Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, le 27 mai 2009
Québec) Ses autobus roulant souvent vides dans les quartiers résidentiels, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) étudie la possibilité d’acheter des minibus pour desservir certains secteurs. Si de tels véhicules promettent d’être moins dérangeants, reste encore à prouver s’ils peuvent également être plus économiques.
«Nous sommes à analyser l’impact que pourrait avoir un service avec des autobus moins gros dans les quartiers résidentiels», confirme au Soleil Claude Lévesque, porte-parole du RTC. L’idée est assez simple : de petits véhicules feraient des boucles dans les secteurs résidentiels pour ensuite aller déposer leurs passagers sur des circuits plus achalandés, comme les Métrobus.
Cette étude lancée voilà deux semaines fait suite à une remarque du conseiller François Picard, vice-président du comité exécutif, qui se désolait de voir des autobus pratiquement vides sillonner son quartier de Lebourgneuf. «Je trouve ça un peu anormal. Je suis pour des nouveaux circuits, mais celui-ci n’est pas performant. Les citoyens ont l’impression que leur argent n’est pas bien dépensé, en plus du bruit et de la vitesse de ces autobus», indique l’élu.
la suite
et ici on parlait du trolleybus
cette nouvelle donne aussi le goût d’aller découvrir le nouveau garage du Parc Armand-Viau…
27 mai 2009 à 21 h 51
Oui, oui, oui…
Ça fait une éternité que j’en parles au point ou j’ai arrêté d,emn parler à force de parler dans le désert. Pour une fois q’on pousse l’idée plus loin !!!
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27 mai 2009 à 22 h 21
Ils ont déjà acheté des minibus, mais ne s’en sont jamais servis. Ils sont restés longtemps dans le stationnement du garage. Je pense qu’on voit encore 4 minibus sur le terrain du garage:
http://maps.google.com/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=des+rocailles,&sll=46.837106,-71.280641&sspn=0.00033,0.000598&ie=UTF8&t=h&radius=0.01&rq=1&ll=46.837025,-71.280688&spn=0.00033,0.000598&z=21
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27 mai 2009 à 22 h 34
« L’idée est assez simple : de petits véhicules feraient des boucles dans les secteurs résidentiels pour ensuite aller déposer leurs passagers sur des circuits plus achalandés, comme les Métrobus. »
Pour cela faudrait que les correspondances soit efficace, pour éviter des temps d’attentes trop long !
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27 mai 2009 à 23 h 15
Je ne sais pas si la mesure tient encore, mais je sais que le ministère des transports du Québec subventionnait 50 pour cent de l’achat d’un autobus fabriqué au Québec. D’où l’achat de nova bus. Or, je ne crois pas que la compagnie fabrique des minibus. Si le RTC va acheter à l’extérieur du Québec, le ministère subventionnera-t-il ? Je crois que c’est la raison pour laquelle le RTC n’avait pas acheté d’exemplaires supplémentaires ; ceux qu’ils ont été fabriqués en Ontario je crois
Sinon, y a-t-il des fabricants québécois qui peuvent répondre aux normes ? Ce n’est tout de même pas un autobus scolaire.
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28 mai 2009 à 06 h 20
@Fernand
Girardin à Drummondvill fabrique des minibus.
http://www.girardin.com
Le problème n’est pas là. Le problème est d’avoir une flotte mixte. Même si on sauve de l’essence et sur le coût des autobus, il faut deux réserve de pièces et on paye le chauffeur le même prix. Au final, ce qui semble une bonne idée à première vue, l’est beaucoup moins après analyse.
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28 mai 2009 à 07 h 11
Les essais de minibus précédents ont été des échecs pour la simple raison qu’à l’heure de pointe ils étaient toujours bondés quand même. C’est de l’économie de bouts de chandelles car c’est le chauffeur, les employés d’entretien, l’amortissement du prix d’achat, etc. qui coutent cher. Un véhicule demi-longueur ne coute pas moitié-prix, et l’économie de pétrole n’est pas assez grosse pour le justifier, surtout si pour cela on laisse un passager sur le trottoir ou qu’on force un client à rester debout alors qu’il aurait pu s’assoir. C’est même le contraire qu’on devrait faire: N’ACHETER QUE DES BUS ARTICULÉS, et ce pour tous les parcours!
Le scénario de navette qui fait la boucle dans les quartiers résidentiels pour les rabattre sur un métrobus, ils le font déjà dans Limoilou avec le parcours 3 à l’heure de pointe. Celui-ci arrive à la 1ere Avenue bondé à bloc, se vide de son monde, mais c’est le prochain 801 qui écope, car il se remplis à cet arrêt et ensuite laisse sur le trottoir les voyageurs attendant aux arrêts suivants. Limoilou est déjà trop populeux pour ce genre de taponnage.
Pour qu’un principe de fonctionnement du genre fonctionne, dans un quartier moins dense, faudrait qu’il soit à haute fréquence (15 minutes) EN TOUT TEMPS et en plus que les parcours s’attendent au point d’échange. Le principe d’attente n’est pas un concept qu’on applique avec les métrobus. Le problème c’Est que pour vous en retourner chez vous, essayez donc de vous synchroniser pour pogner votre minibus local à temps, avec des métrobus qui passent à des heures aléatoires et font plein d’arrêts qui prennent un temps aléatoire. C’est presque garantit que vous allez attendre votre minibus 13 minutes parce que vous l’aurez manqué de 2 minutes, et ca c’est s’il est aux 15 minutes (…)
La morale de cette histoire, faut pas faire de fixation parce qu’un bus est à moitié vide à 11h du matin alors que sur le même parcours il est full crack à 17h. Au lieu de penser couper les bus en deux, faudrait plutôt mettre en place des incitatifs pour mieux les remplir hors-pointe, genre …. donner un bon service plutôt qu’un service pourrit.
@Julien
Ils ont déjà été utilisé puisque j’ai déjà embarqué dedans, sur le parcours 86, bondé évidemment. Je suis surpris d’apprendre qu’ils existent encore.
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28 mai 2009 à 08 h 00
Ben oui, mais ils ont déjà essayé ce système; je me souviens d’être monté dans l’un de ces bus; et puis je me suis demandée ce qu’ils en avaient faits: ils n’ont pas été utilisés assez longtemps pour être usés.
Surprenant que quelqu’un du RTC dise qu’ils sont à étudier l’impact d’un tel projet. Coudonc, ils ne savent pas ce qu’ils ont fait par le passé? Me semble que l’étude est faite, non?
J’avais l’impression moi, qu’il y avait un malaise dans ces petits autobus; on est trop près les uns des autres et les gens de la banlieue n’ont pas nécessairement envie de cotoyer d’aussi près leurs voisins; ils ne veulent pas se sentir comme dans un petit village, c’est du moins ce que j’en pense.
L’Ecolobus c’est différent; la clientèle varie beaucoup plus.
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28 mai 2009 à 08 h 01
Parfaitement d’accord avec Erick. Et je crois qu’il ne faudrait pas mettre nos efforts à vouloir faire des économies en nivelant vers le bas. Au lieu de réaliser ce genre d’étude, on devrait mettre plus d’effort à essayer d’améliorer le service.
C’est vrai que dans certains quartiers, les autobus passent et on a l’impression qu’ils sont vides. Mais un parcours c’est long, et l’autobus va finir par se remplir plus loin, voilà tout.
Et tant qu’à moi, c’est fini le temps d’investir dans des bus, qu’il soit mini, normale ou accordéon. Il serait temps d’investir dans un vrai système de transport : tramway, skytrain ou métro! Connaissez-vous un système de transport en commun respectable qui n’utilise que des autobus?
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28 mai 2009 à 08 h 22
Bonne idée du RTC, je demeure sur le circuit de la 28, autobus vide presque tout le temps qui pourrait être remplacé par un petit autobus, moins énergivore et polluant
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28 mai 2009 à 09 h 24
Prof Dutil je vois plutôt aujourd’hui des Écolobus à 20 places, peu bruyants et verts. C’est entendu qu’en période de pointe ça nécessite des plus gros autobus plus énergivores…
@ François ça existe encore de subventionner pour les Novabus et même on encourage plusieurs villes à acheter en groupe.
J’ai vu un reportage sur l’expérience de Montréal avec des autobus hybrides qui m’a emballé. La recherche et le développement permet d’espérer une percée intéressante à moyen terme.
@ Erick, pour les 65 autobus articulés, le RTC veut les affecter aux parcours 800. Je vois mal un autobus articulé tourner dans des coins étroits de certains secteurs de la ville. Je penses au coin Seigneuriale et Avenue Royale. Plusieurs peuvent imaginer un coin ou déjà les autobus ordinaires ont de la misère à passer déjà. Les grossir ne serait n’améliorera rien…
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28 mai 2009 à 09 h 38
@Fernand
« Je vois mal un autobus articulé tourner dans des coins étroits de certains secteurs de la ville. »
Cà fait deux ans que les bus articulés font le tour de la ville. Le rayon de virage des articulés est très légèrement plus grand que le novabus régulier, mais plus petit que les anciens modèle. De toute façon, leur parcours c’est le 801.
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28 mai 2009 à 10 h 02
@ Monsieur Dutil, les Novabus ont de la misère sur le coin que j’ai mentionné. Le coin est étroit car dans l’arrondissement historique…
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28 mai 2009 à 10 h 47
@Llyod
« Surprenant que quelqu’un du RTC dise qu’ils sont à étudier l’impact d’un tel projet. Coudonc, ils ne savent pas ce qu’ils ont fait par le passé? Me semble que l’étude est faite, non? »
N’oublions pas que c’est juste un texte de journaliste suite à une suggestion d’un citoyen. Le RTC lui (citoyen) a probablement dit qu’ils vont prendre sa suggestion en considération, mai ca ne veut pas dire qu’ils vont pour autant « lancer une à ce sujet »
« J’avais l’impression moi, qu’il y avait un malaise dans ces petits autobus; on est trop près les uns des autres et les gens de la banlieue n’ont pas nécessairement envie de cotoyer d’aussi près leurs voisins; ils ne veulent pas se sentir comme dans un petit village, c’est du moins ce que j’en pense. »
Vous auriez pas des préjugés envers les banlieusards par hasard?
Je crois que c’est normal d’être assis dans un bus comme c’est normal d’être assis au restaurant, et je ne crois pas qu’on puisse parler de « bon service » à partir du moment où on a régulièrement des gens debout. Que ce soit un bus de banlieue ou sur le métrobus, c’est le même principe. Selon ce critère, il y a carrément « aucun » bon service à Québec.
@Antoine
J’ai longtemps pris le 28, il n’était pas plein au point d’avoir du monde debout, mais si ca avait été des minibus, certains passagers auraient été debout. Les gens qui prennent le 28 sont souvent des personnes à mobilité réduite pour qui le métrobus toujours bondé n’est pas du tout le service approprié.
@Mathieu Lafontaine
« C’est vrai que dans certains quartiers, les autobus passent et on a l’impression qu’ils sont vides. Mais un parcours c’est long, et l’autobus va finir par se remplir plus loin, voilà tout. »
Exactement. Ceux qui disent que des bus voyagent vide à Québec en pleine heure de pointe, c’est qu’ils ne se basent que sur des observations partielles. Les parcours sont souvent à moitié vide en tête de parcours, mais rendu à l’entrée de la ville, il y a toujours des voyageurs debout tellement c’est plein.
Selon le reportage récent sur les bus hybrides à Découverte, un bus diésel comme on les connais dépense comme 6 autos, alors ne paniquons pas, dès qu’il y a un 7e passager dans un bus, c’est déjà rentable sur le plan environnemental. Les services les moins rentables à ce titre sont probablement les express qui sont unidirectionnels, donc doivent monter « allège » pour prendre le voyageur sen tête de ligne, ce qui veut dire qu’ils doivent avoir un minimum de 13 passagers pour être justifiés. Il n’y aucun express qui n’a pas cet achalandage…
« Connaissez-vous un système de transport en commun respectable qui n’utilise que des autobus? »
Le Transmilenio de Bogota. Système de bus à haute fréquence en site propre et embarquement/débarquement optimisé, basé entre autres sur des plateformes au niveau du plancher du bus et un système de perception pré-embarquement). Autrement dit un système de tramway ou de métro mais opéré avec des bus, profitant au meilleur des infrastructures routières déjà existantes.
Personnellement, je peux pas dire que j’adore ce principe, mais je crois que certaines idées peuvent être récupérées sans prendre le « kit intégral ».
La capacité d’un système basé sur des véhicules « non-guidés » (bus) est beaucoup limitée par rapport à tout système guidé (rail ou autre). Un système basé sur des autobus a les avantages d’être flexibles et implantable de façon graduelle, par contre la capacité de véhicules « non-guidés » est limitée. Un système « guidé » (rail ou autre) a une capacité beaucoup supérieure, mais le problème avec les technologies ferroviaires comme le tramway, c’est qu’on part de zéro, on ne peut pas les implanter de façon graduelle, faut débuter tout de suite avec un projet énorme. Et on sera toujours pogné avec une version hybride entre deux moyens de transport incompatibles, avec les défauts que ca implique. A moins qu’on vive une pénurie totale de pétrole et qu’on ne soit pas du tout capable de développer des batteries avec une autonomie raisonnable, je crois difficilement qu’un jour on ait un réseau de tramway tellement développé que même les bus locaux seront remplacés par des tramways dans les quartiers résidentiels……….
@Fernand
Contrairement à la croyance populaire, un articulé n’a pas plus de misère à virer qu’un bus à 40 pieds, et dans certains cas, il a même moins de misère. C’est que l’arrière du véhicule principal tire vers l’extérieur le « trailer ». Sur certains modèles, les roues arrières du véhicule principal sont aussi plus vers le devant du véhicule, raccourcissant d’autant plus la distance entre les roues avant et arrière. Aussi à Québec on a même essayé autrefois un type d’articulé où les roues du trailer tournaient à l’inverse des roues avant, forcant encore plus le trailer à prendre sa place.
Je me demande même si un jour on ne sera pas capable d’avoir des bus multi-articulés aussi longs que des tramways avec des roues pivotantes controlées par des systèmes électroniques perfectionnés capable d’aligner les 5 ou 10 trailers avec le véhicule de tête, et ce, même en cas de dérapage…
http://www.legenevois.ch/album/albums/userpics/10001/NewaggplusRet.jpg
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28 mai 2009 à 11 h 06
@Fernand
Le rayon de braquage d’un articulé est de 40,8 pieds, il est de 40,1 pieds pour un Novabus normal. À moins, qu’il ne reste que six pouces de jeu, cà ne devrait pas changer grand chose.
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28 mai 2009 à 11 h 37
C’est que Novabus n’a pas voulu chercher le trouble en raccourdissant la partie avant de son véhicule en déplacant les roues avec les impacts mécaniques qu’on peut imaginer. Ils ont simplement ajouté un trailer au bus existant de la façon la plus simple possible, et le résultat en est un bus articulé un peu plus long que la plupart des articulés sur le marché. Pour le besoin (métrobus), le petit 6 pouces sur 40 pieds ne cause vraiment pas de problème.
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28 mai 2009 à 13 h 18
Drôle d’adon qu’Erick parle de Bogota (la ville…) car ici, il y a un problème sur la rue de Bogota.
En fait, il y a deux problèmes, mais il n’y en aurait pas si un des deux n’existait pas.
Tout d’abord, le 81 qui passe par là (ainsi que 281 et 381) a affaire à une rue de 10m de large. Dans les bouts droits c’est correct, mais c’est plus tannant dans les courbes. Notamment, ça « rencontre » mal, et ça ne rencontre pas lorsqu’il y a des voitures stationnées (souvent le cas, curieusement pour ce type de quartier).
Petit problème, dont on ne parlerait pas si ça ne dérangeait pas ceux qui y vivent. Ces gens (la plupart je crois) ont signé une pétition pour que le 81 passe ailleurs, car il ne veulent pas d’autobus près de chez eux. À la limite, ils peuvent tolérer les express. D’un côté on se demande quel genre de personne veut s’installer dans un quartier de « banlieue pas très loin » et « près des services » (et sur la seule rue nord-sud qui traverse le quartier) pour ensuite se plaindre d’avoir du service à sa porte. D’un autre côté, on se demande si le(s) promoteur(s) et la ville qui ont convenu de l’aménagement de ces nouvelles rues (2004?) sont aussi « étourdis » que ceux qui y habitent pour ne pas avoir pensé à la question du transport en commun dans ce quartier.
Notons que c’est depuis août 2006 (si ma mémoire est bonne) que le 81 passe par là plutôt que sur St-Jacques (car 10 ans avant il n’y avait rien d’autre que St-Jacques à la hauteur de Chauveau) et que cela a soulevé l’ire des résidents, tous fraîchement arrivés. On peut voir des échos de tout ça dans les procès verbaux du conseil de quartier ou d’arrondissement des 12-24 derniers mois.
Pourquoi je parle de tout ça?
Car il y avait justement mention dans un de ces proces-verbaux d’un projet pilote de minibus pour le 81 (qui de toute façon aurait intérêt à être revisé, car ce n’est que par accident qu’il déssert le quartier, puisqu’il s’adonnait à passer par là en reliant le terminus du Zoo au terminus les Saules, et parce que ce n’est pas pratique pour les gens du coin de devoir faire le détour par ce terminus, pour ensuite revenir sur leurs pas pour aller à Ste-Foy ou au centre-ville).
C’était l’an dernier et on n’a pas rentendu parlé de ce projet. Peut-être que ça revient là…
et dans la lignée de d’autres commentaires, j’y vois un avantage de « mobilité » dans les quartiers résidentiels, mais il ne faut pas faire ça en pensant sauver de l’argent.
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28 mai 2009 à 13 h 58
@Manu
C’est complètement débile ton histoire!
Déjà que c’est désolant de voir ces quartiers délibérément faits avec des rues tortueuses et étroites bloquant tout transport en commun autre que sur le boulevard qui est souvent trop loin, mais en plus les citoyens ne veulent pas de transport en commun.
C’est tu la que tu reste? Si c’est le cas, pôvre toé, té aboutit dans un quartier de colons, pis si tu veux avoir du transport en commun, va falloir déménager ailleurs…
Bon, garde, faites-donc un référendum dans votre quartier, et si 51% ne veulent pas de transport en commun, on va se faire un plaisir de récupérer les bus pour les mettre sur d’autres parcours….. Et quand ils seront étouffés par le prix du gaz, le prix d’une 3e auto pour leur fiston et j’en passe, ils mangeront de la !@#$%
Sincèrement, à moins d’avoir un bus qui attend son départ moteur en marche devant ma porte, j’aurais de la misère à capoter à cause d’un bus qui passe devant ma porte.
Aucun doute que des petits « écolobus » silencienx dans les quartiers résidentiels seraient des plus appréciés, surtout si la capacité de ceux-ci oblige le RTC à augmenter la fréquence à cause de leur capacité, mais cette technologie est encore très loin d’être au point pour s’appliquer à ce genre de besoin.
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28 mai 2009 à 14 h 05
Vous savez, le monde qui s’en vont vivre dans des quartiers résidentiels aux rues tortueuses, surtout ceux qui choisissent la dernière rue du fond, à 2 km du boulevard urbain le plus proche, ils vont devoir se faire à l’idée qu’ils n’auront jamais un service de transport en commun qui a de l’allure. Ce n’est pas un crime de demeurer dans un quartier résidentiel, j’y demeure moi-même, mais faut au moins s’arranger pour être à distance de marche d’un boulevard urbain, sinon « just too bad » pour le transport en commun, le dépanneur et les autres commerces et services de proximité.
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29 mai 2009 à 01 h 09
@Erick : je reste pas exactement dans ce quartier (ouf! me semble de me voir m’obstiner avec mes voisins au conseil de quartier… belles relations de voisinage!), mais tout de même assez près pour m’intéresser aux échos des procès verbaux ou des journaux locaux.
J’ai aussi pris soin de lire les proces-verbaux du quartier et de l’arrondissement, ainsi que les PDAD de la ville, les plans de promoteurs et autres pour avoir une idée des rues futures, zones commerciales, etc. qui pouvaient changer le quartier, ainsi que les divers avis et plans du RTC avant d’emménager dans mon quartier actuel, question de savoir qu’est-ce qui se passait dans le coin et qu’est-ce qui était envisagé.
J’ai aussi trouvé une rue non-passante (qui ne sert pas de transit dans le quartier), avec des artères importantes à 300-400m, ou au pire, 900m de chez moi. Donc, je savais que dans le pire des cas c’était 900m pour l’autobus, peu importe ce qui arrivait comme modification aux trajets du RTC. Pour l’instant, c’est plutôt 300 ou 400 selon le cas (sauf pour les autobus couche-tard… le plus près est à 1,6km de chez moi… un bonne petite marche de santé à 2h du matin)
On compte de nombreux soirs pour faire ces recherches, mais au moins je considère avoir fait mes devoirs. Et si jamais je me retrouve avec moins de service du RTC (alors qu’au contraire, ça devrait augmenter au cours des prochaines années) c’est qu’il y a des plans quelque parts qui n’ont pas été respectés.
Pour revenir au sujet, je n’ai pas de mal à imaginer de plus petits autobus dans mon quartier ou dans les quartiers résidentiels en général. Il y en effet souvent des autobus qui passent avec 4 ou 5 personnes, et je ne crois pas en avoir vu plus de 15 (dans le coin de chez moi du moins, ailleurs sur le trajet c’est peut-être différent), sauf pour les express bien sûr qui sont bondés, mais ce n’est pas d’eux dont on parle. Si le moteur et les freins peuvent être moins bruyants, même si ça coûte aussi cher au RTC au total, ça sera quand même plus « proportionné » au décor qu’un autobus de 50 pieds.
J’ai donc bien hâte de voir s’ils vont essayer cela sur le parcours 81 et surtout, de voir la réaction des gens du quartier des Méandres (du moins les récalcitrants sus-mentionnés)
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29 mai 2009 à 10 h 00
@Manu
Le svc couche-tard est vraiment un service minimum et il y a des gens pas mal plus loin qu’à 1.6 km, mais au pire, ca coute moins cher un taxi de la ligne-couche tard à chez toi qu’à partir du centre-ville. Sinon, ta petite marche te fait dégriser et tu peux repartir en auto en arrivant vu qu’il est déjà l’heure d’aller travailler…
On a beau s’informer (c’est pas tout le monde qui savent « où » s’informer d’ailleurs), mais on peut se faire avoir quand même. Je me suis collé sur un boulevard desservit par un important parcours qui se rend au center-ville (le 84) mais c’est plus tard que le RTC a sorti ses « plans » et qu’est apparut un projet de métrobus vers « Ste-Foy » à la place (87 futur 804). Alors comme on dit, je me suis fait fou…. un mauvais coup de pile-ou-face et me voila condamné à un service pourri. Si j’avais choisi l’autre option, j’aurais pu me faire fou… quand même!
« ça sera quand même plus “proportionné” au décor qu’un autobus de 50 pieds. »
Les bus n’ont simplement pas leur place à l’intérieur des quartiers résidentiels, quand même ce sera des bébébus.
Mais dans ton histoire, tu met aussi le doigt sur un autre problème, le stationnement dans les rues résidentielles. La rue devrait être faite pour circuler, pas pour stationner, que ce soit Neufchatel, Limoilou ou St-jean-Baptiste. Les gens veulent vivre avec 2 autos par ménage dans des quartiers conçus pour 1 seule auto/ménage, ou même 0.1 auto/ménage quand on parle de quartiers centraux.
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29 mai 2009 à 10 h 07
@Manu (encore)
J’ai visualisé sur Google Maps le secteur de Bogota (la rue) et j’y ai constaté ce qui avait de pire comme plan de rues. Le quartier typique où on use de toutes les entourloupettes possible pour contrer la circulation de transit, mais où il faut même faire un détour important pour aller prendre le bus à pied. Même la tuyauterie est plus longue que nécessaire à cause du pattern des rues.
Comme je dis souvent… regardez à Limoilou les rues sont droites et débouchent partout, et malgré que la circulation y soit importante, les problèmes de circulation y sont presque inexistants.
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29 mai 2009 à 12 h 56
Dans un quartier des années 70, je peux comprendre qu’on n’ait pas pensé au TEC et que des rues labyrinthiques avec quelques raccourcis (passage entre des maisons) pour les piétons feraient l’affaire. Toutefois, de nos jours, et principalement dans ce cas précis (Les Méandres), je trouve ça innaceptable que les rues n’aient pas été dessinées intelligement. Le développement de cequartier s’est vu amalgamé au projet de prolongement de Robert-Bourassa, lequel a été vu et revu par la ville, des prometeurs, le BAPE, la population, etc. depuis de nombreuses années, et on vantait les mérites d’un projet de développement « durables ». Donc dans ce cas, ce fut franchement raté!
Et petit à côté : il y a eu pas mal de cafouillage (au point de faire des rues et déplacer des bouts de rue 2 ans plus tard) sur ce qui est la rue de Buffalo (qui longe Robert-Bourassa juste à côté). La rue de la Belle-Arrivé, tracée plus large (11 à 13 mètres) dans le but de traverser le quartier et qui devait aboutir sur Buffallo, s’est vue coupée et un petit croche s’impose par la rue de Barcelone, plus étroite (10m). Les images actuelles de Google Maps témoignent de vestiges qui n’y sont plus à ce jour.
Autre à côté : La phase 2 des Méandres, dont on a parlé sur QU ce printemps ou cet hiver, et qui comporte d’ailleurs des habitations de plus forte densité, avait à l’origine un accès par St-Jacques, ou encore par cette rue de Bogota pour tout ceux (pour ne pas dire la majorité) qui transitent par Robert-Bourassa. Semble-t-il qu’on va maintenant plutôt tenter de faire un lien dans la continuité de Bilbao (parallèle à Chauveau) pour éviter que l’étroite Bogota serve de transit, mais ce lien ne serait peut-être que temporaire le temps de la construction.
Il y a vraiment des gens qui ont mal fait leur travail du côté de la ville (et non pas du côté du promoteur des Méandres, quoi qu’on puisse en penser, qui avait le loisir de soumettre les projets qu’il voulait, quitte à devoir faire quelques modifications).
Effectivement, dans Limoilou ça circule très bien. Et si on avait repris ce modèle dans Les Méandres (le nom aurait toutefois alors été moins bien choisi), ça aurait donné quelque chose comme la moitié sud de Loretteville (exception faite des anciennes rues très étroites), avec des unifamiliailes mais en un peu plus dense avec tous les condos. Et il n’y a pas de traffic à Loretteville dans ce secteur (il y a bien juste le boulevard Valcartier du côté Nord qui est problématique aux heures de pointes). Il est d’ailleurs assez facile de passer des autobus « pleine longueur » dans ce secteur, même si c’est résidentiel.
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29 mai 2009 à 14 h 18
Effectivement le sud de Loretteville entre Racine t Johnny Parent est généralement bien fait et c’est triste que ce soit pas comme ca de Johnny-Parent jusqu’aux Saules, de même qu’à l’ouest de l’Ormière. Avec tous les terrains encore libres entre Henri-IV et Pierre-Bertrand, je m’attends qu’avec ce genre de quartiers anarchiques, le boul. L’Ormiere ainsi que le prolongement de Robert-Bourassa deviendrons tout deux des vrais entonnoirs et pas juste aux pointes… On parle tout de même de plusieurs milliers de maisons qui vont se bâtir dans ces secteurs.
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29 mai 2009 à 14 h 32
et, allez voir les plans pour le Mesnil vert. À l’est de Robert Bourassa. Ça va relier de la Morille à l’Avenue Chauveau presque dans la continuité de Thérèse Casgrain… Là aussi quelques méandres… Pas sûr que les autobus vont circuler par là facilement…
Comme quoi l’histoire se répète…
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29 mai 2009 à 14 h 51
@Manu: j’ai vu quelque part qu’on construirait plutot un petit pont en prolongement de la rue de Bristol (actuellement un mini cul-de-sac). Il n’y aurait aucun accès direct par la rue de Bogota ni par Chauveau… L’autre entrée serait sur St-Jacques (en arrière de la ‘ferme’)
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29 mai 2009 à 18 h 51
@Eric
ben d’accord avec toi. Tellement ridicule les autobus qui serpentent les quartiers résidentiels. Normalement, on devrait cibler uniquement les artères avec du multi-logement. Au moins on perdrait moins de temps sur le parcours.
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30 mai 2009 à 00 h 28
@Paco : c’est en effet ce qui est prévu… mais justement, cette rue de Bristol commence (ou se termine) sur Bogota, où les gens devront passer. Je suis d’ailleurs allé faire un tour en vélo dans ces nouvelles rues il y a une semaine. Ça se développe vite!
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31 mai 2009 à 16 h 58
On dirait qu’ils ne veulent pas emménager un métro. Est-ce que des études ont déjà été faites pour savoir combien ça coûterait pour mettre des tramway sous les autoroutes et des stations de métro là où passent les autobus? C’est peut être pas si coûteux que ça. Aujourd’hui il existe des grosses machines pour creuser les tunnels. En un passage, elle creuse un tunnel. Derrière, des ouvriers boulonnent des supports d’acier sur la parois de rock et y glissent mures, plancher et plafond de béton préfabriqués.
C’est certain que la machine coûte extrêmement chère, mais s’ils la loue… Elle pourrait arriver par bateau au port de Québec et être transporté en pièces détachées par hélicoptère. L’aviation canadienne a une base d’hélicoptères à Valcartier. Il y a surement moyen d’utiliser leurs gros hélicoptères pour transporter la machine sur place. Après ça, creuser un tunnel avec la machine, c’est peut être moins chère que d’emménager une voie réservée sur des km et des km en bordures de routes existantes. Ils ont pas à refaire l’électricité, l’éclairage, les trottoirs, les drains de pluie, la chaussée, les lumière de circulation, les terrassement, la signalisation… et ils n’ont pas de complications due aux côtes.
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31 mai 2009 à 16 h 58
j’ai dis tramway sous les autoroutes mais je voulais dire métro.
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31 mai 2009 à 20 h 23
@Pier Luc
Le prix des métros ne varie pas beaucoup. Cela est environ 150 millions du kilomètre. Vous pouvez donc faire le calcul selon le nombre de kilomètres que vous souhaitez.
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1er juin 2009 à 14 h 33
@Pier Luc
Je me souviens avoir fait un bout en métro à Toronto, carrément dans l’axe centrale d’une autoroute. Pas besoin de tunnel, juste un réaménagement des « New Jersey ».
Avec l’espace disponible actuellement dans les emprises des autoroutes, c’est plutôt cela ma vision, mais avec des véhiculs de type « tramway » pouvant aller à 100+ km/h tout en pouvant se transformer en tramway ailleurs. Entre cela et un busway en site propre, la différence n’est pas grosse, et selon ce que j’ai vu, le comité à Labeaume explore (entre autres) cette possibilité avec un busway en premier temps qui donnerait sa place « plus tard » à un système sur rail lorsque l’achalandage le justifierait.
p.s. votre machine à creuse les tunnels s’appelle un « tunnelier », parfois surnommé « taupe ».
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