Autre volet de la « crise du recyclage » à Québec, et bien sûr, les « écolos » en seront les uniques boucs émissaires pour certains de leurs détracteurs, mettons… *soupir*
Source: Éric Moreault, Le Soleil, 30 janvier 2009.
Le fruit n’est pas encore mûr à Québec pour implanter le projet de collecte des restes de table. La Ville retarde sa décision sur la construction de l’usine de compostage de 35 millions $ et prolonge les projets pilotes de cueillette des résidus organiques dans les cinq arrondissements, a appris Le Soleil.
«Il y a encore des choses à analyser pour partir sur la bonne voie», a expliqué François Moisan, porte-parole de la Ville. L’administration municipale a refusé de transmettre au Soleil les résultats des projets menés auprès de 3800 ménages de Québec, dans certains cas depuis plus d’un an. «Nous sommes en réflexion sur la façon de recueillir les matières.» Mais les résultats «sont bons».
En fait, Québec demandera sous peu aux participants un geste supplémentaire, soit l’achat de sacs de plastique biodégradables. «On va analyser l’impact sur le taux de participation», explique M. Moisan. (…)
Pendant que Québec tergiverse avec la cueillette des restes de table, les huit sites de compostage communautaire débordent. Celui du parc Richelieu est tellement plein qu’il a dû fermer ses bacs pour l’hiver.
«J’ai jamais vu ça!» s’exclame Véronique Laflamme, organisatrice communautaire du comité populaire Saint-Jean-Baptiste, dans l’arrondissement de La Cité. Ce qui signifie que plus de personnes ont continué à recueillir leurs matières compostables pendant l’hiver que précédemment, mais aussi que la centaine de personnes qui participent au projet devront attendre le dégel pour continuer. (…)
Ces sites représentent aussi une forme de sensibilisation, estime Mathieu Boyd, agent de liaison du groupe Éco-Quartier. (…)
La suite. Aussi, entre autres billets: Collecte des résidus alimentaires à Québec et Crise du recyclage: Québec devra délier les cordons de sa bourse.
30 janvier 2009 à 10 h 24
Bande d’IMBÉCILES…. des études des études des études.. AGISSEZ il est déjà trop tard…
Je fais parti des zones d’études de la ville, je dois dire que depuis que j’ai le bac de compost, je jette approximativement un sac de vidage au 6 semaine et encore. Le reste, mon bac à compost et le recyclage…
Ce système doit devenir obligatoire sans attendre, quitte à taxer ou à donner des amendes à ceux qui ne le font pas. J’étais réticent un peu au début, maintenant je me dis que chaque reste devient du compost et non pas de la chair à incinérateur…
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30 janvier 2009 à 10 h 32
Attention à tous, Fernand s’en vient.
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30 janvier 2009 à 10 h 51
voilà , inciter le recyclage et le compostage est le meilleure façon d’aider l’environnement en plus !Allons-y sans attendre!
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30 janvier 2009 à 11 h 13
La rentabilité du projet est fonction du prix de la tonne de compost produit, comme le papier recyclé dont on entend parlé depuis quelques jours.
Je suis 100% d’accord a la constructuion d’une usine, mais il faut au moins que ça puisse rentrer dans son argent(pas de déficit). Sinon, on aura une belle usine qu’on fermera après cinq ans.
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30 janvier 2009 à 11 h 26
@ Louis
En matière de protection de l’environnement on en est plus à se poser la question de est-ce rentable oui ou non… Est-ce rentable environnementalement parlant OUI… c’est la seule réponse qui compte…
actuellement :
1 mois
Je remplis environ 6 bacs de récupération
Je remplis presque 2 bacs de compost
Je jette 1/2 sac de poubelle en me forçant…
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30 janvier 2009 à 11 h 54
La rentabilité d’une usine de compostable est également une fonction des coûts liés à l’incinération ou l’enfouissement des déchets organiques que l’on peut éviter en compostant.
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30 janvier 2009 à 13 h 55
je suis bien daccord avec vous, mais c’est pour ca que l’on fait des études.
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30 janvier 2009 à 17 h 12
Des études pour savoir si cela coute moins cher de continuer à bruler nos déchets ou les enfouirs et continuer à polluer, ou à composter et a contribuer à l’environnement…. Beau calcul de gens qui voient que leur petit bout de nez…
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30 janvier 2009 à 17 h 45
Ce serait bien dommage que les faits viennent contredire les adeptes du compostage :P
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30 janvier 2009 à 19 h 52
LA VILLE DE QUÉBEC À PEUR DES PROJETS COMME CEUX LA ET CELUI DE COMINAR!!!
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30 janvier 2009 à 20 h 22
Quel faits ???
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30 janvier 2009 à 21 h 27
On est pas à veille de manquer de place dans les dépotoirs. De plus, les déchets domestiques ne sont pas des déchets dangereux. Ils peuvent donc être enfouis ou brûlés sans danger.
Il serait probablement plus important de s’attaquer aux déchets électroniques (plomb, mercure, cadmimum, etc. qui peuvent aller dans la nappe phréatique).
Mais bon, quand on privilégie le symbole c’est ça qu’on a.
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30 janvier 2009 à 21 h 56
Avant de tirer nos $$$ dans une usine à méthane, il serait de mise de régler le problème des centres de tri qui commence à peser lourd dans la poche des contribuables.
Déjà 5 centre de tri au Québec sont fermés, faute de marché. Eàxaminonms pourquoi on en est rendu là. Chute des prix et rareté des clients.
Les épiceries utilisaient des sacs en papier recyclés. Les écolos voulaient sauver des arbres mais le papier venait du centre de recyclage, pas de la forêt comme ils aimaient le dire. Alors le sac de plastique fabriqué à base de pétrole nous a envahit pour remplacer des sacs de papier recyclé. Les écolos firent campagne pour les enlever et nous conseiller des sacs réutilisables faits en Chine. J’en ai 10 dans mon auto, va suffit. J’en achèterai pas d’autres… Alors ils ont continué en demandant de ne pas consommer et d’éviter les produits trop emballés. Or les produits d’eàmballage, la bouuàrre des boites est fait de produits de recyclage. Résultat l’inventaire a monté, la demande devenant moins forte, les prix ont chutés et les centres de tri se sont retrouvés sans client avec des entrepôts pleins et les coûts d’entreposage qui explosent dans les budgets municipaux. Déjà à Québec plus de 5 millions ont été dépensés pour cette crise du centre de tri et ca continue. Voyez-vous avant de faire d’autres pas, il est temps de s’occuper de rentabiliser ceux du gros bac bleu AVANT.
Oui, c’est beau de demander et dire qu’on trie nos vidanges à la source mais déjà le recyclage est un échec et le 35 millions servira simplement à réparer les pots cassés dans les centres de tri. C’est ca que les trieur de déchets du quartier SJB oublient de penser. Les $$$ on les chie pas on les gagne cenne par cenne…
Déjà le coût d’une tonne triée est le double de celle incinérée. Montréal n’a pas d’incinérateur et est pris avec un problème de site d’enfouissement. Ils ont fait un voyage au Japon pour visiter les incinérateurs écologiques qui y sont installés dans les centre-ville et sont d’une propreté exemplaire. Je ne sais si vous avez vu le reportage de cette mission au Japon. J’ai remarqué que les planchers de l’usine étaient relaisants et d’une propreté exemplaire. J’ai découvert que les camions qui en ressortent sont lavés avant de reprendre la route. Ils brûlent les déchets sans de rejet atmosphérique nocif. Nous avons des leçons à recevoir de ce peuple soucieux de son environnement. Y a pas juste en Europe qu’il y a des expériences en gestion des déchets. Vous savez, il y a trente ans, il n’y avait pas ce souci de nettoyer son perron comme aujourd’hui.
J’ai toujours prôné qu’il fallait être logique pour régler des problèmes. C’est une question d’espace pour disposer de nos détritus.
J’ai été un de ceux qui malgré le coût supérieur du recyclage, a voté pour le faire, conscient que les sites d’enfouissement ont une durée de vie qui n’est pas éternelle et qu’il faut étirer leur longévité. L’incinérateur permet de diminuer de façon importante le nombre de camions qui se présentent au site de St-Tite. On passe de 10 camions qui entrent à l’incinérateur à deux partent pour le site. Ca multiple par 5 la vie utile du site mais diminuer à la source est une partie de la solution, à condition qu’on le fasse intelligemment…
Les centres de tri posent problème et c’est urgent de le résoudre. APRÈS on passera à d’autres étapes, s’il y a lieu.
Mais je persiste à croire que l’incinérateur pourrait être plus performant et que le Japon nous sert de guide en ce sens. Il faut explorer cette avenue qui permettra de simplifier le tri à la source…
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30 janvier 2009 à 22 h 02
La solution est pas compliquée, consommons moins avec intelligence. Point de besoin d’un bac pour comprendre cela ! ;-) (simplifié à l’extrême)
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31 janvier 2009 à 21 h 36
Je m’interroge grandement sur le rendement d’une telle opération. Je viens de me taper le rapport de gestion de la MRC Val St-François dans l’estrie qui effectue la collecte à trois voies depuis 1998.
Or en un an, sur 3,311 tonnes de matières putréscibles collectées, ils en ont mis en valeur que 45 tonnes. C’est peu pour tout le transport que ça occasionne et le temps pour ce faire y compris l’effort pour trier.
L’an passé par souci d’économiser 500,000$ en transport (les camions ca pollue aussi), la ville a décidé de ne plus collecter le gazon coupé pour la période estivale et a engagé les écolos du Centre de l’Environnement pour nous vanter les vertus de l’herbicyclage et ont dépensé la somme économisée pour ce faire. Wow, on aurait pu faire du compost avec ça. Non, on préfère embêter les gens et leur demander de trier leurs restes de tables et leurs os de poulet. Merde qu’on nous complique la vie quand on ne sait pas gérer…
Pire dans le rapport de la MRC précitée, on mentionne ceci: « Les résidents bénéficieront du service de collecte pour 24$ de plus annuellement par foyer, ce qui est tout à fait raisonnable pour un tel service de 7 collectes par année. »… »Un problème majeur se pose: le coût de transport élevé ». Wow les économies y en a pas, on aura une hausse du compte de taxes…
Ce qui incite les municipalités du Québec à se tourner vers le compostage est que la disposition sans incinération apporte des problèmes majeurs et coûteux aux sites d’enfouissement. En plus de l’espace, il faut faire la gestion des lixiviats provenant de ces matières piutréscibles afin d’éviter la contamination potentielle de la nappe phréatique. Il faut de surcroît installer des systèmes de captation des lixiviats et c’est lourd à assumer y compris la surveillance et les permis et inspections nombreuses. Or, ixi=ci à Québec on a un incinérateur vers lequel tout ce qui n’exà=st pas recyclé passe par cette étape AVANT de prendre le chemin du site d’enfouissement. Le problèeme n’est donc pas le même…
Un bon système de gestion se doit d’être simple et de présenter le moins de contrainte possible pour le citoyen, à défaut de quoi la participation risque d’être médiocre. C’est ce qui est arrivé à Sillery en 2005 ou les gestionnaires du projet ont conclut que les citoyens boudaient le bac brun.
Enfin, une étude de marché pour la vente de compost a été effectuée par la Ville de Laval en 1999 a déterminé deux secteurs potentiels : le secteur agricole et le secteur de l’anménagement paysager. Ca me fait encore plus hésiter car ces marchés seront vite saturés si toutes les villes se mettent à produire du compost sur une vaste échelle. On risque de se retrouver au même point que les centres de tri actuellement, une production sans débouché rentable.
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