Pierre-André Normandin
Le Soleil
(Québec) Après la livraison à domicile, voici que des restaurateurs se lancent dans le transport en commun. Des commerçants ont mis sur pied un service de navette pour aller chercher des travailleurs directement à leur bureau afin de les attirer dans leur salle à manger. Et la recette fait fureur.
Depuis un mois, les employés du ministère du Revenu travaillant au pied de la côte Saint-Sacrement peuvent prendre gratuitement un autobus tous les mercredis et jeudis midi pour aller manger «en haut», sur le chemin Sainte-Foy. Même si à peine 600 mètres séparent les bureaux des commerces, peu de travailleurs osaient faire le trajet. «Ça se marche bien… sauf quand c’est glacé ou qu’il pleut. Alors autant dire qu’on oublie ça huit mois par année», dit Mario Laberge rencontré hier midi à bord de la navette.
7 mai 2009 à 08 h 03
Non mais c’est capoté!
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7 mai 2009 à 08 h 06
Ce genre de navette existe aussi pour les employés du ministère du revenu de la rue Marly. Elle transporte les travailleurs vers le Campanile tous les midis.
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7 mai 2009 à 08 h 07
Ah bravo! La dernière partie de l’article parle justement de la navette à Marly. J’ai lu l’article un peu vite je pense. Désolé :)
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7 mai 2009 à 08 h 51
Rien de nouveau. J’ai vu ça à Portland, Orégon.
J’ai déjà parlé de navettes pour les hôtels de Québec à partir de l’Aéroport de Québec. À Porland, il y a des lignes directes dans l’aérogare avec les hôtels du coin. Vous ouvrez la ligne, réservez et on vous donne à quel porte nous attend la navette identifiée de kl’Hôtel ou le Motel. J’avais loué au Ramada Inn…
Dans le débat sur les motoneiges, que j’ai empêché de se rendre au Bassin Louise et sur les pistes cyclables, j’avais suggéré une navette entre les hôtels et/ou môtels et les entiers de motoneiges ou vers les centres d’intérêts touristiques comme les musées, le vieux-Québec, les chutes Montmorency, le Village de Valcartier, etc…
On a rit de moi. J’étais avant mon temps…
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7 mai 2009 à 09 h 14
Pour moi cette « initiative » des restaurateurs soulève bien plus un problème de fond: des pôles de travailleurs sans zonage commercial à proximité pour que puisse s’y établir des commerces, un transport en commun pourri dans de nombreaux secteurs (dont la totalité des parcs industriels), parfois même combiné à un manque de stationnement, etc.
Cette initiative des restaurateurs, c’est une « patch » au vrai problème.
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7 mai 2009 à 09 h 28
Belle initiative de la ville en implantant une navette. Ça vas aider les restaurants dans ce coins à avoir plus de clientelle, car elle doit être difficile à avoir certaine journée de la semaine.
Je crois aussi qu’il faudrais régler le problème à la source. Implanter un réseau de trottoir dans ce coins, une place pour marcher jusque dans ce coins et peut être des marches au lieu d’un trottoir dans la côte avec une rampe.
Il ne faut pas oublier que les gens ont parfois 1heures et même 30 minutes pour diner donc ca leur donne pas grand temps pour allé diner au restaurant.
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7 mai 2009 à 09 h 50
Érick vous soulevez un vrai problèeme. Le RTC dessert mal les parcs industriels. J’ai voulu changer des parcours pour que le parc industriel de mon coin soit intégré. Ainsi sur la rue seigneuriale, il y a 4 parcours différents qui l’empruntent sans quMaucun làne passe dans le parc industriel juste à coté. Alors les travailleurs se véhicules en autos et des restos créent des navettes…
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7 mai 2009 à 10 h 11
Ça devrait pas prendre beaucoup de temps pour que les associations de taxis se plaignent que c’est illégal, déloyal, non-sécuritaire, etc…
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7 mai 2009 à 12 h 48
@Fernand
Et c’est dans ces parcs industriels qu’on trouve le plus grand nombre de travailleurs à bas salaire, i.e. ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un char.
@Christian
En effet les taxis vont surement réagir comme ils l’ont fait avec l’écolobus. Si les taxis sont jaloux, ils n’ont qu’à le faire à un prix compétitif. Comme je suppose que les utilisateurs des navettes-resto payent 0$ pour leur transport, ca va être dur à accoter comme prix.
D’un autre coté, rien n’empêche les restos d’engager des « taxis collectifs » plutôt que des gros bus pour donner ce service…
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7 mai 2009 à 18 h 19
Érick vous généralisez quand vous dites : « ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un char ».
Par exemple Stéris a une moyenne de salaire de 15$/heure pour ses cols bleus et il y a 700 travailleurs. Le parking est aussi grand que l’usine même si les équipes se relaient sur un chiffre de 24 heures sur 24… Juste à coté c’est une école de métier de vitrier de la Commission scolaire. Les profs doivent sûrement gagner le salaire minimum, hihihi…
Quand je me promène dans le parc industriel, je vois beaucoup de voitures de stationnées…
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11 mai 2009 à 14 h 11
Dans le même ordre d’idées que cet article, il semble que c’est assez courant que des épiceries offrent un service de transport aux foyers de personnes agées ainsi que certaines « talles » de blocs à appartements, moyennant un tarif ridicule ne servant qu’à payer le « tip » du chauffeur et de ticket modérateur.
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