Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Stratégie à revoir

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 décembre 2008 25 commentaires

Source: Brigitte Breton, Le Soleil, 3 décembre 2008.

(…) M. Labeaume a commencé par dénigrer ses salariés. Il a par la suite fixé un ultimatum qui a braqué plus qu’ébranlé les syndicats. Hier, dans une déclaration devant les médias, il a admis qu’il n’avait plus espoir de signer des conventions sur les bases des offres initiales. Quoi? Le maire pensait-il sérieusement que la Ville, ou n’importe quel employeur, pouvait voir son offre première entérinée lorsqu’elle comporte des réaménagements, voire des reculs? On qualifierait de naïf ou de totalement irréaliste le syndicat qui penserait conclure une entente sur les bases de ses demandes initiales. (…)

Les syndicats ont également un bout de chemin à faire. Ils ne peuvent s’asseoir sur leur contrat de travail, refuser de changer quoi que ce soit et refiler la note aux citoyens. Ils doivent aussi considérer la capacité de payer des municipalités.

Même si des données récentes de l’Institut de la statistique montrent qu’au plan salarial les employés municipaux ne sont plus les «gras durs» au Québec ? des syndiqués du secteur privé gagnent plus qu’eux ?, il reste néanmoins qu’ils jouissent de conditions de travail et de retraite avantageuses. Ils ne doivent pas abuser de la situation. Ils doivent faire preuve d’ouverture et d’imagination et soumettre des pistes de solution. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: L’an 1 de Labeaume: l’apprentissage de la mairie.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


25 commentaires

  1. Jp-Duval

    3 décembre 2008 à 11 h 59

    Il est bon de noter que nous ne devons pas mettre en cause la qualité du travail de l’ensemble des cols bleus/blancs.

    Ce sont les conditions de travail…surtout en ce qui concerne le fond de pension qui doit etre révisé.

    Dans le présent cas, le syndicat n’a pas fait montre d’une très grande compréhension.

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  2. Fernand

    3 décembre 2008 à 12 h 09

    Oui je comprends mais la tavble est mise…

    Je continue à penser que le monde municipal a toujours été à l’abri des souvbresauts économiques depuis toujours.

    En 1980, Parizeau et son ami Lulu Bouchard, son négociateur, a coupé les salaires des fonctionnaires de 20%, pas le monde municipal.

    Le déficit zéro a obligé les fonctionnaires fédéraux et provinciaux à accepter d’avoir zéro d’augmentation certaines années, pas le municipal.

    En 1973, Bourassa a changé les régimes de pension du RRF, du RRE et du RRO pour celui du REGOP universel. On venait de sortir l’obligation du gouvernement de couvrir tout déficit du fonds de pension. Même que Parizeau nous incitait par lettre à changer de régime. Plusieurs se sont laissés séduire et le regrettent aujourd’hui. C’est l’objet des négociations muinicipales 21 ans plus tard. 80% après 5 jours de maladie ce n’est pas la mer à boire.

    Moi ce que je vois dans tout ca c’est que les 4 syndicats rébarbatifs sont menés par des centrales provinciales. Voilà l’effet domino avec les municipalités. Si un maire signe quelque chose et plie baggage, les autres seront pris à signer semblable entente. Voilà le danger…

    Je ne comprends pas le silence des autres maires de Montréal, Laval, Saguenay, Sherbrooke, etc.. qui ont le même problème et sont en négos eux aussi… C’est comme si l’ennemi à abattre est seulement Labeaume et c’est faux…

    Je me rappelle Mme Boucher qui a tenu tête à ses fonctionnaires de Ste-Foy. De guerre lasse, elle a du signer la même entente que les douze autres maires avaient signé. Si Labeaume réussi à signer avant les autres à ses conditions, je lèverai mon chapeau. J’espère que les autres maires resteront solidaires et le feront savoir…

    Lorsque le gouvernement péquiste a poussé 500 millions aux municipalités, j’étais au comité des finances de Beauport et ca représentait une facture de 8 millions pour un budget total de 75 millions. C’était dur à avaler. Encore là les fonctionnaires ont été soustrait à l’effort commun et on a du diminuer des services pour passer à travers. J’avais mis tous les chiffres sur la table et fait des soirées de consultation avec les citoyens pour savoir ou couper dans le gras… Je me rappelle le chaos au RTC et Claude Larose s’en souvient. Il y avait une loi de l’Assemblée Nationale qui obligeait tous les fonctionnaires de tous les niveaux à consentir à une augmentation de salaire à zéro pour réaliser le déficit zéro. Après le tumulte municipal, l’Assemblée Nationale a du amender la loi pour exclure les fonctionnaire municipaux du paquet. Pas très solidaires, ces gens…

    Il est temps que les fonctionnaires sortent de leur tour d’ivoire, le reste du peuple ploie sous le fardeau de taxes surtout dans le contexte de décroissance économique actuelle.

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  3. Sébastien Gauthier

    3 décembre 2008 à 12 h 10

    Compte-tenu du fait que les syndiqués n’ont pas hésités dans le passé à utiliser des tactiques d’intimidation, allant jusqu’à crever les pneus de la voiture du maire, on peut se demander jusqu’où ils seront prêt à aller ? Quant au maire Régis  » m’a y’en côlisser une dans’le front  » Labeaume, je ne suis pas sur que son attitude soit de nature à ramener tout ce beau monde à la raison. Bref, attendez-vous à très peu de décorum, ça va être un vrai vaudeville cette négociation.

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  4. Manu

    3 décembre 2008 à 12 h 50

    Bon, là on tombe dans le domaine que connaît bien Fernand, et c’est un commentaire très pertinent! On a en effet pelleté des responsabilité dans la cour des municipalités, sans leur en donner les outils. Je ne parle pas simplement d’argent, ce serait trop facile, mais il leur manque surtout le pouvoir législatif requis pour faire face efficacement à leurs obligations. En l’occurence, l’administration de la Ville de Québec souhaiterait avoir le pouvoir de décréter des conditions de travail pour ses employés, comme peuvent le faire les autres paliers de gouvernement (provincial et fédéral).

    Les municipalités étant des créatures du gouvernement provincial, elles ne peuvent pas elles-mêmes élargir leur cadre législatif. D’un côté, ça évite certains dérapages (par exemple, c’était une des contraintes, pas la seule, qui empêchait Hérouxville de faire une « loi » de son « code de conduite »). D’un autre côté, cela livre les municipalités en otages aux syndicats de ses propres employés (pas les employés directements). Cette prise d’otage se concrétise surtout dans un cas comme le présent, où il existe un régime de permanence des employés, mis en place avec raison à l’origine pour dissocier la fonction publique, idéologiquement neutre, de son administration politique (et ainsi éviter qu’à chaque élection, des employés se fassent remplacer par d’autres qui seraient plus complaisants envers les idées de l’administration élue).

    Cela étant dit, il n’y a pas que la stratégie qui est à revoir. Les « négotiations » avec les syndicats dans le cas des municipalités constituent principalement un exercice long, coûteux, frustrant pour toutes les parties, souvent futile car se terminant en arbitrage, et tout cela au détriment de l’image de la ville et de ses employés.

    C’est donc tout le processus qui est à revoir. Comme d’autres l’ont mentionné dans d’autres billets, plusieurs autres municipalités, principalement des villes d’une certaine importance, ont la même arme sur la tempe. Il serait alors opportun selon moi de passer par l’union des municipalités pour tenter de faire bouger d’abord le Ministère des affaires municipales. En fait, ça aurait probablement dû être fait dès l’annonce d’élections provinciales…

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  5. Jp-Duval

    3 décembre 2008 à 13 h 06

    @ Monsieur Fernand et Manu.

    Vos commentaires sont pour le moins pertinents et résument bien la présente situation.

    Je tiens à le répéter, remettre en cause certaines conditions de travail des employés municipaux ne doit pas etre une critique envrs la qualité de leur travail…..Mais, force m’est de constater que bien des ardents syndicalistes associent toujours une remise en cause à un dénie de la qualité du travail.

    J’écoute les arguments des portes paroles syndicaux dans le présent dossier, et je reste toujours surpris par les aspects idéologiques qui s’y dégagent….Nous sommes victimes de harcèlement. Nous sommes des petits salariés. Nous luttons pour nos droits etc.

    À les écouter je me demande si ces personnes ne nagent pas en plein psychodrame!!

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  6. Simon

    3 décembre 2008 à 13 h 10

    L’article de Gérald est très informatif. Je crois que ce passage dit tout :

    «Reprenons l’exemple de tantôt, en supposant que notre fonctionnaire provincial a une rémunération globale de 50 000$ (salaire de 40 000$, plus l’équivalent de 10 000$ en avantages sociaux). La rémunération de son collègue municipal bondit à 64 700$. Même montant pour les employés des sociétés d’État et autres entreprises publiques. Chez le fonctionnaire fédéral, cela baisse à 57 800$. Suit ensuite le travailleur syndiqué du secteur privé, avec 56 900$, tandis que son collègue non syndiqué doit se contenter de 44 900$. Et nous parlons toujours ici d’emplois identiques.»

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  7. Marc

    3 décembre 2008 à 13 h 28

    hey tu tiens ca de qui que c les employés municipaux qui ont crevé les pneus du maire…t’as pas le debut d’une once de preuve.C’est des propos colomnieux

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  8. Gilbert

    3 décembre 2008 à 14 h 13

    « Fernand c’est vraie que ton message se tient bien, j’en suis surpris mais je l’admet volontier! Il serais intéressant que tu pousuives sur cette même lançé et que tu tienne ce même language rationnel sur tous les sujets.
    Bon je ferme la parenthèse. »

    Je trouve aussi que l’objectif du Maire Labeaume est très juste et pertinent mais la ou je trouve qu’il se trompe, c’est dans sa stratégie de négociation qui serait à mon avis à revoir.
    Le syndicat tant qu’à lui devrait aussi de la même façon revoir ses procédés de négociation, comme il se fait ailleurs dans le monde et proposé des solutions acceptables pour l’ensemble des citoyens de cette ville.

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  9. François

    3 décembre 2008 à 14 h 58

    Dès que le maire a déclaré qu’il ne plierait pas face à un ultimatum des syndicats, et que lui- même en a mis un sous le nez des syndiqués, je considère qu’il a perdu toute crédibilité auprès d’eux. Que jouer aux durs, ça peut se faire aussi à deux.

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  10. Jp-Duval

    3 décembre 2008 à 15 h 12

    Je crois que l’on peut facilement discuter….et remettre en cause…la stratégie du maire. Mais c’est lui qui est pris avec le problême des finces de la ville et je ne voudrais pas changer de place avec lui.

    De toute façon, dans le présent cas il s’agit là d’une situation de confrontation. Oui le maire à ses tords…mais la partie syndicale également. À ce que je sache, ces derniers n’ont jamais étés très tendres et fait preuve d’ouverture dans les négociations.

    Ils ne sont même pas capables d’accepter que la contribution au régime de retraite devrait etre de 1$/1$….En ce moment il est d’ordre de 1$ ( employé) /2$ employeurs.

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  11. Marc

    3 décembre 2008 à 17 h 05

    en passant la ville paye plus de 70% des fonds de pension des élus…et les depenses du conseil executif sont passés de moins de 500 000 $ a pres d’ 1 000 000$ en un an et avec l’embauche de 4 nouveaux directeurs a plus de 100 000$ par année.

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  12. Jp-Duval

    3 décembre 2008 à 18 h 25

    Vos remarques mettent en lumières la présente rhétorique syndicale.

    On accuse l’autre mais on ne fait aucun mea culpa!

    Si l’opinion publique est contre les revendications syndicales c’est tout simplement parce que ces derniers ne semblent pas faire montre de compromis…en bref, ils ne mettent pas d’eau dans leur vin!

    Tout ceci faire malheureusement glisser le débat vers du « bashing »!!

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  13. Manu

    3 décembre 2008 à 18 h 52

    Marc : pour les élus, contrairement aux syndiqués, si on est tanné de les voir après quelques années, on leur montre la porte. De toute façon, la comparaison est futile car, d’une part, les élus ne peuvent se syndiquer (que les employés renoncent à leur syndicalisation et qu’on les engage à coup de contrats de 4 ans juste pour voir…) et d’autre part, c’est là qu’on veut attirer les meilleurs éléments. Pourquoi quelqu’un de compétent voudrait-il investir son temps dans quelque chose qui procure moins d’avantages à court et à long terme que ce qu’il fait déjà (bon emploi, chef d’entreprise, etc.)? On pourrait leur en donner deux fois plus, et ça ne me dérangerait pas.

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  14. Jp-Duval

    3 décembre 2008 à 19 h 09

    Vous avez bien raison M. Manu

    À vos propos il ne faut pas oublier que le boulot est loin d’etre de tout repos.
    Si on fait la calcul heures/ salaires le ratio n’est pas très élevé…..Et on peut oublier etre payer pour des heures supplémentaires!!!

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  15. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    3 décembre 2008 à 20 h 58

    « Compte-tenu du fait que les syndiqués n’ont pas hésités dans le passé à utiliser des tactiques d’intimidation, allant jusqu’à crever les pneus de la voiture du maire, on peut se demander jusqu’où ils seront prêt à aller ? »

    Sébastien: aucune preuve, même si je suis plutôt critique face aux revendications des fonctionnaires envers qui j’ai pourtant une bonne opinion pour leur travail!

    Attention: les ragots ont entaché la réputation de Québec, ces dernières années….

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  16. Louis

    3 décembre 2008 à 22 h 53

    Jean, pour avoir été fonctionnaire provincial pendant 33 ans, je peux te dire que les ragots contre la fonction publique, ça fait partie du jeu des négociations depuis les années 80. Cette stratégie de l’employeur est si prévisible.

    Il commence d’abord par dénigrer son personnel sur la place publique (trop bien payés, assis sur leur convention collective, ne pensent qu’à eux…). Au même moment, une crise économique apparaît soudain et les surplus que l’employeur possédait juste avant de se faire élire ont vite fondu au soleil. Tu parles d’une coincidence! Et la solution facile, c’est de monter l’opinion publique contre ses employés pour ensuite décréter les conditions de travail.

    Et c’est ça qui est le plus rigolo. Depuis quelques années, du moins dans la fonction publique provinciale, c’est l’employeur qui décrète les conditions de travail de son personnel, et non les syndicats. Alors qui est responsable?

    Dans le cas de Labeaume, ce dernier semble privilégier l’affrontement, tel un chef de gang de rue qui veut imposer sa force sur son territoire. Et il a devant lui des types du même acabit. Avec les résultats que l’on voit.

    Je m’ennuie presque des crêpage de chignons entre Bourget et Boucher. Au moins, cela avait un plus plus de classe que « M’en ta câlisser une dans le front… » :))

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  17. Jp-Duval

    4 décembre 2008 à 07 h 45

    @Louis

    Lorsque je parle de rhétorique syndicale qui est empreint d’une idéologie ou la confrontation est présente.

    Dans ces situations la stratégie des syndicats est de jouer à la victime ou il y a absence de reconnaissance de certains avantages.

    C,est très facile de dire que l’employeur répand la calomnie. dès qu’il décrit des conditions de travail avantageuses.Dans le présent dossier, on peut en vouloir à notre maire le choix des mots. mais, à ce que je sache, les chiffres qu’il présente ne sont jamais contesté. ( Voir la citation de M.Gobeil, ci haut)

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  18. Fernand

    4 décembre 2008 à 10 h 02

    Je vais dévoiler quelque chose que j’ai véçu à l’UMQ.

    J’étais dans un atelier dont la proposition de l’UMQ était pour un table centrale à frais partagés par les municipalités qui adhéraient au principe. La foutue indépendance des villes a fait avorter le projet et je suis revenu avec un goût amer…

    Pourtant le SCFP est présent dans toutes les villes comme la Fraternité des policiers et la fraternité des pompiers et c’est la même équipe de conseiller aux négociateurs qui est derrière.

    Moi j’aurais vu Lulu Bouchard payé par l’UMQ pour les affronter et on aurait été dans une situation d’égal à égal. Le déséquilibre des forces en présence est flagrant. Labeaume a beau cr^ner mais il aurait besoin du support dse ses pairs des aiutres villes. J’ai peur que l’un d’eux cède aux pressions syndicales pour acheter la paix. Alors comme la mairesse il y a 11 ans, Labeaume devra signé la même chose que celui qui aura flanché. C’est véritablement une partie de bras de fer dont les syndicats municipaux ont toujours eu le dernier mot…

    Je réitère que le Ministre du Travail devra redéfinir les paramètres de négociation municipales. On ne peut avoir une catégorie de syndiqués à part des autres et à l’abri de tout…

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  19. Manu

    4 décembre 2008 à 12 h 52

    @Louis : dans la fonction publique du Gouvernement du Québec, l’employeur peut décreter les conditions de travail. Toutefois, les municipalités, elles, ne peuvent PAS les décréter. Elles n’ont pas ce pouvoir. Ainsi, si elles sont responsable ou imputable de quoi que ce soit d’antérieur, c’est d’avoir accepté de donner les conditions qu’on connaît. Quant à la crise économique, elle n’a rien d’une coincidence. C’est un fait, et la ville s’en serait bien passée, mais là, le mieux que la ville puisse faire, c’est d’essayer de passer au travers.

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  20. Louis

    4 décembre 2008 à 19 h 37

    Manu, ce n’est qu’une question de temps avant que le fédéral décrète les conditions de travail de son personnel (tu as juste à lire le projet de loi que Harper voulait présenter aux Communes avant de provoquer une crise inutile).

    Du côté municipal, tu as raison, mais encore là, je crois que ce n’est qu’une question de temps avant que le gouvernement provincial permette aux villes de décréter les conditions de travail de ses employés.

    Tu as raison également sur la crise économique, mais il est tout de même troublant de constater qu’à chaque fois que les conventions collectives des employés d’une fonction publique sont en rénégociations, une crise économique apparaît soudain, venue de nulle part. On pourrait presque croire que le hasard est anti-syndical…:))

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  21. Jp-Duval

    4 décembre 2008 à 20 h 25

    Je ne crois pas que le hasard soit « anti-syndical »

    Mais lorsque l’économie va bien la partie patronale est plus enclin à dire oui aux revendications car l’argent est là!!!

    C’est lorsque les temps deviennent économiquement plus difficiles que le discours se radicalise.

    – Je demande…….( travailleurs)

    – Oui, je comprends…mais on n’a pas d’argent!! ( patron)

    Et c,est ainsi que les confrontations débutent…..Comme c’est le cas à la ville!!

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  22. Manu

    4 décembre 2008 à 21 h 09

    Et ce n’est vraiment pas à chaque fois… les conventions sont renégociées à peu près aux 3 ans, et on a eu deux petites crises, au début 80 et début 90. Autrement dit, ça arrive moins souvent qu’autrement. En plus, dans le présent cas, c’est hors du contrôle de la ville, de la province et même du Canada. Dans cette crise, le Canada n’est un petit paquet de 32 millions de clowns dans un coin froid de la planète… (si froid que même la crise nous atteint un peu moins que les autres)

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  23. Louis

    4 décembre 2008 à 21 h 55

    En tout cas, ça fait le bonheur des médias et des « opinieux » comme moi et bien d’autres ici.

    Et pis ça fait tellement de bien d’avoir l’impression qu’on a quelque chose à dire, même si l’on a l’air d’un gérant d’estrade…:))

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  24. Manu

    5 décembre 2008 à 12 h 12

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