Pierre-André Normandin
Le Soleil
Québec planche sur un projet pour devenir la deuxième ville au monde à se doter d’un remonte-pente pour vélos. S’inspirant d’une ville norvégienne, la capitale souhaite installer un lien mécanique pour faciliter aux cyclistes la montée de la côte de Sillery.
Voir aussi: La priorité aux vélos
29 mai 2009 à 09 h 25
« le conseiller Picard envisage la rue Sainte-Claire, qui traverse le quartier Saint-Jean-Baptiste »
Si je ne me trompe pas le tracé du projet en Norvège n’est pas entrecoupé de rues perpendiculaires comme la rue Ste-Claire. Cela devrait nuire pas mal à l’efficacité de l’installation et en augmenter surtout les coûts. La côte de Sillery est plus pratique de ce point de vue.
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29 mai 2009 à 09 h 46
Pour un lien entre St-Roch et SJB, seul Salaberry, si la technologie permet de monter de si forte pente, me semble convenir. Car il ne s’agirait que d’un seul segment et que le dénivellement est pratiquement tout franchi, ce qui n’est pas le cas avec la côte Abraham ou Samson. Le lien pourrait d’ailleurs se poursuivre jusqu’à Crémazie et Montcalm serait ainsi relié du même coup. Et pourquoi sur la côté de la Montagne dans la vieille ville ?
On affirme dans l’article que l’installation coûte 1500$ le mêtre. La côte Salaberry fait 400m jusqu’à St-Jean et la côte de la montagne 300m: donc 600 000$ et 450 000$ respectivement. C’est pas mal d’argent tout de même… mais peut-être faut-il relativisé ce coût et le comparer avec des autres coûts d’infrastructures.
Finalement la côté Silley jusqu’à chemin St-Louis fait près d’un 1km. L’article indique que le projet se ferait sur 500m. Bien que le gros du dénivellement serait franchi, je trouve que c’est faire les choses à moitié. Mais compte tenu de ce que ca pourrait coûter…
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29 mai 2009 à 09 h 53
C’est vraiment un bon projet, c’est parfait pour inciter les gens a faire du vélo malgré les côtes !!
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29 mai 2009 à 10 h 41
et pourquoi pas la pente douce ainsi qu’une des rues pour aller jusqu’au chemin ste-foy? Il y a déjà une piste cyclable…
Le but n’est pas nécessairement de prendre la côte la plus difficile à monter, mais d’aller chercher des gens qui ne prendraient pas le vélo pour aller travailler/voyager s’ils doivent monter une côte…
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29 mai 2009 à 10 h 57
Ce que j’ai vu du remonte pente de Trondheim, il est rectiligne et sans intersections. Oubliez d’abord les côtes en courbe, et s’il y a intersection, faudrait le couper en « sections », un peu comme on fait avec les escaliers roulants. C’est tout de même assez contraignant et il y a pas beaucoup de rue qui répondent à ces critères.
J’ignore ce qu’ils font avec l’hiver à Trondheim, est-ce qu’ils ferment le remonte-bicyk? Au moins pour une fois on compare avec un climat similaire au nôtre.
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29 mai 2009 à 10 h 58
Attendez que Fernand se réveille… je prédis un commentaire de huit pages qui prône l’immatriculation des paniers d’épicerie ainsi qu’une argumentation pour relocaliser le remonte-pente à d’Estimauville. :)
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29 mai 2009 à 11 h 04
Bonjour,
Le vélo est mon principal mode de transport, et et je ne sais trop que penser de ce projet plutôt sympathique. Pour ma part, ça me repose, de monter les pentes les plus abruptes à pied, mon vélo à mes côtés. Bref, à prime abord, je vois ça comme un « gadget »…
Moi, ce qui m’a frappé dans cet article, c’est la photo qui dénote tout le contraste de la représentation de l’utilisation de la bicyclette entre les Européens et les Nord-Américains…
Europe: convivialité, simplicité et accessibilité à tous… naturel comme la marche pour petits et grands!
Ici: obsession de la sécurité (casque), caractère élitiste et mercantile (vêtements vélo et bicyclette high tech nécessaire)… un objet qui fait suer et qui demande d’être en forme!
Tant qu’on laissera toujours sous-entendre que le vélo est un instrument potentiellement dangereux, pour sportifs en moyen et qui n’a pas sa place dans notre monde de bazous, la promotion de ce mode de transport EXCELLENT pour la santé du coeur passera dans le beurre auprès d’une pulation qui
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29 mai 2009 à 11 h 06
… auprès d’une population qui a davantage l’habitude de prendre sa voiture pour aller chercher sa pinte de lait à deux coins de rue!
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29 mai 2009 à 11 h 33
Moi je trouve qu’on donne beaucoup d’imnportance à moins de 1% du transit routier en cette période de crise financière. Une consolation, on va vendre des cartes d’accès pour tenter d’autofinancer.
J’ai hâte de voir le budget 2010, je penses qu’on va avoir des surprises moins agréables. Déjà le maire annonce qu’avec les marges de manoeuvre qu’il va dégager, il va dépenser ailleurs. Comme dans la fable de la cigale et la fourmi, à force de faire la fête et penser juste à dépenser on arrive à ne plus déneiger les trottoirs.
C’est beau vouloir être le top dans tout et se doter d’un tas de gadgets mais faut pas jouer au voisin gonflable.
À force de tirer dans tous les sens, on est à veille de se demander ou l’on va…
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29 mai 2009 à 12 h 34
Ne t’inquiète pas Fernand, ça va bien aller!
@Jean : et si on faisait apparaître ces « remonte-pentes » en même temps que des vélos « libre-service » à Québec? Tout d’un coup, ça aurait l’air d’un moyen de transport accessible, autant pour le vélo lui-même que pour son utilisation. Ça aiderait sûrement à faire passer le message comme quoi le vélo c’est pour tout le monde (pratiquement).
@Erick : je ne sais pas si ça doit être parfaitement rectiligne ou si ça peut supporter quelques courbes. C’est sûr que si c’est du genre « tapis roulant » ou « escalier mobile », c’est plus compliqué et coûteux d’en faire qui tournent. Dans ce cas, la côte de la Potasse serait aussi une bonne candidate, et se ferait probablement en 2 ou 3 sections maximum.
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29 mai 2009 à 12 h 59
Bon, je sais que ça n’a pas rapport, mais j’ai lu ce matin que mon chroniqueur urbain préféré, Réjean Lemoine, perdait son emploi à Radio-Canada!!!
Peut-être qu’en groupe, on pourrait faire un peu de pression… N’hésitez-pas à me joindre! ;-)
Jean
MonLimoilou.com
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29 mai 2009 à 13 h 51
@Manu
En réalité ce système n’est obligatoirement dans une côte actuellement utilisée pour les autos. Ca pourrait carrément être dans une falaise, un peu comme un funiculaire. La seule limite à l’inclinaison est la résidence physique des cyclistes à retenir son propre poids et celui de son bicycle sur la « pédale ».
Question avant de dire des niaseries: est-ce que la cote de la Potasse est la même que la cote Samson? Si oui, l’idée n’est pas mauvaise, sauf qu’en plus j’y ajouterais le fameux tramway (si c’est techniquement faisable), plutôt que via d’Abraham. Lire: Il n’y aurait plus d’auto ni de bus sur la Potasse. Juste le tram, les bicycle et les piétons.
La ou j’accroche, c’est que Labeaume est rendu avec 2 remonte pentes. Non seulement je trouves qu’il commence à charrier, mais je me demande ou est qu’il va s’arrêter…
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29 mai 2009 à 14 h 33
Je ne prends rien pour acquis avec les promesses de Labeaume en matière d’aménagement cyclable. On a qu’à se remémorer sa promesse de faire de l’axe René-Lévesque une voie cyclable: c’est passé de leg de la ville pour le 400ème à une étude de faisabilité pour 2010.
Et on attend toujours le début des travaux annoncés en janvier dernier sur la côte Ross afin de relier la promenade Samuel De Champlain et l’avenue des Hotels. Un autre pétard mouillé?
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29 mai 2009 à 15 h 07
Ouein, comme avec le cinoche sous-terrain et la piste cyclable sur René-Lévesque, il va peut-être changer d’idée quand il verra la prix réel de ses ambitieux projets et l’oppostion que ceux-ci peuvent provoquer.
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29 mai 2009 à 18 h 05
On peut voir un vidéo du remonte-pentes cycliste de Trondheim. Cet équipement célèbrait son 15e anniversaire en 2008.
http://www.trampe.no/english/videos.php
Selon le site, celui de l’inventeur qui en a les droits d’auteur, il en coûte en « prix réel » l’équivalent de 1,732$ dollars canadiens par mètre.
C’est bien expliqué dans le pamphlet de 12 pages en PDF (6,5Mo)
http://trampe.no/downloads/pamphlet.pdf
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29 mai 2009 à 19 h 11
Excellente idée. Même si ça coûtait 2 millions, je trouve que c’est donné.
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29 mai 2009 à 22 h 31
Encore une idée qui vise uniquement à se faire du « capital politique ». SI il y avait un réel désir de faciliter la vie des cyclistes, et de promouvoir l’usage du vélo, l’usage de l’Ascenseur du faubourg n’aurait pas été interdit aux dits usagers de la bicyclette. Au lieu de cela, tout cycliste désirant se rendre en haute ville en arrivant de dorchester ou de St vallier doit,soit monter à pieds le vélo à l’épaule les escaliers abrahame martin, soit ceux du faubourg si il souhaite éviter d’Avoir à gravir la cote d’abraham oû les accotements sont inéxistants tout en se faisant froler par les autobus et les automobiles, qui respectent rarement à cet endroit les limites de vitesses. Aussi, avant de s’équiper d’équipement au coût d’installation et d’entretient parfois coûteux, faisont prévaloire le gros bon sens et utilisant au mieux les équipements dèjà en place.
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30 mai 2009 à 00 h 25
@Erick : oui, c’est la même côte… et il me semble qu’elle s’appelle de la Potasse au moins depuis qu’ils ont refait l’intersection avec Honoré-Mercier (il y avait une bretelle en viaduc pour tourner à gauche, vers le sud). Mais peu importe ce qu’on mettrait dans cette côte, il resterait au moins les camions d’Emmaüs. Et pour le tram, l’idée est aussi intéressante (si on en a un, aussi bien le passer là où ça vaut la peine de le passer). Le croisement des rues en bas n’est pas évident, mais bon… ça rendrait au moins la correspondance facile avec la gare de train.
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30 mai 2009 à 11 h 57
@Eric
« Au lieu de cela, tout cycliste désirant se rendre en haute ville en arrivant de dorchester ou de St vallier doit,soit monter à pieds le vélo à l’épaule les escaliers abrahame martin, soit ceux du faubourg si il souhaite éviter d’Avoir à gravir la cote d’abraham »
Vous oubliez de nommer la côte Badelard qui a été fermée aux autos et qui est très pratique pour les vélos!
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31 mai 2009 à 16 h 35
Moi je mettrais plutôt un remonte pente comme à Valcartier. Un câble d’acier à la hauteur du guidon que l’on pourrait accrocher sur nôtre guidon pour qu’il tire nôtre bicyclette. Un truc comme ça, ça pourrait fonctionner l’hiver car à Valcartier, c’est l’hiver que c’est en fonction.
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1er juin 2009 à 06 h 53
Bonne idée PL, mais ça doit être plus cher je crois.
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1er juin 2009 à 10 h 33
Pourquoi? Dans le rail il doit y avoir un câble pour tirer le marche-pied. Ça m’a l’air d’être fait comme les tramway à San-Francisco. Moi je pense que ce serait moins couteux que le rail et aussi moins difficile à installer. Pour faire tourner ça, suffit de mettre un poteau avec une poulie là où ça tourne.
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1er juin 2009 à 10 h 34
Et puis, on pourrait se tenir sur le câble l’hiver quand on est à pied et que le trottoir est glacé.
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1er juin 2009 à 14 h 14
@Manu
Je suis justement descendu à pied par hasard la côte de l’hotel-dieu et j’en ai profité pour examiner cette faisabilité (tramway, pas le remonde bicycle) et ca me semble tout à fait faisable, moyennant un renivellement de la pente de La Potasse pour avoir une « pente constante », sans pour autant toucher à la fortification histoirque voisine. En bas, la rue St-Nicolas est beaucoup moins inclinée que je croyais et il n’y aurait aucun problème à l’utiliser pour un tram. Faudrait juste rediriger le trafic routier de la côte du Palais dans les 2 sens sur la Rue Lacroix, et le tour est joué. Le tunnel sous la colline parlementaire n’aurait qu’à terminer quelque part en haut de la côte de la Potasse plutôt qu’au milieu de d’Abraham. Après avoir traversé le terrain en face de la Gare du Palais, le tramway 801 emprunterait simplement Prince-Edouard jusq’au parc Victoria. Le temps de parcours serait essentiellement le même et son impact sur la ciculation serait beaucoup moins néfaste.
Pour ce qui est d’Emmaus, j’y avais pensé, mais je ne me soucies guère de ce commerce qui est facilement relocalisable.
Si cette option n’a pas été proposée par l’étude du tramway de 2003, ce probablement que leur mandat était restreint à « remplacer le métrobus tel qu’il est » et ne donnait pas libre cours à d’autres options de tracé.
Pour ce qui est du remonte bicycle, il peut avoir sa place dans cette côte ou dans une autre côte tranquille (c’est rare) ou à même la falaise un peu comme les escaliers. Je ne sais pas si la côte de la Potasse serait l’endroit le plus stratégique pour un tel remonte-pente. Il est pertinent d’être près de la piste cyclable qui termine déjà au vieux-port tout près, mais quel est le besoin exact de la clientèle potentielle de celui-ci?
@Pier Luc
Effectivement c’est un système qui semble inspiré sur les cable cars de SF. J’avais déjà pensé aussi à un simple « téléphérique » (genre cabine fermée comme le gros du mont St-Anne) pour relier la basse et la haute-ville (St-Roch / Place Québec), mais pour les piétons plutôt que les bicycles. Un téléphérique c’est très très rapide, mais son avantage est d’être ultra-fréquent, donc pas de délai d’attente, et ca ne demande que quelques poteaux reliés par un fil et un terminal à chaque bout.
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1er juin 2009 à 14 h 15
« Un téléphérique c’est très très rapide »
Erreur: Un téléphérique c’est PAS très rapide »
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6 juin 2009 à 10 h 28
J’aime le vélo mais un remonte pente pour vélo c’est con un peu. Au pire pédale jusqu’à prochaine côte. Au pire des pires, débarque de ton vélo pis marche.
Donc je serais plutôt favorable aux arguments de Fernand. Mais comme Jean le dit, il faut arrêter de regarder le vélo comme un instrument high-tech pour sprotif qui veulent suer. Le vélo c’est conviviable, non-polluant, pratique et bon pour la santé.
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