Source: Michel Hébert, Blogue du Journal de Québec, 16 janvier 2009.
À moins de cinq km de là, dans la triste banlieue de Beauport-les-congères, la ville a autorisé le développement commercial autour d’une intersection où les embouteillages sont devenus quotidiens.
Imaginez: deux cents condos, une bibliothèque, un supermarché, deux cafés, un McDo, un dépanneur, une banque, un shushi bar et un vendeur de matelas, et j’en passe.Tout ça autour d’une intersection qui était préalablement défectueuse. Les représentants de la firme First Capital avaient prévenu les gestionnaires municipaux avant de vendre leurs terrains mais ça n’a rien donné. Le contraire aurait été surprenant… Et on a droit depuis six mois à de beaux embouteillages.
L’intersection St-David et Clémenceau a toujours été problématique. Toutefois, la ville a autorisé le développement commercial à la puissance dix dans ce secteur. Les feux de circulation ont été refaits, mais la configuration routière est identique. Il semble y avoir aucune amélioration.
La cause du problème est la rue du Carrefour qui rejoint Clémenceau à environ cent pieds de St-David et elle aussi a un feu de circulation. Il n’y a pas assez de chaussée pour accueillir les automobiles en attente au feu rouge.
C’est de la mauvaise planification qu’on subit toujours aujourd’hui. J’ignore à quoi devaient servir les travaux exécutés en 2008 à part diviser les voies à l’intersection et y ajouter les trottoirs manquants.
17 janvier 2009 à 23 h 55
Euh… Je passe souvent à cette intersection, même sur les heures de pointe. La configuration des lieux est à revoir dû à des intersections trop rapprochées, mais j’irais pas jusqu’à dire qu’il y a des embouteillages. Ça demeure très fluide. Le temps d’attente n’est pas long.
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18 janvier 2009 à 09 h 41
C’est réellement pathétique ce que décrit Monsieur Hébert et son constat est exact. Mais je vais aller plus loin que lui. On vient d’installer des plates-bandes et rélargir les trottoirs pour le vélos dans ce carrefour. De quoi ralentir davantage la circulation.
On a construit les entrées de la bibliothèque et prochainement des deux glaces du futur centre en PPP dans une courbe de Clémenceau ou il est difficile de voir le trafic et hasardeux d’y circuler. J’invite les chroniqueurs de Québec Urbain à venir le constater enfréquentant la superbe bibliothèque qui a été pendant des année sans service de transport en commun.
Oui, Monsieur Hébert, résident de Beauport-les-congères, a raison car l’administration Langlois faisait par petiteàs bouts les travaux sur Clémenceau. Ainsi ca a pris 6 phases pour arriver è ce qu’on a aujourd’hui. Ca doit être cà que voulait dire l’ex maire Jacques Langlois quand il s’exprimait ainsi: » Tu leur fais manger de la merde à la petite cueillère, ca passe mieux « …
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18 janvier 2009 à 10 h 20
Quant à moi, c’est tout l’intérieur du quadrilatère Capitale, Bourg-Royale, Louis-XIV et Seigneuriale qui a un sérieux problème de configuration des artères. Le prolongement de St-David vers le nord facilite légèrement le transit nord-sud, mais étant peu connecté au reste de ce quadrilatère, ça ne règle rien d’autre. Et oublions les déplacements est-ouest sans passer par un tapon de petites rues (même le prolongement du « boulevard » Adrien-Dufresne est confiné à la partie sud)
@Jeff : tu dirais combien de temps environ? 3, 5, 10 minutes pour traverser? ou encore, 2, 3 ou 5 cycles de lumières? je passe rarement par-là, alors je n’en ai aucune idée.
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18 janvier 2009 à 10 h 45
La congestion est aux heures de pointe la semaine et toute la fin de semaine. C’est un secteur commercial (Promendades Beauport et tout le power center) et ça roule plus difficilement et lentement que le boulevard Hochelaga à Ste-Foy derrière les trois centres d’achat de plus grande envergure!
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18 janvier 2009 à 12 h 16
Manu tu as raison et j’irais plus loin à l’est en englobant le Boulevard Raymond…
Du temps que j’étais à la table du conseil, nous avons forcé une étude du trafic dans ces artères mais le rapport de Genecor est resté sur la tablette depuis.
J’avauàis une expression: « À Beauport, les rues sont aussi croches et a courte vue que le maire ».
Cette idée de développer une artère par petit bout crée encore des problèmes d’engogement car certaines rues ont de goulots étrangleurs qui passent de 4 à 2 voies sans justification…
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18 janvier 2009 à 14 h 16
Fernand est-ce que ces rapports sont accessibles par le publique en vertu de la loi sur l’accès à l’information?
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18 janvier 2009 à 15 h 01
une intersection qui devrait être changée est celle du chemin du sault et de la rue vers le méga-centre. ce n’est pas fait pour accueillir un wal-mart. le stop juste apres la lumière n’aide rien à la circulation… c’est très désagréable d’y circuler
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18 janvier 2009 à 19 h 03
Comme c’est une demande des élus, je ne sais si elle est publique mais nous l’avons eu dans les mains…
Je penses que s’ils sont publics , vous pouvez en avoir copie à la bibliothèque Étienne-Parent.
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18 janvier 2009 à 19 h 05
Si vous voulez savoir, je penses que la sortie du cinéplex Odéon devrait avoir un accès direct à l’autoroute. Quand ca sort du ciména, ca embouteille…
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18 janvier 2009 à 23 h 48
Voilà un petit exemple qui conforte mon idée que les fusions municipales auraient dû avoir lieu il y a maintenant 25 ans, par souci d’un développement harmonieux et intégré du territoire, au lieu d’avoir laissé tous les roitelets de Québec vouloir leur parc industriel, leur « power center », leur parc domiciliaire…
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19 janvier 2009 à 10 h 19
Quand un notaire était en société réelle et qu’il était maire en plus, on a eu droit à un étalement urbain mal planifié. Vous pouvez vous imaginer que le promoteur qui ne prenait pas son bureau de notaire séchait avec son projet pour le faire lotir.
De plus quand je suis entré en fonction en novembre 1996, la ville payait pour l’aqueduc et l’égout des nouveaux développements et sur 13 villes, elle était la seule. Le premier réglement en janvier 1997 a été de faire payer les promoteurs comme ailleurs. Résultat de 155 millions de dettes, nous sommes entrés dans la fusion avec 99 millions de dettes.
Voilà pourquoi un maison exactement pareille et construite par le même promoteur coûtait 2,000$ de moins à Beauport car le promoteuyr n’avait pas la même charge que les autres villes. Voilà pourquoi Beauport, s’est développé et étendu rapidement causant des problèmes de transit routier un peu partout.
Je me suis aperçu aussi que les études de rentabilité des projets domiciliaires étaient faux. On n’avait pas inclus les coûts des services de proximité à investir (parc de voisinage, bassin de décantation, service de transport en commun, ajout de fonctionnaires pour donner des services, etc…). Pire on disait qu’ils étaient rentables et l’étude Achour sur 5 projets réalisés donnait les vrais coûts plus importants prouvaieàt le contraire. J’ai défié le gérant de l’époque, maintenant président d’arrondissement, d’en faire un débat public. Il a préféré changer ses méthodes de calculs sans trop en parler…
Oui, le développement de Beauport s’est fait sur le dos des contribuables qui ramassent maintenant les erreurs du passé. J’ai été un de ceux qui ont sonné le réveil (c’est drôle c’était le nom du parti du maire) et informer mieux les citoyens…
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19 janvier 2009 à 11 h 40
Ça annonce « bien » pour le boulevard Laurier avec ses nouveaux développements d’édifices…!!!
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19 janvier 2009 à 13 h 26
WoW,
C’est quelque chose que tu évoques là Fernand. C’est toujours surprenant la capacité de certains notable de faire primer le privé sur l’intérêt public. Je suis dernièrement allé marché dans ce coin. J’ai eu la surprise de ma vie en me promenant dans le parc de la rivière Beauport de tombé sur un parking d’un fast food près du cinéma mais aussi de voir la localisation de la bibli.
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19 janvier 2009 à 17 h 26
Ça me fait penser au boulevard Armand-Paris, voie d’évitement des quartiers résidentiels, qu’on a construit par petits segments détachés et qui n’est toujours pas terminé après X années.
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19 janvier 2009 à 20 h 50
Très intéressant Fernand! et j’imagine que le problème remonte encore plus loin, avant la fusion des municipalités qui ont donné le « grand Beauport », car chacune avait son petit plan de développement dans son coin. Mais peut-être que je me trompe…
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20 janvier 2009 à 13 h 36
Manu très peu d’artères reliaient ces anciennes villes. En nord-sud, il n’y avait que Seigneuriale comme lien.
Quant à Armand-Paris au nord de Louis XIV, cette section démontre comment une entreprise privée peut avoir de pouvoir. Voilà une sablière qui obligée par la loi de l’environnement depuis 1979 de restaurer sa carrière désaffectée a réusi à se faire exproprier à fort prix par la ville pour passer une artère qui a mis de coté le boulevard Raymond pourtant en bonne partie à 4 voies. On s’entens que le trafic en amont provient de Ste-Brigitte-de-Laval exclusivement. Il n’y avait pas de volume pour justidàfier autant de millions. sans support du provincial. Beauport a tout payé.
Je ne referais pas toute l’histoire de cette époque mais j’aurais préféré qu’on mette les $$ municipales à exproprier les 5 maisons au sud de St-Michel qui causent un goulot étrangleur sur le Boulevard Raymond. Ca aurait été plus utile pour la circulation nord-sud.
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20 janvier 2009 à 22 h 35
@Fernand : d’autant plus qu’au 1er juillet 2005, la valeur foncière (pas sentimentale) totale de ces 5 terrains et leurs 4 bâtiments, s’élevait à 350 000$. Une « peanut » comme on dit. Puis Armand-Paris, après tout l’argent investi, n’est même pas complété et le trafic de trasit doit se rabattre sur les rues existantes de toute façon. Bel exemple de développement bâclé.
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8 mars 2009 à 09 h 56
En décembre 2008 j’adressais une lettre à l’arrondissement de Beauport sur les travaux effectués durant l’année 2008 au Carrefour St-David, rues Clémenceau et Du Carrefour. Je n’ai jamais eu d’explications sur les questions posées dans ma lettre à savoir: les personnes responsables ont-elles étudié la possibilité d’un carrefour giratoire dans ces lieux, le coût des travaux a été quoi? Les automobilistes qui empruntent ce secteur à tous les jours ont eu des problèmes de circulation. Aujourd’hui les mêmes problèmes sont présents et encore plus. Je ne comprends pas la logique des responsables de ce dossier.
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