Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les cols bleus de Québec manifestent

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 novembre 2008 26 commentaires

Des cols bleus ont manifesté devant plusieurs bâtiments municipaux, ce matin, dont celui situé sur la rue Marie-de-l'Incarnation. Photo Stevens LeBlanc

Source: Cédric Bélanger, Journal de Québec, 20 novembre 2008.

Au lendemain d’un vote massif pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève, les cols bleus de la ville de Québec ont tenu une série de manifestations devant les garages municipaux, ce matin. (…)

Lors d’une assemblée générale tenue hier soir, les cols bleus ont rejeté dans une forte proportion de 98 % l’ultimatum lancée par le maire Régis Labeaume. Par ailleurs, une conférence téléphonique a lieu, ce matin, pour faire suite à la plainte pour négociation de mauvaise foi déposée par le syndicat contre la Ville devant la Commission des relations de travail. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Négos avec les syndicats : Labeaume persiste sur “la ligne dure�.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


26 commentaires

  1. Jp-Duval

    20 novembre 2008 à 10 h 01

    J’ai quelques difficultés à avoir des élans de sympathie pour ces honnêtes travailleurs.

    La ville a une dette énorme…..Les infrastructures de la ville vont nécéssité des injections de capitaux fort élevés….Et il faut également combler le manque à gagner de leur caisse de retraite!

    ET puis il y a la présente situation économique qui ne sera pas très rose. Ici, dans notre belle ville, nous sommes dans un micro-climat économique, mais la réalité va nous rattraper. Et qui plus est, les possibilités que l’économie mondiale tombe en déflation sont sérieuses. Si cela arrive ( et que dieu nous en garde) la pression de la dette sera énorme sur les finances de la ville. ( sans compter de nombreuses pertes d’emplois et une baisse généralisé de la valeurs des maisons)

    Est-ce que ces gens sont capables de penser à la communauté qui les fait vivre. À ce que je sache, leur présente condition de travail ne les qualifie pas comme « petit salarié »

    Voilà, c’était ma minute néo-libéral d’aujourd’hui!!

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  2. Denis

    20 novembre 2008 à 11 h 25

    Y a-t-il des gens qui ne sont pas en accord avec le commentaire de Jp-Duval. J’aimerais bien voir les arguments qui ont plus de poid que « la communauté qui les fait vivre ».

    Bonne chance!

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  3. Fredlev

    20 novembre 2008 à 11 h 38

    SO SO SO
    vive les syndicaleux avec un secondaire 2 qui gagnent 60 000$ par année.

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  4. Simon

    20 novembre 2008 à 11 h 41

    Ouais bon, je ne sais pas si on va trouver quelqu’un de sympathique à leur cause…

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  5. Fernand

    20 novembre 2008 à 11 h 51

    Les fonctionnaires municipaux sont dans une tour d’ivoire qui les rend à part du commun des citoyens. Déjèa les salires sont supérieurs à leursd confrèeres provinciaux et fédéraux car depuis 1980, les employés munuicipaux ont été épargnés des coupures de 20% à Parizeau et du gel des salaires du temps de Landry-Marois. Résultat les écarts salariaux sont d’environ de 30%. De plus, dans toutes les autres fonctions publiques l’employeur partage à 50/50 les frais inhérents aux avantages dont le fond de pension.

    Oui, les salariés municipaux sont dans une classe à part. Il est temps de donner un coup de barre car les citoyens ont une limite à payer surtout dans la période de crise économique que nous nous apprêtons à vivre. Devons nous faire des protégés de la crise sous prétexte qu’ils donnent des services essentiels? Faudra t’il la méthode Ronald Reagan pour amener les fonctionnaires à la raison? Devra t’on penser à fournir des services par sous-traitance ?

    Peut importe l’issue, un fait demeure, le premier qui cèedera dans cette partie de bras de fer créera l’effet domino sur toutes les municipalités du Québec. Il ne faiut pas oublier que le SCPF est la centrale qui couvre non seulement la Ville de Québec mais toutes les càvilles importantes du Québec, Il en est de même des la Fratenité des policiers et celle des pompiers. Toutes les villes ont des conventions semblables et plus avantageuses de celles des gouvernements supérieurs. Les villes qui se targuent d’être de meilleurs gestiuonnaires que les gouvernements supérieurs sont devant le fait de prouver leur assertion et de se tenir debout et de faire front commun avec le maire Labeaume. Quant au RMQ, je déplore l’attitude aplaventrisme de son ex chef jean-Marie Matte. Avec de tels patrons, les syndiqués se gaveraient de conventions généreuses…

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  6. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    20 novembre 2008 à 11 h 52

    « SO SO SO
    vive les syndicaleux avec un secondaire 2 qui gagnent 60 000$ par année. »

    Mais encore?

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  7. Fernand

    20 novembre 2008 à 12 h 01

    Comparez le salire et le fond de pension, le nonçmbre de congés de maladie payés à 100% entre un conducteur dMune gratte àà neige de la voirie municipale et de Transports Québec.

    Vous comprendrez le sens de mes propos. 30$% d’écarts. C’est inacceptable et démontre que les employés municipaux sont dans une tour d’ivoire…

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  8. Jp-Duval

    20 novembre 2008 à 12 h 37

    @ Denis

    Par « communauté qui les fait vivre » j’entends que leur salaire provient des taxes municipales….À quelque part nous sommes un petit peu concerné par leur conditions de travail. Lorsque je lis que le déficit actuarielle de leur fond de pension de cette année se chiffre à 70 millions$…ce qui oblige la ville à soit aller en emprunt ou à refiler la facture en hausse de taxes…. je ne peux m’empêcher de m’interroger sur leurs revendications!!

    Il faudrait peut-etre que ces personnes réalisent qu’ils bénéficient d’une régime collectif fort généreux qui les place nettement au dessus des conditions du simple citoyens. À trop vouloir revendiquer en cette période d’incertitude économique est, selon moi, une forme d’indécence.

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  9. Manu

    20 novembre 2008 à 13 h 52

    Par ailleurs, ceux qui ont tendance à vanter « l’emploi public » (ici la ville qui offre directement les emplois) en opposition à « l’emploi privé », sont plutôt silencieux par les temps qui courent…

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  10. Patrice

    20 novembre 2008 à 14 h 40

    Ok, quelle est la solution alors?
    On ne peut revenir à l’époque où les employés municipaux étaient sous-payés et se graissaient la patte au noir (bonjour la corruption).
    Une fonction publique bien payée, ça évite bien des problèmes… Demandez à ceux qui ont connus les années 50 et moins.
    Et, en toute franchise, les citoyens étaient en grande partie satisfait du travail des employés municipaux… avant l’arrivée de M. Labaume.
    Ceci étant dit, certaines anomalies devraient être corrigées comme, par exemple, la cotisation beaucoup trop basse des employés à leur fond de retraite et l’explosion des congés de maladie.
    Pas convaincu que le climat de « syndiqués-bashing » encouragé par certains animateurs de radio soit très productif.
    En passant, je ne travaille pas pour la ville. Simplement un citoyen.

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  11. Marc

    20 novembre 2008 à 14 h 50

    va dire a un mecano de la ville qu’il gagne 60 000 $ annuel,il va te rire dans face.Ils sont a 24$/h… arretez de generaliser,pis les chiffres a Labeaume prenez et laissez en…

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  12. Jp-Duval

    20 novembre 2008 à 14 h 59

    La question n’est pas de faire du « bashing » Ce qu’il faut comprendre c’est l’absence de compréhension et d’empathie démontrer par ces travailleurs.

    En ce moment la situation financière de la ville est sérieuse….Le fond de pension des employés est dans le rouge et bon nombre de citoyens risquent de perdre dans les prochains mois leurs emplois.
    À cela, il faut ajouter la dette de la municipalité qui est à la hausse…Et la recession qui va nous toucher risque d’avoir des conséquences néfastes sur celle-ci!

    Leur comportement peut se résumer à ceci…..Je le veux…Et si tu me le donne pas tu n’est pas gentil et je ne t’aime pas!!

    Il faudrait peut-etre que l »enfant comprenne que popa n’ peut etre pas les moyens de donner à bébé le jouet convoité!!

     » C’est le combat de tout le monde, le combat du respect du monde sur la dictature » Jean Gagnon président du syndicat.

    Voilà un discours extrémiste ou on essaie de manipuler l’opinion publique est esseyant de jouer à la victime.

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  13. Simon

    20 novembre 2008 à 15 h 24

    « On ne peut revenir à l’époque où les employés municipaux étaient sous-payés et se graissaient la patte au noir (bonjour la corruption). »

    Il y a une différence ici entre sous-payé et sur-payé. Les employés municipaux gagnent énormément en salaire, avantage et autre. C’est pas comme si M. Labaume voulait les faire retourner à 12$ de l’heure. Ce sont des ajustements mineurs qui dans le contexte actuel sont très compréhensible.

    Et pour celui qui dit qu’il n’y avait pas de problème avec les employés municipaux avant l’élection de M. Labaume, vous avez la mémoire très courte. Mme Boucher était également à couteaux tirés avec les syndicats et pendant les dernières élections municipales, un des principaux débats était à savoir quel candidat parviendrait à mener à bien les négociations avec les fonctionnaires municipaux.

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  14. Gilbert

    20 novembre 2008 à 15 h 42

    Bon nos chères col bleu, soyez assurer de ma reconnaissance de votre travail fait jours après jours mais la vous beurrer épais comme c’est pas possible alors remettez vos pieds sur terre!

    Vos conditions de travail sont excellente avec un salaire plus qu’avantageux alors ne chercher pas la sympathie du publique en jouant les victimes regarder plûtot autour de vous et reconnaissez tous les privilèges qui vous sont accordez!

    « Ce sont vos voisins qui paient vos salaires en travaillant à des conditions bien moin avantageuse que les votre avec des salaires souvent moindre »!

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  15. Patrice

    20 novembre 2008 à 15 h 55

    “Ce sont vos voisins qui paient vos salaires en travaillant à des conditions bien moin avantageuse que les votre avec des salaires souvent moindre�!

    Démagogie du FM93 entendue ce matin…

    C’est quoi cette culture du misérabilisme???

    Si je gagne 20000$/année, il faut absoluement que le reste de la ville soit à 18000$???

    À ce que je sache, les policiers/pompiers/cols bleus et blancs gagnent entre 40000 et 650000 (plus pour les cadres). Ce sont des bons salaires mais rien pour crier à l’injustice quand même… Ça ressemble à de la petite jalousie mesquine.

    Ceci étant dit, comme je l’ai mentionné plus haut, certains correctifs doivent être apportés. Spécialement pour les cotisations au régime de retraite et aux prises de congés maladie.

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  16. Jp-Duval

    20 novembre 2008 à 16 h 28

    @ Patrice

    La culture du misérabilisme est un argument circulaire. Je n’aime pas ce que j’entends alors je déclare que c’est du misérabilisme ou de la démagogie! Autrement dit je ne suis pas de ton avis alors tu es dans l’erreur….Ce qui est une forme de sophisme.

    Ce n’est pas parce que l’on émet des réserves sur des exigences syndicales que l’on est démagogue.
    Dans ce présent dossier, les cols bleus devrait se demander que si l’opinion publique n’est très chaude à leur cause, c’est peut-etre du au fait que cette dernière n’est pas très juste.
    Il se peut que la réponse ne nous plaise pas…Mais peut-etre que la cause des cols bleus est….comment dirais-je? Iindéfendable!!!

    Jouer à la victime est une tactique de négotiation….Mais ce n’est peut-etre pas la bonne. Les temps seront durs. Il serait plus utile pour leur image qu’ils fassent preuve d’un peu plus de complaisance. Mais je doute qu’ils réalisent la faiblesse de leur argumentation.

    J’aimerais bien connaitre la citation de chiffres concernant le revenu moyen. Attendons nous bien, il est important de prendre le revenu moyen des employés permanent ou temps plein…..Si on inclut celui des temporaires c’est sur que la moyenne sera faible.

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  17. Gilbert

    20 novembre 2008 à 16 h 31

    Patrice tu écoutes le FM93? Moi non! Et à savoir si je voudrait que le salaire des col bleu sois revue à la baisse, j’ai relis mon commentaires et non je n’ai rien dit à ce sujet!

    Alors Patrice je persiste tout de même à croire que les col bleu sont suffisament bien traiter particulièrement dans les conditions actuel! Je crois tout de même que leur conditions de travail et salaires sont suffisantes dans le contexte actuel! Et non je n’ai pas crier à l’injustice je fais plûtot un appel à leur civisme!

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  18. Patrice

    20 novembre 2008 à 17 h 04

    L’une des raisons de la dégradation du problème demeure la stratégie utilisée par Mme Boucher et continuée sous M. Labaume. On passe par les médias, on tire à boulets rouges sur les conditions de travail des employés afin d’essayer de rallier l’opinion publique à son idée. On oublie alors les vrais enjeux et on tombe dans un bon vieux psycho-drame entre syndicats et patrons.

    C’est efficace… mais ça cause des dégâts au niveau de la crédibilité des travailleurs et c’est aussi périeux pour ceux qui l’utilise. Comme par exemple lorsque le Maire s’est fourvoyé dans la saga des journées de congé maladie.

    Je ne suis pas un adepte de ce genre de stratégie, de négocier sur la place publique car on ouvre la porte aux démagogues et extrémistes de chaque camp. Tout le monde campent sur leurs positions, rien ne bouge et on se prépare à l’affrontement. Le tout alimenté par certains animateurs de radio.

    Qui sera pris entre les syndiqués et la Mairie?
    Nous, citoyens, utilisateurs de services ET payeurs de taxes.

    Mais à force de polariser le débat, on s’éloigne d’éventuelles solutions négociées. Que d’énergie perdue pour rien.

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  19. Jp-Duval

    20 novembre 2008 à 17 h 17

    @ Patrice

    « Qui sera pris entre les syndiqués et la Mairie?
    Nous, citoyens, utilisateurs de services ET payeurs de taxes. »

    Voilà la raison pour laquelle bien des gens s’insurgent contre les revendications syndicales. Ils savent que les salaires et avantages sociaux sont bon. Les citoyens font leur choix et ils leur est bien difficile d’avoir de la sympathie pour ces travailleurs.
    La démocratie c’est aussi cela….Que des citoyens disent à un groupe de travailleurs qu’ils n »ont pas de raison de revendiquer autant de droits et privilèges!! Surtout si cela met en causes les finances publiques.

    En ce qui concerne la démagogie….Je crois que les dirigeants syndicaux de notre ville n’ont pas de leçon à donner. Jouer à la victime est une basse forme de manipulation..Et par le fait même cela s’apparente étrangement à de la démagogie.

    P.s. Vous ne m’avez toujours pas donner vos sources pour vos chiffres concernant le salaire moyen???

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  20. antoine

    20 novembre 2008 à 19 h 40

    Pourquoi ne pas soumettre au vote via une élection les propositions de la ville… et faire comme aux USA, votez et décider pour les grands enjeux…

    Moi le peu de REER que j’ai fond à vu d’oeil et personne va me réinjecter de l’argent pour compenser mes pertes, mais pire en plus, je devrais payer plus de taxes pour compenser les pertes des autres ??? Ce sont des enfants gâtés, qui ont des jobs de qualité, bien payées, régulière et surtout permanente…

    Que la ville les foute tous à la porte et qu’elle aille au privé pour tous… ils iront se replacer…

    Ca demeure anormal qu’un chauffeur d’autobus, qu’un balayeur de rue, ou un poseur d’asphalte gagne plus qu’un professionnel, qu’une infirmière, qu’un professeur…

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  21. Jp-Duval

    20 novembre 2008 à 19 h 50

    Je vous comprends M. Antoine….On peut n’avoir aucune sympathie pour leurs revendications mais, nous ne devons pas tenir un discours aussi intransigeant que le leur.

    En tenant de telles propos on entérine leur sentiment d’etre des victimes…Et en les renforce dans leur croyances!!

    Il est important de ne pas faire tomber le débat dans une vulgaire démagogie. Nous nous devons de faire la part des choses et de démontrer d’une façon civilisée que leurs revendications sont quelques peu exagérés en ces temps de crise financière.

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  22. Manu

    20 novembre 2008 à 22 h 31

    Outre le fait qu’il existe effectivement des conditions très avantageuses qui datent d’une époque où l’administration publique vivait bien au-dessus de ses moyens (on n’a pas une dette publique pour rien), je crois qu’il y a un problème de perception de toute part…

    – Des employés s’imaginent que leurs conditions sont normales…

    – Des citoyens s’imaginent que les cols bleus ne s’occupent que de voirie ou d’entretien, alors qu’il y en a qui sont hautement qualifié dans des postes plus spécialisés (il ne sont peut-être pas payé plus cher par contre)

    – Bien des employés qui occupent des fonctions plutôt essentielles (pratiquement tous finalement), s’imaginent qu’il sont essentiels (c’est probablement le syndicat qui leur a foutu ça dans la tête) alors que ce sont leurs POSTES qui le sont. En effet, à quelques exceptions près, si on avait à le faire et qu’on pouvait le faire, la plupart peuvent être remplacés en moins de quelques mois (si ce n’est pas quelques jours pour plusieurs). Autrement dit, c’est plus souvent ce que fait un employé que l’employé lui même qui est essentiel.

    – Des citoyens s’imaginent qu’en tant que payeurs de taxes, ils ont leur mot à dire dans les négociations. C’est probablemetn l’administration Labeau et ses vasseaux radiophoniques qui ont mis ça dans la tête des gens (pour ceux qui ne pensaient pas déjà comme ça). Les citoyens peuvent certes émettre leur opinion (on le fait ici tout le temps), mais c’est aux élus de prendre les décisions. C’est plutôt lors d’élections et de référendums que les citoyens décident.

    Et il y a sûrement un tapon d’autres mauvaises perceptions dans tout ça…

    Reste qu’avec l’organisations contemporaine du travail public (en passant, on ne peut pas comparer avec les années 50, les normes du travail ont bien changé, tout comme les normes de gestions publiques pour réduire, et non éviter, la corruption), on est condamné à ces sempiternelles négociations (à la différence qu’elles sont parfois plus civilisées, d’autre fois affreusement médiatisées). Et pourquoi on ne s’en sort pas?

    La ville n’a pas le droit de faire de déficits, mais ne peut pas « fermer » non plus (à la limite, sous tutelle du gouvernement provicial), contrairement à une compagnie privée qui fait faillite si ses employés (et ce qui va avec comme le fond de pension) gruge entièrement sa profitabilité. En tant qu’employeur, elle n’a donc pas de moyen de pression, à part peut-être la privatisation, mais les lois ne rendent pas la chose aussi facile que ça, et c’est un terrain glissant. Les employés quant à eu ne peuvent pas vraiment se voir couper leur poste (puisque la plupart sont jugés essentiels, c’est normal), et on ne peut pas non plus les remplacer par quelqu’un d’autre, syndiqué ou pas (mais sans syndicat, le niveau d’incompétece requis pour foutre quelqu’un à la porte serait moindre). Les employés (les syndicats) ont donc pratiquement tous les pouvoirs de négociation, mais la ville a le porte-feuille et ne peut pas faire grand chose de plus que de « bloquer ».

    Alors ça finit nécéssairement en arbitrage, et ce sera ainsi tant et aussi longtemps que les rapports de force ne seront pas plus sains.

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  23. Jeff S

    20 novembre 2008 à 23 h 41

    Je ne peux qu’abonder dans le mëme sens que mon ancien ami J-P Duval!! Il y a trop de petits salariés qui contemplent impuissants les revendications exagérées de gens déconnectées de la réalité populaire…Des jobs à vie à 30$ de l’heure, ça se voit pas nulle part…Dans des compagnies privées, ce serait le lock out.

    En fait, ce n’est pas une mauvaise idée, je crois. Fermons la ville et foutons cette gang de baby boomers gavés de notre fric à la rue. Engageons à leur place des gens compétents aptes à effectuer leur travail de façon plus efficace à des salaires moindres. C’est pas vrai que ça prend 5 gars à 45 000 $ par année pour superviser le gars à 35 000 qui tient la pelle. Il faut changer tout ça et se débarasser de cette bande de parasites qui vit à nos crochets depuis si longtemps!! Rationalisons, sacrement!!!

    JFS

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  24. Martin

    21 novembre 2008 à 20 h 10

    Ce qui est dommage dans tout ça, c’est que c’est le citoyen, à la fois patron et client, qui paie. Je voudrais qu’il y aie un manière de contre-manifester, ou de faire pression sur le syndicat…

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  25. antoine

    22 novembre 2008 à 16 h 22

    Martin, Justement comme le citoyen est à la fois patron et client, mais surtout celui qui paie ces enfants gatés, que leurs conditions salariales, congés payés, maladies, uniformes, etc.. toutes leurs conditions soient soumises à un référendum… Ils ont le droit de ne plus nous offrir de services, on a le droit de se pencher sur comment on les paye et de décider. J’en ai marre de les entendre,j’ai des amis qui ont peur de perdre leur job actuellement dans le privé car ca ne va pas trop bien, je perd moi aussi de l’argent avec le peu de REER que j’ai, j’ai des augmentation du coût de la vie comme eux, pis en plus je dois payer encore plus pour les engraissser… JE SUIS ÉCOEURÉ de les voir cette gang de nombrilistes scander SO SO SO…la solidarité sociale c’est aussi de respecter les citoyens, au lieu de cela la ville va couper des gens qui n’ont aucune permanence, qui sont à petit contrat à la ville, qui n’ont aucune sécurité d’emploi tout cela pour augmenter les condtions des mieux nantis de laville… Que le maire se tienne, cela doit finir une fois pour toute ,tout comme les policiers qui ont l’air de clowns.;..

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  26. Patrick

    2 décembre 2008 à 07 h 26

    Citoyen pris en otages!

    À ceux et celles qui écrasent la classe moyenne!

    Syndicat ou voleur?

    Je travail comme simple employé d’usine, un salaire de $31 0000 annuel, sans avantage sociaux, une maison des taxes municipales à payées, j’en ai ras le ponpon des hausses, même hydro veux monter ces tarifs faut que ca cesse de payer pour la classe moyenne puis ya une dénatalité!

    Solutions 1: Comprendre la crise!

    J’aimerai savoir quel sont les salaires de nos cols bleus? Qu’on nous démontres les chiffres et avantages sociaux de chaqun des groupes de professions et d’affectation!

    Solutions 2: Élir un maire avec option référendaire sur les salaire des cols!

    Les élections arrivent sur le plan municipal alors que Régis se fasse élir en disant: si vous acceptez mes compressions c’est aussi de faire comprendre un message clair au cols bleus qu’ils sont à coté de la carte! un vote pour moi veux dire un non catégorique aux revendications des cols bleus!

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