Source: Nadia Ross, Le Soleil, 17 décembre 2008.
Les écoles Notre-Dame-de-Foy (NDF) [photo ci-haut] et Coeur-Vaillant-Campanile (CVC) sont sauvées. Les 19 commissaires de la commission scolaire des Découvreurs (CSDD) présents à la séance d’hier soir ont voté pour le maintien des deux écoles primaires et ont donné le mandat à leur direction de trouver des moyens de rentabiliser les infrastructures.
C’est devant une foule de plus d’une centaine de personnes que l’histoire a pris un heureux tournant. En effet, parents, enfants, enseignants et travailleurs du milieu communautaire n’ont pas craint d’affronter le froid ni la bureaucratie, hier soir. Mobilisés pour la sauvegarde de leurs écoles de quartier, ils se sont présentés à la séance du conseil des commissaires pour montrer aux décideurs qu’ils les avaient à l’oeil, qu’ils ne les auraient pas laissés les fermer sans réagir. (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Fermeture de l’école Notre-Dame-de-Foy: des citoyens s’organisent.
17 décembre 2008 à 14 h 05
Wow, ça c’est une belle nouvelle. Une victoire de la logique de proximité contre la bureaucratie.
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17 décembre 2008 à 18 h 11
En effet, je suis bien content, surtout que l’école Notre-Dame-de-Foy a été mon école… Et c’est un milieu très spécial, à la fois multiethnique (oui oui, le quartier accueille beaucoup d’immigrants), favorisé et défavorisé. J’ignore comment elle s’est transformée à travers les années, mais c’était comme ça encore il y a une dizaine d’année.
Vivement une nouvelle forme de financement des écoles! Le financement par tête (comme c’est le cas présentement) tue les petites écoles. Si c’est le cas en ville, c’est encore pire en milieu rural où la fermeture d’une école dans un village est synonyme de la fermeture du village, carrément. Le coup est encore plus dur lorsque le milieu est défavorisé. Si au moins le ministère allait vraiment voir ce qui se passe dans les écoles…
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