Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La carrière de Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2009 3 commentaires

François Cattapan
Le Journal de l’Habitation

Le projet de l’administration municipale de transformer l’ancienne carrière de Ciment Saint-Laurent, à Beauport, en plus important dépôt à neige permanent de la Ville est loin de faire l’unanimité. D’autant plus que ce site aurait suscité plusieurs idées et projets d’aménagement au fil du temps.
Aux premières loges, les citoyens demeurant à proximité de ce cratère géant ont manifesté leur désarroi lors d’une récente assemblée publique de consultation sur l’harmonisation de la réglementation d’urbanisme de Québec. En plus d’exiger le retrait des usages industriels pour ce site, ils ont proposé des idées pour lui donner une nouvelle vocation.

La suite

Un billet de Jean Cazes

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Beauport.


3 commentaires

  1. Fernand

    3 mai 2009 à 15 h 34

    Voici des gens qui se sont établis en connaissance de cause le long d’une carrière en exploitation pensant faire un bonne affaire…

    Mais voilà, ils ne sont pas propriétaires de la carrière et n’y investiront aucun rond…

    Pourtant ce printemps 2009, la ville a véhiculé de la neige dans cette carrière sans annoncer qu’elle l’utilisait. Résultat, aucun des voisins de la rue Louis XIV ne s’en est aperçu. Pourtant moi je voyais des camions entrer sur le site par la rue Clémenceau à la queue leu-leu.

    La ville doit faire disparaître aux abords du fleuve deux dépôts voisins de la piste cyclable: L’un à D’Estimauville et l’autre devant les terrains de l’ancienne cimenterie ou un projet domiciliaire voit le jour présentement… Ces deux dépôts avaient été acquis par la ville en 1998, celui de D’Estimauville pour 1$ du MTQ et l’autre pour 200,000$ du Port de Québec. J’était là lors de ces transactions.

    On peut imaginer toute sorte de chose mais autant à Laval qu’à Victoria, ce sont deux carrières dont les propriétaires ont eu la décence de réhabiliter après avoir terminé l’exploitation. Ce n’est pas le cas de Ciment du St-Laurent pris en cour suprême avec ses voisins qu’il a pollué et qui a vendu pour s’en débarrasser tel quel…

    Le seul acheteur sérieux pour ce trou est la ville qui a un urgent besoin de déplacer des dépôt à neige. Bloquer cette transaction serait égoïste et dénoterait une absence de partage de la vision urbaine…

    Par contre, il faut s’interroger sur la valeur de la transaction. À mon avis 10 millions c’est trop cher parce que quand les jardins retrouvés avait préparé une esquisse, Ciment du St-Laurent était prêt à s’en départir pour un million. Il en est de même quand notre parti a suggéré cette carrière à 1 million au lieu d’acheter le dépôt plus au nord qui appartenait à la sablière Loma et pouvoir dans une seule transaction récupérer l’espace pour fermer les deux autres aux abords du fleuve.

    Déjà là, la carrière de Loma à 550,000$ par règlement d’emprunt sur 15 ans était trop chère au mètre carré. Nous avons fait signer le registre par 1094 citoyens un lundi 20 juillet 1998 en pleine vacances de la construction. On sait que la ville a acquis le dépôt par la suite de gré à gré au coût de 195,000$ comptant. Malgré tout les deux autres dépôts ne pouvaient être fermés.

    Si la ville n’a pas un prix raisonnable, faudra aller au registre et je serai le premier à le signer. Pourtant c’est moi qui avait suggéré au maire Labeaume d’utiliser cette carrière pour le surplus de neige en 2008. Il réalise la vision que nous avions eu en 1998 de tout regrouper les dépôts de Beauport à cet endroit…

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  2. Julien

    4 mai 2009 à 07 h 11

    On a un problème, bien des gens ne veulent pas voir souffler la neige sur leur terrain, ni avoir un dépôt à neige près de chez eux. Par contre, ce n’est pas plus brillant d’envoyer les dépôts à neige trop loin. Ca va juste coûter plus cher et polluer plus. L’idée de la carrière me semblait bonne.

    C’est bien beau le projet de Shangai dans une carrière, mais j’ai des doutes sur le fait que des touristes paieraient 200$ la nuit pour rester dans un trou (littéralement) à Beauport!

    Les propositions de développement des citoyens sur des projets permettent toujours de suscuter un débat, mais si aucun investisseur n’est en arrière, c’est probablement parce que ce n’est pas rentable…

    Et, même si ça se réalisait, ça ne règle pas le problème, on fait quoi de la neige??

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  3. Fernand

    4 mai 2009 à 08 h 46

    On a eu deux projets qui ne se sont pas matérialisé faute de $$$.

    Les jardins retrpouvés était un genre comme la carriè;ere de Laval mais le hic, c’était des étusiants en archiotecture de Laval résidant à Beauport. Ils n’avaient pas le million npour se porter acquéreur du terrain. Michel Guimond s’était avancé à promettre 500,000$ pour aménager le terrain mais d’abord il fallait qu’il en prenne possession.

    Le deuxième projet était un asiatique de Beauport champiomn des arts martiaux. Il voulait en faire un plateau de tournage pour cascadeurs. Encore là les $$$ ont manqué.

    Oui, une carrière dont le fond est encore en pierre et qui a trois pompes à eau pour diriger l’eau du fond de la carrière dans un tuyau d’égout de 48 pouces de diamètre est idéale pour un dépôt à neige.

    Le seul hic dans ce dossier est le prix d’achat. 10 millions c’est trop. Le proprio n’a jamais payé ce prix et entre des voyages de matériaux secs et de produits d’excavation depuis quelques années. Ils ont fait de l’argent avec ça et même les bretelles de l’autoroute Dufferin ont été déposés là. Un juste retour aux sources car c’était du ciment provenant de cette carrière.

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