Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un stade en bois près du centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 novembre 2008 18 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil (chronique), 13 novembre 2008.

Oubliez Saint-Augustin, les banlieues et les terrains vagues en bordure des autoroutes comme trop souvent en Amérique du Nord. Le projet d’amphithéâtre sur lequel planche l’architecte du groupe de Mario Bédard vise le centre-ville de Québec.

Le premier choix : ExpoCité. Il y a de la place, c’est facile à construire et accessible en transport en commun, plaide François Moreau.

Dans un monde idéal, on s’y rendrait en tramway, comme à l’époque où il y avait une ligne entre le centre-ville et le parc de l’Exposition, souhaite l’architecte. (…)

Le groupe de M. Bédard parle d’un stade de 300 millions $, mais ne dispose encore d’aucune étude.

Un stade grand comme un Centre Bell, polyvalent comme le Winnipeg Arena (hockey, spectacles) et construit sur une charpente de bois, comme on les fait parfois en Scandinavie, décrit M. Moreau.

Un stade «hyper-écologique» qui développerait aussi notre «expertise de pointe» sur le bois, un de nos «fleurons». (…)

La démolition est une des options, mais pas la seule, précise l’architecte Moreau. Le Colisée pourrait aussi être recyclé, comme le fut l’ancien Forum de Montréal. Parc aquatique intérieur, plateaux de tournage de cinéma, on pourrait imaginer beaucoup de choses dans un si grand volume. (…)

Si j’ai bien compté, cela fait donc trois projets d’amphithéâtre pour Québec. Celui du groupe du comptable Mario Bédard, celui de Me Guy Bertrand et celui de Mark Charest. (…)

Le plus improbable des trois projets est celui de Mark Charest, un citoyen de Cap-Rouge qui a fait faillite deux fois et était sans emploi au moment où il a lancé l’idée.

Il a l’appui du maire de Saint-Augustin, prêt à l’accueillir le long de l’autoroute. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Projet de Colisée à St-Augustin: des investisseurs européens intéressés.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Étalement urbain, Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


18 commentaires

  1. Philippe Tremblay

    13 novembre 2008 à 13 h 11

    Pourquoi est-ce qu’on parle de la couleur de la moquette avant d’avoir acheté la maison?

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  2. Denis

    13 novembre 2008 à 13 h 50

    Pour mieux la vendre?

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  3. Simon

    13 novembre 2008 à 14 h 06

    Sauf qu’ici on ne parle pas de la moquette, on parle des fondations. C’est bien difficile de changer les fondations d’une maison une fois qu’elle est construite… donc je préfère acheter une maison dont les fondations ne sont pas fissurés dès le départ.

    Mais chose pour ce stade. Mieux vaut le construire au bon endroit… car une fois qu’il sera construit, ça sera trop tard pour le changer de site.

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  4. Olivier Amiot

    13 novembre 2008 à 21 h 41

    Il s’agit d’un bon endroit, Expoquébec.

    Par contre, il va falloir améliorer le transport en commun. Car la 802, qui passe sur Hamel-18e, n’est pas suffisante. Il faudrait un nouveau trajet qui désert Québec nord-sud, comme la 801, en parallèle de la 801, mais un peu plus à l’Est. Cela ne ferait pas de tord car le circuit de la 801 est beaucoup plus occupé que celui de la 800. Cela encouragerait probablement encore plus les gens de Charlesbourg, mais aussi de Vanier et de Lebourneuf, à prendre le transport en commun. Il ne faut pas oublier que le site d’expoquébec, s’il se trouve mieux situé que celui de St-Aug, est aussi un site du «tout à l’auto».

    Oli

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  5. Gilbert

    14 novembre 2008 à 01 h 57

    Intéressant comme concept ça me fait penser à ce que j’ai vue à Saint-Jérôme. Leur gare de train de banlieu est fait avec une structure de bois vraiement magnifique!

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  6. Joe Bernier

    14 novembre 2008 à 07 h 01

    Je ne peux m’y faire a l’idee d’une telle structure en bois, pouvant loger 20,000 personnes. Je ne suis pas convaincu de la solidite. Est-ce que ca existe deja ailleurs?

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  7. jeff

    14 novembre 2008 à 07 h 35

    ca prendrais un bus 803 qui part de ange-gardien et qui descends jusqu’à st-augusting blv. st-anne, de la canardiere, hamel en ligne droite !

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  8. Sébastien Gauthier

    14 novembre 2008 à 10 h 00

    Voyons donc, une structure en bois pour un amphithéâtre de 20,000 places. Franchement, le bois n’est pas assez solide pour supporter le poids d’un tel ouvrage. On parle pas d’un chalet, on parle d’un amphithéâtre!!! Ça s’est fait en Europe mais on parle de petits amphithéâtre de moins de 5,000 places au meilleur de mes connaissances. Imaginer s’il fallait qu’un incendie ne se déclare dans un amphithéâtre de 20,000 places dont le bois est le principal matériel de construction. On courerait à la catastrophe. Arrêtons donc de faire bande à part pour une fois et faisons les choses comme ça se fait partout ailleurs, càd un edifice en béton et en acier.

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  9. Frédéric

    14 novembre 2008 à 10 h 52

    Bien sûr, tout le monde sait que les Romains construisaient en béton et en acier. ;o)

    Avant que la pierre ne soit introduite dans la construction de leurs amphithéâtres, les Romains construisaient souvent en bois. Néron a construit une arène en bois, avant de la remplacer par le Colisée actuel à Rome, construit en pierres. C’est que le bois a la très fâcheuse manie de brûler au contact du feu…

    Bref, il ne faut pas oublier que la construction d’un tel édifice emprunte à des principes physiques et architecturaux qui en assurent la solidité, même en utilisant le bois.

    Mais à Québec, on prendrait une saprée chance, compte tenu de nos foules enflammées.

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  10. Sébastien Gauthier

    14 novembre 2008 à 11 h 23

    En plus, avec un édifice de l’envergure d’un nouveau Colisée de 20,000 places, imaginez vous le nombre de circuits électriques qu’il y’aurait dans une telle bâtisse. Acec une structure en bois, il est évident qu’un incendie serait beaucoup plus difficile à contenir. On voit bien que ça tient pas debout cette histoire de charpente en bois. Monsieur Moreau aurait bien fait de se demander combien ça couterait en frais d’assurance un Colisée en bois versus un Colisée bâtit avec des matériaux standards. Quand il verra la facture, il sera vite ramené à la raison.

    Coundonc, c’est cette maudite maladie que certains habitants de Québec ont de vouloir à tout prix faire bande à part ? Autoroute pouvant desservir plus de 2 millions de pop pour même pas 1 million actuellement, pas d’édifices dépassant 10 étages dans le centre-ville, 2,3 ou 4 (on a perdu le compte) centre-villes pour une agglomération de 750,000 habitants, refus de l’immigration, étalement urbain complètement débile, phénomène radio-trash, ADQ et maintenant un Colisée en bois. Et j’en passe surement. C’est quoi la prochaine connerie qu’on va nous sortir ? Des habitations en légos ? Le retour des petits chemins de terre pour accentuer l’effet carte postale de Québec ? Une nouvelle mode vestimentaire ou les gens de Québec s’habilleront comme à l’époque des premiers colons ? Une chance que le ridicule ne tue pas…

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  11. Frédéric

    14 novembre 2008 à 11 h 52

    Vouloir tout faire comme tout le monde me parait tout aussi détestable. Ça tue l’originalité et l’innovation.

    Ce qui m’apparait le plus important, c’est d’agir pour les bonnes raisons.

    À mon sens, faire différent juste pour faire différent est aussi détestable que faire comme les autres pour faire comme les autres.

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  12. Manu

    14 novembre 2008 à 14 h 21

    Vancouver se fait des installations olympiques en bois (il faudrait vérifier la taille), alors j’imagine que c’est faisable ici aussi… et les techniques de construction ont passablement évoluées depuis les Romains, sans parler des innovations dans les matériaux. Il y a même probablement moyen de rendre le tout ignifuge. D’ailleurs, sans être du même gabarit qu’un amphithéâtre de 20000 places, le nouveau pavillon de Foresterie de l’Université Laval est tout en bois (à part les cages d’escalier et quelques autres détails). Il est probablement plus représentatif de l’état de l’art en bois d’oeuvre que nos maisons en 2 par 4.

    Malgré tout, j’ai moi aussi l’impression que des questions de coûts viendront freiner les ardeurs…

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  13. Sébastien Gauthier

    14 novembre 2008 à 15 h 36

    Frédéric a écrit:
    « Vouloir tout faire comme tout le monde me parait tout aussi détestable. Ça tue l’originalité et l’innovation.

    Ce qui m’apparait le plus important, c’est d’agir pour les bonnes raisons.

    À mon sens, faire différent juste pour faire différent est aussi détestable que faire comme les autres pour faire comme les autres. »

    Réponse: Dans les faits, tu as entièrement raison. Cependant, à un moment donné, il y’a la notion de bon sens qui doit entrer en ligne de jeu. Et ça du bon sens,sur le plan collectif, on est loin d’en avoir des surplus à Québec. Je dirais même qu’on a un sérieux déficit de bon sens.

    Par exemple, on peut vouloir commencer à bâtir sa maison par la toiture et finir par les fondations. C’est original certe mais ça n’a aucun sens et le résultat sera désatreux. C’est comme cette idée de bâtir un Colisée en bois. Est-ce que cela aura résisté à la tempête du verglas ? Pas sur.

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  14. nicogag

    14 novembre 2008 à 21 h 20

    Partout dans le monde, le bois d’ingéniérie fait un retour en force en raison des énormes progrès technologiques dans ce domaine dans les dernières années, qui permettent des prouesses architecturales, et en raison du faible impact environnemental des bâtiments construits selon cette technique (la fabrication du béton et de l’acier cause 10X plus de gas à effet de serre que la construction en bois). Et évidemment, toutes les constructions en bois d’ingéniérie répondent aux plus sévères normes de protection contre les incendies.

    Voici quelques images d’un beau projet d’amphithéatre intérieur en bois d’ingéniérie à Laval (non mais quels hurlubelus ces lavalois de penser à construire un stade en bois !!!) :

    http://www.nordicewp.com/galleries/Laval/index.html#1.jpg

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  15. Jeff S

    16 novembre 2008 à 09 h 12

    Le colisée de Rome, c’est l’empereur Vespasien, pas Néron

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  16. Carol

    17 novembre 2008 à 10 h 31

    « Voyons donc, une structure en bois pour un amphithéâtre de 20,000 places. Franchement, le bois n’est pas assez solide pour supporter le poids d’un tel ouvrage. »

    Un procédé que l’on appelle la torréfaction du bois, permet de le rendre plus solide et résistant que le bois naturel.

    @nicogag

    Est-ce vraiment difficile d’être ouvert d’Esprit envers quelques choses de nouveau et de différent ???

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  17. nicogag

    17 novembre 2008 à 11 h 10

    @ Carol,

    Compte tenu du fait que mon premier paragraphe expose à quel point il est raisonnable de penser construire en bois, compte tenu aussi que j’ai ajouté un lien montrant non seulement que la chose est faisable, mais qu’elle se fait, je croyais (à tort, semble-t-il) que l’ironie de ma dernière phrase sauterait aux yeux. Elle s’adressait justement à ceux qui se sont montrés fermés à l’idée… Désolé du malentendu.

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  18. Nicolas

    21 novembre 2008 à 19 h 08

    Frédéric a écrit:
    “Vouloir tout faire comme tout le monde me parait tout aussi détestable. Ça tue l’originalité et l’innovation.

    Me semble que l’on a eu notre leçon avec le stade Olympique.

    Combien de de stade en bois la LNH posède t-elle?? aucun.

    Pourquoi? parceque ça coute 15X le prix d’en faire un en acier.

    A Trois-Rivières, il y a une usine qui c’est pété les bretelles avec son nouveau bâtiment en bois. Hé bien ils ont passé tout l’hiver à déneiger la toiture puisque celle-ci risquait de céder. Ironie du sort, c’est la compagnie Toiture Mauricienne…Bravo!

    Pour règler le problème, ils ont du renforcer avec….. de l’acier.

    Continuer de rêver….ZZZZZ ZZZZ ZZZ

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