Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Arrondissements et services remis au régime minceur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 novembre 2008 8 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 18 novembre 2008.

L’administration Labeaume demande de nouveau à ses arrondissements et à ses services de se serrer la ceinture pour équilibrer le budget de la Ville. Des «compressions récurrentes» de 2,5 % leur seront demandées pour les prochaines années afin de limiter les hausses de taxes.

Le maire de Québec a dressé hier soir un portrait de la situation financière de la Ville à quatre semaines de l’adoption du budget, comme l’y oblige la loi. Et son ton était nettement moins catastrophique que celui qu’il adoptait encore jusqu’à récemment.

Après avoir laissé planer le spectre d’une hausse majeure du compte de taxes, le maire Labeaume revient à son objectif initial de la plafonner à l’inflation. Mais pour y arriver, la Ville demande des «compressions récurrentes d’au moins 2,5 % par année dans les dépenses des arrondissements et des services». (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Des effets «catastrophiques» sur le budget: La Ville de Québec n’est pas épargnée par la crise financière.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


8 commentaires

  1. Antoine

    18 novembre 2008 à 11 h 11

    Éliminer les brigadiers scolaires… Bravo… et donnez plus d’argent aux policiers encore, et au cols bleus. J’aimerais bien savoir tous les salaires des employés municipaux y compris leurs nombreux avantages, ( retraite, uniforme fournis, etc… ) tout comme ceux des transports en communs… et après les comparer à ceux qui n’ont rien de cela dans le privé et qui paient des taxes justement pour payer ces services…

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  2. Jp-Duval

    18 novembre 2008 à 15 h 39

    Hmmmm….la ville n’a guère le choix compte tenu du fait qu’elle doit injecter environ 70 millions dans le fond de pension de ses employés afin de combler les pertes actuarielles…Cela représente environ 14 000$$ par employés. Refiler la facture aux citoyens n’est pas une option valide en ces temps économiques qui s’annoncent difficiles.

    Mais je ne suis pas sur que les employés syndiqués réalisent que la population n’est guère favorable à leurs revendications.

    De toute façon, compte tenu du présent niveau d’endettement personnel, je serais surpris que bien des employés municipaux puissent se permettent de faire la grêve durant un mois. Les paiements hypothécaires et prêts voitures n’attendront pas!!

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  3. Antoine

    18 novembre 2008 à 16 h 31

    injecter 70 millions dans le fond de pension… mon fond de pension lui, que je paye de misère, il a fondu aussi, et personne ne va m’injecter de l’argent…

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  4. Jp-Duval

    18 novembre 2008 à 17 h 41

    Effectivement, vous avez raison.

    Petite citation du président du syndicat des fonctionnaires municipaux.

     » C’est le combat de tout le monde, le combat du respect du monde sur la dictature »

    Je vous laisse en tirer vos propres conclusions.

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  5. Antoine

    18 novembre 2008 à 17 h 56

    Effectivement, le respect du monde sur la dictature…des fois je me dis que la ville devrait tout privatiser, entretien routier, déneigement, autobus, et faire des appels d’offres à chaque année, comme cela au moins ces pauvres petits cons verraient ce que c’est de travailler pour le privé. Vous faites la grève, pas de problème, on appelle un compétiteur et à la prochaine… Je voudrais connaître tous les salaires des gens que je paye indirectement ainsi que leurs avantages…Il n’y a aucune raison que ce soit caché puisque c’est à même les fonds publics qu’ils sont grassement payés

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  6. Claude Gélinas

    18 novembre 2008 à 21 h 20

    Si les citoyens de Québec (et tout spécialement des banlieues) avaient vu venir cet épisode loufoque dans leur boule de cristal, ils auraient été plus nombreux à voter contre le projet des fusions forcées, tel que concocté par Louise Harel et les autres péquistes au pouvoir, à l’époque…

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  7. Manu

    18 novembre 2008 à 23 h 40

    Fusion ou pas, mis à part le « nivellement par le haut » des conditions des employés, ça n’aurait rien changé, puisque toutes les anciennes villes auraient alors été aux prises avec les mêmes problèmes, certaines plus que d’autres.

    Mais je serais curieux de voir ce que la ville peut vraiment sauver en coupant dans les budgets des arrondissements. Il s’agit, il me semble, de sommes plutôt marginales dans le budget global de la ville, bien qu’il s’agisse de montants très importants pour les gens ou les organismes qui en ont besoin. À ma connaissance, il n’y a pas grand dépense inutile dans les arrondissement.

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  8. Money

    17 décembre 2008 à 16 h 51

    Je vous parie 100$ que si le maire annoncerait une diminution de tous les budgets des services de la ville de 5%, rien n’y paraitrait.

    Un peu comme Mario Dumont qui proposait une réduction de 1%, il économisait 600 millions $ aux Québecois.

    Avec 1% seulement.

    Quand on veut on peut !

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