Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Piste cyclable utilitaire sur René-Lévesque: la Grande Allée, un meilleur choix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2008 16 commentaires

Ce n'est pas d'hier que l'arrondissement de Sillery a ménagé une voie cyclable entre le campus universitaire et l'avenue Holland. Cette photo a en effet été prise en septembre 2000. Photothèque Le Soleil.

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 2 décembre 2008.

L’aménagement d’une piste cyclable sur le boulevard René-Lévesque «présente un niveau de difficulté élevé», alors que le tracé sur Grande Allée écarté par l’administration Labeaume «offre de meilleures garanties de faisabilité». Le Soleil a mis la main sur une évaluation de la Ville de Québec datée de mai 2005 révélant que le Service des transports privilégiait «d’analyser en priorité» cette dernière artère.

L’administration Labeaume a annoncé en septembre vouloir aménager une piste cyclable utilitaire sur le boulevard René-

Lévesque. Malgré l’opposition d’un groupe de commerçants, le maire avait refusé d’envisager de la déplacer sur Grande Allée, invoquant des coûts plus importants.Mais voilà, le document obtenu par Le Soleil évalue plutôt que cette solution alternative serait plus avantageuse. Jugeant même ce tracé plus prometteur, la Ville avait déjà approché des propriétaires de terrains, en 2005, pour leur acheter une lisière qui permettrait d’élargir la chaussée de Grande Allée. (…)

La suite et cet autre article du même auteur. À consulter, entre autres billets: La piste cyclable coûterait cinq fois plus cher que prévu.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Qualité et milieu de vie, Vélo.


16 commentaires

  1. Louis

    2 décembre 2008 à 13 h 37

    Je suis bien prêt à l’admettre : l’implantation d’une piste cyclable sur Grande-allée plutôt que sur René-Lévesque est plus simple et moins dispensieux. Mais la vraie question est : Cette piste cyclable sur Grande-allé saura-t-elle drainer les usagés qui utilisent présentement sur René-Lévesque ? Répondera-t-elle aux demandes des usagés ? Parce que si ceux-ci ne changent pas leurs itinéraires et continuent de rouler sur René-Lévesque, peut-on me dire en quoi cette nouvelle piste cyclable aura amélioré la situation ?

    Il ne faut pas faire simplement une piste cyclable pour faire une. Il faut qu’elle soit le mieux adapté possible à l’usage des cyclistes.

    Nous apprenons aujourd’hui que la chaussée sur René-Lévesque doit être refaite pour permettre l’emploi d’autobos articulés. C’est une bonne occasion pour implanter la piste cyclable convoitée. Il est hors de tout doute que les deux projets doivent être menés simultanément.

    Le modèle de projet qui circule dans les médias, estimé à cinq millions, est, à mon avis, tout à fait inadapté au tracé de René-Lévesque. Selon ce modèle, on s’imagine construire une piste cyclable comme sur un grand boulevard de banlieue, où les contraintes sont presque inexistantes. Il est clair que cela n’est pas irréaliste et que les cyclistes ne doivent pas avoir de telles attentes et je ne crois pas qu’ils en ont. Je pense plutôt qu’en véhiculant un tel modèle, les médias saboutent la réalisation de cette piste cyclable.

    Labeaume lui-même dit qu’il ne veut pas élargir la rue en empiétant sur les terrains adjacants, mais en utilisant l’espace des stationnement. Alors pourquoi en parle-t-on ? Parce que, selon la même source du Soleil, la chaussée ne serait pas suffisamment large et par conséquent pas suffisamment sécuritaire. Si cela ne tient qu’à cela, parlons plutôt d’une chaussée partagée que d’une piste cyclable et le problème est résolu.

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  2. Erick

    2 décembre 2008 à 15 h 17

    @Louis

    Disons que le faire sur la Grande Allée ne coûte à peu près rien, pratiquement juste de la peinture, alors je crois que le risque d’erreur (popularité?) est acceptable compte tenu que dans ce cas, ça revient pas plus cher de le faire « live » et de l’essayer que de financer d’éternelles études à ce sujet.

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  3. Fernand

    2 décembre 2008 à 16 h 30

    Oui ce serait un meilleur choix. Il demeure un coin étroit entre le bois de boulogne et l’entrée du parc des champs de bataille. Que les propriétairews riverins du coté sud acceptent de faire passser la piste là est un plus. Quant à moi, pour quelques adeptes qui ne payent aucune redevance spéciale pour circuler en vélo, Je trouve qu’on beurre épais et qu’on dépense beaucoup pour un hobby exercisant.

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  4. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    2 décembre 2008 à 16 h 41

    J’ai écouté la dernière séance du conseil de la Ville, soit lundi le 1er décembre 2008.
    Et j’ai écouté attentivement les propos du Maire de Québec quant à l’idée d’une piste cyclable sur René Lévesque.
    Il est manifeste que ce dernier, qui déclare apprendre jour après jour ce qu’est cette fonction de Premier Citoyen, découvre aussi qu’il est hasardeux parfois de lancer de tels projets sans avoir vérifier d’abord si ces derniers n’avaient pas été envisagés avant et pourquoi le projet n’aurait pas été mené à terme.
    Je souhaite que « l’impatience » dont il a fait preuve lors de son intervention n’est pas le signe de quelqu’un qui aimerait bien écarter les contraintes qu’impose la démocratie.

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  5. Louis

    2 décembre 2008 à 17 h 26

    Le vélo n’est pas qu’un « hobby ». Il faut que les gens saisissent qu’ici il n’est pas question de faire un lien cyclable pour les cyclistes du dimanche, mais bien un lien utilitaire pour ceux qui s’en servent tous les jours comme d’autres utilisent leur voiture. Ceux-là n’ont pas envie de faire un joli détour matin et soir comme on n’a pas envie d’être dans sa voiture plus que nécessaire. Le vélo sur René-Lévesque est une réalité et il faudra apprendre à faire avec.

    Bien que je crois qu’un lien cyclable Grande-Allée devra voir le jour à terme, la priorité est le lien par René-Lévesque.

    J’aime Québec, c’est la ville que je préfère le plus au monde (et j’ai vécu pourtant de plus ou moins longs séjours dans plusieurs villes européennes), mais c’est aussi la ville avec le réseau cyclable le plus déficient que je connaisse. Il est temps de rémédier à ça. Mais sans précipitation, je vous l’accorde.

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  6. Louis

    2 décembre 2008 à 17 h 37

    Et puis, simple précision encore… Le tracé sur Grande-allée ne couterait pas presque rien. Ca représente aussi des centaines de milliers de dollars, voir des millions. Le petit coin étroit dont parle Fernand nécessite des expropriations, alors que sur René-Lévesque, il s’agit de supprimer des espaces de stationnement. Bien sûr, dans ce cas, les coûts « indirects » sont alors à la charge des riverains et je comprends leur colère, mais c’est une chose qui devait advenir un jour ou l’autre… L’élargissement de la chaussée de René-Lévesque sont des fausses peurs véhiculées par les médias, à mon avis.

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  7. Gilbert

    2 décembre 2008 à 19 h 09

    @Louis
    Je suis d’accord avec toi le tracé sur le boul. René-Lévesque est celui le plus approprié sont lien direct entre l’université Laval et le centre-ville est le trajet qui s’impose.

    Mais tant qu’à procédé à des travaux d’aménagement il serait important que ce soit les urbanistes et le RTC qui procède à l’aménagement du Boul. René-Lévesque pour que le travail ne soit pas baclé et faite en toute vitesse pour faire des économies à court terme et que tout soit à refaire dans quelques années et cette fois ci pour beaucoup plus chère!

    Alors pour le reste s’il faut procédé à l’expropriation d’une bande de terrain pour son amégagement qu’il le fassent! Car ici il ne s’agit pas simplement d’une piste cyclable mais aussi de voies réservé pour le transport en commun et ce sans oublié les piétons!

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  8. Michel

    2 décembre 2008 à 23 h 10

    Un peu rigolo ce dossier… Les cyclistes de la Ville veulent une banlieue. Pas de char..Pas de stationnement… Les visiteurs, venez nous voir en autobus..

    Je pensais que le centre-ville était un centre ville d’une population de plus de 500 000 habitants.

    Excusez moi, messieurs les commerçants, moi je vais dorénavant rester dans ma banlieue, Je peux y manger, y magasiner et à l’occasion, je prend mon vélo sans écoeurer personne. Soyez assurer qu’a mon âge, je ne me taperez pas 20 kilomètres pour aller me faire chiez sur René-Lévesque si c’est le RTC ou les pédaleurs qui en gère l’accès. Il y a trois liens est / ouest en haute ville, Bien oui … il faut en prendre un pour les bécanes.

    En passant les pelleteurs de nuages, on est au Québec et dans la gadoue de novembre à avril. La durée de vie d’un cycliste est d’environs 2 ans avant de devenir un heureux propriétaire de bagnole pour transporter ses enfants….

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  9. Jean

    3 décembre 2008 à 08 h 46

    Qui a dit que la chaussée est à renforcer pour les articulés ? Cela veut dire que ca doit être fait partout sur le parcours 800-801 (avenue Royale plus forte que R. Lévesque, H. Bourassa, …). Bizarre. Quel journaliste valide cette information ?

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  10. Erick

    3 décembre 2008 à 08 h 46

    @Louis

    « L’élargissement de la chaussée de René-Lévesque sont des fausses peurs véhiculées par les médias »

    Désolé mais je ne suis pas d’accord avec toi, l’élargissement obligatoire de René-Lévesque n’est pas une illusion, y a juste à l’examiner sur Google Maps pour s’en convaincre. Là où il y a des parkings, c’est super facile, mais à presque toutes les intersections il faut couper le trottoir pour laisser la place à la chaussée, ce qui veut qu’il faut reconstruire un nouveau trottoir sur les terrains des gens, et en plus dans de très nombreaux cas, il faut déplacer les poteaux de signalisation. La facture monte très vite avec de tels correctifs. On a payé le gros prix pour reconstruire René-Lévesque pour l’enjoliver et il faudrait en défaire la moitié.

    « Le vélo sur René-Lévesque est une réalité et il faudra apprendre à faire avec. »

    Alors faudra peut-être y faire disparaitre les bus… car ils n’y font pas bon ménage!!! Pendant que j’y penses, Montréal pourrait aussi envisager d’aménager des voies cyclables dans les tunnels du métro ;>)

    @Michel

    Je rigole en lisant des commentaires… un peu cru mais c’est la vérité!

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  11. Louis

    3 décembre 2008 à 11 h 17

    @ Erick

    Je pense que les vélos et les bus peuvent très bien faire bon ménages. Pour t’en convaincre, tu peux lire ce qui est écrit à ce sujet sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Piste_cyclable . C’est une formule choisit à de nombreuses occasions.

    L’article de Wikipédia souligne que la chaussée peut être élargie à 4,5 m afin de procurer une bande cyclable SUPPLÉMENTAIRE, information similaire à laquelle fait référence la source du Soleil et sur laquelle elle s’appuie pour affirmer qu’un élargissement de la chaussée serait nécessaire. Mais cela n’est qu’un ajout facultatif et nullement nécessaire : remarquez le « certains et le « de plus » dans l’article de Wikipedia. Par conséquent, du moment que l’on profite de l’espace offert par les espaces de stationnement et que la chaussée est ainsi élargie sur la PLUS GRANDE PARTIE du parcours – et pas nécessairement sur tout son tracé, la situtation se trouve nettement améliorée.

    Il serait toutefois en effet nécessaire de supprimer environ LA MOITIÉ des trottoirs qui dépassent sur la chaussée. Non pas fondamentalement pour élargir la chausée, mais pour les voies soient élargis de façon similaire dans les deux directions opposées et pour que les voies soient toujours droites. C’est tout ce qui j’envisagerais comme « travaux majeurs ». Les cyclistes auraient bien entendu à être attentif à ces rétrissements de la chaussée, qui ne surviendrait qu’à quatre intersections et d’un seul côté du boulevard, comme ce que les automobilistes doivent l’être dans une telle situation et céder le passage si nécessaire.

    Quoi qu’il en soit, il est faux de dire que le vélo et le bus font nécessairement mauvais ménage.

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  12. Manu

    3 décembre 2008 à 19 h 24

    Je pense à ça… la portion la moins large (12m, excluant les trottoirs) n’est pas en ville, mais plutôt entre deux cimetières à l’est de Myrand. Le boulevard et le trottoir empiètent déjà de 3,5 à 4 mètres dans le cimetière juif (il me semble que c’en soit un) au nord. On ira pas rien chercher de plus de ce côté. De l’autre côté, les pierres tombales sont à 1,20m du trottoir, juste assez pour la clôture entre les deux. Il faudrait convaincre la Fabrique St-Michel de laisser un droit de passage aux vélos… Sinon pour ce petit bout, on peut probablement passer par en arrière, et on rejoidnrait l’université à la hauteur de Géronce-Gariépy.

    En ville, c’est généralement 14m de large (excluant les trottoirs toujors), dont certain endroits où le bâti rejoint la rue (coin Bourlamarque entre autres). On peut sûrement rogner quelques bouts, mais pas beaucoup. Bref, je comprends que l’idée de voie partagée ne sera pas facile à implanter.

    Et plus ça va, plus ça sent le cafouillage… tout ça, juste parce que le maire a dit sans trop réfléchir que ça serait son lègue pour le 400e.

    Je vais continuer d’opter pour ce dont j’ai déjà parlé dans un précédent billet : une solution intégrée de transport. Qu’on repense tout le transport en haute-ville et qu’on pense maintenant aussi aux cyclistes (ce qu’on ne faisait pas il y a 20 ou 40 ans, bien qu’on pensait alors aux piétons et au transport en commun). Ça prendra quelques années, mais ça vaudra la peine.

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  13. Gilbert

    4 décembre 2008 à 02 h 24

    @Jean
    « Qui a dit que la chaussée est à renforcer pour les articulés ? Cela veut dire que ca doit être fait partout sur le parcours 800-801 (avenue Royale plus forte que R. Lévesque, H. Bourassa, …). Bizarre. Quel journaliste valide cette information? »
    – – – – – – – – –
    Jean pas besoin d’être journaliste pour valider cette information vas plûtot voir sur le de l’APTS qui fabrique le Phileas et clicker sur infracstructure le point 7 le mentionne très bien et je peut te dire que tous les sites que j’ai visité le mentionne!
    Ceci à pour but d’éviter l’ornièrage.
    http://www.apts-phileas.com

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  14. Erick

    4 décembre 2008 à 12 h 50

    J’ai aussi été surpris d’apprendre ce détail sur les articulés. Mais pour moi c’est un bug avec CE modèle d’articulés proprement dit. Pourquoi un 40′ avec 2 essieux n’a pas de problèmes alors qu’un 70′ pieds avec 3 essieux défonce la route? Ils ont ménagé le nombre d’esssieux? Pire que les camions qu’on voit partout sur les routes? Ils ont pas besoin de « refaire » René-Lévesque à cause des bus, ils ont juste à repaver la bande de droite où roulent toutes les bus. Je me demande même s’ils ne devraient pas refaire cette bande en béton plutôt qu’en asphalte.

    Leur passage occasionnel sur le bande de gauche ne justifie pas un repavage. Si tel était le cas, faudrait repaver aussi Du Vallon, Capitale et un bout de l’Ormière car leur garage se trouve à l’autre bout de la ville…

    @Manu

    J’avais déjà signalé ce problème au cimetière. C’est d’ailleurs l’endroit le plus étroit de tous, on ne peut même pas dire qu’il y a 4 voies, car les voies y sont déjà étroites et les trottoirs aussi. J’imagine mal déménager des tombes, je peux te dire que là tout le monde capoterait!!! En fait s’ils veulent aménager une piste cyclable sécuritaire à cet endroit, la seule façon que je vois est de réduire ce petit bout à 3 voies…

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  15. Gilbert

    4 décembre 2008 à 18 h 21

    @Erick
    En faite Erick ce n’est que ce soit un bus articulé ou non qui compte c’est plus plûtot le haut niveau de service dans une rue donné qui créer l’ornièrage.
    Prend l’exemple de l’autoroute 40 entre Québec et Montréal entre autre! Mais somme toute les autoroutes et boulevard ou il y a une circulation intense sont refaite eux aussi actuellement en béton avec un revêtement de bitume(asphalte)!

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  16. Marc-Olivier Labrecque

    9 décembre 2008 à 09 h 08

    Me semble c plus facil de diviser les vocation que de les mélanger. Une route automobile/autobus une autre automobile/vélo. Ca sonne bien pis ta moins de probleme logistique. Lets go Grande Allée.

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