Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le mal de maires

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 décembre 2008 37 commentaires

Dans le même esprit, je vous invite à compléter la liste du dernier paragraphe que j’ai cité! ;-)

Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil (Chronique), 19 décembre 2008.

Essayez seulement d’imaginer le tollé que provoquerait Jean Charest s’il affirmait qu’il y a trop de démocratie au Québec. Ou encore s’il voulait abolir la période des questions à l’Assemblée nationale.

Ce serait la révolution. Le goudron et les plumes.

Pourtant, lorsque ce genre d’énormité provient d’un maire, on dirait que cela n’a aucune importance. Et rendu-là, je m’interroge. Est-ce parce que la démocratie municipale nous indiffère? Ou parce que nous tenons les maires en si piètre estime que plus rien de ce qu’ils déclarent ne peut nous étonner? Comme le simplet de la famille qu’on se résigne à voir roter et baver devant la visite?

«Excusez-le, ce n’est pas sa faute. Ce pauvre nigaud ne peut pas comprendre»…

Cette semaine, c’était au tour du maire Régis Labeaume de juger qu’il y a trop de démocratie à Québec. Mardi, devant la Chambre de commerce, il a même statué que notre démocratie était trop «efficace», au point d’engendrer l’inertie. (…)

S’ils ont le malheur de parler de protection de l’environnement, on les accuse d’être des ennemis du développement économique. Si on les voit un peu trop souvent aux séances du conseil municipal ou lors des consultations publiques, on les stigmatise comme des «opposants professionnels».

Et s’ils habitent un peu trop près d’un projet qu’ils désapprouvent, on les soupçonne d’être atteint du syndrome «pas dans ma cour». Loin de moi l’idée de cracher dans la soupe. Mais puis-je rappeler, bien humblement, que ce ne sont pas les excès de la démocratie qui nous ont coûté le plus cher, au cours des dernières décennies? Plutôt les idioties commises par des administrations publiques acoquinées à des promoteurs trop pressés…

Combien de millions pour réparer les horreurs construites sur la colline parlementaire? Combien pour réaménager le boulevard Champlain? Combien pour reconstruire le quartier Saint-Roch? (…)

La suite. Aussi, ce billet: Stratégie à revoir.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


37 commentaires

  1. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    19 décembre 2008 à 10 h 34

    Je commence:

    – Le bétonnage de la rivière Saint-Charles;
    – Le mail Centre-Ville;
    – L’autoroute Dufferin-Montmorency avec ses démolitions massives et la disparition des battures de Beauport…

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  2. Fernand

    19 décembre 2008 à 11 h 57

    La renaturalisation des berges de la St-Charles a été fait à grand prix, le toit du mail centre-ville a disparu encore è grand frais et les bretelles de l’autoroute ont été démolies à grand frais. Franchement un peu de positivisme mon cher Jean.

    Quand aux battures, le combat pour y voir accès ne semble pas une priorité des dirigeants. Il me semblait que 10 millions étaient accordés pour 2008. On attend toujours…

    Avez vous remarqué qu’aucune des priorités ne touche l’est de la ville ?

    Alors D’estimauville restera plywood dump et un parc-o-bus dégueulasse.

    L’entrée au site de la batture ne s’est pas fait et dixit le littoral-est de la Baie de Beauport aux Chutes. On privilégie le prolongement de l’aménagement du boulevard Champlain, le Super Peps, Le toit de l’anneau de glace, la piste cyclable sur René-Lévesque et le centre de foires. On développe Ste-Foy et déplace le centre-ville automatiquement. Pour nous dans l’est le prix de consolation est la plus basse hausse de taxes sans projet structurant. Pitoyable et décourageant comme avenir…

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  3. Pierre-E. Paradis

    19 décembre 2008 à 12 h 01

    La montée des SLAPP (poursuites stratégiques/poursuites-bâillon) s’explique grosso modo par le fait que:

    1. La population est plus instruite (grâce aux progrès faits durant la Révolution tranquille)

    2. La population a un accès direct à la technologie (les blogs comme Québec urbain) alors qu’il y a 15 ans, les médias imprimés filtraient le courrier des lecteurs.

    3. La liberté d’expression est garantie juridiquement alors il est mal vu de foutre les blogueurs en prison.

    Résultat: les gens s’expriment plus facilement et les promoteurs et politiciens ont perdu le contrôle du «message».

    À mon avis, la détestable habitude d’exclure l’opposition officielle ou certains journalistes des conférences de presse – de plus en plus fréquente chez les Harper/Labeaume/Dumont et cie. – est à la sphère publique ce que les SLAPP sont à la sphère privée.

    …Quand ce n’est pas la détestable habitude de suspendre le Parlement, ou semer des faux blogues à tout vent, avec des oiseaux qui font titi-caca sur Stéphane Dion, pour se donner un vernis de légitimité.

    Il y a un refus de constater que le monde d’aujourd’hui, avec la crise écologique, la mondialisation économique etc. est beaucoup plus complexe qu’avant.

    Oui la démocratie a un coût, oui la démocratie engendre de la lenteur décisionnelle… Mais au final la paix sociale coûte moins cher que le conflit, la guerre ou les émeutes.

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  4. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    19 décembre 2008 à 12 h 28

    Pierre: ton commentaire m’enlève les mots de la bouche, et me rejoint tout à fait. Pourquoi ne pas l’envoyer au Soleil?

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  5. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    19 décembre 2008 à 12 h 42

    Lorsque j’ai lu ce texte fort à propos de M. Gagné, j’avais à l’esprit ceux écrits par M. François Bourque, du même journal, à propos du même maire. Le contraste est flagrant.

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  6. dave

    19 décembre 2008 à 13 h 53

    Ah jadis, à l’époque du grand saccage de la Ville de Québec
    par Lamontagne et Cie (promoteurs), il y avait de l’opposition
    aux seins des comités de citoyens. Époque bénite ou les médias de Québec (à l’époque Le Soleil et Télé 4 ou Télé platte) prenaient partis pour le Maire en dénoncant les ¨gauchistes¨ des comités citoyens. Les Maires Lamontagne et Pelletier, de grand démocrate qui tentait grâce a leurs amis ¨journalistes¨de discrétiter tout opposition. Ne voilà pas aujourd’hui nos deux ex-maires, abonnés à l’Hôtel de Ville derrière (par hasard) Labaume employant les mèmes méthodes pour buldozer l’opposition et toujours avec la complicité des médias qui par intèrêt ou lâcheté font minent de ne rien voir. Et le petit peuple heureux d’avoir du pain et des jeux, qui approuvent béatement les propos divaguants de ses politiciens de base gamme. Mais contrairement a jadis, nous avons internet.

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  7. Francis Vachon

    19 décembre 2008 à 14 h 41

    @Pierre-E. Paradis:
    Harper/Labeaume/Dumont n’ont JAMAIS refusé un journaliste en particulier.

    Par contre, le syndicat des employés de la ville de Québec ont refusé cette semaine l’accès aux journalites du FM93 à leur conférence de presse.

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  8. fredlev

    19 décembre 2008 à 14 h 58

    Régis Labeaume n’a pas tort quand il dit que trop de démocratie mène à l’immobilisme. S’il fallait prendre en compte tous les caprices de tout le monde avant de faire un projet, on s’en sortirais jamais. C’est pour cela qu’on nomme démocratiquement des représentants afin que ceux-ci prennent des décisions. On élit un maire ou un conseiller démocratiquement et on vote pour celui dont on croit qu’il va prendre des décisions qui représentent le plus nos idées et nos valeurs.Cette démocratie nous permet de choisir qui va prendre des décisions à notre place. Alors pourquoi les élections municipales sont si peu populaires?

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  9. jaco

    19 décembre 2008 à 15 h 25

    « Les Maires Lamontagne et Pelletier, de grand démocrate qui tentait grâce a leurs amis ¨journalistes¨de discrétiter tout opposition. (dave)
    —————————————————

    Il y aurait des nuances a faire: Selon un étudiant de l’université Laval qui a fait une maitrise sur le sujet (me rappelle plus du lien)

    Le Soleil a publié en page A3 , le point de vue des groupes populaires face a l’éviction et la construction de l’autoroute Dufferin.

    C’est certain que le journal présente d’abord les projets en page A1 (le cover) et beaucoup plus tard il présentera les réactions ou l’opposition.

    Mais il n’y a aucune différence avec aujourd’hui; c’est la facon normale et habituelle de procéder.
    Je crois que Québec-Urbain procede de la même facon.

    (La réaction ne pouvant venir qu’APRES l’action)

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  10. Philippe Tremblay

    19 décembre 2008 à 15 h 40

    @ Francis Vachon

    Harper n’a peut-être jamais refusé l’accès physique un journaliste en particulier, par contre il lui arrive souvent de décider quel journalistes peuvent poser des questions. Quelle est la différence?

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  11. Marc

    19 décembre 2008 à 17 h 37

    le maire voulait faire sortir les journalistes lors de son audition devant le tribunal du travail

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  12. Matrix

    19 décembre 2008 à 18 h 02

    —————————
    « Essayez seulement d’imaginer le tollé que provoquerait Jean Charest s’il affirmait qu’il y a trop de démocratie au Québec. »(Jean-Simon Gagné)
    —————————

    Il y a tellement de démocratie c’est temps-ci que personne a été voté, et ceux qui y ont été lui ont donné un mandat majoritaire.

    ————————-
    Ou encore s’il voulait abolir la période des questions à l’Assemblée nationale. » (Jean-Simon Gagné)
    ———————-

    Jean Charest a déja imposé le bâillon par le passé à plusieurs reprises, et il a été réélu.

    Jean-Simon est dans le champ ben dure…

    Quand aux propos du maire :
    « que notre démocratie était trop «efficace», au point d’engendrer l’inertie. »

    Vous avez ben beau fesser sur le maire tant que vous voulez, il a raison pareil. Vous aller surement me sortir 100 millions de justifications
    mais il va demeurer quand même qu’il a raison.

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  13. Sébastien Gauthier

    19 décembre 2008 à 18 h 04

    C’est le prix de la démocrate Monsieur Labeaume. À Dubai, il n’y a que le cheik qui décide et c’est pourquoi les choses évoluent à un rythme d’enfer. Pourquoi le Chine se développe t-elle plus rapidement que l’Inde ? Parce que la Chine n’a pas à s’enfarger les pieds dans toutes la bureacratie qu’exige une démocratie moderne slors qu’en Inde il y’a beaucoup de red tape comme on dit en anglais. C’est un prix à payer que malgré mon cynisme très élevé je demeure près à payer. Gilles Proulx disais souvent que la différence entre la démocratie et un régime totalitaire était que dans le dernier régime on te disais  » ferme ta guele c’est moi qui mène » alors qu’en démocratie on dit « guele tant que tu veux c’est moi qui mène ». C’est pas mal vrai.

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  14. Jean Cazes

    19 décembre 2008 à 18 h 29

    Matrix:

    « Vous avez ben beau fesser sur le maire tant que vous voulez, il a raison pareil. Vous aller surement me sortir 100 millions de justifications
    mais il va demeurer quand même qu’il a raison. »

    Pourquoi?

    Sébastien:

    « À Dubai, il n’y a que le cheik qui décide et c’est pourquoi les choses évoluent à un rythme d’enfer. Pourquoi le Chine se développe t-elle plus rapidement que l’Inde ? Parce que la Chine n’a pas à s’enfarger les pieds dans toutes la bureacratie qu’exige une démocratie moderne slors qu’en Inde il y’a beaucoup de red tape comme on dit en anglais. »

    Ah! oui? Ce sont vraiment des modèles de société à suivre?

    Hé ben… *soupir*

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  15. Matrix

    19 décembre 2008 à 18 h 51

    Jean : « Pourquoi ? »

    Ben voyons Jean, tu ne me demandes pas sérieusement ça ?? Plus tu laisses de gens s’exprimer, plus il y a d’opinions et intérêts divergents, moins il y a de consensus…
    Donc chaque prise de décision devient lourde et demande beaucoup de temps.

    C’est pour ça qu’il faut un juste milieu.
    Une démocratie à outrance mène littéralement à l’inertie.

    Voici un extrait d’un texte qui résume bien :
     »
    * La démocratie a donc des contradictions internes, et si nous suivons sa logique nous emmènerait à l’anarchisme et à la déraison. Mais malgré cette logique, par raison d’Etat, tous les élus continuent leur mission jusqu’à ce qu’il soit fini prévu par la loi. Tous pouvoir qui perd des élections est perçu comme illégitimes et provoquent des troubles politiques et sociaux comme les grèves qui ne reconnaissent pas le gouvernement. Sans compter, que le système majoritaire à l’assemblée nationale donne une fausse représentation nationale et elle est perçue comme usurpatrice. Mais si nous évoquons la possibilité de mettre la proportionnelle qui est nettement plus démocratique, on nous explique que cela mène à l’inertie gouvernementale et peut amener les extrêmes à l’assemblée. Premièrement, nous voyons que plus une institution est démocratique, moins elle marche, deuxièmement, que la démocratie peut amener aux extrêmes, mais s’ils sont rejetés, peuvent encore progresser en voix car, une bonne partie de l’électorat se sent rejeté par le système. Et si les extrêmes arrivent démocratiquement au pouvoir, c’est que le peuple n’est pas raisonnable et que nous ne pouvons pas lui faire confiance.

    * Ainsi, nous ne pouvons que constater que la démocratie appliquée à tous les échelons politiques mènent au blocage des institutions.
     »

    source :
    http://www.vexilla-regis.com/textevr/ContradictionsdelaDemocratie.htm

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  16. dave

    19 décembre 2008 à 18 h 52

    1/ En ce qui concerne Dubai, le developpement de ce pays est
    dopé par la manne pétrolière doublé par des esclaves, oups
    pardon, des travailleurs a très bas salaires. Enlevé les pétro-dollarset vous allez voir que le rythme d’enfer du Cheik franchiras mèmepas la construction d’une roulotte a hot-dog.

    2/La Chine est un régime communiste qui effectivement n’a pas
    de problème de démocratie, tout comme l’Allemagne dans les
    années 30. Le développement de la Chine s’appuie sur une main-d’oeuvre a très bas coût.

    Donc, je vous propose de vous partir un parti politique et avec
    l’aide d’une milice teinté de rouge ou brun de faire taire toute
    critique, de mettre les journalistes dans votre poche (très facile
    vu la lâcheté de ceux-ci) et vous servir du FM93 comme outil
    de propagande. Ah oui, oublié pas la petite moustache camarade.

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  17. Wooki

    19 décembre 2008 à 19 h 42

    « la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres »
    Winston Churchill

    Merci dave pour ta petite mise au point. Venant moi-même d’un pays ex-communiste j’aimerais juste remarquer que la liberté de penser, d’exprimer ses idées, de choisir sans entrave sa propre façon de vivre est la plus belle chose au monde. Suffit de penser au sort des dissidents en Chine et dans d’autres pays si allègrement cités.

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  18. dave

    19 décembre 2008 à 20 h 12

    Effectivement Wooki, ici parfois nous avons tendance a oublié
    que l’absence de liberté est un mal absolu. Habitué a notre
    liberté presque totale, nous avons perdus de vue que nous avions
    une chance hors du commun par rapport a d’autres pays.
    Evidemment, il existe certaines gens ou peut-être radio généraliste
    qui véhicules des notions qu’ils ne comprennent que par bribes.
    Nous pouvons montrer a un chien comment ouvrir un poste de
    télévision, comme le mien le fait avec son museau, il comprendra
    que cela donne un son et une image mais sans jamais assimiler
    la technique qui est derrière.

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  19. Jean Cazes

    19 décembre 2008 à 21 h 37

    « Nous pouvons montrer a un chien comment ouvrir un poste de télévision, comme le mien le fait avec son museau (…)

    Vraiment? :-))

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  20. Manu

    19 décembre 2008 à 21 h 58

    Il n’a pas trop de démocratie… elle est juste difficile à appliquer efficacement dès qu’on a plus d’une personne.

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  21. Guibert

    20 décembre 2008 à 01 h 21

    Matrix, êtes-vous Chouan?

    Sans vouloir offenser aucun Breton ou Vendéen de coeur, le texte que tu cite est un truc royaliste français qui propose de remettre un roi au pouvoir. C’est pas très crédible, il y a mieux pour discuter de démocratie.

    Le consensus est rarement atteint en démocratie puisque ce régime suppose le respect des décisions prises par la majorité, même si elle ne concordent pas avec notre pensée. Tu es donc libre d’être en désaccord avec la majorité, ce qui est précieux au niveau humain et intellectuel. Après tout, un blog comme celui-ci ne pourrait exister dans une société non-démocratique ou archi-consensuelle.

    Souvent ce n’est pas la pluralité des opinions qui amène l’immobilisme, mais la trop grande importance accordée aux intérêts particuliers par rapport aux intérêts collectifs. Cela peut aussi bien s’appliquer à un élu, un promoteur ou un simple citoyen dans une ville comme Québec. Seulement, ça prend plus de temps et d’énergie réparer les gaffes d’un maire que celles d’un petit citoyen.

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  22. Gilbert

    20 décembre 2008 à 04 h 30

    Bon beaucoup de bon commentaire finalement sur cette belle démocratie qui m’est chère à mon coeur! Même avec ses excès la démocratie reste le système le plus efficace et une très belle façon de vivre mais oui la démocratie reste un vraie « mode de vie »!

    Juste le fait de discuter sur Québec Urbain est une façon d’exercer nos droits démocratique mais tout droits exige aussi en contre partie d’exercer aussi ses devoirs!

    Plus souvent qu’autrement c’est l’ignorance qui est le pire ennemie de la démocratie et c’est ça qui mène à cette même inertie! Alors je me pose la question suivante. Pourquoi ne pas introduire dans nos écoles l’enseignement de nos droits et devoirs de la démocratie? En faite la démocratie n’est elle pas la liberté assumé par chacun d’entre nous individuellement d’abord et collectivement par la suite?

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  23. dave

    20 décembre 2008 à 07 h 43

    “Nous pouvons montrer a un chien comment ouvrir un poste de télévision, comme le mien le fait avec son museau (…)

    Vraiment? :-))

    Oui vraiment

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  24. Gilles

    20 décembre 2008 à 08 h 26

     »Essayez seulement d’imaginer le tollé que provoquerait Jean Charest s’il affirmait qu’il y a trop de démocratie au Québec. »

    Trop de démocratie c’est lorsque qu’une poigné de citoyens décident d’utiliser le système afin de faire passer leurs intérêts personnels avant ceux de la communauté en profitant des failles du système. Certains résidents du centre ville de Québec l’ont bien compris. C’est pourquoi ca prend un temps fou pour faire avancer les choses à Québec.

    Faire faloire son opinion c’est une chose, mais l’imposer à bloquant tout ca c’est autre chose….ca c’est vraiment antidémocratique….quelqu’uns qui décident pour tous…..

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  25. dave

    20 décembre 2008 à 09 h 44

    Tu as parfaitement raison. Jadis une pogné de citoyen, c’est-a-dire l’ex-maire Lamontagne et ses complices ou promoteurs on
    cour-cicuité le processus démocratique pour saccagé la ville de
    Québec. Résultat, nous devons défaire a coup de millions les
    erreurs du passé. Donc, nous avions ici une minorité de citoyens, des élus, qui on court-circuité la processus démocratique pour a leurs têtes avec les résultats que l’on connait aujourd’hui. Débotonnage de la rivière St-Charles, démolition des bretelles d’autoroutes, revitalisation du Quartier St-Roch ou Sainte-Loque. Il n’est pas surprenant de voir Labaume en compagnie des ex-maires puisque celui-ci veut outrepasser le processus démocratique pour continuer les ravages. Tu as parfaitement raison Gilles une minorité de citoyens, maire et promoteurs utilise le système démocratique a leur propre profit.

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  26. Fernand

    20 décembre 2008 à 10 h 58

    Pour les SLAPP il en faudrait une contre les opposants à Rabaska. Les collets montés de Ste-Pétronille qui pètent au dessus du trou et crient au « pas dans ma cour » exagèrent dans leur opposition procédurale à outrance. Un kilomètre et demi c’est une grande cour…

    Pour revenir au sujet, le maire Labeaume n’aime pas être contredit. Il prend exemple sur Baltimore comme style de gestion. Or, à Baltimore il y a 14 conseillers et un maire dont le cabinet regorge de 90 employés. Comme ce que notre Régis tente d’instaurer à Québec, tout passe par le bureau du maire même la distribution de dindes pour les démunis.

    http://www.baltimorecity.gov/

    Alors, les conseils de quartiers, les conseils d’arrondissement et les conseilelrs sont de trop pour lui. Parlez-en à plusieurs conseilelrs indépendants qui ont pourtant joints ses rangs et qui sont mis de coté.

    À titre d’exemple, l’affaire de la patinoire en Haute-St-Charles d’Arnauld Asselin qui a monopolisé le conseil de lundi dernier. Quand tu as un budget de 1 milliard et pour obtenir une patinoire extérieure de 6,000$ il faut avoir l’assentiment public du maire, y a un problème de démocratie. J’ai entendu plusieurs élus se plaindre qu’ils n’étaient pas consultés et qu’ils savaient après coup les décisions administratives. Outre le gérant et les conseillers Coté, Picard et Dion, le maire ne fait confiance et ne délègue à personne. Alors à quoi sert tous ces nombreux élus ?

    On aura dix élus de moins en 2009, est-ce que ca va améliorer le fonctionnement des arrondissements et est-ce que les élus auront plus de pouvoir. Serons t’il plus près de leurs citoyens pour les écouter. J’en doute fortement…

    Quant aux conseils de quartier, ces simulacres de démocratie, ils ont servis à L’Allier à passer par dessus la tête des élus des arrondissements pour gouverner. C’est vrai qu’en 2002, les présidents d,arrondissements et la majorité des élus étaient presque tous des gens de l’opposition antifusion. Mais ce semblant de démocratie est mal utilisé et pas encore répandu dans les arrondissements de ceinture. Le pire c’est que le quartier n’a pas les mêmes limites que celle des élus. Alors on verra des aberrations comme dans le district du conseiller Maheux qui se ramasse en 2009 avec trois conseils de quartier. De quoi avoir juste le temps de se promener d’une réunion à l’autre (conseil de ville, sous-comité du conseil, conseil d’arrondissement et conseils de quartier)et parfois avoir des conflits d’horaire…

    Être proche des citoyens doit être le premier principe qui guide les conseillers élus. Mais la réforme de la carte les a éloigné encore plus et donne au maire encore plus de pouvoir. Non la démocratie est mal servie à Québec. Le citoyen fait rire de lui quand il se présente au Conseil de Ville et le maire n’accepte que ce qui lui rapporte des votes. Pour la réingénierie et un meilleur fonctionnement de l’appareil nmunicipal on repassera…

    On est soumis au débordement oraux du maire dans tout ce qui touche les citoyens dans leur proximité. Ainsi d’un coté, on statue sur la malbouffe dans les arénas (‘est pourtant une prérogative du Ministre de la santé)qui diminue de 500,000$ les revenus de la Ville et on ne netoie plus les trottoirs pour sauver 350,000$, ou est la logique ?

    Le maire dans un élan promet comme cadeau du 400ème une piste cyclable sur René-Lévesque et constatant la difficulté de l’implanter change son discours. Ce sera un autre legs. Sans parler des « fourreux de systèeme » ou le maire a du rectifier ses dires. Je me demande qui fourre le systèeme démocratique de ce temps-ci: Labeaume ou les citoyens ???

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  27. dave

    20 décembre 2008 à 11 h 59

    En fait le problème de Labaume, c’est que celui-ci n’a pas le
    coffrage nescessaire pour diriger une ville comme Québec. Je le
    verrais très bien dans une ville comme St-Augustin ou St-Clinclin.
    A c’est endroits, ses bouffés de chaleurs ferait rire l’ensemble de la
    galerie, mais bordel pas dans une ville comme Québec. Ce paysan
    endimanché a été élu maire par accident, parce que la mairesse
    a passé l’âme a gauche. C’est un pur sous-produit de la culture
    populaire, une caricature vivante du vieux mon oncle député
    des années 50. Manque juste le capot de chat, la tuque rouge et
    le Bonhomme carnaval en pendentif autour du cou.

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  28. jaco

    20 décembre 2008 à 13 h 06

    …Quant aux conseils de quartier, ces simulacres de démocratie, ils ont servis à L’Allier à passer par dessus la tête des élus des arrondissements pour gouverner.  » (Fernand)
    ————————————————–
    (comme quoi rien n’est simple en démocratie)

    J’imagine que le raisonnement du maire Lallier était le suivant:
    « ce serait plutôt les élus des arrondissements qui sont un simulacre de démocratie urbaine  »

    En effet une aberration comme l’autoroute Dufferin
    n’a rencontré aucune opposition de la part des élus d’arrondissements.
    Car les élus d’arrondissements se doivent de faire allégence avec Parti et son chef au détriment des quartiers.
    Le gens du quartier Dufferin (st-jean -Baptiste, st-roch, vieux-québec) se sont retrouvés dans une situation bizarre ou personne ne représentait leur défense ?????

    C’est cette situation bizarre qui a justifié la création des conseils de quartier a mon avis.

    ——————————————–

    Certes on voit bien maintenant que la formule des conseils de quartier n’est pas une « panacé » car ils peuvent servir aussi des intérêts tres particuliers.
    ————————————-

    Quel serait la meilleure formule?

    Moi j’ai bien aimé les comissions ambulantes avec droit de parole qu’on a utilisé dans le cas de l’agora du vieux-port et dans le cas de la démolition de la bretelle Dufferin.

    Ces comissions élargissent le débat et empêchent les groupes de pression de monopoliser le débat démocratique.

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  29. Manu

    20 décembre 2008 à 13 h 20

    @Gilbert : je ne saurais dire à quel point on a intégré la notion de démocratie et de devoir social dans les cours à l’école, mais il semble qu’on a ajouté la dimension « univers social » aux cours d’histoire et un peu à la géographie.

    Les programmes pédagogiques et leur contenus sont disponibles à :
    http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/programmeFormation/index.asp

    La navigation suit une arborescence bureaucratique plutôt que par sujet (par exemple, tout ce qui se rapporte au fait d’être citoyen). Il faut donc trouver tout ce qui se rapporte à « univers social » ou « citoyenneté » dans les rubriques « premier cycle » et « deuxième cycle », lesquelles ne sont vraiment pas organisées pareil.

    L’idée semble d’amener ces concepts dans une perspective historique surtout (d’où on vient, pourquoi il en est ainsi aujourd’hui, que doit-on faire maintenant, etc.). L’idée me semble donc très bonne, mais comme je disais, je ne sais pas comment cela se tradruit concrètement dans l’enseignemene de tous les jours (et je sais encore moins ce qu’en retiennent les élèves)

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  30. Sébastien Gauthier

    20 décembre 2008 à 16 h 36

    Jean Cazes m’écris:

    Sébastien:

    “À Dubai, il n’y a que le cheik qui décide et c’est pourquoi les choses évoluent à un rythme d’enfer. Pourquoi le Chine se développe t-elle plus rapidement que l’Inde ? Parce que la Chine n’a pas à s’enfarger les pieds dans toutes la bureacratie qu’exige une démocratie moderne slors qu’en Inde il y’a beaucoup de red tape comme on dit en anglais.”

    Ah! oui? Ce sont vraiment des modèles de société à suivre?

    Hé ben… *soupir*

    Jean, tu as oublié de lire le restant de mon message. J’ai ércis « C’est un prix à payer que malgré mon cynisme très élevé je demeure près à payer ».

    Je parlais bien sur des pertes d’efficacités et de ressouces financières qu’un système démocratique fait encourir à une société.

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  31. dave

    20 décembre 2008 à 18 h 00

    Je parlais bien sur des pertes d’efficacités et de ressouces financières qu’un système démocratique fait encourir à une société.

    Petite nouvelle pour toi, les sociétés non-démocratique possède
    un taux de productivité assez bas. Prenont exemple sur l’ex-URSS ou le taux de productivité etait de 40%. On ne comptait plus les actes de sabotages, de vols de temps, d’absenteismes, de vols, de détournements. Au moment de son ecroulement politique et économique, l’URSS était sur le bord de la faillite. En ce qui concer- ne la Chine ce qui la sauve pour le moment c’est quelle peut puiser dans des ressources humaines abondantes provenant de la campagne. La chine en plein boum économique,
    ca c’est l’image de quelqes villes comme Shanghai. Si tu regarde
    vers la campagne, il y a 600 millions de paysans de crèvent de
    faim, d’ailleurs les émeutes et révoltes ce comptent par milliers
    a chaque année. Dubai, riche pour une minorité, les autres en
    majorité des travailleurs étrangers sont confinés dans leurs
    lieux de travaille dans un état semi-esclavagisme. En ce qui
    concerne Labaume qui ne veux pas s’enfarger avec la démocra-
    tie, les ex-maires Lamontagne et pelletier ont fait la mème
    choses de leurs temps et regarde bien leur soi-disante réalisa-
    tions, démolies aujourd’hui. T’aime te faire diriger par une
    tête forte, engage toi dans l’armée Malaysienne ou dans la
    Légion étrangère.

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  32. Gilbert

    20 décembre 2008 à 20 h 07

    Merci Manu! Intéressant ce site mais comme tu le dis faudrait voir comment celà se traduit dans la réalité!
    C’est cette partie la que je trouve la plus intéressante avec un bon potentiel de développement de la conscience des nouvelles génération!
    * * * * * * * * * *
    Histoire et éducation à la citoyenneté
    • interroger les réalités sociales dans une perspective historique;
    • interpréter les réalités sociales à l’aide de la méthode historique;
    • construire sa conscience citoyenne à l’aide de l’histoire.
    * * * * * * * * * *
    Bravo Manu belle trouvaille!

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  33. Carol

    21 décembre 2008 à 09 h 27

    @ Gilbert

    Le développement des consciences c’Est plus qu’une simple formation en démocratie. (Venant du gouverne-ment je m’y fierais pas trop) C’est surtout se demander qui sommes-nous ?

    Sommes-nous un simple corps qui a besoin d’être rempli quotidiennement, ou bien donc un être merveilleux qui a tout le potentiel de réussir et de réaliser ses rêves les plus fous.

    Et surtout faire changer des vielles structure de fonctionnements rigides, pour une plus grande ouverture d’esprit sur notre façon de percevoir, et de faire les choses de manière différente, qui peut apporter une transformation de nos maux sociétaux!

    La question est posé !

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  34. Manu

    21 décembre 2008 à 20 h 07

    Je crois tout simplement (pas en réponse au commentaire précédent mais au billet dans son ensemble) que comme avec tout principe de fonctionnement en société, ce n’est pas la démocratie qui est en cause, mais la manière dont elle se concrétise dans la réalité.

    Cela peut être la définition des « gens concernés » par un projet (autrement dit, qui peut se prononcer, donc pas tout le monde à Québec, ce qui peut sembler anti-démocratique). Cela peut aussi être un soucis de veiller au bien être d’une minorité de gens (tout ce que l’état dépense pour les gens à mobilité réduite, les aveugles, etc.), lesquels seraient peut-être laissés à eux-mêmes si c’était l’ensemble de la population qui décidait des « efforts raisonnables » qu’on devait consentir. Et je ne parle même pas de l’assistance sociale… est-ce déterminé démocratiquement?

    C’est toujours ainsi : la démocratie est un concept, la « vraie vie » est une toute autre chose.

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  35. jaco

    21 décembre 2008 à 23 h 41

    « la démocratie est un concept, la “vraie vie” est une toute autre chose. » (Manu)
    ————————————————

    Les Grecs qui ont inventé la démocratie avaient une fierté de ce joyau et luttaient pour la préserver.

    pourtant cela ne les empêchait pas de revenir épisodiquement a une forme de diktature de facon cyclique , comme pour purger « les errements » de trop de démocratie…
    3 régimes démocratiques/1 diktature/3 régimes démocratiques/1 diktature/ 3 régimes….

    De ce que j’ai lu ce n’était pas une diktature dans le sens Chef suprême idolatré mais plutôt
    d’une loi du baillon temporaire accordé a un chef
    ——————————————-

    Analogie:
    Quand jean Charest dit: « il y a trop de mains sur le volant » et je demande des élections pour m’accorder Plus de gouvernance  »
    Il confronte exactement les mêmes problemes (et les mêmes solutions) que du temps des Grecs il y a 2000 ans!

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  36. Fernand

    22 décembre 2008 à 11 h 50

    Le problème c’est que l’information circule tellement vite qu’on dit n’importe quoi. Aussi, je trouve que plusieurs se font des opinions sur la base d’informations tronquées et souvent biaisées est le résultat de la facilité d’expression et à l’irresponsabilité chronique.

    On oublie souvent de connaitre le passé pour parler du présent et préparer l’avenir.

    L’autoroute Dufferin a été décidé par le gouvernemnt Bourassa en 1975. Le député maire Marcel Bédard était le ministre adjoint aux transports. C’est lui qui a piloté le dossier. Jean cazes et moi ont combattu cet esprit de bulldozer à cette époque car le premier tracé faisait disparaître la Baie de Beauport par remblayage pour en faire une zone industrielle de forte contrainte.

    Quand le PQ est arrivé au pouvoir, l’entrepreneur Construction du St-Laurent, bailleur de fonds électoraux du maire Bédard, avait commencé a remblayer et les pointes ou se logent les winnabagos à d’Estimauville en est le témoin. En novembre 1976, Clément Richard qui avait battu Marcel Bédard sur le thème de perdre l’accès au fleuve m’a consulté sur le suivi des travaux. Il fut décidé de ne pas casser le contrat déjà fort engagé et de modifier les plans pour atténuer les impacts environnementaux en passant sur la berge de la baie et stopper le remblayage. Voilà les faits et ceux qui ne les ont véçu ne peuvent les défigurer 33 ans plus tard. Les conseillers municipaux de Québec n’ont eu aucune prise sur cette décision provinciale.

    Depuis un député ne peut être maire en même temps. Ce dossier a contribué à assainir les moeurs politiques…

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