François Bourque
Le Soleil
(Québec) La ville a oublié la complexité de la vie au quotidien, celle des familles qui courent après leur souffle.
L’école, les cours, l’aréna, le gymnase, la garderie qui va fermer, le marché, la clinique pour le mal d’oreilles, l’heure du repas qui arrive.Chacun a ses besoins et obligations. La vie est minutée si serrée qu’elle ne peut souffrir le moindre retard. Oubliez le transport en commun; c’est chacun dans son char à courir à travers la ville.
Enfant, j’habitais, sans en connaître le mot, une banlieue de première couronne : Sainte-Foy.
La vie se passait dans le quartier. On allait à pied à la patinoire pour les pratiques de hockey, parfois les matchs.
11 mars 2009 à 08 h 26
Un article qui me plait. C’est ca la vraie vie…
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11 mars 2009 à 08 h 57
Mr Bourque devrait lire l’éloge de la lenteur de carl honoré.
Pour ma part oui a des services plus proches mais non a toujours vouloir rentabiliser notre temps perdu!
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11 mars 2009 à 09 h 25
Ce que M. Bourque constate, c’est tout simplement la cause de soixante ans d’urbanisme à courte vue. Je sais que je vais en offenser plusieurs, mais l’automobile-et l’urbanisme qui s’y rattache-est devenu, au fil des ans, une véritable nuisance. Pollution, gaspillage de temps, d’argent et d’espace, cause de pauvreté chez les plus démunis, obésité, dégradation du tissus social, furoncles urbains, etc.
Les automobiles sont certes là pour rester, mais comme pour le tabac, il faudra une lutte longue et ardue pour en diminuer l’usage; et un long sevrage chez les plus accrocs, ceux qui ne conçoivent pas la vie autrement!
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11 mars 2009 à 09 h 35
L’article intègre assez bien plusieurs concepts dans une présentation vulgarisée et agréable.
Ouais bon article.
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11 mars 2009 à 09 h 39
« Les automobiles sont certes là pour rester, mais comme pour le tabac, il faudra une lutte longue et ardue pour en diminuer l’usage; et un long sevrage chez les plus accrocs, ceux qui ne conçoivent pas la vie autrement! »
Tout à fait d’accord!
Cela dit, on m’a souvent traité d’extrémiste sur Québec Urbain, mais je ne crois pas à une « révolution urbaine » du jour au lendemain. Ainsi, croyez-le ou non, je me méfie des « écoterroristes » dans la vraie définition qu’on leur donne bien sûr, et non dans celui de notre ami Fernand, entre autres, qui met l’ensemble des mouvements environnementaux et des actions citoyennes dans le même chapeau!
Ainsi: plus une société est complexe, plus les habitudes sont acquises, plus il faut miser sur les petits changements (en exposant des exemples positif), et penser à long terme.
Comme les Amis de la Terre, je dis: « Penser globalement, Agir localement »…
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11 mars 2009 à 10 h 04
Naràturellement ceux qui sont contre l’usage du tabac sont pour la décriminalisation des drogues comme si un joint ça ne se fumait pas…
Charles je te suggère de tout démolir et de reconstruire à la hauteur de tes rêves écolos, si tu en as le pouvoir des $$$ vertes.
La situation est là. Monsieur Bourque ne fait que la constater. Quand à la grande ville, des logements à 300,000$ entassé dans un 5 1/2 en hauteur sans avior de verdure, y a rien pour attirer une famille. Pa surpeàrenant qu’il s’en vont en périphérie à votre grand dam. Quand votre porte-feuille parlera, vous serez obligé de faire des compromis et des choix…
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11 mars 2009 à 10 h 57
« Naturellement ceux qui sont contre l’usage du tabac sont pour la décriminalisation des drogues comme si un joint ça ne se fumait pas… »
Belle généralisation !
Fernand, vous êtes capable du meilleur comme du pire. Vous alternez des interventions articulées avec des âneries.
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11 mars 2009 à 11 h 17
@ Fernand
«S’entasser dans un 5 1/2»= un mythe. En réalité, un logement comportant 3 chambres comble les besoins de la plupart des familles. Un 5 1/2 bien aménagé offre à peu près l’espace d’un petit bungalow. La plupart des gens ont encore une opinion négative des logements en copropriété parce cela les renvoie à une image de «blocs-appartements» mal construits et mal insonorisés des années passées.
Ce n’est plus vrai aujourd’hui. Bien sûr, si on veut attirer des familles dans des condos,en plus d’offrir des logements de trois chambres, l’accent doit être mis sur l’insonorisation et les espaces de rangement. Eh oui, un garage, aussi!
Tout le monde n’a pas besoin d’une cour. Un parc public fait très bien l’affaire. Les enfants aiment jouer avec les autres enfants. Pas tout seuls dans leur cour.
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11 mars 2009 à 11 h 45
Et le prix ???
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11 mars 2009 à 12 h 03
@Charles
Je suis tout-à-fait d’accord avec toi. Ce n’est pas tout le monde qui a besoin d’une cours arrière. Le parc Victoria est un bel exemple pour m’y être promené souvent l’été. Les familles s’y regroupent et socialisent.
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11 mars 2009 à 12 h 58
Fernand,
Vous avez raison. Il est insensé qu’un ménage qui prend dix à vingt fois moins d’espace qu’un autre paie moins cher de taxes…Par exemple, dans mon immeuble, il y a 130 ménages sur une supeficie qui, ailleurs, pourrait recevoir une douzaine de maisons. D’une certaine manière, je subventionne votre déneigement, vos autoroutes et autres gaspillages.
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11 mars 2009 à 22 h 14
Charles : les taxes sont un terrain de discussiontrès glissant. On peut faire dire ce qu’on veut au chiffres, notamment qu’il y a plus de km de rue par personne en banlieue à déneiger, mais que le déneigement coûte beaucoup plus cher du km en ville (fait 2 à 3 fois plus souvent, neige ramassée, etc.) On peut en dire autant pour bien des « services » publics. Ça ne mène nulle part… tout simplement parce qu’ici, le taux de taxation est établi uniquement en fonction de l’usage (résidentiel avec quelques paliers de densité, commercial, divers niveaux d’industries) et pour un usage donné, la quantité de taxe est uniquemetn proportionnelle à la valeur de la propriété.
C’est probablement le compromis le plus simple auquel on peut arriver pour assurer une certaine justice (sans avoir à compliquer les choses comme les impôts des autres gouvernements qui ont des surtaxes pour ceci, des crédits pour cela, etc. mais qui n’arrive toujours pas à quelque chose de « juste » aux yeux de tous).
Malgré cette « quasi-justice qu’on garde simple », deux propriétaires de condos VOISINS dans Montcalm, l’un à 150000$ et l’autre à 300000$ vont bénéficier exactement des mêmes « avantages » ou services de la part de la ville, bien que l’un paiera le double de l’autre en taxes. C’est la même chose pour deux voisins en banlieue. Alors inutile de penser comparer ville et banlieue avec les taxes comme argument.
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12 mars 2009 à 08 h 57
Manu vous avez raison, j’ai fait des recherches lors de la venue du nouveau rôle d’évaluation et j’y ai trouvé des horreurs. Il arrive souvemnt que dans un même édifice pour la même superficie on ait des évaluations différentes.
À Charles explique-moi pourquoi une maison mobile ayant juste une teRRAin pour mettre son auto devant et un cabanon a augmenté de valeur imposable de 50% en 2007 alors qu’un condo avait en moyenne une augmentation d’évaluation de seulement de 20% ? Comment des maisoNs sur la rue Des Gouverneurs ont diminué d’évaluation alors que c’est une rue cossue. Expliquez moi pourquoi sur la rue Deligny dans SJB les évaluations ont grimpé de 80% et sur la rue Des Braves, rue la plus huppée l’augmentation a été de 25%…
Enfin, explique moi pourquoi l’arrondissement de LaCité a besoin de 30% de plus de budget pour gérer moins de population que l’arrondissement Beauport ou Charlesbourg. La concentration cause d’autres problèmes coûteux…
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12 mars 2009 à 10 h 20
Monsieur Charles, il y a une réalité que vous ne prenez pas compte c’est qu’une grosse partie de la population de Québec ainsi que les nouvelles migrations vers la ville sont composé de gens venant de régions ruraux. Je ne pense pas que ces gens recherchent en premier un 5 et demie en pleine ville sans verdure à des prix exorbitants. Pour des prix semblable en banlieue ils se retrouvent avec le certain confort d’espace qu’ils avaient dans leur région. Une personne venant de MTL aura beaucoup plus de facilité à s’installer dans limoilou ou St-Roch comparativement à quelqu’un qui arrive avec sa famille de la pocatière par exemple.
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12 mars 2009 à 12 h 27
Il y a énormément de personnes qui quittent Québec pour Montréal en raison de la pauvreté de la vie urbaine. (commerces, culture, diversité, transport en commun, etc).
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12 mars 2009 à 21 h 30
« Un article qui me plait. C’est ca la vraie vie… »
???
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12 mars 2009 à 23 h 28
« Il y a énormément de personnes qui quittent Québec pour Montréal en raison de la pauvreté de la vie urbaine. (commerces, culture, diversité, transport en commun, etc). » – Oralien
Ah! oui? Que l’on sorte les chiffres, alors…
Pourtant, il y a énormément de jeunes ontariens qui envahissent Québec lors de la relâche d’hiver parce que pour eux, Québec est une ville vraiment « cool »!!!
Foutaise, donc, cette affirmation! L’été dernier, sur les ondes de Radio-Canada, on n’a pas cessé de rapporter à quel point les Montréalais étaient impressionnés par le dynamisme culturel de Québec! On pourrait aussi parler longuement du bas taux de chômage de notre ville par rapport à la métropole, notamment…
Seul point négatif: ces animateurs radio très à droite, et donc incultes, qui sévissent encore en donnant mauvaise presse à ma ville…
Jean Cazes
Pourtant natif de Montréal!
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13 mars 2009 à 00 h 33
Jean : mautadine que tu fais dur. Faire un lien entre « droite » et « inclute » c’est vraiment, mais digne du plus imbécile de idiots. Pourquoi on ne parlerait pas des idiots qui s’imaginent que Québec Solidaire c’est un parti politique crédible? Là franchement Jean, t’as raté uen belle occasion de te la fermer et de ne pas admettre ta stupidité.
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13 mars 2009 à 07 h 59
« Là franchement Jean, t’as raté uen belle occasion de te la fermer et de ne pas admettre ta stupidité. »
Désolé, il m’arrive de m’emporter sans trop réfléchir quand je lis certains commentaires… un peu comme ces animateurs qui le font constamment de cette façon. Et c’est vrai, il ont le droit d’être à droite! ;-)
On se calme, alors…
Pauvreté de la vie urbaine de Québec, disai-je? Non mais, vraiment! Pendant plusieurs années, j’ai côtoyé des anglophones (canadiens et américains) aux cours d’immersion d’été de l’université Laval qui étaient absolument emballés par la qualité de vie de Québec, la Grande Allée, la beauté de la vue qui s’offrait sur l’estaire et les Laurentides à partir des Plaines, les petits café comme le Temporel, le Festival d’Été et j’en passe!
C’est sûr que je « défends ma paroisse », mais il faut ramener les choses à leur juste réalité, même si la réputation de Québec a été rudement entachée par on-c’est-qui ces dernières années. Et je persiste à dire qu’il faut se méfier des éléments réactionnaires qui sévissent dans notre ville au nom de la libâârté d’expression…
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