Source: Marc Allard, Le Soleil, 25 décembre 2008.
(…) Paul-Émile Poirier, a l’habitude de passer Noël dans la solitude. Bûcheron pendant des années, il lui arrivait souvent d’être dans le bois pendant le temps des Fêtes. Il se souvient toutefois de quelques Noël passés avec sa famille nombreuse, quand de 30 à 40 personnes étaient réunies pour fêter au même endroit.
Mais maintenant, il préfère ne pas y penser et avoir la même indifférence pour Noël que lorsqu’il était bûcheron. Il s’assoit devant la télé ou fait des mots croisés. «C’est une journée comme les autres.»
Sauf que les bénévoles de la fondation, dont plusieurs ont pris congé pour la journée, viennent le voir moins souvent. «Ça fait du bien de parler un peu», dit-il.
Avec les quelques bénévoles de la fondation qui continuent même le jour de Noël, Gilles Kègle doit travailler encore plus fort. (…)
La suite. Aussi, entre autres billets: La maison Gilles-Kègle, l’âme de Saint-Roch.