Pour les détails sur les précipitations de neige annuelles dans les villes canadiennes, cette carte interactive (Atlas du Canada, extrait ci-contre).
Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 9 janvier 2009.
Les citoyens mécontents de la nouvelle politique de déneigement à Québec se consoleront peut-être en apprenant que plusieurs grandes villes canadiennes obligent leurs citoyens à déneiger eux-mêmes les trottoirs. Sans quoi, ils s’exposent à des amendes.
Calgary a beau recevoir moins de neige que Québec, la métropole albertaine ne badine pas avec les tempêtes. Question d’assurer la sécurité des piétons, un règlement municipal oblige les propriétaires à déblayer dans les 24 heures les trottoirs bordant leur maison ou leur commerce. (…)
Certes, Calgary, Edmonton ou Toronto reçoivent moins de neige que Québec. Reste que la capitale de Terre-Neuve, Saint-Jean, oblige elle aussi ses citoyens à sortir leur pelle malgré les 322 cm de neige qui y tombent en moyenne chaque année. Son règlement municipal interdit par ailleurs de laisser des glaçons sur les toitures. (…)
La suite. Aussi, entre autres billets: Beautés et p’tites misères de l’hiver québécois, saison 2008-2009 (10).
9 janvier 2009 à 09 h 51
Comme de quoi notre situation n’est pas si pire, n’est-ce-pas?
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9 janvier 2009 à 10 h 18
Une diminution de service et une augmentation de taxes c’est un privilège maintenant !!!
Eh bien, j’en apprends…
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9 janvier 2009 à 10 h 18
Ce qu’ils décrivent ici semble être un restant du régime féodal qui prévalait ici au Québec aux débuts de la colonie. Les terres appartenaient à un seigneur qui allouait des bandes de terres de sa seigneurie à des « sujets », lesquels étaient responsables de la construction et l’entretien du chemin traversant sa bande de terre. Ces chemins sont à l’origine des rangs comme on les connait aujourd’hui en campagne, voire même le boul. Hamel et la 1ere Avenue qui sont le résultat de l’élargissement de ces rangs.
Mais je ne savais pas que cette pratique existait encore. Mais quand on y penses, ca a bien du bon sens. Ca revient bien moins cher l’entretenir soi-même que de faire faire cela par des employés de la Ville ou des sous-contractants.
Chez moi, il y a tout simplement pas de trottoir, alors la question que je me pose est la suivante: si la Ville m’offrait de construire un trottoir devant chez moi à condition que je le déblaye l’hiver, serais-je pour ou contre? Hum…
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9 janvier 2009 à 10 h 56
L’idée d’obliger d’enlever les glaçons est intéressante. Mon voisin a une maison dont le toît est propice à la formation de gros glaçons.
J’ai fait la gaffe de stationner ma voiture devant la maison de mon voisin (dans St-Jean-Baptiste on se stationne où on peut) et j’ai eu d’assez sérieux dégâts sur le capot.
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9 janvier 2009 à 11 h 05
Je ne comprends pas! Depuis quand les provinces canadiennes sont-elles des exemples pour le Québec? Est-ce que cela fait référence encore une fois à l’équité, mais avec le Canada tout entier maintenant? Pourquoi se comparer à pire lorsqu’on est avant-gardiste? Et pourquoi on ne parle pas de comparaison avec la Colombie Britanique qui selon la carte intéractive reçoit une quantité comparable de neige? C’est difficile à suivre! Comme si le mieux ne servait plus de référence. Comme si nos besoins pouvaient être dictés par des administrations lointaines et ignorantes de notre situation.
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9 janvier 2009 à 11 h 27
Je crois en fait qu’il y a ce genre de règlement pour les ruelles de Limoilou, chacun étant responsable de la moitié de la section de ruelle qui passe sur son terrain, qu’il ait une auto ou pas, car cette règlementation daterait du temps des calèches. Sauf que personne ne le respecte et tout le monde se chicane et celui qui n’a pas le choix est pris pour le faire et faire trucker sa neige qu’il ne sait pas où mettre ainsi que celle que les voisins se sont subtilement débarassé sur le terrain de leur voisin, etc, etc. bref le bordel.
Pour les glacons, je crois bien qu’il y a aussi un règlement là-dessus ici à Québec. En tout cas si un glacon tombe de votre toit et tue un passant, vous êtes dans le trouble…
On peut supposer que ca serait débile de demander au citoyen de déblayer leur trottoir et en être responsable alors que la gratte y pitche la neige de la rue 30 minutes plus tard et qu’un gros colon trouve le moyen de domper la neige de son entrée d’auto dans la partie de trottoir de son voisin, etc.
@Alain
C’est pas pire que toutes les fois où on se compare à des villes Européennes.
De plus, tu trouves qu’on est avant-gardistes, nous, Québécois? Moé pas…
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9 janvier 2009 à 14 h 32
Érick je trouve les québécois avant-gardistes par rapport à la majorité des provinces canadiennes sur plusieurs plans. En ce qui concerne les piétons, je suis convaincu que nous sommes plusieurs décennies en arrière sur le plan de la règlementation en général par rapport à plusieurs provinces canadiennes mais en avance sur le plan idéologique. Malheureusement cet écart crée énormément de conflits dans l’application concrète et le manque de respect du piéton dans les situations particulières le démontre bien. Le déneigement n’est qu’un exemple de ce manque de respect de la part des concepteurs québécois, que ce soit en ce qui concerne les règlements, les aménagements ou les infrastructures. Ce n’est pas surprenant, si les modèles sont copiés de l’Europe ou des autres provinces où le climat est moins extrême que le nôtre. La population est prête, elle, à envisager les solutions que notre situation particulière nous impose.
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9 janvier 2009 à 15 h 45
Quand j’étais jeune, nous revenions de l’école en marchant sur les bancs de neige devant les maisons sur le bord de la rue. Chacun devait déneiger son trottoir, la plupart le faisaient d’autres pas, ce qui faisait des trottoirs en montagnes russes, amusants pour les enfants mais pour les handicapés et les personnes âgées?
Puis la ville a pris en charge tout le déneigement en en faisant payer le coût via le compte de taxes.
Si on réfère aux autres villes où les citoyens déblaient leur entrée il faudrait préciser s’il y a une taxe pour l’enlèvement de la neige.
À Québec nous payons pour ce service…. Il me semble que les priorités de notre maire (plutôt clown à mon goût) sont étranges. Dégager une promenade pour qu’on puisse y marcher et laisser les trottoirs impraticables, alors qu’on peut tout aussi bien y faire de la marche-exercice que de la marche pratique (faire son marché, aller chez des amis, le médecin, etc.) Dieu que j’ai hâte aux élections…..
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9 janvier 2009 à 16 h 10
@Raymonde Giguère
Selon Fernand, tout ce niaisage ne serait que pour sauver un malheureux 350000$. Je ne sais pas où il a pris ce chiffre, mais si ce chiffre est bon, divisé par environ 500000 citoyens, ca revient à moins de 1$ par citoyen, ou seulement quelques dollars par ménage/compte de taxes.
Disons qu’on le fait assumer seulement par ceux qui ont un trottoir dans leur rue, incluant ceux qui ne sont pas touchés par cette politique, ca revient encore à moins de 5$ par compte de taxes. Sincèrement, je ne crois pas qu’il y en aurait beaucoup qui rispoteraient à l’ajout d’un malheureux 5% à leur compte de taxes pour que les trottoirs soient déblayés.
Pour moi, ne pas déblayer les trottoirs, ou arrêter d’entretenir d’autres acquis, c’est le genre de chose qu’on fait seulement en cas d’une grave crise financière. A ce que je sache, on n’en est pas encore rendu là.
« que j’ai hâte aux élections….. »
S’il y avait des élections demain, il serait probablement réélu… pour un autre 5 ans. Alors patientez, qu’il ait d’autres occasions comme celle-ci de se mettre les pieds dans la bouche!
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9 janvier 2009 à 19 h 03
Selon moi, ce sont sûrement, en grande partie, des entreprises privées qui font le boulot. En tout cas, ce serait le cas ici, car je conçois mal que tous auraient le temps de le faire eux-même. Il y a déjà ici des entreprises qui déneigent les toits, vous pouvez être sûr qu’il se trouverait aussi des gens prêter à déneiger les trottoirs.
C’est encore la bonne vieille opposition entre public et privé. Qu’est-ce qui offre le meilleur service/coût ?
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11 janvier 2009 à 22 h 00
Plus en ligne avec le sujet, je savais que les commerçants dans certaines villes devaient déblayer (en fait, bien souvent seul un coup de balais suffit) leur portion de trottoir. Je ne savais pas pour les résidents…
Alors en pratique, ça se passe comment si on s’absente 2 jours et qu’il neige? on doit s’assurer de trouver quelqu’un pour le faire? ou bien peut-être que personne ne reçoit vraiment d’amende sauf en cas extrême (quelqu’un qui se plaint), mais ces se présentent rarement car il ne tombe jamais beaucoup de neige à la fois (et on peut donc utiliser les trottoirs sans problème qu’ils soient déneigés ou pas). Si c’est le cas, ça ne fonctionnerait pas très bien ici, où il y a de nombreux jours de neige où les trottoirs deviennent impraticables s’ils ne sont pas déneigés.
Reste que je me demande quand même quelle serait la réponse des gens de Québec si on leur donnait le choix entre le status quo (ce qu’on a présentement) ou une diminution de 5-20$ de taxe par année pour ceux qui ont un troittoir, en échange de l’obligation de le déneiger. J’ai bien l’impression qu’à ce prix là, y a pas grand monde qui voudrait déneiger son trottoir. Surtout qu’il suffit de s’absenter quelques fois durant l’hiver pour que ce qu’on paye au p’tit gars du voisin pour le faire revienne plus cher que ce que ça coûte à la ville.
Pour terminer, on peut aussi se dire qu’à Montréal, les trottoirs (en particulier dans les nombreux secteurs résidentiels en ville) sont souvent mal déneigés (ou ne le sont que plusieurs jours après la neige) ou glissants, malgré la grande quantité de piétons. Puis à Toroto, ne pensez même pas vous aventurer sur un trottoir dans les jours suivant un 30cm de neige.
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