Au début des années 1990, j’ai eu le bonheur de côtoyer à deux reprises Frédéric Back dans le cadre notamment d’un vidéo de promotion du projet de mise en valeur de la tourbière Grande Plée Bleue pour lequel j’étais cofondateur et secrétaire. Principale qualité de M. Bach, en mon sens? Sa modestie!
Peu importe ce qu’en pense tous les réactionnaires de ce monde, je persiste à croire qu’il n’y aura jamais assez d' »écolos », de « rêveurs », de « poètes », de passionnés, de philosophes, d’artistes et d’intellectuels pour faire évoluer les mentalités sur notre petite planète et surtout, contrepoids au discours des l’ayatollahs du néo-libéralisme débridé!
Bravo pour ce projet; bravo pour l’oeuvre de Frédéric Bach!
Source: Éric Moreault, Le Soleil, 30 octobre 2008.
Le Centre culture et environnement Frédéric Back, situé au centre-ville de Québec, fait «rayonner un nouveau regard sur la façon d’agir et de bâtir au Québec». C’est le cinéaste oscarisé et écologiste de la première heure en personne qui le soulignait, hier, lors d’une «journée mémorable».
L’inauguration du Centre était mémorable à plus d’un titre et haute en émotion. Parce que la présence de l’homme de 84 ans se voulait autant une occasion de célébrer la formidable réalisation que représente cette vitrine unique au Québec que le fabuleux destin de M. Back.
Le consensus a été immédiat quand il a fallu baptiser le Centre tellement Frédéric Back symbolise l’union de la culture et de l’environnement. On pouvait compter sur ce sage au rayonnement international pour livrer un discours inspiré et inspirant sur la destruction systématique des milieux naturels dans une quête effrénée de développement. «Il faut cesser la pollution généralisée et la destruction des habitats», a-t-il plaidé.
Cessons de tricher et adoptons une conduite responsable, dit-il, car les moyens existent : ce centre bâti, avec «détermination, courage et innovation», en est la preuve. Il regroupe 32 organismes environnementaux et culturels sous un même toit «végétal» et est un exemple probant d’innovations environnementales. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Québec, Capitale des toits verts.
31 octobre 2008 à 18 h 45
Combien de temsp avant le rpemier commenatire méprisant de Fernand?
Signaler ce commentaire
31 octobre 2008 à 18 h 50
mon cher Yvan, tu m’as devancé.
Signaler ce commentaire
31 octobre 2008 à 18 h 57
Et moi donc! ;-)
Signaler ce commentaire
31 octobre 2008 à 20 h 55
Avouez que cela fait travailler le détachement… ;-)
Signaler ce commentaire
31 octobre 2008 à 21 h 11
hihihi, je penses que la ville devrait retirer ses billes de là…
Elle a des baux de 120,000$ par année qui sont a renégocier actuellement pour les 5 prochaines années. J’y suis aller rencontrer Alexandre Turgeon et j’ai mis carte sur table.
Le conseil de quartier peut maintenant siéger au Centre Lucien Borne et là dessus nous sommes tous les deux d’accord. On parle d’une économie de près de 10,000$ par année…
L’école de musique pourrait être logée dans le Palais Montcalm. Dans ce cas c’est une économie de 110,000$ par année.
La Ville a assez fait sa part dans ce dossier…
Je ne suis pas contre de faire ma part pour l’environnement mais je conteste la façon dogmatique d’en faire.
Moi je trouve que l’incinérateur est meilleur pour l’environnement que toute autre méthode surtout quand on calcule les pour et les contre.
Je trouve que le compostage, c’est aggraver la situation car on crée des champ de méthane à chaque endroit ou l’on composte.
Enfin, le foyer de lobby du trawàmway est logé au coeur de cette bâtisse.
Quant à Frédéric Bach, je crois que cet homme est sage. Il nous a montré que c’est par le simple geste de planter un arbre qu’on améliore notre environnement. Tant qu’au reste c’est de la chicane de clocher et du prêchi prêcha…
Signaler ce commentaire
31 octobre 2008 à 21 h 36
« Je trouve que le compostage, c’est aggraver la situation car on crée des champ de méthane à chaque endroit ou l’on composte »
Vraiment ! :O
La nature composte de façon naturelle tous se qui se dégrade dans le domaine des végétaux.
S.V.P allez donc lire un bon livre d’écologie, cela vous renseignera sur le processus naturel de transformation des éléments en un autre…
Et si je suis votre pensé, faudrait aussi enlever toutes ce qui se dégrade durant une transformation dans un sous-bois pour empêcher de produire du méthane !? Hum!?
Signaler ce commentaire
31 octobre 2008 à 22 h 15
« L’école de musique pourrait être logée dans le Palais Montcalm. Dans ce cas c’est une économie de 110,000$ par année. »
C’est quoi l’rapport, Citron?
Signaler ce commentaire
31 octobre 2008 à 22 h 37
@Fernand
Le méthane est produit dans une décomposition anaérobique. Quand on fait du compost chez soi, c’est une décomposition aérobique et ca produit du C02.
Signaler ce commentaire
1er novembre 2008 à 10 h 43
Jean Cazes, la Ville a subventionné et abancé de l’argent à ce centre pour plus d’un million et en louant des locaux elle fourni 120,000$ de revenus par année sans compter les programmes ou elle engage les organisme pour faire la promotion du compostage, ou des campagnes de sensibilisation pour une journée sans voiture, etc… De plus elle a prêté sans intérêts 700,000$ sans compter l’aide du CLD qui se chiffre à 150,000$
Le centre peut voler de ses propres ailes et n’a plus besoin du support de la Ville pour ca. La ville a des locaux qu’elle n’avait pas avant. Louer ailleurs est superflu.
Savais-tu que le dossier pour éliminer le fluor du robinet conçu par les AmiEs de la Terre a ét conçu dans le local loué pour le conseil de quartier 9,832$ par année?
Le bébé d’ann Bourget, Jérôme Vail;lancourt et Alexandre tiurgeon est devenu autonome…
Signaler ce commentaire
1er novembre 2008 à 10 h 51
« Savais-tu que le dossier pour éliminer le fluor du robinet conçu par les AmiEs de la Terre a ét conçu dans le local loué pour le conseil de quartier 9,832$ par année? »
Non, et je m’en fiche! ;-) On pourrait discuter à l’infini du gaspillage des fonds publics pour des projets autres qu’écologiques…
Signaler ce commentaire
2 novembre 2008 à 22 h 18
Hey ! Si Fernand se dit contre le compost à cause du méthane, c’est qu’il croit aux changements climatiques. Merci Fernand, je suis content que de savoir que même le derniers ignorants ne doute plus de cette vérité qui dérange.
(J’espère seulement que ce n’est pas par crainte que l’atmosphère s’enflamme à cause de la trop grande concentration de méthane dans l’atmosphère.)
P.S. Je ne lis jamais plus de deux lignes dans les billets de Fernand. Je n’ai pas de temps à perde à contrer les arguments d’une personne de mauvaise foi.
Signaler ce commentaire
2 novembre 2008 à 23 h 43
@JT
Fernand n’est pas de mauvaise foi. Il ne comprend absolument pas les problèmes environnementaux. Alors, il prend des racourcis intellectuels en se raccrochant aux interprétations qui confortent ses opinions politiques. C’est un cas typique de biais cognitif, malheureusement trop fréquent de nos jours.
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 00 h 42
Moi je crois que la nature doit être respecté mais j’en fait pas un objectif à tout crin. Je respecte l’environnement et je nettoie mon perron.
Si méthane produit 22 fois plusd de GES que le CO2 et que les scientifiques viennent de découvrir que le métham^ne croit lui aussi de façcon exponentielle, les écolos font tout pour l’augmenter et naturellement font le contraire de ce qu’ils prêchent. Voilèa ce que j’ai voulu dire JT.
Q@uand à l’hystérie collective que les groupes écolos nous imposent, J’ai les deux pieds sur terre et je n’y crois pas. Des périodes de réchaudàffement et de refroidissement, la terre en a connu de plus importantes. Sviez-vous que dans les années 1500, iàle réchauffement était plus important q
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 01 h 29
qu’aujurd’hui. Se pourrait-il qu’un immense iceberg dtaché de l’arctique ait fait couler le Titanic i; y a 95 ans sans qu’aucun écolo s’énerve et crie au réchauffement ???
Quant à Monsieur Dutil, je l’inviterais à lire cet extrait d’un livre scientifique. http://pages.globetrotter.net/yvon_dionne/vliet-lanoe.html#sommaire
JT j’ai simplement cité q
Cette scientifique est une de nos connaissance personnelles et nous en avons d’autres. Cet extrait de son bouquin a été publié avec sa permission expresse. Quand je vois les répliques de Monsieur Dutil, je penses qu’il protège son gagne-pain en essayant de me discréditer.
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 02 h 09
JT j’ai simplement cité que les écolos faisaient le contraire de ce qu’ils prêchent et tout environnemtaliste éclairé sait que le méthane produit des GES sur un degré de 22 fois supérieur au CO2 qu’ils combattent. Créer des foyers de compost d’ou s’émane du méthane partout équivaut à anihiler les efforts qu’ils font ailleurs. Ca veut pas dire que je crois à la théorie que le CO2 dirige le climat. C’est le contraire d’ailleurs un professeur de l’Université d’Ottawa, Jan Veiser a écrit dans Nature et personne ne l’a contredit. Voici le lien:
http://www.uottawa.ca/vr-recherche-research/perspectives/v4n1/412_f.html
Je lisait un article de Bjorn Lomborg de janvier 2008, un ancien activistede Greenpeace qui est devenu un écolo sceptique, voici un extrait:
« On pourra donc être étonné d’apprendre que la déforestation est un problème qui, en fait, a tendance à se résorber. La solution n’est pas venue de la condamnation par l’Occident des pratiques des pays en développement, ni des protestations des écologistes, mais de la croissance économique. Les pays développés ont généralement tendance à accroître leurs zones boisées, parce qu’ils peuvent se le permettre. Les pays en développement ne le peuvent pas. Pour ralentir la déforestation – et encourager la reforestation – la meilleure chose que nous puissions faire est d’aider les pays sous-développés à devenir plus riches, plus vite.
Certains problèmes ne parviennent pas à susciter l’intérêt qu’il faudrait. Nous devrions sans doute nous soucier beaucoup plus que nous ne le faisons aujourd’hui des changements démographiques qui vont entraîner une chute spectaculaire de la force de travail potentielle des pays riches et une augmentation du nombre de personnes dépendant des retraites et des soins médicaux. Dans la plupart des pays industrialisés, l’emploi se concentre sur une tranche d’âge étroite. Une baisse de la population active entraînera une baisse de la production – et donc de notre richesse.
Même la Chine sera touchée par ce problème. Il nous faut donc commencer à parler des différents choix qui s’offrent à nous : retarder l’âge des départs en retraite, accroître l’immigration en provenance des pays en développement, réformer le marché du travail. En nous préoccupant trop à propos de certains sujets, nous oublions d’autres problèmes, sans doute plus importants.
Les pertes dues aux catastrophes climatiques sont de plus en plus nombreuses, mais cela n’est pas tant la conséquence des changements climatiques – comme nous le pensons souvent – que des changements démographiques. Plus de personnes, avec plus de possessions, vivent plus près des zones à risques. Pire que cela, peu de gouvernements préparent leur population aux ouragans, aux tremblements de terre ou aux inondations. Ils ne font pas assez pour décourager les gens d’habiter dans des zones à risque et les plan de secours sont bien souvent insuffisants.
Le point de vue étroit du débat sur la réduction des émissions a empêché un point de vue clair sur la réduction de la vulnérabilité. La Convention cadre des Nations Unies a refusé de financer les efforts de préparation si les États ne montrent pas en détails en quoi les désastres qu’ils redoutent sont liés aux changements climatiques. Selon une étude récente de la RAND, le financement américain de la recherche pour la réduction des pertes résultant de catastrophes climatiques en 2003 s’élevait à 127 millions de dollars environ – soit seulement 7% du montant investi cette année dans la recherche sur les changements climatiques.
Les politiques de lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas les plus efficaces pour réduire les conséquences des désastres climatiques. Durant la saison des ouragans en 2004, la république dominicaine, qui avait investi dans des abris anti-ouragans et dans un réseau d’évacuation d’urgence, a déploré moins de dix morts. À Haïti, île voisine qui n’était pas préparée, 2 000 vies furent perdues. »
Oui, il se dépense plus en études et en parlotte qu’en action pour nous adapter aux changements qui ne sont pas essentiellement climatiques et qui sont d’ordre naturels. Mais ici on a un dialogue de sourd.
Quand à l’économie de 120,000$ par année pour la ville c,est une autre façon de mettre les priorités aux bonnes places. Est-ce plus important de déneiger des trottoirs ou de subventionner des écolos??? On coupe dans les services de première ligne et on ne coupe pas dans des loyers inutiles…
Si j’ai parlé que les AmiEs de la Terre ont utilisé pendnant un an les locaux payés par la ville alors qpour supposément loger le conseil de quartier Montcalm, ca prouve que le local payé près de 10,000$ par année servait pas tellement au conseil de quartier surout que les assemblées de consultations se déroulaient dans le Centre lucien Borne juste à coté.
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 09 h 35
« C’est un cas typique de biais cognitif, malheureusement trop fréquent de nos jours. »
Que voulez-vous dire ??? vous semblez en savoir pas mal !
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 17 h 53
@Yvon
Aujourd’hui, les gens ont accès à la science alors qu’elle se fait. Historiquement, les gens avaient accès à la science cristalisée, vieille de plusieurs siècles, donc à une quasi-certitude. Lorsque l’on suit les nouvelles des progressions de la science au niveau du front, elle avance, elle recule, prends des tengentes imprévues et se contredit. Cela est tout à fait normal et même très sain.
Le problème est que pour l’observateur externe qui ne lis pas quotidiennement la littérature scientifique sur un sujet donné, cela donne l’impression que la science dit n’importe quoi et son contraire. Dans ces conditions, on interprête les résultats selon son intérêt personnel et son système de valeurs.
Ainsi, à peu près toutes les affirmations scientifiques amenées par Fernand ont été démontrées fausses. Mais, pour contrer ces arguement citations à l’appui, cela prend plusieurs page d’explications utilisant des notions que lui-même ne maitrise pas. (En passant, Fernand use à outance de l’arguement d’authorité, qu’il dénonce chez les écologistes) Bref, on est pas plus avancé.
Le même problème se produit au niveau de la politique. Les gens votent de plus en plus pour l’image car les idées sont trop complèxes pour être analysées apr le commun des mortels.
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 21 h 35
Une équipe de l’Université de Californie sur Sud, dirigée par le biologiste Lowell Scott, a déterminé que la fin de l’âge glaciaire n’avait PAS été provoqué par le CO2.
Selon cette étude publiée en octobre 2008 dans le magazine spécialisé Science, la température des mers auraient augmenté quelques 1’300 années avant une augmentation semblable du CO2 dans l’atmosphère.
En résumé : l’augmentation du CO2 suit un réchauffement naturel de la planète (dû au soleil), plutôt que le cause. Le CO2 est non coupable.
Parole au professeur Lowell Scott : « On dit continuellement que la correspondance entre le réchauffement climatique et le CO2 se vérifie dans les données des glaciers. Vous ne pouvez plus affirmer de telles choses. »
Cette théorie rejoint celle de Jan Veizer de lUnic=versité d »Ottawa et de Nir Shaviv de lunversité de Jérusalem. Ca en fait trois qui contredisent le rapport du GIUEC, Il en faudra combien pour qu’on cesse de nous faire accroire que le réchauffemewnt esyàt d’origine humaine. En tre la pollution par négligeance et le cointrôle du climat, il y a une différence notable que les gens comme Monsieur Dutil ne discernent pas car il sont matraqués par une harmonie orchestrée des médias. Voius savez ces médias qui nous ont fait craindre le bogue de l’an 2000 qui n’est pas arrivé, la grippe aviaire qui n’est pas arrivée, Sans compter la maladie de la vache folle ou un seul cas a été répertorié au Canada… On appelle ca de l’hsytérie collective au même titre que ces pauvres artistes qui se plaint en campagne électorale, qui n’ont pas été coupés et le cette semaine la ministre St-Pierre leur augmente de 150% leur subvention. Quand on manipule de façon éhonté l’opinion publique, une chance qu’il a des gens comme moi qui se tiennent debout.
Quant aux faussetés que je suis supposé amener, j’auài donné des sources et je peux produire rous les documents (études et grapgàhiques) à l’appui. Nir Shaviv a affronté les pontes du GIEC qui niaient comme Monsieur Dutil et il arépondu à toutes les objections y compris de les avoir tous mis en boîte.
Quand à Monsieur Dutil, il demeure dans le vague et laisse croire que les gens ne sont pas capable de faire la part des choses. C’est tabler sur l’ignorance des gens pour leur imposer des vérités mensongères. Monsieur Dutil, c’est clair, protège son gagne-pain, ce qu’il n’a pas démenti…
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 21 h 40
Medieval Warm Period Record of the Week
Was there a Medieval Warm Period? YES, according to data published by 616 individual scientists from 363 separate research institutions in 38 different countries … and counting! This issue’s Medieval Warm Period Record of the Week comes from the Western Slope of the Northern Okinawa Trough, East China Sea. To access the entire Medieval Warm Period Project’s database, click here.
source: http://www.co2science.org/
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 22 h 26
Prenons l’exemple du travail de monsieur Lowell Stott que Fernand cite et qui date de 2007. En lisant l’article, on note que leur auteur indique que la cause du réchauffement est « Increasing austral-spring insolation combined with sea-ice albedo feedbacks appear to be
the key factors responsible for this warming ». En soit, cela n’a rien d’étonnant, les changement cliamtique à long terme sont dus au changements combiné de l’inclinaison et l’ellipticité de l’orbite terrestre (cycle de Milanković). Cette hypothèse a été proposéee pour la première fois en 1920, mais n’a put être confirmé avant 1976, soit la date à laquelle les premières carottes glacière profonde sont devenues disponibles.
L’article que vous cité analyse effectivement le détail de la fin de la dernière galaciation. À cette époque, une bonne partie de la Terre était sous la glace et la concentration de CO2 dans l’atmosphère était de 180 ppm alors qu’elle est de 380 ppm. Bref, il s’agit d’une situation très différente d’aujourd’hui.
Cependant, on peut tire deux leçons de ce papier: une fois que la glace polaire commence à fondre, le phénomène s’empliphie rapidement et le réchauffement des océeans libère du CO2.
On est loin de l’interprétation de Fernand.
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 22 h 47
Pour ce qui est de la présence de la période « de l’optimum du Moyen-Age », je pense que c’est un fait admit, mais que l’étendue et l’importance du phénomène ne fait pas encore l’unanimité. POur vaoir un idée, de l’état des lieux dans l’étude des paléoclimats récents, je vous invite à lire ce papier de Mann et al 2008:
http://www.pnas.org/content/early/2008/09/02/0805721105.full.pdf
La figure 3 indique clairement que la température actuelle dépasse largement l’optimum du moyen-âge et que la hausse de température y est particulièrement brutale.
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 22 h 59
Le droit au doute scientifique (Le Monde daté du 26 octobre 2006)par Claude Allègre
A-t-on le droit d’émettre des doutes sur une théorie scientifique « officielle », estampillée par les médias et les politiques ? A partir des années 1980, un groupe de scientifiques a défendu l’idée que l’augmentation de la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère allait conduire à un réchauffement généralisé du climat de la Terre, à partir d’un mécanisme physique bien connu, l’effet de serre. C’est-à-dire l’absorption par certaines molécules, dont le CO2, mais aussi l’eau et le méthane, des rayons infrarouges émis par la Terre chauffée par le Soleil.
Ce groupe de scientifiques s’est organisé à l’échelon international sous l’égide des Nations unies pour rédiger des rapports officiels et promouvoir la recherche en climatologie. Sous-jacente à cette démarche, l’idée que l’homme est coupable et que nous courons à la catastrophe planétaire. Aujourd’hui, la climatologie est devenue une science à la mode, et ses budgets de recherche ont été multipliés par des facteurs importants (sans doute presque 10 aux Etats-Unis). Du point de vue médiatique et politique, cette théorie est devenue pour certains une certitude, une vérité incontestable.
L’idée de réunir des experts pour connaître l’état de la science et permettre ensuite aux politiques de décider paraît logique. Malheureusement, lorsqu’on se trouve dans un domaine où la science est en pleine évolution, où les découvertes se succèdent, où rien n’est simple, les interprétations sont variées, et variables. La « vérité » scientifique – si tant est que cette expression ait un sens – ne s’établit que petit à petit, disons après une génération. La science est un processus de démocratie différée ! Or, aujourd’hui, on assiste à la mise en place d’un consensus s’appliquant à tout, à tous, et tout de suite !
Tous les quatre ans, un premier panel international de scientifiques réalise un premier rapport. Celui-ci est transmis à un second panel composé de représentants des gouvernements (certains sont scientifiques, d’autres non) qui établit le consensus sur un scénario. Le premier rapport, très volumineux, contient des points de vue assez nuancés, mais il n’est guère lu. C’est le second rapport, plus court, plus politique, plus affirmatif, quidevient de fait la vérité officielle. On imagine les effets de la même procédure appliquée aux OGM ou aux cellules souches !
Cette manière de faire ressemble à celle qui eut lieu autrefois dans certains régimes et qu’on ne veut pas revoir dans le monde libre. L’épisode actuel n’est qu’une petite manifestation de cette pratique de dictature intellectuelle.
On nous dit que 99 % des scientifiques sont d’accord ! C’est faux. Quatre-vingts scientifiques canadiens, dont beaucoup de spécialistes du climat, ont écrit au premier ministre pour le mettre en garde contre le prétendu consensus. En France, des scientifiques et ingénieurs m’écrivent pour dire que, mettant en doute la vérité officielle, ils ont été empêchés de s’exprimer. Enfin, l’article publié dans le Wall Street Journal du 12 avril, « Climat de peur », écrit par l’un des plus grands météorologues mondiaux, professeur au MIT, Richard Lindzen, raconte comment des scientifiques de talent ont perdu leur poste pour avoir contesté la vérité officielle, et comment d’autres ont perdu leurs moyens de recherche. Il ne parle pas de la campagne de calomnie que l’on a orchestrée pour le salir, l’accusant d’être à la solde des compagnies pétrolières, ce qui est infâme !
Heureusement, en France, on n’en est pas encore là ! Alors pourquoi ces réactions violentes face à mes doutes et mes questions ? Ces mêmes attaques que la médecine développait contre le chimiste Pasteur, ou que les géologues développaient contre le climatologue Wegener !
La raison de tout ce tintamarre est la peur. Car plus les recherches climatologiques avancent, plus la vérité officielle apparaît fragile. L’eau est le principal agent de l’effet de serre, 80 fois plus abondant que le CO2 dans l’atmosphère, or on arrive difficilement à modéliser le cycle de l’eau, notamment parce qu’il est difficile de modéliser les nuages, de déterminer la proportion de cirrus (qui contribuent à réchauffer) et celle de stratus (qui refroidissent). Le rôle des poussières naturelles, industrielles et agricoles est également mal compris, notamment dans la nucléation des nuages. De la même façon, on constate que les teneurs en composés soufrés dans l’atmosphère ont décru depuis trente ans, mais on connaît mal leur rôle, alors qu’ils sont des agents potentiels de refroidissement. Il apparaît aussi que le rôle du Soleil a été sous-estimé. Sans parler des effets possibles du rayonnement cosmique galactique, comme viennent de le proposer, avec expériences à l’appui, des scientifiques danois.
Mon collègue Le Treut lui-même soulignait dans son discours devant les cinq Académies (Le Monde du 25 octobre) combien les modèles étaient entachés d’incertitudes. Ce qui est positif dans tout cela, c’est que l’Académie des sciences va organiser un débat contradictoire sur le sujet. Pour la première fois, il sera possible de comparer les opinions des uns et des autres. Ce débat entre scientifiques, et devant les autres membres de l’Académie, permettra dans la sérénité d’établir non pas la vérité, mais l’état des lieux. Ensuite, publication à l’appui, chacun pourra juger.
J’ai connu des combats semblables lorsque, avec quelques collègues, je défendais la théorie de la tectonique des plaques, en France, au début des années 1970, face à une communauté scientifique majoritairement hostile. Je fus calomnié, accusé par certains d’être un agent de la CIA chargé de propager une théorie américaine d’autant plus qu’en même temps j’incitais les Français à publier en anglais dans les revues internationales ! Plus tard, j’ai défendu le rôle indispensable des observatoires volcanologiques pour prévoir les éruptions, plutôt que le secours des « gourous ». J’ai mené d’autres combats dans ma spécialité, souvent seul ou presque, critiqué un jour, honoré dix ans après. J’ai donc une certaine habitude de lutter contre les majorités et de m’opposer aux « consensus », et je sais qu’historiquement la science n’a fait de grand progrès qu’à travers de grands débats. Je sais aussi que je peux avoir tort, et je n’aurai dans ce cas aucune peine à changer d’avis, mais je suis sûr que le doute est par essence porteur de progrès.
Mais que personne ne se méprenne, je ne suis nullement un défenseur du productivisme. Je sais que l’homme malmène la planète, je sais que l’eau est un problème, que le CO2 acidifie l’océan, que la biodiversité est menacée, qu’il faut modifier nos pratiques, économiser la planète, respecter la Nature. Je dis, simplement, ne nous trompons pas de combat et prenons les mesures appropriées.
Je revendique haut et fort l’écologie réparatrice par opposition à l’écologie dénonciatrice. Pour pratiquer la première, il faut séparer les problèmes et les résoudre un à un. Comme on l’a fait pour le plomb dans l’atmosphère, les chlorofluorocarbones pour la couche d’ozone, les composés soufrés pour les pluies acides, etc. Dans l’écologie dénonciatrice, on mélange tout : le réchauffement climatique, la biodiversité, la pollution des villes, la population mondiale, l’assèchement de la mer d’Aral, etc. Avec comme résultat de susciter la peur… et de ne finalement rien résoudre, écrasé par l’immensité des défis.
Je revendique le droit de dire que j’émets des doutes sur le fait que le gaz carbonique est le principal responsable du changement climatique. Horreur, au pays de Descartes, je revendique le droit au doute !
Claude Allègre est géochimiste. Ses travaux scientifiques et sa carrière de chercheur ont notamment été récompensés par le Prix Crafoord en 1986 et la Médaille d’or du CNRS en 1994. Il a été ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie dans le gouvernement Lionel Jospin de 1997 à 2000.
Il a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique et pris des positions publiques sur les thèmes de l’université française et de la recherche.
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 23 h 07
Richard Lindzen est un spécialiste de l’atmosphère, titulaire de la chaire Alfred Sloan de météorologie au MIT. Il a démissionné du GIEC en 2001, considérant que les comptes rendus de cet organisme ne reflétaient plus la réalité des connaissances scientifiques, au moins pour sa partie (la validité des modèles océan-atmosphère). Dans une tribune du Wall Street Journal (12 avril 2006), il constate l’état de plus en déplorable du débat climatique.L »article sintitule » Climate of fear ». En voici des extraits traduits.
« Comment un petit degré à peine discernable de réchauffement depuis la fin du XIXe siècle peut-il être ainsi publiquement désigné comme le responsable des récentes catastrophes ? », se demande Lindzen. Il propose une première réponse assez simple : certains y ont grand intérêt. L’alarmisme nourrit le discours des politiques, qui nourrissent en retour les alarmistes. Les fonds fédéraux alloués chaque année à la recherche climatologique aux États-Unis atteignent 1,7 milliard de dollars contre quelques centaines de millions voici 15 ans. Cette somme est un peu plus considérable que les mannes du fameux « lobby pétrolier ».
« Les chercheurs qui refusent l’alarmisme voient leurs subventions disparaître, leur travail décrié et ils sont qualifiés de suppôts de l’industrie, de piètres scientifiques ou pire encore. » Pas étonnant dans ces conditions que « les mensonges à propos du changement climatique gagnent en crédibilité alors même qu’ils contredisent de plein fouet la science qui est leur fondement supposé ». Alors que les modèles alarmistes eux-mêmes prévoient une diminution de l’amplitude thermique tropiques-pôles et un surcroît d’humidité, on affirme sans sourciller que les tempêtes tropicales vont très probablement dévaster ce monde coupable dans les prochaines décennies. C’est-à-dire que l’on n’hésite même plus à se contredire entre les attendus et les conclusions, pourvu que ces dernières flattent le public dans le sens du poil hérissé par la catastrophe à venir.
Et que dire de la substance même du débat scientifique, à savoir la publication dans les revues peer-reviewed et les commentaires critiques qui s’ensuivent ? Lindzen souligne quelques-unes des manœuvres : refus de publier les commentaires critiques d’études alarmistes sous divers prétextes, lynchage à distance des déviants (non pas en commentant directement leur travail, mais en faisant savoir partout sauf dans la revue initiale de publication combien ce travail est infondé), parti pris écrasant des comités de lecture des grandes revues généralistes (Science, Nature) en faveur de l’alarmisme, conduisant à la publication de plus en plus fréquente de résultats de modèles de plus en plus confus ne faisant pas avancer d’un iota la science du climat…
Mais le champ de bataille climatique n’est pas qu’une guerre de mots. Lindzen rappelle les mises à l’écart de Henk Tennekes (Pays-Bas), d’Aksel Winn-Nielsen (WMO-OMM), d’Alfonso Sutera et Antonio Speranza (Italie)… tous climatologues respectés mais tous coupables d’avoir émis de sérieux doutes sur le nouveau catéchisme du réchauffement.
« Seuls les scientifiques âgés peuvent désormais se dresser face à la tempête alarmiste », conclut amèrement Lindzen. Ceux qui commencent leur carrière ont un choix assez simple entre le conformisme réchauffeur ou la fraîcheur d’un placard. Ca doit être pour ca que Monsieur Dutil prof de physique à Laval se range du coté des alarmistes, il s’est conformé…
Signaler ce commentaire
3 novembre 2008 à 23 h 09
Claude allègre a montré à plusieurs reprise qu’il ne comprenait pas la physique du climat. Mais, comme vous ne carburé qu’aux argument d’authorité voici la cittaion du jour d’un prix nobel:
http://www.environmental-expert.com/resultEachPressRelease.aspx?cid=29755&codi=39172&idproducttype=8&level=0
Signaler ce commentaire
4 novembre 2008 à 09 h 13
Décidément, je suis sidéré face à l’acharnement anti-écologiste et extrémiste de droite de Fernand: aucune nuance!
Conclusion: les économistes ne se trompent jamais, et il ne faut pas écouter les « pseudos experts » qui disent n’importe quoi sur une supposée crise environnementale qui n’existe pas, et qui ne se pointe pas même à long terme parce que les ressources de la planète sont évidemment illimitées!
Prix de consolation par rapport aux adeptes de la fuite en avant, des apôtres de la croissance sans limite: j’en connais qui risquent d’être déçus, au lendemain des élections américaines!
En attendant, ben, j’ai le goût de relire Le Petit Prince…
Signaler ce commentaire