Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 17 décembre 2008.
(…) La pièce maîtresse du plan Labeaume consiste à remplacer en 15 ans la totalité des infrastructures vieillissantes de la capitale, un projet de 4,5 milliards $ à lui seul. Pour tout remettre à neuf, Québec devrait ainsi refaire en moyenne chaque année pas moins de 148 km de rues, 77 km de trottoirs, 151 km d’aqueduc et 255 km d’égouts. Les automobilistes allergiques aux cônes orange devront se faire une raison puisqu’ils sont loin d’être au bout de leurs peines. (…)
«Nous nous donnerons les moyens pour réaliser certains de nos rêves. Qui a dit que nous ne pouvions pas investir dans un nouvel amphithéâtre ou dans un stade de football ou de soccer professionnel?
«Je ne veux plus être identifié à la Vieille Capitale», a lancé le maire aux 500 entrepreneurs réunis, disant vouloir en faire «l’Expérience Québec». (…)
Quant au gouvernement provincial, il espère le voir créer un fonds d’investissement pour valoriser la recherche dans la région et favoriser la création d’entreprises dans le secteur de la haute technologie. «À l’heure actuelle, Québec est un véritable désert financier pour les jeunes entreprises technologiques», plaide le maire. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: St-Roch: Un nouveau Soho?.
17 décembre 2008 à 13 h 05
J’appuie la vision du maire Labeaume dans ce dossier. C’est pas très trippant mais quand l’aqueduc devient une passoire et que les tuyaux crèvent en hiver… Il faut entretenir ces infrastructures essentielles même si elles sont sous terre (aqueduc, égout, asphaltage des rues, etc…).
J’ai des idées là dessus et je peux faire faire des économies de $$$ par des méthodes novatrices.
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17 décembre 2008 à 13 h 06
jE CROIS QUE LA VILLE PEUT INVESTIR MASSIVEMENT SURTOUT DANS LE CONTEXTE DE CRISE FINANCIÈ;ERE ET DE BAS TAUX D’INTÉRÊT. vOILÈA UNE FAÇCON INTÉRESSANTE DE CONTRER LA CRISE ÉCONOMIQUE EN CRÉANT DES TRAVAUX PBLICS UTILES ET NÉCESSAIRES.
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17 décembre 2008 à 13 h 39
Je suis content pour une fois de voir un maire qui se préoccupe du problème d’entretien des actifs, même s’ils amènent moins de capital politique que des beaux projets de coupage de banderole.
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17 décembre 2008 à 18 h 31
Se débarasser du label de » vieille capitale » est une excellente idée et il est temps que l’on passe à autre chose. Laissons Champlain,Frontenac, Jean-Talon et autres personages de la Nouvelle-France reposer en paix et bâtisssons la ville du futur.
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17 décembre 2008 à 22 h 49
@ Sébastien
Le terme « vieille capitale » désigne la plus vielle ville francophone d’Amérique du Nord et son quartier historique est celui qui attire les touristes et non les bungalows de Sainte-Foy. On peut bien avoir les deux: une vieille ville bien entretenue avec des infrastructures sous-terraines en bon état et une ville moderne dans les autres quartiers. Champlain, Frontenac et les autres continueront de reposer en paix si les citoyens de leur ville sont en mesure d’être fiers de cette même ville. Tu sais Sébastien, partout en Europe, ce qui attire les touristes, ce sont les villes historiques où il y a des forteresses, des châteaux de la Renaissance, des grandes places publiques (Piccadilly Circus à Londres, Place de la Concorde à Paris, etc.). Concilier l’ancien et le moderne c’est possible si on fait des choix intelligents.
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17 décembre 2008 à 22 h 53
Superbe idée! Mais je gagerais la moitié du 4,5 milliards que ça n’arrivera pas. Tout d’abord, ce 4,5 milliards ainsi que le 2,5 milliarsd pour le fond « d’initiatives », réparti en 15 ans, même en tenant compte de l’inflation, ça représente en moyenne 40% du budget annuel de la ville! 40% plus de dépenses… possible? j’en doute.
Et les réfection d’égoût et d’aqueduc? je n’ai pas les chiffres sous la main, mais on s’entend pour dire que chaque année, on fait des p’tits bouts ci et là de 20 ou 50 mètres, parfois 500m dans un cas majeur. 151 km d’aqueduc et 255 km d’égouts représente probablement 25-50 fois ce qu’on fait chaque année. Et il faudrait garder ce rythme en moyenne pendant 15 ans? En supposant que les entreprises de la région dans le domaine soient « à moitié occupées », ça nous prendrait quand même 15-20 fois plus d’entreprises pour pouvoir prendre tous ces contrats. À go on se part une entreprise d’excavation, c’est le temps!
D’ailleurs, avec une telle demande que va-t-il arriver aux coûts? Eh oui… ils vont augmenter. Et les gens qui vont travailler, où va-t-on les prendre? Pensons au récent besoin de travailleurs dans le nord de l’Alberta qui a fait grimper épouvantablement les salaires de la construction (et par ricochet, dans les emplois, jusqu’à travailler au McDo pour 25$ de l’heure, et encore par ricochet, le coût de la vie et tout ce qui en découle). Logiquement, il se passerait la même chose ici, au moins pour les emplois reliés à ces « grands travaux », donc encore une augmentation des coûts…
Dans le pire des cas, on se ramasserait avec le même phénomène que pour les 100 000 jobs de Bourassa. On finirait par prendre n’importe qui pour n’importe quel travail, donc une portion de ces travailleurs seraient vraiment incompétent et inaptes à leur travail. La qualité du résultat sera en conséquence…
L’idée est louable, mais même sans être economiste, il me semble que par de simples observations on voit bien que ça ne tient pas la route.
À moins que je n’aie pas tout compris, auquel cas il faudra m’expliquer un peu.
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18 décembre 2008 à 02 h 21
Un budget politique beaucoup plus que réaliste. Promette 4.5 milliards d’investissement c’est un peu Utopiste pour un maire qui trimera a gagner ses élections en 2009. Mais ça parait bien.
Pour ce qui est du terme (Vielle Capitale) les seuls qui l’utilisent à outrance sont ceux qui disent politiquement qu’ils veulent le faire disparaître, J’entend plus personne parler de Québec avec ce vocable qui a été un stand publicitaire de l’époque. Je suis d’accord avec Alainqc et il y aura un autre politicien qui va remettre ce terme à l’ordre du jour lorsque qu’il sera oublié. Le vieux et le neuf peuvent très bien rouler ensemble.
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18 décembre 2008 à 12 h 14
De toute façon, l’expression « vieille capitale » a un sens bien différent selon la personne qui l’emploie. Cette appellation veut en fait dire « ville qui fut auparavant la capitale »… du Canada! (anciennement Bas-Canada ou Nouvelle-France) avant que cela passe à Montréal, Kingston, puis Ottawa (il me semble que c’est dans cet ordre). Montréal et Kingston méritent par ailleurs aussi le titre de « vieille capitale ».
Semble-t-il toutefois qu’il n’y à Québec que ce titre a perduré, mais avec différentes significations qui n’ont rien à voir avec l’origine. D’une part, « capitale » semble plutôt faire référence à la capitale du Québec plutôt que de celle du Canada. D’autre part, « vieille » désigne tantôt une image bucolique du charme du Vieux-Québec, tantôt un trait péjoratif mettant la Ville de Québec en opposition avec la « modernité » (autre concept flou).
Avec de telles divergences, une opinion sur la ville basée sur son appelation de « vieille capitale » ne veut pas dire grand chose…
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18 décembre 2008 à 14 h 04
La réfection des conduites d’eau et d’égouts peut se faire en ordre de priorité. Réparer en premier là où il y a les plus grosses brèches pour avoir un maximum de gain en peu de temps, sans nécessairement tout refaire au grand complet. Le simple fait de ne pas les réparer engendre des coûts inutiles. Il se perd environ 50% de l’eau potable par des brèches. Il se perd plus d’eau par ces brèches que bien des remplissages de piscine, bien des lavages de chars et bien des lavages d’asphalte à la hose.
Ca veut aussi dire que l’usine de Loretteville doit pomper et traiter inutilement ($$) deux fois plus d’eau qu’on en consomme. De plus, une bonne proportion de cette eau perdue se retrouve dans les égouts fluviaux, et on doit ensuite la retraiter ($$$) pour la dépolluer de ses agents chimiques avant de la rejeter dans le fleuve.
En effectuant des correctifs « ciblés » de façon à éliminer les plus grosses pertes le plus vite possible, ça permet de réaliser des économies à court terme qui aident à financer les correctifs suivants.
De plus attende qu’un tuyau pette, qu’il inonde tout et être obligé d’envoyer les pompiers et une une équipe de la voirie en temps supplémentaire la nuit de Noel pour aller patcher le trou à -20C, c’est pas vraiment une économie.
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18 décembre 2008 à 18 h 19
Le terme “vieille capitale” désigne la plus vielle ville francophone d’Amérique du Nord et son quartier historique (Alain QC)…
ce n’est pas la vrai raison . Le qualificatif de Vieille Capitale nous rappel que Québec a été la capitale du Haut et Bas Canada vers 1847 avant Ottawa (confédération de 1867).
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18 décembre 2008 à 22 h 07
@Pam : AlainQC n’a pourtant pas écrit dans ce billet! (et ça fait un bout je crois) Sinon, il suffisait de lire un peu plus haut dans ce billet :)
@Erick : de toute façon, tout ce qui a été fait récemment (et peut-être même moins récemment) a une normalement un durée de vie d’au moins 50 ans (ou 50 ans en moyenne, je ne sais plus). Alors probablement qu’on ne va qu’en faire une petite partie (la plus maganée…) mais que ça coûtera quand même aussi cher et que ça prendra au moins 15 ans.
Ça me fait penser… tant qu’à refaire tout ça, dans les coins près d’une source d’eau et d’installations nécéssitant beaucoup d’eau (autant une à bureaux ou logements à rénover ou à construire, qu’un terrain de soccer), j’installerais un réseau d’aqueduc parallèle avec de l’eau filtrée mais non traitée. On n’a pas besoin d’eau potable pour arroser un terrain de soccer, ni pour les dizaines de toilettes à chaque étage de bureaux. Décanter les plus gros morceaux et filtrer le reste des particules est pas mal moins cher que de rendre l’eau potable. Et le réseau « parallèle » peut exister seulement sur de petites portions. Imaginez une petite installation qui prend l’eau dans la St-Charles, pour désservir directement la Pointe-aux-lièvres (où on va bien finir par faire quelque chose) et une partie de St-Roch. J’ai déjà vu de tels systèmes en Australie… alors c’est très faisable! (et ça s’ajoute à la récolte de l’eau de pluie qui peut aussi servir aux toilettes)
Juste une idée comme ça…
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