« (Québec) En 2009, dans la région de Québec, le marché immobilier devrait se traduire, selon des spécialistes interrogés par Le Soleil, par une baisse – sans trop de gravité toutefois – de la demande de propriétés et de leurs prix. Et par une stabilité relative des dépenses de rénovation. Entre-temps, la crise financière et les rumeurs de récession sont corrosives. Elles mettent les particuliers sur les freins.
«Depuis les dernières années, on sent que l’immobilier a atteint un sommet et les valeurs, actuellement, ne semblent plus aussi intéressantes qu’avant», dit le comptable agréé, planificateur financier et auteur, Éric Brassard, de Québec. Il croit d’ailleurs que les beaux jours de l’immobilier locatif sont derrière nous. » (…)
La suite et ce document de la SCHL.
Source de l’article: Le Soleil Gilles Angers 3 janvier 2009
3 janvier 2009 à 13 h 00
Ben il était temps, les prix gonflé à bloc et ce vieux mythe persistent que le prix des maisons ne baisse jamais doivent être éliminé du langage populaire.
J’ai de grand espoir de pouvoir enfin accéder à la propriété cette année… ou peut être en 2010.
Rien de tel qu’une bonne crise financière pour refroidir les esprits.
Bonne année à tous !
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3 janvier 2009 à 15 h 53
Même si les prix baissaient de 15 ou 20% en deux ans, ils resteront supérieur à ce que vous auriez payé si vous aviez acheté en 2005.
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3 janvier 2009 à 16 h 56
Tout comme si on achète en 2012, ce seras supérieur à ce que
vous pourrez payé en 2009.
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3 janvier 2009 à 19 h 40
La baisse ne devrait pas dépasser les 5%, simple réajustement et non pas une bulle qui éclate.
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3 janvier 2009 à 22 h 03
Voici ce que mon pif me dit pour la région de Québec :
– condos : la valeur moyenne baissera légèremnt en 2009 puisqu’il y en a beaucoup sur le marché.
– Maisons et jumelés. J’entrevois une année différente pour les maisons neuves et usagés. Pour les neuves, je crois que la valeur moyenne baissera légèrement, car on en construira de plus peites ou avec moins « d’extras ». Mais pour le marché de la revente, seules les maisons « haut de gamme » auront la vie dure. Les autres verront probablement une légère appréciation de leur valeur (mais la valeur moyenne de revente pourrait quand même baisser un peu puisque justement, ce seront les petites et moyennes maisons qui seront prisées)
– autre types d’immeubles : aucune idée.
C’était la boule de cristal à Manu. On y reviendra dans un an…
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3 janvier 2009 à 22 h 33
Awww sérieux les amis c’est marrant de voir que les gens croient encore au père noël !!
La baisse sera pas si importante…
Le prix des maison ne baisse jamais vraiment…
Une maison c’est un investissement super sécuritaire…
Je vous invite a lire (si vous en avez le temps) un vieux document rédigé par Robert Shiller en 1988 (et oui il y a 20 ans il y avait déja des bulles comme la notre un peu partout au états unis)
voici le lien:
http://cowles.econ.yale.edu/P/cd/d08b/d0890.pdf
C’est passionant de voir à quel point les vielles mentalités et les vieux mythes persistent encore et encore. On dit souvent que la mémoire collective d’une société ne dure que 6 mois… pas surprenant que l’on radotte les même faussetés aujourd’hui.
en passant si vous doutez de la crédibilité de monsieur Shiller, rapellez vous que l’indice S&P du prix des maison est aussi appelé l’indice Case-Shiller…
http://www2.standardandpoors.com/portal/site/sp/en/us/page.topic/indices_csmahp/0,0,0,0,0,0,0,0,0,1,1,0,0,0,0,0.html
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4 janvier 2009 à 08 h 41
Voici mon pif a moi. Selon les données de la Société immobillière du Canada, de statistique canada sur le logement et du Regroupement des Prèteurs Hypothécaires Canadien (Banque et Caisse et non pas la pègre) s’ammonceras a partir de 2011 pour certains quartiers de la ville, surtout les premières banlieues, une hausse considérablement de l’offre aux niveaux des bungalows et des condos. La raison, le vieillissement expotentiel des premiers acheteurs, c’est-a-dire les babyboomers de première génération. Ceux-ci, les plus gros acheteurs de bungalow dans années 60 et de condos dans les années 90, ferront en sorte de jeter sur le marché immobilier de certains quartiers un nombre considérables de tites-maisons et de condos. L’incapacité du marché a absorber l’ensemble de
l’offre, entraineras inévitablement une forte baisse de certains
types d’habitations et ce sur l’ensemble du Québec et Québec ne
seras pas épargner. Morale de l’histoire, les futurs acheteurs, qui
ne seront pas assez pour une raison démographique, pourront
profiter de « bargain » pouvant aller jusqu’à 50% selon les quartiers.
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4 janvier 2009 à 19 h 59
@dave : intéressant… et j’ai déjà eu cette impression ces dernières années. Toutefois, si je me fie à Ste-Foy (du moins la partie résidentielle des années 50 et 60, à l’ouest de Robert-Bourassa) où les bungalows ont poussé un bon 10 ou 20 ans avant les autres quartiers, on devrait normalement s’attendre à une telle vente depuis quelques années. Toutefois, il ne se passe rien de plus qu’ailleurs. En fait, suivant mon dernier « magasinage de maison » il y a près de 3 ans, les bungalows n’étaient pas si chers, mais le prix du terrain a plus que doublé ces dernières années. Alors au total, les prix ont connu la même croissance qu’ailleurs.
Je me suis dit que ces premiers quartiers de « l’explosion des banlieues » se trouvent souvent près des services, des commerces et des axes de transport majeurs (autant pour l’automobile que pour l’autobus). La demande est donc assez forte pour équilibrer l’offre. Évidemment, ce n’est qu’une hypothèse pour tenter d’expliquer ce qui n’est pas arrivé comme on aurait pu s’y attendre.
Néanmoins, je crains que les banlieurs des années 70-80 ne seront pas aussi épargnées lorsque viendra leur tour puisque la demande ne sera peut-être pas au rendez-vous. Reste que ça ne sera que dans 10 ou 20 ans qu’on pourra constater les dégâts s’il y a lieu.
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5 janvier 2009 à 12 h 17
Ce qu’on assiste en banlieue est le rajeunissement des familles. Les boomers vendent leur maison aux jeunes familles attirés par les prix acceptables, les faibles taux d’intérêt hypothécaire (J’ai 2,9% à la Banque Scotia) et la proximité des services de base y compris les écoles fait que les maisons sont encore en demande. Il ne se passe pas une semaine sans avoir une offre d’un courtier de vendre ma maison et même de m’offrir une évaluation gratuite. Je me suis aperçu que la valeur marchande dépasse encore de beaucoup l’évaluation municipale qui pourtant a monté de 44% en 2007…
Les boomers achètent des condos, voilà pourquoi la mode des promoteurs immobiliers d’en construire beaucoup. :a raison des bommers est de cesser de faire des travaux d’entretien qu’ils ne peuvent plus assumer physiquement. Un condo a eu une baisse de taxes pour 2007 car les augmentations d’évaluation ont été dérisoires. J’ai déjà fait une étude sur ce fait lors du dernier rôle en 2006 et constaté la distortion du rôle que j’ai souligné aux élus.
Savez-vous que dans les rues très cossues (des Braves, Des Gouverneurs, Charles-Fitzpatrick ) la moyenne des hausses d’évaluation n’ont pas suivi le marché et sont de ebaucoup en bas de la moyenne. Certaines maisons ont même eu des baisses d’évaluation.
J’ai pu vérifier auprès de proprios de condos mes observations et confirmer qu’ils ont eu des baisses de taxes réelles.
Il faut éviter de généraliser la situation de l’immeuble au Canada. À Québec, la situation est différente qu’à Montréal, Vancouver ou Toronto.
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5 janvier 2009 à 12 h 56
En passant, l’évaluation de la valeur taxable des immeubles se fait aux 3 ans. A l’automne, les contribuables de Québec auront leur « nouvelle » évaluation qui devrait réfléter les prix des marchés au cours des 3 dernières années.
« Le futur rôle triennal d’évaluation 2010-2011-2012 sera déposé en septembre 2009 et utilisera comme date de référence le 1er juillet 2008 pour l’inscription de la valeur réelle de chaque immeuble de l’agglomération de Québec. » (Source: Ville de Québec).
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5 janvier 2009 à 14 h 06
ca fait quelques temps que je magazine et maudit que c’ est cher c’est l’enfer!
c’est certain que ca va planter un moment donné ..300 000$ pour une maison bein normal situé dans un quartier tout aussi normal c’est abusif!
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5 janvier 2009 à 14 h 34
Dans certains développements, le prix d’un terrain oscille entre 14,00 $ et 15,00 $ du pied carré.
Le secteur de la Montagne-Des-Roches (Arr. Charlesbourg) est un bel exemple. Des terrains de 6 000 à 8 000 pieds carrés, pour la rondelette somme de 84 000$ à 112 000$.
Imaginez le coût total avec une maison. Ca devient ridicule, mais tant qu’il y a une demande… Et c’est loin d’être le développement le plus onéreux de Québec!
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5 janvier 2009 à 14 h 55
@ Bob
Le prix des terrains
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5 janvier 2009 à 15 h 13
@Gérald
Merci pour l’article! Ça décoiffe un « petit » 28% d’augmentation! Rareté et demande…
L’obligation de faire construire par le même entrepreneur qui vous a vendu le terrain ne facilite pas non plus la négociation sur le prix de la maison.
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5 janvier 2009 à 15 h 19
Face au prix élevé des terrains, la construction de copropriétés en hauteur va de soi.
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5 janvier 2009 à 20 h 49
Et le 28%, ça reste une moyenne… je me souviens qu’entre les valeurs de juillet 2002 (rôle d’évaluation pour 2004-2005-2006) et celle de juillet 2005 (rôle actuel, pour 2007-2008-2009) le prix des terrains à Ste-Foy près d’Henri IV avait doublé (d’environ 50 à 100 000$ pour un 6-7000 pieds carrés, donc 100% d’augmentation), rendant ceux-ci plus coûteux que la maison qu’on y trouvait, tandis que dans d’autres secteurs, comme Neufchâtel ou Charlesbourg, l’augmentation n’était « à peine » que 35-40% pour ces mêmes années.
Évidemment, de 2005 à 2008 la différence (28%) n’est pas aussi grande qu’elle le fût de 2002 à 2005, et elle risque de s’atténuer pour la prochaine année (sauf dans les secteurs réellement « recherchés », autrement dit, pas dans les secteurs où les petites annonces prétendent qu’il est recherché)
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25 février 2009 à 19 h 57
que pensez vous que va arrive avec les prix des maisons qund le chomage va atteindre entre 10 et 14 pour cent ?????
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