Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


De la rareté des terrains

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 avril 2009 13 commentaires

Le sujet fait l’objet de plusieurs discussions et de plusieurs billets sur Québec Urbain dont celui-ci. Mais voilà une nouvelle sur ce dossier.

Ian Bussières
Le Soleil

(Sainte-Croix) La MRC de Lotbinière a annoncé lundi que des terrains pour 762 nouvelles résidences étaient rendus disponibles sur son territoire à la suite d’une entente conclue avec la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA). (…)

Si l’annonce faite lundi risque de réjouir les familles qui déplorent la pénurie de terrains à Québec, M. Sénécal a souligné que la Communauté métropolitaine de Québec avait au départ été très réfractaire au projet de sa MRC.

«On s’est fait dire que ça créerait encore plus d’embouteillages à l’entrée des ponts et que ça nuirait au développement du grand Lévis! Mais heureusement, après discussion, des gens comme Danielle Roy-Marinelli, mairesse de Lévis, nous ont donné leur appui», conclut-il.

La suite

Mise à jour: Les demandes de dézonage dans le secteur agricole commencent

Voir aussi : Québec La cité, Résidentiel.


13 commentaires

  1. Manu

    6 avril 2009 à 23 h 26

    Eh bien tant mieux pour tout ceux qui voudront y habiter et pour les municipalités qui les acceuilleront. Et si ça peut aider les commerces et les services de proximité (plutôt que d’obliger ces gens et surtout ceux qui y sont déjà à faire des dizaines de kilomètres vers le village voisin ou vers Lévis), c’est aussi tant mieux.

    Je parie un gros 25 cents qu’il y en a qui s’en allaient écrire un commentaire sous-entendant que tout ces gens travaillent à Québec, ou encore pire, au centre-ville, et que ça créera du trafic, des autos, etc. Il y en aura peut-être, mais tout porte à croire que ce sera dans les mêmes proportions qu’à l’heure actuelle, soit à peine 20% qui traversent les ponts pour aller travailler (en fait, c’est pour toute la couronne sud autour de Lévis, je n’ai pas les chiffres pour la partie ouest seulement de cette couronne). Et ce 20%, c’est pour ceux qui se déplacent pour aller travailler, ce n’est pas pour l’ensemble des gens (ce qui comprend ceux qui demeurent ou travaillent à domicile, ainsi que les retraités), alors la proportion dans la population totale est bien moindre.

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  2. Erick

    7 avril 2009 à 08 h 00

    @Manu

    Je serais effectivement curieux de savoir le nombre qui travaillent à Québec ou Lévis versus les villages des environs. A mon avis c’est marginal car même si Ste-Croix n’a pas beaucoup d’employeurs, les villages voisins comme Laurier-Station et St-Apollinaire fournissent de l’emploi en masse.

    Effectivement si ces villages arrivent à grossir, ils seront moins dépendant de la ville pour leurs commissions les plus courantes.

    Moi aussi je m’attendais à voir un ou des commentaires désobligeants…

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  3. Charles

    7 avril 2009 à 08 h 08

    Triste, triste nouvelle. Sainte-Croix est un des rares beaux villages qu’il reste au Québec, dans un paysage bucolique.

    Prochaine étape; élargissement de la 132, grands parkings, Wal-Mart, postes d’essence, bref, tout ce qui fait la laideur du Québec. Les embouteillages vont venir en prime.

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  4. Erick

    7 avril 2009 à 12 h 08

    On est encore loin des Wal-Mart et des embouteillages à Ste-Croix-de-Laubinière.

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  5. Manu

    7 avril 2009 à 12 h 17

    @Erick : j’ai oublié de mentionner que mon 20% provennait de l’Enquête origine-destination 2006 du MTQ. On y trouvait environ 1850 déplacements de « couronne rive-sud » (donc plus que les municipalités mentionnées dans ce billet) vers Québec, sur un total de 9400 déplacements pour le travail (la très grande majorité étant vers Lévis).

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  6. Real

    7 avril 2009 à 15 h 29

    Qu’on le veuille ou pas, circulation ou pas, ça répond bien à la définition de l’étalement urbain.
    Et qui dit étalement urbain dit gaspillage de ressources et pollution additionnelle.

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  7. Erick

    7 avril 2009 à 18 h 44

    @Réal

    On parle ici d’un VILLAGE. Comme Québec en a déjà été un.

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  8. Liza

    7 avril 2009 à 20 h 02

    Hé on n’oublie pas Saint-Agapit!Eille J’ai vu sur leur site internet les subventions qu’ils donnnent pour la construction de nouvelles demeures et laissez moi vous dire qu’ils en on donnés (J’crois que c’est 135 000 $ en 2 ans!). J’connais des gens qui y habitent et ils semblent adorer ça! Ils disent qu’il y a pleins de services et que de nouveaux quartiers poussent comme des champignons!
    J’vais aller voir ça bientOt…
    Liz

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  9. Goldoche

    7 avril 2009 à 21 h 36

    @Charles

    Effectivement, un village vide et qui perd des habitants est beaucoup mieux qu’un village qui essaye d’attirer de nouveaux citoyens.

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  10. Charles

    8 avril 2009 à 08 h 31

    @ Goldoche

    On va construire des petites maisons individuelles, elles seront laides, et l’urbanisme sera inexistant. À terme, les routes seront élargies et le milieu de vie sera souillé au profit de l’automobile. L’esthétisme et la qualité de vie (la vraie) ne sont pas des notions qui importent dans notre «belle province».

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  11. Real

    8 avril 2009 à 11 h 20

    Ma définition de  »village » n’est pas celle d’un quartier de banlieue parachuté dans un milieu rural ou semi-rural. On parle ici d’un développement domicilaire dont les résidents, pour la grande majorité, iront gagner leur croûte à Québec ou à Lévis, par exemple.
    La population actuelle de Ste-Croix doit être d’environ 3 000 âmes actuellement; ce projet, s’il se réalise, amènera une nouvelle population équivalente. Seul l’avenir nous dira comment se fera l’intégration de tous ces nouveaux banlieusards de culture.

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  12. Manu

    8 avril 2009 à 11 h 31

    @Real : rien n’indique qu’il s’agit de « banlieusards de culture », même qu’au contraire (ce sujet est revenu dans quelques billets récemment), il semblerait que ceux qui s’installent en périphérie des grands centres sont bien souvent des gens qui venaient d’encore plus loin (par rapport à ces centres) et qui s’approchent de la ville. Dans tous les cas, comme tu dis, c’est quand même l’avenir qui nous dira comment tout cela évoluera.

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  13. Erick

    8 avril 2009 à 14 h 03

    Si on parle de banlieue ici, c’est la banlieue de Ste-Croix dont on parle, pas celle de Québec!

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