Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Transports: faites vos compte

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 novembre 2008 19 commentaires

Source: Stuart Foxman, Sélection du Reader’s Digest, novembre 2008.

Pour certains, le navettage est la partie la plus désagréable de la journée de travail. Le temps qu’on y consacre, l’argent qu’on y dépense et les contrariétés qu’il entraîne finissent par peser lourd.

Un sondage de Statistiques Canada révèle que 29 % des personnes qui se servent de leur voiture pour aller au travail en en revenir détestent le navettage. Pour les utilisateurs des transports en commun, le degré d’insatisfaction est encore plus élevé, soit de 47 %. Les personnes les plus satisfaites à cet égard sont celles qui se rendent au travail en bicyclette ou à pied. A noter toutefois, que plus on aime son travail, moins le navettage semble poser problème.

Nous avons estimé les coûts qu’entraîne le navettage pour trois villes canadiennes, soit Montréal, Toronto et Calgary, et comparé coûts de déplacement en voiture et coûts de déplacement par les transports en commun. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Jamais sans mon char? Sans aller jusqu’à rayer l’automobile de sa vie, on pourrait mettre la pédale douce sur ce symbole d’autonomie et d’indépendance.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun, Vélo.


19 commentaires

  1. Fernand

    15 novembre 2008 à 13 h 21

    Pourr les amateurs de tranport en commun voici ceci:

    Une fois de plus, la Ville de Montréal a dû se porter à la rescousse de la Société de transport de Montréal (STM) pour l’aider à boucler son budget de l’année 2008.

    La Ville a annoncé hier qu’elle versera 22 millions de dollars à la STM afin d’éponger une partie de son manque à gagner de 33,7 millions. La différence, soit 11,7 millions, a pu être comblée grâce à un exercice de rationalisation effectué au sein de la société de transport au cours des derniers mois. Lors du dépôt du budget de l’année 2008, il y a un an, la STM avait indiqué qu’elle comptait sur de nouvelles sources de financement obtenues du gouvernement du Québec pour combler ce manque à gagner, mais ce rêve ne s’est pas concrétisé. Les 22 millions annoncés hier portent à 332 millions la contribution de la Ville à la STM pour 2008, un «sommet historique», a-t-on souligné hier. Cette aide n’empêchera vraisemblablement pas la STM d’augmenter ses tarifs de 3,3 % à compter du 1er janvier prochain.

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  2. Sébastien Gauthier

    15 novembre 2008 à 15 h 54

    Ahhhhh, la merveilleuse STM. L’endroit où on paie des gens ayant dans certains cas même pas terminé leur secondaire 5, des sommes astrnomiques. Le syndicat des employés de la STM sait s’y prendre afin d’extorquer de l’argent de l’employeur, dont les dirigeants sans colonne vertébrale cèdent devant la moindre meneace du syndicat. À Toronto, le problème est encore plus important. S’il y’a un endroit où la mafia syndicale se devrait d’être mise au pas, c’est bien dans les sociétés de transports en commun.

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  3. Jacques

    16 novembre 2008 à 06 h 05

    Claude Villeneuve à l’émission Bazzo.Tv, rappelait que le coût d’utilisation d’une voiture varie de 25 à 125 dollars de l’heure, pour le temps qu’on s’en sert, compte tenu du nombre d’heures où personne s’en sert. Et qu’il en coûtait toujours moins cher d’utiliser le taxi. Vous me direz, qui est ce Claude Villeneuve ? allez voir sur le site de Bazzo.

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  4. JFGo

    16 novembre 2008 à 10 h 27

    Ça me fait penser un peu au monde de la rive-sud (ou la rive-nord) qui travaillent sur l’autre rive, avec leur peur incontrôlable du traversier. J’ai fait le calcul moi-même (donc très non scientifiquement) et c’est fou à quel point on peut sauver temps, argent et stress. J’ai la chance de pouvoir aller travailler à pied à Lévis et à 17,15$ la passe mensuel de traversier, je pense que ça vaut la peine! (Et c’est en partie déductible).

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  5. Erick

    16 novembre 2008 à 11 h 13

    Dans mon cas personnel le navettage en bus me prend 45 minutes « porte-à-porte », grosso modo 5 min pour me rendre à l’arrêt, 5 minutes d’attente de la bus, 30 minutes de bus et 5 minutes pour me rendre à pied à destination. Le navettage est effectivement énorme quand on l’additionne: 7.5 heures par semaine (l’équivalent d’une journée de travail), 48 jours par année, 1680 jours dans une carrière de 35 ans de service, ce qui veut dire qu’à ma retraite j’aurai passé 3 années dans un bus, 6 mois à l’attendre et 1 an à marcher…

    J’ai déjà fait la même chose en auto, ca réduisait le temps à moins de 30 minutes, mais ces 30 minute je les passait à stresser dans le trafic alors qu’en bus, je profite des 30 minutes assis à relaxer et rêvasser… C’est un peu pourquoi que quand je magasinais les maison, un de mes critères était d’avoir un bus direct pour mon travail, car le simple fait de se tapper une inutile correspondance, même si le temps de parcourt est le même, ça rend l’expérience très désagréable.

    Aussi avec l’auto, il y avait les vitres à gratter l’hiver etc. qu’il faut calculer dans le temps de navettage, alors l’hiver je n’y était aucunement gagnant. Evidemment, le prix y est aussi fortement pour quelque chose dans mon choix de prendre le bus. Stationner au centre-ville à 120$ par mois + gaz + usure + entretien etc… ça revient à 200$ par mois l’été et 300$ l’hiver, alors le bus à 60$/mois est assez imbattable à ce niveau. Ce calcul considère que je possède quand même une auto pour mes autres déplacement, donc j’élimine de ce calcul les frais fixes de la voiture.

    p.s. A Vancouver ils ont eu l’idée d’ajouter un snack bar dans leurs trains de banlieue, maudite bonne idée pour faire passer le temps…. vous déjeunez en vous déplaçant, vous venez donc d’économiser 30 minutes par jour de votre précieux temps personnel!!

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  6. Yvan Dutil

    16 novembre 2008 à 11 h 49

    125$ de l’heure c’est un peu cher. Le CAA parle de 7500$/an. On peut calculer facilement 300 heures par an, et cela donne 25$ de l’heure.

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  7. Fernand

    16 novembre 2008 à 13 h 03

    On a le choix. Concentrer la ville ou l’étaler.

    Faire des building en hauteur et concentrer le monde dedans permettant de marcher à pied et en transport en commun. De toute façon l’espace restreint et le monde entassé va créer un îlot de chaleur urbain plus intense.

    Faires des développement comme Le mesnil ou tout est aménagé pour que l’on respire l’air frais et que la verdure soit ambiante. Naturellement les déplacements sont plus longs et plus problématiques. Pour éviter de prendre leur voitiàure, il faut un service de tranport en commun efficace. C’est ce qui estr préconisé dans le plan de développement du RTC. Mais ca tarde à s’implanter et le décàveloppement urbain est plus vite que les décisions d’étendre le réseau. On connait tous les problèemes du circuit 802 et ses abribus en construction permanente, rien pour attirer de nouveaux clients. On sais tous que les circuits 803 et 804 siont encore à l’état de projet. Quant aux parc-o-bus, je vous rappelle que celui de Beauport occupe le terrain de la Neuro-Cité ou le municipal a déjà déboursé 7 millions pour acquérir et démolir le centre d’achat et acquérir le Cdn Tire. Ca fait cher pour un parc-o-bus soit disant temporaire et même pas aménagé correctement.

    Pa s surprenant que les banlieusards préfère encore leur auto, ce q

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  8. Fernand

    16 novembre 2008 à 13 h 06

    que comprennent pas les citadins ddu Centre-ville qui utilisent leur vélo, L’autobus ou marchent à pied. Moi faire 12 km pour aller à l’Hotel-de-ville, le moyen le plus efficace et rapide est mon auto pis le gaz vient de baisser substentiellement.

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  9. Manu

    16 novembre 2008 à 19 h 22

    @Yvan : et en plus, ces montants sont basés sur l’utilisation d’une voiture moyenne, neuve (en location 4 ans je crois). En pratique, quelqu’un qui conserve la même voiture au moins 10 ans, sauve beaucoup d’argent. De nos jours, je considère qu’on s’en tire facilement avec 3000 à 5000$ par année.

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  10. Kilo

    16 novembre 2008 à 20 h 59

    « mais ces 30 minute je les passait à stresser dans le trafic alors qu’en bus… »

    A oui, si il y a quelque chose de stressant dans ce bas monde, c’est bien le trafic!

    L-O-L.

    Et depuis quand il y a du trafic à Québec????????

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  11. Manu

    16 novembre 2008 à 21 h 32

    @Kilo : depuis bien longtemps… Selon toi, pourquoi y a-t-il des files de voitures arrêtées sur l’autoroute jour après jour?

    Ça me rappelle une personne de la région de Montréal, il y a de celà bien des années, qui demeurait à une distance de marche de l’Université Laval où elle étudiait. Il n’y avait pas de traffic à Québec selon elle… jusqu’au jour où elle a été passagère en auto à l’heure de pointe, se demandant ce qu’il pouvait bien se passer d’épouvantable et d’anormal pour que ce soit bloqué sur l’autoroute. La réponse : « l’heure de pointe, comme tous les jours… »

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  12. Paul

    17 novembre 2008 à 13 h 53

    « Pour éviter de prendre leur voitiàure, il faut un service de tranport en commun efficace »

    Fernand, vous rêvez en couleur si vous pensez qu’on peut avoir un service de transport en commun efficace pouvant concurrencer l’automobile sans densifier substanciellement Québec, qui est une des villes les plus étalées d’Amérique du Nord.

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  13. Erick

    17 novembre 2008 à 15 h 20

    « vous rêvez en couleur si vous pensez qu’on peut avoir un service de transport en commun efficace pouvant concurrencer l’automobile sans densifier substanciellement Québec »

    Il y a pourtant bien des villes qui ont mis des moyens couteux et aussi lourds que des tramways en périphérie et ils ne semblent pas trop s’en plaindre.

    Vous est-il passé dans l’esprit que le transport en commun en périphérie est un moyen de ralentir l’étalement en incitant les gens à se bâtir dans les trous non développés des premières couronnes, là où le transport en commun est bon, plutôt que d’aller s’établir au bout du dernier cul-de-sac aux limites du territoire, où le transport est minable ou inexistant.

    Tant qu’à être obligé de voyager en auto, ca ne fait pas vraiment de différence de se bâtir à neufchatel, val-bélair ou bien à shannon, ca ne fait qu’un petit 5-10 minutes de différence par l’autoroute à une hauteur où il n’y a pas de trafic. Mais avec une alternative de transport en commun, là, l’idée de s’installer à neufchatel plutôt qu’à shannon devient intéressante. Ca ne veut pas dire pour autant qu’un bon transport en commun irradie les autos, mais au moins ca donne un 2e choix, qui devient de plus en plus intéressant avec l’augmentation du prix de l’essence et des stationnements.

    Ceux qui croient qu’un bon service en périphérie voyagerait à vide sont dans les patates, c’est plutôt le contraire, la demande y est mais pas l’offre.

    Connaissez-vous l’histoire des deux marchands de souliers qui débarquent dnas un village d’afrique où tout le monde de ballade nu pieds?
    En constatant ce fait, le premier s’en retourne tout déçu se disant « merde ils portent pas de soulier personne, j’ai pas d’argent à faire icitte ».
    Le deuxième est tout heureux et se dit « wow, je vais tu la faire la passe icitte, personne n’a encore de souliers! »

    Le transport en commun en banlieue c’est exactement le même principe…

    L’idée de se servir de l’absence de transport en commun pour nuire à l’étalement a plutôt l’effet contraire.

    Evidemment je ne parles pas de mettre des métrobus à Lac St-Charles, Lac Beauport et Ste-Brigitte-de-Laval!!!

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  14. Paul Bienvenue

    17 novembre 2008 à 15 h 36

    Je m’ennuie de mes années d’autobus.

    Attendre au vent et au froid. Rester debout pendant des heures. Se faire pousser. Le monde qui ignorent l’invention du déodorant. Mais surtout, le plaisir des conversations que l’on y entend.

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  15. Yvan Dutil

    17 novembre 2008 à 17 h 53

    @Paul

    Les problèmes que tu présentes sont des symptomes d’un services pas très performant. Or, il n’est souvent pas très coûteux (socialement parlant) d’améliorer le service. Quand aux conversations, à une époque de ma vie, l’autobus était une occasion de rencontre sociale. Tout dépend du circuit j’imagine.

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  16. Simon

    17 novembre 2008 à 18 h 17

    Le problème est aussi causé par la multiplication des « centre-villes » si la plupart des gens travaillaient dans un ou deux secteurs bien précis, l’organisation du transport serait beaucoup plus facile… mais avec l’aménagement de nombreux petits centre-villes dans D’Estimauville, Lebougneuf, etc. Ça devient très problématique de créer un réseau de transport en commun qui répond aux besoins de la majorité des gens. C’est l’une des principales raisons pour laquelle je souhaite l’installation des bâtiments fédéraux dans Saint-Rochs plutôt que D’Estimauville.

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  17. slimovitch

    17 novembre 2008 à 19 h 05

    « Il y a pourtant bien des villes qui ont mis des moyens couteux et aussi lourds que des tramways en périphérie et ils ne semblent pas trop s’en plaindre. »

    Erick, de quelles villes parles-tu??

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  18. Erick

    17 novembre 2008 à 19 h 25

    @Yvan Dutil

    « à une époque de ma vie, l’autobus était une occasion de rencontre sociale »

    C’est encore le cas sur certains parcours à basse fréquence comme les express où les gens qui ont les mêmes horaires se retrouvent toujours dans le même bus. Il y a même un parcours où la « clique » est devenue assez grosse qu’ils s’organisent un souper au moins 1 fois par an!!!!

    @Simon

    Qu’une ville soit composée d’un méga-centre de 500k d’habitants ou 5 ou 10 petits centres de 50k à 100k habitants, ca ne change pas grand chose, à condition que ces petits centres soient concentrés et qu’ils aient vraiment un « centre ». Autrement dit qu’ils aient l’allure de gros villages avec un secteur commercial/industriel incluant au moins un gros employeur au centre, entouré de blocs à appartements et condos, avec plus au loin des bungalows. Vous pouvez ensuite relier ces mini-centres grâce à des « navettes » et lorsque qu’ils sont moindrement alignés, vous les desservez les uns à la file de l’autre, un peu comme des « stations de métro », pour éviter un produit cartésien de « parcours ». Les citoyens qui habitent les bungalows sont la plupart trop loin du mini-centre pour y aller à pied, mais ils peuvent s’y rendre en auto, s’y stationner et y prendre un transport en commun efficace pour aller dans un autre « centre-ville ». C’est un peu ce que certaines banlieues de l’est de Montréal cherchent à faire avec leur futur train de banlieue de l’Est. Ils appèlent ca « développement orienté sur le transport », où l’on insère le transport en premier et on se bâtit autour, plutôt que de se bâtir n’importe comment et n’importe où et ajuster le transport par la suite.

    D’ailleurs le secteur du Métro de Longueuil ressemble déjà un peu à cela, mais dans ce cas, je doute que c’était planifié d’avance.

    Evidemment faut pas qu’il y en a 50 de ces centres…

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  19. Erick

    18 novembre 2008 à 10 h 36

    @slimovitch

    Dans plusieurs villes nord-américainesm, dont l’exemple dans des banlieues de bungalows au sud de Pittsburgh.

    http://www.google.com/maps?f=q&hl=fr&geocode=&q=pittsburgh&sll=46.784546,-71.350021&sspn=0.340876,0.612488&ie=UTF8&ll=40.353543,-80.027879&spn=0.005928,0.00957&t=h&z=17&layer=t

    A l’endroit où je pointe la ligne se sépare en deux vers le sud et le sud-ouest, les terminus se trouvent à quelques kilomètres, pas très loin des champs de patates. Evidemment au nord la ligne rejoint le centre-ville…
    C’est l’exemple qui m’est venu en premier car j’ai déjà circulé en auto dans ce secteur et j’avais été surpris d’y voir un tramway moderne en plein quartier résidentiel.

    Des exemples de villes comme celles là ne manquent pas en amérique, je pourrais te parler de Calgary & Edmonton avec leurs LRT, etc. Dans plusieurs cas on crois qu’ils ont été construit dans des endroits très urbanisés, mais c’est le contraire, à l’origine, ils ont été construits en bonne partie dans des endroits peu denses, mais ca s’est urbanisé par la suite, et le tramway, LRT ou train de banlieue y est pour quelque chose.

    On peut aussi faire un parallèle avec Ottawa et ses busways (quand je parle de moyens lourds je ne parle pas juste de tramways) dont une bonne partie a carrément bâtie à travers champs. Ne cherchez plus ces champs aujourd’hui…..

    Et je n’ai pas parlé de trains de banlieue, dont le nom est assez éloquent, mais qui ne s’appliquent pas à des petites villes comme Québec.

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