Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Bixi: le vélo emblème de la ville de Montréal

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 novembre 2008 2 commentaires

Tourisme Montréal

… Une suite, en quelque sorte, du reportage de la semaine dernière!

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 22 novembre 2008.

La majorité des grandes ville européennes se sont dotées de système de vélo en libre-service. Washington et Montréal tentent présentement une expérience semblable de location de vélos. Le BIXI roulera dans les rues de Montréal à partir du printemps prochain. Réjean s’est entretenu avec André Lavallée, membre du Comité éxécutif de la ville de Montréal et responsable des transports. –Chroniqueur: Réjean Lemoine

Le reportage radio (env. 8 min.). À consulter, entre autres billets: Vélo en milieu urbain et Vélib Québec?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs, Vélo.


2 commentaires

  1. Louis

    28 novembre 2008 à 05 h 11

    J’ai habité depuis les deux dernières dans plusieurs villes européennes et j’ai eu l’occasion d’utiliser les services de ces libres vélos. Leur mise en place a généralement crée un engouement pour l’utilisation du vélo en général.

    Ce type de vélo vise surtout à compléter le système de transport public. Par exemple à Québec, ces vélos pourraient permettre de se rendre plus radipement sur le chemin Ste-foy ou sur Grande-allée depuis le ligne de métro bus sur René-Lévesque.

    Toutefois, les administrateurs des premières tentatives ont été confrontés à un problème qu’il n’avait apparemment pas anticipé: il n’y a pas de rotation naturelle d’une station à l’autre, c’est-à-dire que certaines stations se vident parce qu’elle est en amont d’une descente et que personne ne fait le chemin inverse pour remonter les vélos, alors que celles se situant en aval sont débordés et les utilisateurs ne trouve plus de borne disponible pour déposer leur vélo. Les villes ont alors du mettre sur pied un réseau de camions qui se chargeait de remonter les vélos. Ce pròblème risque d’être particulièrement accentué à Québec, surtout dans le vieux-Québec et SJB – ST-Roch, compte tenu que la ville est construite sur deux niveaux.

    Nous pouvons nous imaginer que plusieurs personnes l’utiliseront volontiers pour descendre vers Gabrielle-Roy depuis SJB ou depuis les quartiers nord vers le basse-ville de Québec, mais que peu auront la volonté de le ramener là-haut. Mais ce problème ne concerne surtout que quelques endroits de la ville et ne doit pas empêcher l’implantation de ce service.

    Il y a aussi bien entendu le problème des stations en elle-même, car celles-ci occupent tout de même beaucoup d’espace et viennent ainsi, dans la plupart des cas, remplacer des espaces de stationnement. Il parait qu’il en existe des démontables et que l’on pourrait retirer l’hiver. Ca me parait être un choix obligé pour Québec. Mais cela augemente les frais et complique la gestion.

    D’autre part, un tel service n’est vraiment intéressant que s’il se conjuge avec un réseau cyclable solide. Ce qui n’est pas le cas à Québec.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Pierre-E. Paradis

    28 novembre 2008 à 13 h 50

    Je suis un peu pessimiste par rapport à l’entretien de ces bornes et vélos.

    La ville de Montréal et ses arrondissements sont incapables de fournir des bacs à recyclage assez grands et fonctionnels, déneiger les trottoirs, nettoyer les ruelles, assurer un respect minimal des règlements.

    Cela sans compter le manque de volonté politique pour réellement privilégier le transport en commun (au contraire, les tarifs ne cessent d’augmenter) et décourager l’apport de nouvelles autos sur l’île (on va transformer Notre-Dame en autoroute à 8 voies de large). Et que dire des taxis (un maillon essentiel du «cocktail transport»)? Les chauffeurs ne parlent pas français, ne connaissent pas les noms des rues et roulent à tombeau ouvert.

    Bref, avec BIXI on va avoir de belles épaves à deux roues d’ici à 1-2 ans, sur lesquelles des cyclistes du dimanche inexpérimentés et pas d’casque vont se faire rentrer dedans.

    Un beau projet, mais un manque total de vision d’ensemble.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler