Source: Grégoire Allix, Le Monde, 27 novembre 2008.
Sous l’effet de la crise, tout le monde s’affole, les clients m’appellent de partout », sourit François Bellanger. Ce spécialiste des modes de vie urbains est consultant pour des grands groupes français : Renault, PSA, Veolia, la SNCF, Orange, la Caisse des dépôts et consignations… Il anime à Paris le think tank Transit City, consacré à l’avenir de la ville, des transports, du commerce, dont le prochain atelier, vendredi 28 novembre, au Pavillon de l’Arsenal, débattra de la question : « A quoi ressemblera le voyage dans vingt-cinq ans ? » (…)
Beaucoup d’industriels commencent à comprendre que leurs modèles sont essoufflés et se demandent comment les renouveler. (…)
Quelles conséquences pour la ville?
La fin de « suburbia », ce type de banlieue résidentielle fondée sur le règne de l’automobile et du centre commercial. Le modèle a d’abord été critiqué pour les pertes de temps qu’il engendre, mais c’est surtout le prix de l’essence qui va le condamner. L’étalement urbain n’est pas juste absurde écologiquement : il est dramatique pour les gens qui ont peu de revenus. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Transports: faites vos compte.
Merci à Paul Bienvenue pour m’avoir signalé cet article!
28 novembre 2008 à 17 h 31
« Pendant la flambée du prix de l’essence, les hypers d’Ile-de-France non desservis par le RER ont vu fondre leur chiffre d’affaires. L’Amérique a commencé à remettre en cause le modèle du « mall » commercial, le principe « no parking, no business »
Encore une fois comparer Paris à Québec, faut le faire
Et puis c’est drôle mais les « suburbs » s’agrandissent sans arrêt..où croyez-vous que les « super centre » irons s’installer??
« A quoi ressemblera le voyage dans vingt-cinq ans ?”
Et puis si les voitures ne roulent pas`au gaz dans 25 ans?
Signaler ce commentaire
28 novembre 2008 à 17 h 58
J’aime beaucoup comment la personne qui mène l’entrevue aime à souligner que le Vélib’ parisien est le père du vélo en libre service alors que Lyon avait monté le concept avant…
Signaler ce commentaire
28 novembre 2008 à 18 h 20
Typiquement parisien!
Signaler ce commentaire
28 novembre 2008 à 18 h 47
Ha ha ha pas à Québec entouka !!!!!
Signaler ce commentaire
28 novembre 2008 à 22 h 23
Dans 25 ans? La banlieue de Québec va être encore là, un peu plus grande, mais avec un peu plus de transport en commun, et des voitures plus écololiques qu’aujourd’hui. Mais chacun fera encore notre p’tite affaire. Pensons-y bien, est-ce que ça a réellement changé depuis 25 ans? et même depuis 40 ans, avant la crise du pétrole? Oui, ça a changé un peu, tranquillement, et j’imagine que les changements seront du même ordre pour les 25 prochaines années.
Signaler ce commentaire
28 novembre 2008 à 22 h 23
« sa » petite affaire…. scusez pardon.
Signaler ce commentaire
29 novembre 2008 à 10 h 11
Les personnes âgées sans permis de conduire, les adolescents, les personnes a faible revenus-et les personnes qui doivent les voyager-sont les prisonniers techniques de ces stupides banlieues. Un pauvre est condamné a s’acheter des pneus et de l’essence avant de se nourrir.
Signaler ce commentaire
29 novembre 2008 à 11 h 25
« Mais chacun fera encore notre p’tite affaire. Pensons-y bien, est-ce que ça a réellement changé depuis 25 ans? et même depuis 40 ans, »
Une couple de crise du verglas dans un court laps de temps probablement permettra un meilleur rapprochement des gens et sûrement un changement dans les mentalités.
C’Est plate de dire cela, mais c’est malheureux que c’Est souvent en temps de crise que le meilleur de l’humain sort et permet l’éclosion de solutions…
Signaler ce commentaire
1er décembre 2008 à 12 h 46
Je ne sais pas s’il y a une vraie tendance à vouloir se débarasser de l’auto en Europe, mais ici en Amérique ce n’est pas du tout le cas.
La seule chose palpable ici c’est un intérêt grandissant envers le transport en commun, mais ce n’est pas pour autant un signe d’une volonté populaire de se débarasser de l’auto. Ce que le gens veulent finalement c’est le choix entre les deux, pour en général utiliser le meilleur des deux mondes selon leurs besoins. Les gens qui veulent de débarasser complètement de l’auto ne sont qu’une petite pognée très négligeable d’individus.
Alors ne vous en faites pas, dans 25 ans les autos seront encore les maitres du territoire.
Signaler ce commentaire
1er décembre 2008 à 13 h 33
@Charles
Je te trouve très irrespectueux envers les gens qui n’adoptent pas le même mode de vie que toi. Je pourrais te répondre par l’inverse en traitant le Centre-Ville de tous les noms mais ça m’abaisserait à manquer de respect envers ses habitants, ce qui n’est pas dans mes principes.
En fait un des problèmes de dépendance à la voiture en banlieue est probablement des individus comme toi qui chient continuellement sur le banlieusards et qui lèvent des barricades à chaque fois qu’on parle d’investir en banlieue dans des solutions au problème comme le transport en commun, ou qui sont les premiers à vouloir obliger des limites de hauteur des édifices en banlieue très en deçà de ceux du centre-ville, contribueant encore plus au phénomène d’étalement urbain contre lequel vous jurez.
Heureusement qu’il n’y a pas que des extrémistes comme toi qui demeurent en ville, car probablement que les banlieues de Québec, pas juste celles qui ont été forcées à fusionner, mais aussi les autres qui font partie de Québec depuis très longtemps, feraient front commun et se sépareraient du centre-ville et laisseraient le centre-ville à lui-même.
Pour ce qui est de l’automobile, elle est loin d’être seulement le dada des banlieues. Va faire un tour à Limoilou, toutes les rues y sont cordées de chars de chaque coté, et ce ne sont pas tous des visiteurs de la banlieue… non ce sont majoritairement ses propres résidents pour la plupart, malgré le haut niveau de transport en commun et la proximité de toutes sortes de commerces.
Signaler ce commentaire