Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le maire Labeaume choisit de limiter la hausse de taxes en l’étalant sur cinq ans

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2008 15 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 16 décembre 2008.

Les citoyens de Québec devront s’habituer à voir leur impôt foncier gonfler. Non seulement le budget 2009 leur réserve-t-il une hausse moyenne de 2,3 %, mais l’administration Labeaume les prévient que des augmentations annuelles d’au moins 1,4 % seront inévitables jusqu’en 2013.

«Dans le fond, on annonce que la seule méthode qu’on a entre les mains pour amortir le choc (de la crise financière) est de pelleter en avant. C’est carrément ça : pelletons par en avant sinon le choc devra être amorti en une année», a résumé le maire qui présentait hier soir un budget de 1055,8 millions $, en hausse de 4,8 % par rapport à 2008.En un an à peine, les fonds de retraite des employés municipaux ont fondu de 350 millions $. Accusant déjà un important retard avant la crise, ceux-ci affichent désormais un déficit de 615 millions $. (…)

Encore une fois, les citoyens de Sillery écopent le plus avec une hausse de 7,36 %. Pour une maison moyenne dans ce secteur (309 310 $), cette augmentation se traduira par une facture supplémentaire de tout près de 263 $ par rapport à 2008. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Arrondissements et services remis au régime minceur.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


15 commentaires

  1. Erick

    16 décembre 2008 à 09 h 20

    Le seul problème que je vois là-dedans c’est de remettre le problème à plus tard en le pelletant sur les années suivantes. Ca fonctionne à une seule condition: que l’économie reprenne et que l’histoire des caisses de retraite ne se répète pas encore.

    Là, ce qu’on fait c’est de payer juste 2.3% du 7.3% cette année et reporter l’autre 5% pour les autres années. Mais s’il faut que l’histoire des caisses de retraite se répète cette année encore, on va se ramasser avec un 12.3% (5.0 + 7.3) l’an prochain, et si on adoptait encore la même gymnastique, on se ramasserait avec un 17.3% l’année d’après, et ainsi de suite…. on ne pourrait pas tenir éternellement de cette façon.

    Jeu dangereux…

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  2. Fernand

    16 décembre 2008 à 12 h 21

    Une tare des administration précédentes et de l’idéalisme et l’angélisme des fusionneurs…

    Fusinnner devait être une économie d’échelle, ayoe…

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  3. Manu

    16 décembre 2008 à 12 h 37

    C’est probablement un des points sur lesquels le Gouvernement du Québec a faillit à la tâche : vanter les économie d’une fusion sans donner aux villes le pouvoir de les réaliser (même après de nombreuses demande en ce sens). Il me semble que si les villes fusionnées avait eu le pouvoir de décréter les conditions de travail, de retraite, etc. dès les fusion (ne serait-ce qu’un pouvoir temporaire dans le cadre des fusions), le problème du budget ne serait pas aussi important Évidemment, ça n’aurait rien changé à la crise économique, mais elle aurait eu moins de conséquences.

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  4. jaco

    16 décembre 2008 à 13 h 42

    Le bilan des fusions je ne le connais pas…
    (aucune étude administrative ds mon c.v.)
    Mais je me pose des questions comme tout citoyen;

    1-S’il n’y avait pas les fusions, la ville pourrait-ellle suggerer d,installer un édifice fédéral de $80 millions a Beauport la municipalité (sur d’Estimauville)
    Il me semble que ca chialerait dans les autres banlieus!

    2-S’il n’y avait les fusions, le consensus serait-il facile a obtenir d’injecter $80 millions au super-peps de Ste-Foy?
    Il me semble que ca chialerait ds les banlieus (moi-aussi) (pourquoi pas moi?)

    3-S’il n’y avait les fusions , le consensus serait-il acquis pour injecter $8 millions dans les super-spectacles et le moulin-a-images de Lepage?
    I me semble que ca chialerait beaucoup plus qu’aujourd’hui ou ca passe comme lettre a la poste)

    Mon opinion du moment; mitigé mais positif!
    Un pis-aller: ca vaut mieux que le retour des chicanes de clocher même si je soupconne qu,on a peut-être perdu ailleurs …

    Comme dirait Jean Charest: « Que voulez-vous , il y avait 8 mains sur le volant, il fallait bien faire quelque chose…! »

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  5. Erick

    16 décembre 2008 à 18 h 51

    C’est évident que Fernand a raison là-dessus. Pourquoi? Parce que c’était évident avant même que ça se produise. Pourquoi pensez-vous que les banlieusards étaient si opposés aux fusions? Par solidarité pour leur petit maire qui lui s’y opposait haut et fort uniquement pour protéger son siège? Pantoute, on s’en fichait du petit maire, mais on avait très bien compris qu’il n’y avait pas d’avantages à fusionner des grosses municipalités ensemble et encore moins d’avantage pour une petite municipalité d’être mangée par une grosse.

    Que Louise Harel vienne pas me croire qu’elle ne savait pas qu’en fusionnant des villes aux conventions collectives et échelles de salaires très différentes que les employés des petites villes allaient maintenant gagner le salaire des grosses et non pas le contraire. Moi même le petit casque qui n’est loin d’être un ministre j’aurais pu lui-dire.

    Dans l’histoire des fusions, les employés des petites villes devaient avoir le sourire……
    Yen a tu vraiment qui pensaient qu’en fusionnant Québec avec Vanier que les employés de Québec allaient baisser de salaire pour rejoindre ceux de Vanier. Yen a tu qui pensaient qu’on pouvait maintenir deux conventions collectives parallèles avec des écarts importants pour des mêmes corps d’emploi? Et les nouveaux employés, dans laquelle de ces conventions on les aurait mis?

    Que ce soit des villes, des ministères, des directions ou même des entreprises privées, il y a rarement d’avantage à les fusionner lorsque ce sont des grosses institutions, ca les rends plus lourdes, en augmente la bureaucratie et renforcie la partie syndicale. Pour des petites entités, là c’est une autre histoire, car dans ce cas, ça leur permet de mettre en commun des équipements sous-utilisés et d’avoir une grosseur viable.

    De plus c’était évident pour les banlieusards qu’ils se faisaient avoir dans l’histoire, et ça, ils l’avaient compris. Et ceux qui avaient un doute sur les vraies intentions des instigateurs de ces fusions, la célèbre parole de Lallier « Maudite Banlieue » était assez claire.

    Pour ma part, j’étais d’une banlieue déjà fusionnée à Québec depuis belle lurette (d’ailleurs j’aurais peut-être aussi aimé pouvoir choisir de me défusionner comme les autres) et les conséquences se sont fait sentir très tôt après les fusions. Les services ont baissés drastiquement, mais pas les taxes, évidemment.

    C’est aussi drôle de voir que ces fusions ont été forcées par un gouvernement « séparatiste » à un autre palier, et que ce même gouvernement a refusé la tenue d’un référendum (lire: refuser la démocratie) alors qu’il est le premier à vouloir faire ses propres référendums à tout bout de champ et qu’il espère qu’il sera respecté (lire: que la démocratie sera respectée) une fois qu’il aura remporté! Il a perdu beaucoup d’appui, même de ses plus fidèles partisans, à la suite de cette bavure.

    La grosse différence que je vois depuis les fusions, c’est au niveau de l’électorat. Il y a maintenant un plus gros pourcentage de banlieusards dans l’électorat, et ceux-ci détiennent la balance du pouvoir. Ca explique pourquoi on a voté pour MMe Boucher et pour Labeaume. Ca n’a pas beaucoup servi à court terme, mais à long terme, ce sera payant d’avoir autant de pouvoir et d’être capable de faire élire un maire qui se soucie de nos intérêts.

    @Jaco

    « 1-S’il n’y avait pas les fusions, la ville pourrait-ellle suggerer d,installer un édifice fédéral de $80 millions a Beauport la municipalité (sur d’Estimauville) »

    La ville de Québec surement pas… mais celle de Beauport n’en manquerait pas une seule occasion. C’est un curieux exemple car quand on regarde les commentaires sur QU à propos de ce projet, il y en a bel et bien une opposition à ce projet. Par contre je ne crois pas que QU reflète le vrai portrait de la population (ouf!).

    Si des ex-petits maires se chicanaient pour des bisbilles de pouvoir, les citoyens ont toujours été solidaires entre eux. On est contents pour Beauport qu’ils puissent bénéficier d’un tel projet, et on espère que lorsque quelque chose du genre se fera plus tard « chez nous » que Beauport nous retournera l’appareil…

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  6. Marie

    16 décembre 2008 à 20 h 36

    Ça sert à rien de vivre dans le passé, là me semblait qu’on parlait des hausses de taxes municipales?

    Personne n’aime voir son compte augmenter, mais j’aime mieux une augmentation régulière tous les ans qu’un gel suivi d’une maudite grosse augmentation. Je suis pour une fois d’accord avec une décision du maire.

    En fait, Ste-Foy et Sillery, même avec l’harmonisation, s’en tirent bien. Imaginons si le maire avait décidé de ne pas étaler les paiements du déficit actuariel des régimes de retraite: OUCH!

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  7. AlainQc

    16 décembre 2008 à 23 h 22

    à Éric
    tu écris: … que Beauport nous rendra l’appareil. Quel appareil veux-tu que Beauport nous retourne ? Tu voulais sûrement dire « la pareille » dans le sens de « je te rends la pareille ».

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  8. AlainQc

    16 décembre 2008 à 23 h 23

    « retournera » au lieu de « rendra », mille excuses.

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  9. Manu

    17 décembre 2008 à 00 h 32

    @jaco : juste pour être clair, je ne parlais pas contre les fusions (d’ailleurs, je n’ai jamais été contre), mais je mentionnais un point qui n’a visiblement pas fonctionné.

    @Erick : bien d’accord… sauf pour les gens des banlieues qui étaient supposément contre. Au moment des fusions, c’était dur à dire, et on ne le saura jamais vraiment. Mais au moment des défusions, les grandes gueules ont été suprises de voir que c’était une minorité qui voulait se réapproprier son patelin. Reste que comme tu dis, la majorité habite la banlieue, donc celle-ci a le gros bout du bâton lors des élections.

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  10. Manu

    17 décembre 2008 à 00 h 33

    précision : grandes gueules = grandes gueules médiatiques.

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  11. Erick

    17 décembre 2008 à 09 h 06

    @AlainQC
    Exactement, erreur de français de ma part.

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  12. Erick

    17 décembre 2008 à 09 h 09

    @Manu

    grandes gueules médiatiques = maires de ces petites villes qui voulaient protéger leur siège.

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  13. jaco

    17 décembre 2008 à 12 h 29

    @ eric
    « “1-S’il n’y avait pas les fusions, la ville pourrait-ellle suggerer d,installer un édifice fédéral de $80 millions a Beauport la municipalité (sur d’Estimauville)” (jaco)

    La ville de Québec surement pas… mais celle de Beauport n’en manquerait pas une seule occasion.(Eric)  »
    ————————————————

    La petite municipalité de Beauport ne manquerait pas une occasion de faire valoir ses attraits …
    mais il n’y aurait AUCUNE Chance (ZERO) que le fédéral investisse son édifice-phare dans la municipalité de Beauport , dans un parking abandonné… Pensez-y!

    Seul la fusion (et l’intégration des corps-pompiers et policiers) pourraient permettre cela.

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  14. Erick

    17 décembre 2008 à 13 h 47

    @jaco

    Tu as plutôt raison sur ce point, il est assez peu probable pour une banlieue indépendante de réussir à avoir un tel projet d’un gouvernement supérieur alors qu’elle doit faire concurrence directe avec la grosse ville de Québec qui veut l’avoir aussi.

    Toutefois j’ai à l’esprit une exception à cette règle: Ste-Foy a déjà bien réussi à se faire construire l’édifice Marly, dans un endroit très discutable même encore aujourd’hui. Ca fait longtemps pourtant et le Ste-Foy de l’époque était loin d’être le Ste-Foy d’aujourd’hui.

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  15. Michel

    18 décembre 2008 à 02 h 44

    @ Éric

    Et Saint-Augustin-de-Desmaures avait réussi a implanter un parc industriel très lucratif après l’avoir acheter à la CUQ lorsqu’il était déficitaire.

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