Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Rejets polluants de l’incinérateur: Québec prend des mesures

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 novembre 2008 10 commentaires

Ce sujet interpelle bien des lecteurs de Québec Urbain, entre autres ceux qui habitent le secteur, dont moi. Alors s’il-vous-plaît, pour ceux qui se reconnaissent, épargnez-nous de vos commentaires populistes et à n’en plus finir!

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 19 novembre 2008.

La Ville de Québec reconnaît que les rejets récents de son incinérateur ont dépassé les normes prescrites par le gouvernement du Québec. Elle s’est évertuée à corriger la situation dès hier pour les émissions de dioxines et de furannes, mais il faudra attendre la fin de 2009 avant que la situation soit respectueuse de la réglementation pour le monoxyde de carbone.

Les dépassements enregistrés en septembre à l’incinérateur de Limoilou, «on ne l’accepte pas. Notre premier souci, c’est la population. Nous n’avons ménagé aucun effort et argent pour améliorer la performance» environnementale de l’incinérateur, souligne Raymond Dion, responsable du dossier au comité exécutif de Québec. (…)

Un peu de la faute des citoyens

Prises isolément, les concentrations des émissions de l’incinérateur n’ont pas d’impact direct sur la santé de la population, tient à rassurer M. Sebez. Dans le cas des dioxines et des furannes, toutefois, celles-ci s’ajoutent dans le secteur à celles générées par le chauffage au bois en période hivernale et de la papetière Stadacona. Encore que la vapeur fournie par l’incinérateur a permis de fermer les chaudières les plus polluantes… Pas simple, disions-nous.

Les citoyens ont leur part de responsabilité avec l’utilisation du bois de chauffage, mais aussi avec leurs déchets. Le recyclage permet d’éviter la combustion des matières les plus polluantes et de diminuer les émanations en proportion.

Sans parler du fait que la principale source de pollution atmosphérique dans le secteur de Limoilou demeure la circulation routière, selon les études du ministère de l’Environnement du Québec.

La suite. À consulter, entre autres billets: Un incinérateur dangereux.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


10 commentaires

  1. Richard

    20 novembre 2008 à 15 h 17

    Trop d’intérêts politiques et commerciaux sont impliqués dans le fait qu’on assassine les petites gens de Limoilou à petit feu pour espéré avoir la vérité dans cette histoire. Les gens cossus de Saint-Augustin vont voir leur flaque dépolluée avant qu’on avoue que l’incinérateur et la papetière empoisonnent gravement les gens.

    Je demeure dans le quartier et ces odeurs noséabondes sont présentes dans des circonstances bien particulières, malheureusement fréquentes, et elles ne laissent aucuns doutes possibles sur leurs origines. Saviez-vous que l’on retrouve même sur la carrossirie de sa voiture une fine couche de poussière de bois certains jours?

    C’est une honte d’avoir fait des cadeaux pareils à des amis de la part des dirigeant antérieurs. De même que pour les dirigeants actuels qui regardent ailleurs quand le problème est évident sous leurs yeux.

    J’aimerais que ce dossier prenne de l’ampleur et devienne l’enjeu qui convient pour qu’on s’implique et agisse.

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  2. Max

    20 novembre 2008 à 17 h 09

    L’incinérateur doit partir, tout comme la Daishowa. Imaginez tout le secteur si près du centre-ville pour ne pas dire DANS le centre-ville qui serait libéré.

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  3. Fernand

    20 novembre 2008 à 17 h 33

    Max, l’incinération et la papetière existe depuis plus de 50 ans. T’es pas sérieux…

    Pour déménager l’incinérateur ou après 61 millions d’investissements…

    Coudon, t’es ben riche toi pour acheter tout ca ??? Si t’es capable de payer, tu en feras ce que tu voudra ensuite…hihihi

    Y parait qu’on veut construire une usine à putréfaction de 25 millions(déchets putrécibles et compostables) pour produire du méthane près de ce site. Encore un nid d’émanation polluante approuvé par les environnementeurs y compris les bacs bruns aérés achetés par la ville (un autre 10 millions)qui vont dégager des émissions d’odeurs ert de méthane (24 fois plus d’émanation de GES que le CO2) aux portes de nos maisons (pas dans le vieux québec d’ou l’idée émane) pendant que le bac attend la cueillette au quinze jours. Wow, les odeurs de la campagne la ville. Les penseurs subventionnés du Centre de l’Environnement en ont fumé du bon…

    EWntre temps quand un écolo intelligent s’occupera de rentabiliser le Centre de Tri et surtout de le désengoger encore un àe fois. La dernière fois, un àe bonne partie des montagnes de matièeres recyclables pàont pris le chemin de l’incinérateur. Une chance qu’il n’était pas fermé…

    Aux écolos rêveurs, zéro déchet non recyclé c’est utopique. (réf; Mémoire des AmiEs de la Terre en 2004 dont le titre est « La fermeture de l’incinérateur : une vision d’avenir pour la Communauté métropolitaine de Québec »). Ils prenaient comme prémisse que tous les déchets (100%) sont recyclables. C’est vrai qu’en mangeant bio et végé tu peux avoir moins de déchets… La simplicité volontaire est un choix de vie. On ne doit pas l’imposer à tous car ca devient la simplicité forcée comme les fusions.

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  4. Carol

    20 novembre 2008 à 20 h 22

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  5. Manu

    20 novembre 2008 à 21 h 51

    @Fernand : quelle bonne blague! Non mais tu n’imagines quand même pas que le méthane ainsi généré va se retrouver tout bonnement comme ça dans l’atmosphère? Eh non! On se trouve à fabriquer du gaz naturel… et on va faire quoi avec? gonfler des balounes? Non plus! On va plutôt l’utiliser comme on utilise normalement du gaz naturel! Bien sûr, cela produira du CO2 lors de sa combustion, mais ce ne sera pas pire que si on incinère directement les déchets. En plus, dans la chaîne, on aura utilisé un partie de l’énergie (en utilisant le gaz naturel).

    @Carol : plutôt que des soupirs (ou des débordements en autres temps), j’ai fini par me dire qu’il valait mieux en rire… imagine les gens du conseil municipal de Beauport il y a quelques années, tous heureux d’avoir un clown pour les détendre à chaque scéance.

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  6. Martin Otis

    20 novembre 2008 à 23 h 44

    L’incinérateur doit partir, tout comme la Daishowa. Imaginez tout le secteur si près du centre-ville pour ne pas dire DANS le centre-ville qui serait libéré.

    —–

    j’avoue que moi aussi je me plaisais à imaginez ce scénario utopique mais bon, juste qu’on construise une usine moderne à la place de celle là vieillissante et polluante…

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  7. Erick

    21 novembre 2008 à 10 h 34

    @Max

    Ce secteur a toujours été un secteur industriel, bien avant même que Limoilou se construise. C’est justement à cause de la papeterie que Limoilou s’est justement construit, parce que les citoyens voulaient être près de leur emploi.

    C’est la game quand on va se construire voisin d’un parc industriel.On ne peut pas n’avoir que le bon coté des choses.

    Par contre, ca n’empêche pas d’être sévère sur les émissions polluantes, car une entreprise devrait, selon ma conception, limiter ses bruits et ses odeurs aux limites de ses terrains. On sait très bien que c’est rarement le cas.

    Et puis désolé mais j’ai aussi déjà demeuré dans Limoilou pis chu pas mort.

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  8. Fernand

    21 novembre 2008 à 11 h 25

    Il serait temps à lire l’article de Alain Lemaire qui donne un cri d,alarme sur le recyclage et même envisage que les cebntres de trri soient réduit à expédier à l’incinérateur lesàurs srtocks invendus qui les encombrent. Une chane qu’on a un ioncinératuer pour en diminuer le voilume acheminé au site d’enfouissement.

    Les émanations de méthane sont inévitables. Plusàtiplier leur sources avec des dizaine de milleirs de bacs bruns et encourager le compostabàge chez soi ne rend pas plus service au bilan d’émissions de GES que les écolos tendent àa réduire àa tout prix peurt importe la facture. Naturellement toutes dàces émissions ne seront pas comptabilisés au bilan du protocole de Kyoto. C’est un autrre échec des visions utopistes des verts qui me fait dire qu’ils sont des rêveurs pas des administrateurs rationnels.

    À leur décharge, ils ont eu le mérite de conscientiser les dirigeants des entreprises qui font des efforts pour rendre moins énergivore et plus respectueux de l’environnement leurs activités éconoimiques. Le seul danger est que à trop vouloir on détourne des fonds astronomiques qui auraient pu çêtre plus efficaces ailleurs.

    Je me demande si 0,7 degrés dans cent ans mérite de faire mourrir de faim et de soif des millions d’humains. Je penses qu’on a créé une huystérie collective pour un faux problème tout comme dans l’épisode du bogue de l’an 2000. Encore là, Al Gore hàfyut un acteur central et a empoché des centainbes de millions. Je me demande par le fait même quel sont les critèeres pour accorder un Nobel de la paix quand on affame des peuples au point de créer des génocides. On a pendu des dictateurs pour moins. Normand Borlaug, le père de la révolution verte qui péconise l’utilisation des OGM pour nourrir le tiers monde se voit confronté aux verts. Il explique ce qui s’est passé à la Zambie ainsi:

    « Il n’apprécie guère « les utopistes bien nourris qui vivent dans les beaux quartiers et viennent dans le Tiers Monde pour y causer de graves dommages » en effrayant les populations et en bloquant l’usage des biotechnologies. Ces militants particulièrement durs ont ainsi persuadé la Zambie de laisser sa population mourir de faim plutôt que de leur permettre de manger du maïs OGM donné par les États-Unis. Ils s’opposent également aux insecticides pour combattre la malaria, aux énergies fossiles, aux barrages hydroélectriques, et à l’énergie nucléaire pour produire une énergie abondante, fiable et peu chère dans les pays pauvres.  »

    Extrait d’un article intitué « Nourrir la planèete, aujourd’hui encore… » publié par l’Institut Économique Molinari le 15 avril 2008.

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  9. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    21 novembre 2008 à 11 h 53

    Autrement dit, et en résumé, si je comprends bien, Fernand, ce très long extrait d’article prône la simplicité volontaire et la baisse de la consommation pour éviter la surcharge des centres de tri et des incinérateurs?

    C’est justement ça, la BASE de la vision des écologistes militants pour lesquels je m’identifie, même de manière bien imparfaite!

    Je suis de l’école de feu Michel Jurdant, l’un de mes profs de géographie à l’Université Laval et cofondateur des Amis de la terre de Québec. Et non, ce n’était pas une secte! ;-)

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  10. Max

    21 novembre 2008 à 17 h 47

    Erick, même si le secteur a toujours été industriel, ça ne veut pas dire que ça ne peut changer. Alors qu’autrefois il était en bordure de la ville, il forme maintenant une enclave entre la Cité, Limoilou et Beauport alias Fernand Beach.

    Le VIIe Arrodissement de Paris était industriel avant qu’on face l’expo au début du 20e siècle. Vous pouvez chercher une image de la tour Eiffel à cette époque, on voit clairement plusieurs cheminées d’usines à proximité.

    Les villes évoluent, et Limoilou n’est plus un quartier d’ouvriers. Limoilou est un bon endroit où s’installer lorsqu’on veut pouvoir avoir un grand appartement avec des arbres et de l’espace dans notre rue sans avoir à payer les prix exhorbitants et ridicules de Montcalm.

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