que ça va sauver…
@Djibé : c’est sûr que le résultat serait intéressant… mais dans la suite du commentaire de Marc-Olivier, où met-on les gens? Il s’ajoute environ 2000 ménages par année à Québec (vraiment pas 2000 personnes, mais quand même 2000 ménages). Non seulement il n’y a pas grand place en ville pour ajouter tous ces ménages (disons 20 000 sur 10 ans), ce n’est pas non plus ce que tous les gens souhaitent comme mode de vie. À la limite, interdire tout développement de basse densité à Québec ne ferait qu’accroître le développement à St=Augustin, Lévis, Shannon, Stoneham, Boischâtel, etc. Bref, ça ne ferait qu’augmenter l’étalement urbain. Pour Québec, ça ne ferait pas d’infrastructures supplémentaires, mais ça apporterait d’autres problèmes.
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24 octobre 2008 à 09 h 17
Comparee a Montreal et Ottawa, Quebec est un modele d’efficacite en matiere de deneigement. D’habitude la neige est enlevee rapidement et c’est bien comme ca. Evidemment que ca coute cher; l’efficacite a un prix. Et avec les quantites de neige recues ce prix n’est pas un luxe. J’imagine que cette rapidite pourrait etre reduite en banlieue au lieu de faire payer le prix au pietons (encore). Va-t-il falloir commencer a trainer nos raquettes et nos pelles?
Et puis ce probleme ne se presenterait surement pas si nous n’avions recu que 1 ou 2 metres de neige l’hiver passe. Dans ce cas la ville aurait un surplus d’argent et ils se demanderaient comment ameliorer le service.
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24 octobre 2008 à 11 h 29
« J’imagine que cette rapidite pourrait etre reduite en banlieue au lieu de faire payer le prix au pietons (encore) »
Bein oui la super solution. Dans un même hiver (2006 je crois) je suis resté pris 2 fois dans le même hiver (en 2006 je crois) au beau milieu de la rue chez moi parce que la gratte avait attendu trop longtemps pour venir, et une autre fois que j’ai dû laisser mon char dans une autre rue parce que je serais surement resté pris une 3e fois si je m’étais risqué. La prochaine fois que ça se produit je réclame à la ville je vous jure!
De plus des piétons il y en a aussi en banlieue.
Faudrait pas oublier un petit détail, même s’il y a plus de distance à couvrir en banlieue qu’en ville, le déblaiement y est beaucoup moins compliqué.
En général ca se résume à ceci: 1) on passe la gratte une première fois en vitesse pour « ouvrir » la rue durant la tempête; 2) on repasse un bon coup de gratte après la tempête pour ramasser ce qui est tombé depuis la dernière fois et s’assurer que la neige est bien sur le coté pour la souffleuse; 3) on passe la souffleuse pis ont pitch ca sur le terrain vis-à-vis en faisant juste attention de ne pas bourrer une entrée et c’est fini.
J’ai eu l’occasion d’observer la manoeuvre à Limoilou chez ma blonde…. 1,2,3…) On y passe la gratte de multiples fois, pratiquement aux 30 minutes. 4) Maintenant le ramassage, la gratte repasse prendre la neige le long du trottoir, pour la mettre dans le millieu. 5) Elle repète le même scénario encore une autre fois parce que la chenillette à trottoir a remis de la neige sur les cotés de la rue depuis. 6) Ensuite c’est le ramassage, la souffleuse perd un temps fou à attendre qu’un camion s’aligne sous sa chute, sans compte les fois où il n’y a plus de camion disponible et la souffleuse doit attendre… 7) Une fois le tout fait, on repasse la gratte pour ramettre sur les cotés ce que la souffleuse a laissée et ce qui a déboulé des camions. Bref il y a de l’activité pendant toute une soirée et une partie de la nuit!
Alors je voudrais bien savoir où est-ce que le déblaiement de la neige coûte le plus cher? Sachant que de camionner la neige revient à environ 5$ du pied linéaire par hiver en temps normal et probablement près de 10$ du pied linéraire l’an dernier, c’est pas le passage de gratte, de la chenillette et de la souffleuse le gros du problème.
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24 octobre 2008 à 12 h 17
Bonne remarque… je serais bien curieux d’avoir un estimation du coût linéaire ($/m) de déblaiement pour une petite neige (5cm) et un tempête (30cm) pour les différents « niveaux de déneigement » des rues résidentielles.
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24 octobre 2008 à 15 h 02
@Manu
A Duberger il y avait en masse de place sur des terrains terrains pour souffler autant de neige que vous voulez mais, suite à une consultation publique ou un référendum, les citoyens dans les années 70 avaient choisis de payer un supplément d’environ 200$ de plus par an pour faire ramasser la neige, calculant que ce malheureux 200$ valait la peine compte tenu des dégats et autres désagréments que causent le soufflage sur les terrains.
Il y a quelques années sous l’ère de Mme Boucher, ils se sont aperçu que la ville avait oublier de mettre à jour cette surprime vs l’inflation, donc les résidents « faisaient une très bonne affaire ». Je crois qu’ils avaient réévalués le coût réel à environ 500$. C’est ce calcul qui a convaincu la ville d’arrêter de ramasser et d’arrêter de charger la surprime de 200$. Ils auraient aussi bien pu réorganiser un nouveau référendum et leur faire choisir entre souffler ou une surprime de 500$.
C’est selon ces chiffres disons imprécis que j’en vient avec un chiffre de 5$ du pied linéaire compte tenu que dans ces quartiers des années ’60 la taille des terrains était de 100 pieds de façade. Évidemment il y a d’autres paramètres à tenir compte comme la largeur de la rue, la présence de terrains publics comme les parcs, et les coins de rue dont le proprio est sur une autre rue, etc.
Alors ma réaction est simple, si les gens d’un quelconque quartier ou une rue sont offusqués de voir la neige soufflée sur leur terrain et sont majoritairement prêt à payer un supplément de taxes pour avoir un terrain propre, ils peuvent toujours en faire la demande à la ville…
Au taux hypothétique de 5$ du pied linéaire, ça couterait un surplus de 500$ dans des vieux quartiers résidentiels à 100 pieds de facade, 300$ pour des quartiers plus récents avec des bungalows récents sur des terrains de 60 pieds, et pour un bloc de 30 pieds de large à limoilou, 150$ pour 3 étages ou 50$ par co-propriété.
Ca mes semble équitable.
La seule chose qui n,est pas équitable, c’est pourquoi ceux qui ont du terrain devrait payer un supplément pour ne pas souffler sur leur terrain alors que ceux qui n’ont pas de terrain du tout et qui obligent la ville à ramasser la neige seraient exemptés d’une telle surprime? Mais encore, faut aussi regarder dans quel contexte ils se sont ramassés sans terrain avant… est-ce qu’à l’origine le bâtiment a été bâtit collé sur la rue ou est-ce qu’il y avait autrefois un terrain que la ville a plus tard exproprié pour élargir la rue?
Hum…
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26 octobre 2008 à 10 h 17
Vivement la fusion, on s’est fait passer un gros suppositoire dans l’orifice qui sert à gâter certain n’amis.
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