David Desjardins
Voir/Québec
« Tu fais là, gros con?!? »
Au coin du chemin Sainte-Foy et de Turnbull, le conducteur d’une minivan tourne à droite sans avoir signalé son intention, sans regarder dans ses miroirs, donc sans avoir vu le cycliste qui déboule à sa droite et qui doit enfoncer les freins pour ne pas s’encastrer dans sa carlingue.
Notez qu’à vélo, en direction est, le faux plat et la gravité font le gros du travail, et on arrive à cette intersection avec de l’élan. Pas mal d’élan.
Je suis à peine quelques mètres derrière quand j’entends et vois le cycliste hurler contre le type en voiture qui ignore totalement – ou feint d’ignorer – ce qui vient de se produire. Je freine, m’arrête derrière celui qui vient de sauver sa propre vie, ou enfin, sans doute quelques-unes de ses côtes et peut-être une jambe, et je lui adresse un regard entendu qui veut dire quelque chose du genre: je sais, mon gars, je connais, ça m’arrive une fois par semaine moi aussi.
Pourquoi si souvent?
Parce que Québec déteste les vélos.
14 juin 2009 à 18 h 50
Je ne savais pas que le Voir versait dans la démagogie …
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14 juin 2009 à 18 h 57
Vraiement un bon article d’une qualité rare qui décrit une situation bien réel! Bravo à David Desjardins pour du journalisme d’une qualité rare!
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14 juin 2009 à 19 h 14
Ce texte est démagogie parce que…
a) J’ignore la définition de ‘démagogie’
b) Toutes ces réponses
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14 juin 2009 à 19 h 14
Pat, c’est pas de la démagogie, c’est une attente assez raisonnable de respect envers ceux qui ont autant le droit que les eutomobilistes d’utiliser la route.
Cette situation est la raison pour laquelle je n’ai que rarement accepté de circler directement sur la route quand j’habitais encore à québec. Ç’a beau être illégal, c’est au moins relativement sécuritaire de circuler sur les trottoirs (du moins dans mon coin, où ils n’étaiet pas trop bondés).
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14 juin 2009 à 20 h 34
Les habitants de Québec sont des paysans avec des clés de char.
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14 juin 2009 à 21 h 47
Est-ce volontaire son oubli de la côte Badelard pour monter en haute ville? Pourtant, elle se situe entre l’ascenseur et la côte Salaberry et est interdite aux autos, donc pas de conflits possibles… Il me semble difficile de la manquer pour un cycliste aguéri…
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14 juin 2009 à 22 h 12
Pour ceux qui ne la connaisse pas: http://maps.google.com/?ie=UTF8&ll=46.810719,-71.225293&spn=0.000848,0.002162&t=h&z=19
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14 juin 2009 à 22 h 20
J’ai déjà fait du vélo à Québec…. Vrai suicide volontaire en Haute-Ville….Désolé mais faire du vélo sur René-Lesveque avec les bus, les autos en mouvement et ceux stationnées, les piétons….impossible d’être à l’aise. Trop dangeureux et ne dite pas le contraire.
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14 juin 2009 à 22 h 40
Lorsque je demeurais sur le campus de l’université et que j’allais travailler en vélo sur Cartier, je ne faisais pas exprès. J’empruntais la rue Eymard, et de là je n’avais plus jamais à me rendre sur René-Lévesque ou chemin Sainte-Foy jusqu’à destination, en passant notamment par Père-Marquette. Un chemin à la fois sécuritaire, calme et joli.
Il y a multitudes de jolies petites rues bien tranquilles et parallèles à René-Lévesque. Alors pourquoi tenir ainsi à rouler sur René-Lévesque? Moi ça, j’ai jamais compris.
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15 juin 2009 à 00 h 02
Frédéric c’est une bonne idée mais est-ce qu’il y a de la place à cet endroit pour faire une piste cyclable?
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14 juin 2009 à 22 h 31
N’empêche, les cyclistes sont les plus dangereux utilisateurs de la route.
Ils s’approprient les passages et feux pour piétons qui ne leur sont pas destinés, ne respectent pas le code de la route auquel ils doivent pourtant se conformer comme les automobilistes, empruntent les trottoirs et vous frôlent les oreilles à toute vitesse pour passer devant vous (un petit pas de côté pour attacher son lacet ou éviter un obstacle et on se fait rentrer dans le derrière), ne signalent eux aussi que très rarement leur intention de tourner à droite ou à gauche, insistent pour passer sur Grande-Allée ou René-Lévesque dans le trafic alors que les petites rues parallèles sont bien plus sécuritaires et même beaucoup plus jolies, ou encore déboulent les boulevards au milieu des deux voies entre les voitures.
Il m’est arrivé une fois de traverser René-Lévesque depuis la rue Cartier nord alors que le feu piéton était activé, et de me faire rentrer dedans par un fou du vélo qui passait en trombe de l’autre côté d’un bus en attente du feu vert devant le magasin Zone. Pas même un maigre ralentissement à la vue du feu piéton, alors qu’un bus lui masquait pourtant la vue des gens qui amorçaient leur traversée (dont moi). Commotion cérébrale et tout le toutim.
Si c’est vrai que Québec n’aime pas les cyclistes, eh bien ils l’ont bien cherché avec leur attitude « tout-m’est-permis-et-le-code-de-la-route-c’est-pas-pour-moi ».
Bien sûr je généralise. Mais les exemples de délinquance routière à vélo abondent à toutes les semaines dans mon quartier. Faudrait qu’ils fassent un peu leur part pour redorer leur image, si tant est qu’elle perd de sa dorure.
Alors l’apitoiement sur le triste sort des cyclistes, faut pas non plus charrier.
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14 juin 2009 à 22 h 42
@Frédéric: Tan est aussi longtemps que seul les automobiliste délinquant seront punis par la autorité, tu ne pourras voir de changement sur l’attitude des cyclistes. Je ne demande pas un permis de Vélo (loin de là ) mais une contravention pour un arrêt obligatoire non respecté, le passage sur un feu rouge, conduite dangereuse (genre ce faufiler entre les voitures)
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14 juin 2009 à 23 h 01
Je suis content de voir que ca, c’est un de nos plus gros problème à Québec, ça veux dire que ça doit aller bien en maudit pour tout le reste !!
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15 juin 2009 à 07 h 04
Tu l’as dis. Ya ben les légendes autour de St-Roch/Limoilou… mais pas de famine, d’épidémie ou de guérilla urbaine. On est tu ben un peu?
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14 juin 2009 à 23 h 19
Pour toi Philippe qui semble avec quitté l’école trop tôt :
Démagogie : Politique par laquelle on exploite les sentiments, les réactions des masses.
Ici on ramène la vielle guéguère cycliste vs automobiliste, avec en prime une généralisation basée sur quelques cas particuliers. Du grand journalisme.
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15 juin 2009 à 12 h 12
@ Pat
Le terme démagogie est habituellement (mais pas seulement) utilisé en politique, alors que la motivation première du discours est de convaincre avec une argumentation fallacieuse afin d’en arriver à un but précis. Ici ce n’est qu’un texte d’opinion très personnel et sans prétention quelconque – rien à voir avec par exemple un éditorial. Le but du texte ici n’est pas de convaincre.
Et même si je n’avais pas ma quatrième année, ca ne changerais rien à la définition de démagogie…
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15 juin 2009 à 12 h 12
Sans rancune!
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15 juin 2009 à 12 h 53
Ma définition est tirée du petit Robert. Tes explications ne changeront pas cette définition.
Et cet article exploite bel et bien les sentiments des masses, ne t’en déplaise.
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14 juin 2009 à 23 h 37
Un gars où je travaille a eu toute une aventure la semaine dernière. Il était sur la voie réservée et s’est fait couper par un gros pickup. Le pickup arrête 400m plus loin et le conducteur sort pour engueuler mon collègue et lui dire de retourner sur les pistes cyclables. Mon collègue répond qu’il a le droit de rouler sur la rue. Le conducteur l’a punché deux fois sur la gueule. Le pire c’est que ça ne surprend même pas. Je suis à Québec depuis 3 ans et je trouve que le monde chauffe très mal en général.
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14 juin 2009 à 23 h 39
Trop facile de généraliser… il y en a qui ne savent pas conduire en automobile (dans ce cas, faire ses angles morts quand on tourne à DROITE, pratiquement personne ne le fait), et il y en a qui ne savent pas rouler à vélo non plus.
Si vous croyez qu’il s’agit de problèmes qui concernent « les automobilistes et les cyclistes » c’est que vous généralisez. Il faudrait plutôt y voir un cas de « DES automobilistes et DES cyclistes ». Là on ne parle pas des piétons, mais on pourrait les ajouter dans le lot. En effet, malgré qu’ils soient le chaînon vulnérable, certainss ont le même problème que les deux autres groupes : ils ne respectent pas le code de la route.
Ce problème est loin d’être unique à Québec. C’est au moins le cas dans tout le Québec, et dans une moindre mesure dans le reste des régions urbaines du reste de l’Amérique du Nord. La différence avec ailleurs est justement que les gens sont beaucoup respectueux du code de la route.
Pourquoi? question de mentalité je suppose… et ça ne date pas d’hier! On a des usagers de la voie publique qui s’y comportent comme si elle leur appartenait. On a un service « d’ordre publique » d’un laxisme effarant (à peu près n’importe quel policier vous dira que de la patrouille et des petites contravention c’est le boutte « plate et obligé » de leur travail, en attendant de faire quelque chose de mieux, et de toute façon, ils se contentent de donner un minimum de contravention pour nous faire croire qu’ils passent pas le gros de leur temps à se pogner le…). Ce même système d’ordre public est aussi totalement déficient car l’adminstration publique a cette pensée magique qu’il suffit d’établir des règlès pour qu’elles soient respectées, oubliant qu’on doive aussi les faire appliquer : éduquer les gens d’une part (à ce chapitre on fait vraiment dur) et avoir assez d’agent sur le terrain pour intervenir en cas de non-respect des règles.
Évidemment, l’article transpire d’un fort biais contre les automobilistes. Il ne s’agit que du Voir… c’est un peu comme le Châtelaine, mais avec d’autres sujets, alors c’est normal qu’il en soit ainsi. On le lit pas le Voir pour sa rigueur journalistique!
Toutefois, je crois qu’un tel biais peu parfois être nécessaire pour compenser l’inégalité de la vulnérabilité entre les différents groupes d’usagers. On pourrait refaire le même article en parlant des parvenus à vélos qui roulent sur un trottoir rempli de piétons.
Reste que c’est quand même plus sécuritaire et moins chaotique ici que pour au moins les trois quarts de la planète. Alors ou bien on se compare à la grande majorité qui est « pire » que nous, ou bien on essaie de rattraper ceux devant nous comme Winnipeg, Halifax ou Victoria…
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15 juin 2009 à 12 h 53
« On le lit pas le Voir pour sa rigueur journalistique! »
Dans le cas présent, je ne m’inquiéterait pas exactement de « rigueur journalistique ». Après tout, c’est un éditorial d’opinon!
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14 juin 2009 à 23 h 58
C’est bien à la mode de mépriser les méchants automobilistes et de leur prêter toutes les mauvaises intentions. En plus, dans cet article, on oppose conducteurs et cyclistes, comme si on ne pouvait pas être les deux (peut-être que l’auteur ne conduit pas de voiture).
Personnellement, je vois tellement plus de cyclistes enfreindre toutes les règles de sécurité et de courtoisie qu’ils sont souvent plus dangereux pour eux-mêmes que les voitures. Mêmes les piétons doivent souvent plus se méfier des cyclistes imprudents. Le seul point où je lui donne raison, c’est sur la volonté politique réelle de rendre ce mode de déplacement plus facile et sécuritaire en ville. Tout est à faire à Québec dans ce domaine.
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15 juin 2009 à 00 h 09
ArtByte lis l’article jusqu’à la fin le journaliste il fait la part des choses! Et lis aussi les commentaires à la fin il complète bien l’article.
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15 juin 2009 à 09 h 35
La part des choses? Je ne le voit pas. C’est un texte éditorial, je crois que son but était de faire réagir, je ne vois pas d’argument allant dans l’autre sens.
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15 juin 2009 à 09 h 48
C’est faux et archi-faux. Les automobilistes sont largement plus irrespectueux et beaucoup plus dangereux que les cyclistes! D’entrée de jeu, les automobilistes sont beaucoup plus nombreux sur les routes et occupent beaucoup plus d’espace. De plus, les routes sont conçues pour les voitures. Elles obligent donc parfois les cyclistes à faire des manoeuvres risquées oui.
Quand avez-vous lu la dernière fois qu’un cycliste a causé la mort d’un automobiliste (!) ou d’un piéton. Il faut remettre les choses en perpective. La conduite d’une voiture oblige a un maximum de prudence étant donné justement qu’elle est, par sa taille et son poids, et beaucoup plus dangereuse que le vélo. L’automobiliste est PROTÉGÉ contre les vélos et les piétons. PAS l’inverse.
Et pourtant… passez quelques minutes au coin Cartier et Grande Allée. On ne compte plus les feux rouges brûlés et les clignotants absents. N’oublions pas non plus les arrêts faits en plein centre de la traverse de piétons… Sans parler des panneaux d’interdiction de tourner à droite, dont une bonne partie des automobilistes semble se foute complètement.
Et cela à longueur d’année… contrairement aux cyclistes qui sont quasiment absents de la voie publique une bonne partie de l’année.
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15 juin 2009 à 10 h 20
J’ai souvenir d’être passé à ça de me faitre écraser par une voiture qui a tourné à droite sur un feu rouge où c’est interdit alors que je traversais sur un feu piétonnier.
Alors les cyclistes « tout-m’est-permis-et-le-code-de-la-route-c’est-pas-pour-moi ». Moi ce qui m’inquiète c’est les crisse de CHAUFFARD avec la même attitude.
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15 juin 2009 à 07 h 37
« Les automobilistes qui ne roulent pas ou ne roulent que sur les pistes cyclables ne connaissent rien de ce bonheur de quitter le bureau, d’enfourcher sa monture et de filer vers la maison, les cheveux au vent, en prenant le temps de regarder le monde vivre un peu. »
Peut-être pour le grano qui vit au pays des bonbons roses, des papillons doux et des fleurs bleues! L’auteur aurait aussi pu écrire « Les cyclistes qui se promènent avec leur vieillie bécane rouillée sans freins et qui doivent affronter la pluie et la pollution du trafic ne connaissent rien de ce bonheur de quitter le bureau au volant de son char neuf avec air clim, confort et musique de son choix. » Avouons donc que les automobilistes détestent les cyclistes autant que les cyclistes détestent les automobilistes. Et chacun a ses raisons. Il y a des tonnes de cyclistes qui pensent que la route leur appartient en propre et sont incapables de voir la RÉALITÉ. Les autos et les autobus sont dangereux, ils prennent plus de place qu’un vélo, et c’est à eux que revient la priorité TANT QUE NOTRE VILLE N’EST PAS ADAPTÉE pour le vélo. Soit dit en passant, je ne suis ni cycliste ni automobiliste, je suis piéton, et je dois dire que je me méfie autant des vélos que des autos dans les rues en ville.
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15 juin 2009 à 08 h 04
Je ne crois pas que le problème soit une question d’être automobiliste ou cycliste ou pièton.
C’est une question d’être humain. La société que nous sommes à balancé par dessus de bord bien des notions de respects envers autrui, peu importe la situation, et ce au profit de l’individu lui-même et de son petit bien être.
En résumé, FUCK les autres!
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15 juin 2009 à 09 h 26
Tu l’a si bien dit !
…
En passant mon commentaire a disparue ? :(
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15 juin 2009 à 09 h 48
@Frederic
Tout à fait! Les cyclistes se croient tout permis et se fichent totalement des règles de la circulation comme si ceux-ce ne s’appliquaient pas à eux. Ils brulent toutes les routes (pas surprenant qu’un automobiliste s’écoeurre de dépasser le même cycliste 5 fois de suite), foncent dans les hordes de piétons, etc.
Sans compter ceux qui roulent quand même dans la rue alors qu’il y a une piste cyclable juste à coté. Ca donne quoi de faire des pystes cyclables au juste?
L’autre jour, sur la route qui relie Shannon à Ste-Catherine du coté nord de la rivière, je sacrais après une horde de cyclistes avec leur costumes colorés à la mode sur cette artère étroite et dangereuse, alors que la piste des cheminots qu’on a construit à coup de millions est tout près dans le même sens, et loin d’être encombrée de promeneurs et de poussettes comme son équivalent en ville.
En fin de semaine j’ai même fait un commentaire peu élogieux en disant « la grosse mériterait de se faire passer dessus ». Je faisais allusion à une … qui roulait côte-à-côte à son chum plutôt qu’en ligne sur le chemin royal à Beaupré!
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15 juin 2009 à 10 h 11
Et que dire aussi de la troupe de vélos en fin de semaine sur Henri-Bourassa qui parait-il ont empêché une ambulance de passer…
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15 juin 2009 à 10 h 31
Je suis d’accord pour dire que le comportement de plusieurs cyclistes nuisent à l’opinion que se fait la majorité sur ce moyen de transport en ville.
Je vis en Europe depuis quelques années et je suis frappé par la différence de conduite des cyclistes ici. La plupart des gens roulent sans se presser et respectent les signalisations. Je pense que cela est surtout dû au fait que le vélo rejoint une plus grande gamme d’usagés qu’au Québec. La plupart des cyclistes qui roulent sur René-Lévesque sont des témiraires, il faut bien l’avouer. Quant a-t-on vu une mémé ou un homme d’affaires en costard y rouler ? Je vous le cacherez pas, si je ne m’étonne plus de voir toutes ces jolies filles rouler gaiement en vélo à Munich, c’est parce qu’un aménagement en rend l’emploi facile. Jamais il ne viendrait à l’idée de ces personnes de se jeter sur René-Lévesque.
Nous sommes donc dans une sorte de cercle vicieux. L’absence presque complète d’aménagement pour le vélo au centre-ville fait en sorte que seuls les plus téméraires l’emploient. Par conséquent, la seule image qui nous ait renvoyé du cycliste à Québec est celle du téméraire. Pas étonnant donc qu’on en dise du mal. Je suis toutefois prêt à parier que si un jour une piste cyclable devait voir le jour sur René-Lévesque, la grande majorité des cyclistes y rouleraient moins vite que présentement.
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15 juin 2009 à 13 h 33
Ton commentaire Loùis résume bien la situation! Je suis d’accord avec toi c’est une minorité parmis les cyclistes qui viennent nuire à la réputation des cyclistes! Tout est une question d’attitude qu’ont sois cycliste ou automobiliste! Si Québec disposais d’un réseau de pistes cyclables fonctionnel et bien localisé le problème se règlerait déjà en grande partie. Pour le reste il serait toujours possible d’intègrer plus de patrouille policière à vélo question de calmer les ardeurs des plus téméraire et de remettre en forme nos policiers un peu bedonnant! (sourire)
En passant je suis à la fois un automobiliste, un cycliste, un usagers des transport en communs et un piéton!
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15 juin 2009 à 10 h 32
Cyclistes: le monde leur appartient!
Les conducteurs automobiles sont soit des goujats ou des sottes, c’est bien connu. J’avais un préjugé positif envers les cyclistes qui doivent les subir… jusqu’à ce que j’ai une auto moi-même!
Les cyclistes ne respectent rien et veulent tirer avantage de toutes les signalisations. Quand elle est prioritaire pour eux « tassez-vous » et sinon « j’ai le droit de circuler comme un véhicule »… mais quand il s’agit de ce glisser entre les files ou se prendre pour un piéton, tout leur va! Ils sont « verts » alors ils ne peuvent jamais avoir tort voyons donc!
Mais un jour j’aurai une voiture non polluante et quand j’en écraserai un par mégarde, c’est clair que je ne vais même pas cligner des yeux.
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15 juin 2009 à 15 h 26
L’être humain est un singe avec des clés de char.
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15 juin 2009 à 18 h 06
Suis certain que tu vas cligner des yeux parce que tu vas poquer sinon au moins salir ton beau char …
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15 juin 2009 à 10 h 38
Au sujet de l’aménagement de voies cyclables:
Ben oui! on va payer un max pour un kossin utilisable que trois mois par année (je parle des cyclistes normaux… pas des bibittes).
Plus haut Loùis y va d’un « L’absence presque complète d’aménagement pour le vélo au centre-ville… », quel manque de jugement biaisé pour argumenter. C’est étrange que moi quand j’en cherche à peine je les trouve les pistes! Pffff…
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15 juin 2009 à 10 h 58
Et bien Richard, si tu habites un coin de la ville où il est possible de circuler en vélo facilement tant mieux pour toi, Mais veux-tu bien m’indiquer où se trouvent ces aménagements au centre-ville entre l’université et la colline parlementaire, ou bien entre Limoilou et la Pente-douce ?
Tant mieux si je manque de jugement biaisé, vaut mieux en avoir moins que trop…
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15 juin 2009 à 11 h 21
J’avoue que la phrase de Richard laisse un peu perplexe :)
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15 juin 2009 à 11 h 39
Le gros des problèmes c’est que la signalisation n’est habituellement pas adaptée aux vélos. D’un côté on leur dit qu’ils sont des « véhicules routiers » et qu’ils doivent respecter la même signalisation que les automobiles, de l’autre côté ils ne peuvent rouler aux mêmes endroits que les voitures/motos, c’est-à-dire le milieu des voix. Ils doivent tenir la droite. Ça cause une multitude de petits problèmes pratiques. Les autobus, les coins de rues, les virages à gauche, les files de trafic. Un gros casse-tête qui cause des frustrations à la fois chez les cyclistes et les conducteurs. Je donne quand même avantage aux cyclistes. Même si parfois très téméraires, c’est eux qui risque le plus.
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15 juin 2009 à 11 h 52
Billet pertinent, Gérald, que j’avais justement l’intention de reproduire dans monlimoilou cette semaine, d’autant plus que j’adore les propos de l’auteur!
Cela dit, j’arrive de l’extérieur, et je n’ai pas pris le temps de lire les commentaires précédents: il doit y avoir du Fernand, là-dedans…
Jean Cazes
Militant pro-bécik! ;-)
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15 juin 2009 à 12 h 49
Fern ? Non. Et il doit sûrement y avoir possibilité pour toi de faire un commentaire sur ce sujet que tu affectionnes sans prononcer son nom.
Ça deviens redondant. Ceci dit avec respect pour ton opinion.
Bonne journée :)
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15 juin 2009 à 13 h 43
T’as raison: merci de me modérer, et félicitation pour ton travail, Gérald!
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15 juin 2009 à 11 h 53
Les automobilistes ont peu de respect pour tout ce qui n’est pas sur 4 roues propulsées par un moteur. Et encore là, c’est plus une question de peur, peur de d’endommager son beau char. Piétons et cyclistes ont droit au même traitement: tassez-toé de là que je passe, même sur les feux pour piétons. La semaine dernière encore, je me suis fait engueuler par un automobiliste arrêté à un stop qui trouvait que je prenais trop de temps à traverser la rue, tsé le genre qui semble trouver leur jouissance dans les stops à l’américaine …
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15 juin 2009 à 12 h 32
wow…« Mais un jour j’aurai une voiture non polluante et quand j’en écraserai un par mégarde, c’est clair que je ne vais même pas cligner des yeux.« Impressionant de lire ça…quand c’est rendu que l’on veut tuer un cycliste..on est vraiment a bout! Je suis un cycliste, je fais du vélo, j’aime ça. J’essai le plus possible de prendre les pistes cyclables. Bien grand mot que pistes cylcables…il y a des piétons, des patins a roues alignés, des joggers, des amoureux qui se tiennent la mains, des enfants qui court, des ballons qui rebondissent..des chiens..beaucoup de chiens, des quadriporteurs..beaucoup de quadriporteurs, des gens qui s’arrêtent en plein milieu, pour parler, socialiser et tout ce beau monde qui fait des gros yeux aux cyclistes qui osent rouler…Le probleme en est un de civilité. Nous vivons en ville, est-il possible de penser aux autres??
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15 juin 2009 à 12 h 52
Rendu là le problème c’est que les piste cyclable sont plus que des pistes cyclables, elles sont mieux décrites comme des « corridors multi-usage ». En Europe, les piste cyclables où il est interdit de circuler à pied sont monnaie courante, ici, c’est réellement exceptionnel (seule les bande cyclables ont cette particularité, car elles sont généralement parallèle à un trottoir), encore une démonstration de la dichotomie « motorisé v. tout le reste ».
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15 juin 2009 à 12 h 54
Je trouve que les médias exagèrent grandement le problème de la cohabitation vélos-autos. S’il y a quoi que ce soit, j’ai constaté une certaine amélioration dans l’attitude des automobilistes de Québec au fil du temps. Je roule quotidiennement en haute-ville depuis 4 ans pour me rendre au boulot, les incidents sont rares. Ça fait même des mois que je ne me suis pas fait klaxonner.
– Dans la mesure du possible, j’évite l’heure de pointe. Mes heures sont 8h30-9h pour l’aller, 17h30-18h pour le retour. Ça fait toute une différence sur le niveau de stress au guidon/volant. Je sais que ce n’est pas possible pour tout le monde.
– Je roule de manière prévisible en respectant (du moins en très bonne partie) le code de la route. Je ralentis et je m’arrête aux feux rouges et pour piétons (ok… j’admets que je passe, mais uniquement lorsque j’ai bien pris le temps de vérifier que la voie est libre d’autos et de piétons).
– J’ai un miroir pour suivre le trafic en arrière… je ne m’en passerais plus, ça fait toute la différence de pouvoir voir en arrière. Depuis ce temps j’ai beaucoup moins de surprises… quelqu’un semble vouloir me dépasser à toute allure en me frôlant? Un petit mouvement très subtil vers la gauche et hop, il aperçoit comme par magie que je suis là, et ralentit ou change de voie, sans klaxon ni impatience.
– Je me positionne dans la voie pour m’assurer d’être vu par les automobilistes (environ 1 pi du bord). Lorsque je tourne à gauche, je traverse à gauche. Lorsqu’il y a une voie pour tourner à droite, je vais juste à gauche de celle-ci pour continuer tout droit. Pas de zigzag entre les files d’autos stationnées, je reste en ligne droite sur la chaussée, et dans la mesure du possible à 1m des portières (qui peuvent s’ouvrir par surprise à tout moment).
– Je cherche le contact visuel avec les automobilistes, qui veulent à tourner à gauche en traversant ma voie, et venant des rues perpendiculaires pour tourner sur ma voie. En cas de doute si j’ai été vu ou pas, je ralentis.
– Autant que possible, pas de dépassement par la droite aux feux rouges. C’est trop dangereux de se faire couper par quelqu’un qui tourne à droite et qui n’a pas vu. J’attends dans la file jusqu’à la lumière verte.
Pas besoin de tant de pistes cyclables en ville. De toute manière, celles-ci sont trop souvent conçues de manière dangereuse (voir le tronçon sur Quatre-Bourgeois à l’ouest de Robert-Bourassa, qui croise toutes les rues perpendiculaires à environ 2m des intersections, et sur lequel les vélos sont invisibles à la vue des automobilistes… vraiment conçu par des cabochons), et visent à tasser les vélos de la circulation, plutôt que de les intégrer harmonieusement dans le flot du trafic. Je roule habituellement sur le chemin Ste-Foy, mais j’emprunte quelque fois René-Lévesque sans trop de difficulté (quoique je l’évite à l’heure de pointe).
Un peu de bon sens et de courtoisie font des merveilles. De mon point de vue 99% des automobilistes en ville sont courtois et respectueux envers moi (ce pourcentage est légèrement inférieur en banlieue). Je ne crois pas pouvoir en dire autant sur la manière de rouler de la majorité des cyclistes… une campagne de sensibilisation serait de mise, pour le respect de la signalisation et la manière de se placer dans le trafic.
Aux automobilistes, deux remarques:
– Si je ne roule pas sur la piste cyclable, c’est parce qu’elle est dangereuse et que c’est plus sécuritaire dans la rue. Soit elle est tout simplement mal conçue (voir exemple plus haut), soit la vitesse à laquelle je roule (25~30km/h) est incompatible avec les autres usagers de la piste (patins à roulette, cyclistes à 10 km/h en promenade contemplative, marcheurs, quadriporteurs, poussettes, chiens, enfants, trotinnettes, etc.) Je ne vous demande pas de comprendre cette logique (ça m’a pris moi-même un certain temps avant de pouvoir juger si une piste cyclable est non-sécuritaire en les circonstances), juste d’avoir un minimum de respect pendant les 2 précieuses secondes de votre vie que vous prenez pour me dépasser.
– Utilisez vos « flasheurs ». SVP. En tout temps. Vous rendrez service à tout le monde, autant automobilistes, cyclistes que piétons. Merci.
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15 juin 2009 à 14 h 02
C’est drôle mais je suis né en banlieue (Duberger) et je n’ai eu mon premier char qu’à 24 ans, ce qui veut dire que du bicycle j’en ai fait en masse, et bien souvent sur des boulevards dangereux comme Père-Leliève et Hamel, et je ne me suis jamais fait ramasser. Et je ne me suis jamais fait ramasser par un char ni frappé de piéton. Comme tous les bicycles je passais sur une rouge quand j’étais capable, mais je dis bien « quand » j’étais capable. J’ai appris naturellement à méfier des autos qui tournent etc. J’ai aussi appris à ne pas faire de conneries comme dépasser les chars comme un malade et à me méfier des parkings en ligne. Je sortais un peu avec mon bicycle l’hiver, mais j’avais compris que de rouler l’hiver sur les boulevards était un acte suicidaire. Et ca m’arrivait aussi d’aller au centre-ville, à la haute-ville, etc, et c’était tout à fait sécuritaire sur Grande-Allée. Finalement, il est où le problème? Qu’est-ce qui a changé au juste?
La seule chose qui a vraiment changé c’est la loi qui permet de virer à droite sur la rouge, loi qui me fait chialer autant comme piéton, cycliste, qu’automobiliste moi-même.
@Etienne
J’ai le même problème avec les autoroutes, je voudrais tenir une vitesse de croisière de 250-300 km/h mais il y a plein de téteux qui roulent à 100 !!!
Je comprends votre logique, c’est plus que vrai pour la promenade de Champlain et la piste des Cheminots, mais si vous roulez au travers des autos, prévoyez en conséquence, et si vous dépassez par la droite des autos qui attendent à une lumière, c’est un peu normal dans un tel cas que l’un d’eux vire à droite sans checker son miroir. C’est vous dans ce cas qui ne respectez pas les règles de circulation.
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15 juin 2009 à 15 h 49
Le problème selon moi – et certains ont mis le doigt dessus – c’est que des artères telles que René-Lévesque, Laurier ou le chemin Sainte-Foy sont conçues UNIQUEMENT en fonction de l’automobile. C’est évident! Les automobiliste de Québéc en viennent même à croire que c’est tout à fait normal et que le débat concernant l’implantation d’une piste cyclable sur René-Lévesque est complètement farfelu : «Ben voyons! 1 ou 2 millions pour une piste cyclable sur René-Lévesque! C’est de l’argent tiré par les fenêtres! À quoi ça servirait?» C’est ce que beaucoup pensent. On en a la preuve sur ce fil de discussion. Euuh……. moi ça m’épate une telle attitude! On ne demande pas l’abolition de l’auto!!! On parle d’une voie de 5 km sur un réseau routier de plusieurs milliers de kilomètres qui ont tous été aménagés en fonction de l’automobile sans que personne ne s’insurge du prix que ça coûtait…
D’ailleurs, combien ça coûte à la collectivité les autos? Pour entretenir la voie publique utilisée par les automobiles? À Québec, sûrement des dizaines de millions par année. Pour allonger les autoroutes et les entretenir? $$$$$$$$$ Les stationnements publics et privés pour lesquels tous paient, même ceux qui n’ont pas d’auto? Les coûts engendrés par la pollution automobile? Les frais de santé que le mode de vie banlieusard causeront à long terme? La laideur urbaine? Et j’en passe. Est-ce qu’on fait ce calcul? Bien sûr que non! L’auto, c’est un droit à Québec. Point final. Et personne ne peut dire le contraire. Surtout pas un cycliste!!! o_0 JAMAIS SANS MON CHAR! Proportionnellement, le budget de la ville pour les aménagements cyclables par rapport aux déplacements réels en vélos par doit être bien inférieur à la part du budget consacré à l’auto. Normal! Ça coûte beaucoup plus cher et rien n’est fait. Les mentalités sont dures à changer. Surtout en 2009 dans Québec la conservatrice.
Passer par Père-Marquette et les petites rues de Saint-Sacrement à partir de l’université, ce n’est pas très pratique. Pourquoi devrait-on se taper 10 minutes de détours de plus sur un trajet de 25 minutes? Pour éviter de déranger les automobilistes? Parce qu’on est rien que des p’tits hippies qui refusent de s’acheter un char comme tout le monde!?! En tant qu’automobiliste, le faites-vous ce détour? Bien sûr que non. Quand je veux me rendre du point A au point B, j’essaye en général de le faire en ligne droite et d’éviter de passer inutilement par X, P et W. En vélo comme en auto.
On a qu’à regarder la carte du réseau cyclable pour comprendre qu’il est vraiment incomplet et qu’il est surtout de type récréatif. Le vélo, on dirait que c’est fait pour se déculpabisilser en faisant son exercice 3 fois par année à Québec. Les principaux pôles ne sont pas reliés entre eux et ça rend les déplacements utilitaires en vélo dangereux et uniquement accessible aux téméraires. C’est peut-être justement pour ça que les cyclistes à Québec ne respectent pas le code de la route. Il faut être jeune, fou et suicidaire pour se déplacer en vélo à Québec avec la façon dont les routes sont faites et l’attitude des automobilistes!
Étant Montréalais depuis maintenant 2 ans, j’utilise la piste sur le boulevard de Maisonneuve pratiquement tous les jours au moins six mois par année. Voilà un excellent exemple de partage de la voie publique! On est en plein centre-ville. Et oui, il y a une bébelle qui a coûté des millions! Ils sont fous à Montréal!!! Jeter de l’argent par les fenêtres! Un choix politique a été fait pour retirer une voie et la donner aux cyclistes. On s’y sent en sécurité et elle est accessible pendant toute l’année. Oui oui, on déneige la piste cyclable!!! Je trouve que les automobilistes montréalais sont trois fois plus conscients et respectueux des cyclistes que ceux de Québec qui croient que la route leur appartient. À chaque fois que je retourne à Québec, je suis choqué par cette attitude de red neck. Ça donne pas le goût de retourner y vivre. :(
http://media.photobucket.com/image/piste%20cyclable%20montreal%20boulevard%20de%20maisonneuve/Habfanman/2152752712_ec9e7a59fa_o.jpg
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15 juin 2009 à 16 h 22
Bon, merci pour les insultes et tout. Bon retour dans ton bout de la 20.
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15 juin 2009 à 16 h 25
« Passer par Père-Marquette et les petites rues de Saint-Sacrement à partir de l’université, ce n’est pas très pratique »
Vraiment? Et en quoi, je vous prie? Je l’ai fait longtemps, même en hiver pendant la grève de la STCUQ d’octobre 1994 à février 1995. Et j’arrivais à destination plus rapidement qu’en passant par René-Lévesque ou chemin Sainte-Foy (moins de feux de circulation, moins d’obstacles à gérer, etc.).
Moi, ce qui me fatigue un peu, c’est ce discours des amateurs de vélo à l’effet qu’ils sont tellement plus vertueux que tout le monde, surtout les automobilistes.
C’est facile un tel discours, dans la bouche de ceux qui :
1 – N’ont souvent pas les moyens d’avoir une voiture
2 – N’ont souvent aucune obligation familiale
C’est comme ces gens qui prônent la simplicité volontaire. Quand on creuse un peu, on constate qu’elle est souvent bien involontaire, leur simplicité, car ils n’ont pas un sou. Ils s’échafaudent tout un système de valeur pour mieux accepter leur situation. Ils ne sont pas tous comme ça, certains sont sincères, mais j’en connais qui ont balancé la simplicité volontaire aux poubelles le jour où ils ont quitté le chômage…
À entendre certains, je devrais me sentir mal d’avoir une voiture, et ce même si je n’ai eu ma première voiture (et mon permis) qu’à 30 ans, pour répondre à de nouvelles responsabilités familiales.
Car vous essayerez de vivre sans voiture, avec un ou deux enfants, et de gérer les garderies, l’épicerie, les visites chez le médecin, etc en prenant l’autobus ou à vélo…
Dans certains cas, c’est très facile d’être vertueux.
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15 juin 2009 à 20 h 52
Bien dit. Merci.
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15 juin 2009 à 22 h 37
Pourquoi devrais-je avoir asser d’argent pour avoir une voiture? En fait, la question est plutôt: pourquoi devrais-je investir dans l’achat d’une voiture? Ne puis-je pas utiliser mon argent autrement? La voiture, symbole de status économique? Pour être normal dans la VILLE de Québec faut avoir un char?
Pourquoi devrais-je avoir une famille? La ville est pour les gens qui ont une famille? N’importe quoi.
Justement, j’ai décidé d’habiter dans une ville parce que les transports sont sensés être plus simple qu’en campagne. Erreur. Mauvais choix de ville, peut-être. « Vous repasserez dans quelques décennies lorsque les mentalités auront changées. »
Désolé Frédéric mais ton commentaire fait très rural. Une ville comporte plusieurs classes socio-économiques et plusieurs types de gens avec des intérêts différents. Toi ce que tu prônes c’est le modèle typique de « tout le monde pareil », comme dans un gros village. Tout le monde parlez français, n’ayez pas de croyances religieuses bizares, achetez-vous un char ou faites en la location comme tout le monde et, limite, ayez la peau blanche.
En urbanisme on ne peut pas du tout planfier les villes comme ça. La ville est le rassemblement de plusieurs sous-cultures, de plusieurs presonnes qui forment un tout. La job de l’urbaniste est de faire battre le coeur de la ville pour que le sang circule vers tous les membres.
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16 juin 2009 à 12 h 47
Je déteste les discours « je suis plus vertueux car je fais du vélo » et « anti-auto ». Toutefois, Frédéric, il faudrait peut-être bien relire le commentaire de Martin Paré, car ce n’était pas un de ces discours. Non, c’était simplement un rappel des faits.
Il est évident, par exemple, qu’avec des détours de plusieurs kilomètres pour laisser les enfants à la garderie en allant au travail il est difficile de se passer de l’automobile. Rien dans le commentaire de Martin ne sous-entend qu’il n’y a pas de place pour ce mode de vie à Québec. Il disait plutôt qu’il n’y a pas que ça.
De dire qu’il faut prendre conscience que la présente des automobile ne va pas de soi comme celle de l’air qu’on respire n’est pas un discours anti-auto ni pro-vélo. C’est un constat qui mérite réflexion.
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15 juin 2009 à 20 h 57
J’utilise mon vélo pour me rendre au travail et je passe près de me faire tuer à chaque jour par des automobilistes fous qui tournent à droite sans regarder. La pire place: la côte près de l’aquarium que tous les cyclistes doivent prendre pour se rendre au pont de Québec. En descendant, on arrive à très grande vitesse en bas de la côte et les automobilistes qui tournent à droite pour prendre le pont nous coupent le chemin ! Ça m’est encore arrivé aujourd’hui.
Selon moi c’est pire à Québec qu’ailleurs en Amérique !
Jamais un automobiliste n’a foncé sur moi à Montréal, Toronto ou New York ! À Québec, ça arrive tous les jours !
Selon moi c’est parce qu’à Québec, il y a tellement peu de piétons ou de cyclistes que les automobilistes croient que les rues sont uniquement pour les chars ! Quand ils voient un piéton ou un cyclyste, ils fonçent dessus !
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15 juin 2009 à 21 h 24
Bravo Vincent bien dit!
Si il y a si peu de piétons et de cyclistes à Québec c’est que la ville accuse un retard évident dans l’aménagement de pistes cyclable positionné à des endroits stratégique, les trottoires trop étroit pour la plupart et les transports en commun très insufisant!
En faîte c’est tout le plan de transport de la ville de Québec qui doit être revisé! Québec est vraiement en retard et c’est de plus en plus évident! Revoir sa stratégie en matières de transport devrait être une priorité de premier plan!
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15 juin 2009 à 22 h 29
Et pendant ce temps, dans une autre ville où l’urbanisme est plus évolué qu’à Québec (bon, je dois vraiment être énervant de toujours prendre la même ville en exemple, mais bon!):
(tiré du site du Grand Lyon, venant donc autorités municipales en place)
Changeons d’ère, place aux modes doux !
Le Grand Lyon présente son plan de développement des modes doux
Cela fait longtemps que la voiture est le mode de transport le plus utilisé. Aujourd’hui, nous sommes nombreux à penser qu’il est nécessaire de faire de la place aux modes doux de transports : vélos, rollers, piétons, trottinettes. Même si ce n’est pas facile, il faut changer d’ère. A Amsterdam, près de 30% des déplacements se font à vélo. Voilà qui donne à réfléchir…
Créer des itinéraires sécurisés
Choisir un mode doux d’accord. Mais encore faut-il pouvoir se déplacer en sécurité. Le Grand Lyon lance un programme d’action qui vise à :
augmenter le réseau de pistes cyclables de 150 km (c’est-à-dire passer de 230 à 380 km d’ici 2010),
sécuriser les cheminements (marquages au sol, contrôle des voitures en stationnement sauvage),
développer des axes sécurisés (vitesse limitée à 30 km/h, séparation de l’espace entre les modes doux, les voies de circulation et le stationnement).
Se mettre au service des cyclistes
Circuler en vélo c’est aussi bénéficier de certains services pratiques. La Communauté urbaine prévoit donc de :
créer des points d’attache (arceaux) pour le stationnement des vélos,
développer le prêt et la location de vélos,
informer les cyclistes (panneaux, plans du réseau…).
Parmi les réflexions en cours, des stations pourraient même voir le jour pour faciliter l’entretien des vélos et des rollers !
Se mettre au service des piétons
Les piétons ont d’abord besoin de sécurité. C’est pourquoi le Grand Lyon souhaite favoriser la marche à pied en :
aménageant les trottoirs (abaissements, potelets, bandes pododactiles…),
renforçant la sécurité aux carrefours pour les traversées de chaussées.
Une solution originale pour les déplacements domicile-école : le Pédibus, « autobus » pédestre de ramassage scolaire sécurisé. Plusieurs lignes ont déjà été expérimentées sur l’agglomération : Feyzin, Lyon 5ème, Saint-Genis-les-Ollières et Villeurbanne. Et si on apprenait la ville autrement à nos enfants ?
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15 juin 2009 à 23 h 29
Tu sais Max même Laval (ma ville natal en passant) s’y mets de plus en plus. Pourtant Laval par le passé à été une des pire villes à ce sujet et maintenant la ville aménage tout près de la station de métro Montmorency un secteur qui est appelé à se densifier assez rapidement mais déjà une piste cyclable est au rendez-vous, avec trottoires large.
Voir ici un exemple sur le boul. de l’Avenir à la lumière à droite c’est là que le campus de l’Université de Montréal seras construit, en face du futur campus il y auras l’édifice de la Cité Choral.
Photo à cet adresse: http://farm3.static.flickr.com/2471/3630599403_c4dc75d012_b.jpg
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16 juin 2009 à 00 h 13
Max : «La ville est le rassemblement de plusieurs sous-cultures, de plusieurs presonnes qui forment un tout.» Justement! C’est ça que je voulais dire! La ville, c’est un tas de gens différents qui vivent différemment. La mixité, c’est ce qui fait la richesse d’une ville!! De l’extérieur, Québec peu sembler bien uniforme, sans mixité apparente. Tout ce qui n’est pas »normal » est souvent ouvertement ou discrètement rejeté à Québec. Pas étonnant que le taux de rétention des immigrants reste anormalement bas et que les jeunes de Québec quittent la capitale. À peu près le tiers de mes amis sont rendus à Montréal…. Le fait que certains s’insurgent à ce point contre l’aménagement d’une piste cyclable constitue presque une métaphore de ce phénomène du rejet de la différence. Comment ose-t-on remettre en doutes les habitudes du Québécois moyen? o_0
Mon but n’était pas de vous insulter. Si de dire »Québec, ville conservatrice » vous insulte et que le chapeau vous fait, libre à vous. J’avoue (à mon avis) qu’il y a de quoi avoir honte. Si vous vous sentez concernés quand je dis qu’on pourrait qualifier l’attitude des automobilistes à Québec d’intolérante (ci-haut j’ai utilisé le terme »red neck ») comparativement à Montréal et nombre de villes dans le monde, eh ben désolé, je voulais pas vous insulter. La vérité choque! ;) Sans rancune! :P
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16 juin 2009 à 12 h 50
Excuse-toi pas… y a rien de mal à mettre un miroir dans la face des gens.
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16 juin 2009 à 07 h 34
Désormais que le virage à droite est permis pour une bonne partie des intersections, il serait peut-être temps qu’on change la synchonisation des feux pour piétons et qu’au lieu que tous soient verts en même temps qu’ils le soient dans le sens de la circulation. Il y a une perte de temps fou pour tous avec ça. Même les automobilistes y trouveraient leur compte. Ca ne signifie pas que les feux des piétons doivent être exactement synchronisés sur ceux des voitures, il peut y avoir des exceptions pour les priorités de tourner à droite ou à gauche par exemple.
Je suis sûr que plusieurs crieront aux suicides, mais pour ceux qui sont déjà sortis de Québec: connaissez-vous une autre ville, plus grande que Québec, où ca se passe comme de même ?
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16 juin 2009 à 07 h 44
@Max
Relisez mon commentaire. Je répondais aux jugements des gens comme vous par rapport à MON mode de vie. Des gens qui se drapent souvent dans une vertu qui n’est pas un choix, mais une fatalité.
Merde, où ai-je suggéré que la ville est seulement pour les gens qui ont une famille??
Mais faudrait quand même admettre que bien des gens de plus de 30 ans ont une famille. Donc la ville ne peut être pensée que pour les gens qui n’en ont pas…Ça va dans les deux sens.
À entendre certains, il ne devrait plus y avoir de voitures sur les routes ou, à tout le moins, ceux qui en ont une sont de dangereux criminels irresponsables. C’est faire abstraction des besoins réels auxquels elles répondent, mais ces besoins sont souvent occultées pour ne pas nuire à l’argumentation des anti-autos.
C’est bien beau les vœux pieux, mais lorsqu’on a une famille, c’est difficile de se passer d’une voiture.
Alors répondez à ceci je vous prie. Dans le contexte du mode de vie que j’ai choisi (avoir une famille), croyez-vous que je puisse me passer d’une voiture? Et si oui, que devrais-je faire?
Et merci de m’indiquer si vous parlez en connaissance de cause ou pas.
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16 juin 2009 à 13 h 03
Il suffit de faire comme moi et bien d’autres : conduire correctement. Entre autres :
– ne dépasser un cycliste (oui, cela constitue un dépassement s’il circule en bordure de la voie carossable à défaut d’avoir un accotement dans lequel il peut circuler) tant et aussi longtemps qu’il n’est pas sécuritaire de le faire (cela peut vouloir dire rouler en file derrière pendant une minute)
– regarder son angle mort (et son miroir!) à DROITE lorsqu’on tourne à droite (je ne parle même pas du virage sur feu rouge, mais d’un simple virage à droite, dans une rue ou dans une entrée) Ce problème arrive plus souvent en ville puisque les vélos roulent aussi vite que le traffic. Ailleurs, les auto roulent généralement plus vite, alors dans les cas où on causerait une collision avec un cycliste en tournant à droite, on aurait déja vu ce cycliste devant nous, avant de le rattraper puis de lui barrer la route. Alors ça n’arrive pratiquement pas puisqu’on voit les cyclistes.
– mettre son clignotant. Ça a l’air tellement dur à comprendre. C’est pas compliqué, bordel! Même en tant qu’automobiliste (depuis que j’ai 19 ans, n’ayant jadis aucun autobus pour la moitié de mes cours à l’université, ni pour aller travailler) j’ai du mal à endurer les imbéciles qui croient que ce n’est pas important.
Évidemment, je n’ai jamais dit qu’il fallait excuser les cyclistes qui ne respectent pas le code de la route. Cela vaut pour tous les usagers de la route.
Alors voilà… bien se comporter, c’est tout ce qu’il faut faire.
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16 juin 2009 à 15 h 27
Ce que tu dis c’est que les cyclistes se plaignent du manque d’infrastructure car ils ont font parti du petit peuble même pas capable de s’offrir une voiture. Ça, c’est croche.
Conseils pour éviter de s’acheter une voiture lorsque l’on a une famille:
-1.S’établir dans un quartier central.
-2.Profiter de la situation économique avantageuse pour se dénicher un emploi qui n’est pas trop excentré ou loin de votre domicile.
-3.Acheter dans les commerces de votre quartier pour combler vos voisins. Vous n’aurez aucunement besoin d’une voiture pour cela. Faites vos courses plus qu’une fois par semaine, cela sera bon pour votre santé physique et vos aliments seront plus frais. Vous n’aurez donc que quelques sacs à transporter, donc pas besoin de char. En coupe ça va mieux car on est deux pour transporter les sacs. Si les enfants sont moindrement un peu âgés, ils peuvent venir avec vous et transporter la baguette de pain ou quelque chose de pas lourd. Sortie familiale, zéro carbone émis, pas de voiture. Et ça se fait été comme hiver.
-4.S’abonner à Communauto. Les quelques fois où vous voudrez avoir une voiture pour aller dans Charlevoix avec les enfants ou acheter une nouvelle télé, ça vous sera utile.
-5.Si vous avez suivi le conseil numéro 1, la bibliothèque, la piscine municipale et les différentes activités culturelles et de loisirs seront à proximité. Donc pas besoin de voiture, que ce soit pour le cours de karaté ou aller voir le Moulin à Images.
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16 juin 2009 à 17 h 35
@Max
1. J’habite en haute-ville. Ma conjointe et moi allons travailler à pieds.
2. Situation économique avantageuse? Vous débarquez d’une île déserte ou quoi? Ceci dit, qui a le luxe de choisir l’emploi qu’il veut peu importe le domaine dans lequel il évolue? Vous êtes d’une mauvaise foi affligeante.
3. Pourquoi vouloir combler mes voisins? Lapsus à part, vous avez déjà essayé de trainer une épicerie pour 4 personnes, à pieds ou en vélo? Et je ne crois pas qu’on puisse demander à un enfant de 15 mois de traîner les choses « pas lourdes »…Encore moins l’hiver…
Et vous croyez que les parents n’ont que ça à faire, passer à l’épicerie 3 ou 4 fois par semaine?
Ceci dit, je ne peux m’empêcher de vous faire remarquer qu’avec votre commentaire, vous tentez de régir ma vie à ma place, ce qui est le lot de bien des ayatollahs de l’environnement ou du vélo…
4. Et je fais quoi si je dois me rendre chez le médecin avec mon enfant malade comme un chien? J’attends qu’une voiture de Communauto se libère pour moi? Je traîne mon enfant malade jusqu’au stationnement Communauto le plus proche? Et que l’auto m’appartienne ou pas, ça change quoi pour les cyclistes?
Et je fais quoi si je suis incapable de dénicher une garderie dans mon quartier, en raison d’un système de garderie pourri? Je réserve Communauto pour tous les matins de l’année entre 8h et 8h30 pour aller porter les petits aux quatre coins de la ville?
Et on parle même pas du transport des enfants en hiver…
5. J’habite près de tout ça, et je m’y rend à pied. Je vais aussi travailler à pied. J’ai quand même besoin d’une auto, seulement, le kilométrage augmente moins rapidement.
Ce que vous décrivez sont des comportements faciles à adopter lorsqu’on est seul ou en couple sans enfants. De fait, je les ai tous adoptés lorsque c’était ma situation.
Mais on constate facilement à quel point vous n’avez aucune idée de ce qu’implique la vie de parents. Ça devrait vous inciter à plus de retenue avant de juger du mode de vie des autres.
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16 juin 2009 à 09 h 44
Les aéroports sont réservés aux avions
Les voies ferrées sont réservées aux trains
Les autoroutes sont réservées aux autos, camions et bus
Et quelques artères municipales comme René-Lévesque et d’Abraham sont réservés aux bus, autos et piétons (sur le trottoir).
Le sentier de la rivière St-Charles et Duberger est réservé exclusivement aux piétons.
Voilà 5 endroits ou les bicycles sont proscrits, mais ils ont le droit de circuler partout ailleurs, incluant le réseau de pistes cyclable qu’on développe spécialement pour eux.
Arrêtez de me tanner avec René-Lévesque… la voie de droite est réservée aux bus. C’est permis partout ailleurs de circuler à bicycles, alors circulez donc ailleurs!
C’est permis sur Chemin Ste-Foy même si c’est pas évident, et c’est aussi permis sur Grande-Allée, où c’est tout à fait sécuritaire.
Arrêtez de vous imaginer qu’on va vous construire une piste cyclable pavée d’or…
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16 juin 2009 à 13 h 28
euh, rien n’interdit d’être en vélo sur René Lévesque ou dans la côte d’Abraham… La voie de droite est officiellement réservée aux autobus à certaines heures… Ce qui veut dire que légalement, les vélos devraient rouler dans la même voie que les autos… Ce qui est légal, mais plutôt dangereux…
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16 juin 2009 à 14 h 53
C’est aussi mon interprétation. A moins qu’il y ait un autre chapitre de la loi qui interdit catégoriquement aux vélos de rouler sur la voie de gauche!
Finalement prenez donc simplement un autre artère que René-Lévesque, et si vous devez absolument monter d’Abraham, faites-le par le trottoir en faisant attention aux piétons…
Quand je le faisais, je faisais du « portage » dans l’escalier en montant, puis redescendait dans la voie d’autobus, mais assez vite pour qu’aucun bus n’ait besoin de me dépasser.
Tout est une question de jugement. Qu’importe lequel est dans son droit, c’est la loi de la jungle qui règne, alors c’est au plus faible de se protéger…
En principe la même règle s’applique aux autres artères où il y a des voies réservées, 1ere avenue, etc. mais bien souvent il y a un peu plus de place, alors encore… un peu de jugotte.
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16 juin 2009 à 10 h 00
@Louis
Je vais vous dire, avec la permission de virer à droite sur la rouge, bonhomme ou pas bonhomme, les autos s’en fichent totalement, un piéton n’est qu’un gigantesque escargot. Je ne suis même pas sur moi même de la loi à savoir s’il est permit de virer à droite sur un rouge lorsqu’il y a une lumière de piéton d’activée et que personne n’y traverse?
Chose certaine personne ne les respectent.
Je ne suis pas sur non plus si un piéton risque de pogner un ticket s’il traverse sans attendre la lumière de piéton là où il y en a une?
Ceux-là non plus je ne les respectent pas comme piéton, vu que les chars passent allègrement sur le bonhomme de toute façon.
Pour ce qui du cycle des des lumières de piéton en général, ca fait longtemps que je gueule contre ca! Vous pesez sur le piton et devez attendre un cycle complet de voitures, i.e. nord/sud, est/ouest, virages à gauche, etc. avant d’avoir votre tour. Regardez ce qui se passe en général, le piéton s’écoeurre et il finit par traverser avant d’avoir son bonhomme, pis lorsque le bonhomme apparait, il n’y a plus aucun piéton et les autos sont jammées pour le fun.
C’est pourquoi je crois que pour les lumières de piéton, partout où la circulation est modérée, devraient être en mode « interruption », i.e. que dès que le piéton pèse sur le bouton, la lumière tourne au jaune immédiatement pour les autos et laisse passer le piéton en priorité. C’est quand même lui qui est exposé aux intempéries…
Evidemment ceci ne peut pas se faire à des intersections à haute densité de trafic, la fréquence des piétons y fouterait le bordel, mais ca reste faisable pour plus de 95% des intersections sur le territoire de Québec.
Le problème avec la modification des feux de circulation existants, c’est que ce sont souvent des vieux systèmes à relais, et non pas juste des ordinateurs à reprogrammer, alors faut comprendre que la ville ne peut pas les modifier à un coût raisonnable. Ce qui est construit est construit et il faut assumer les erreurs du passé, mais au moins, lorsqu’elle installe des nouveaux feux d’intersections, elle pourrait y penser…
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16 juin 2009 à 13 h 12
Oui, on peut tourner à droite sur une lumière de piéton, en autant que la voie soit libre et qu’il soit sécuritaire de le faire (i.e. pas personne qui traverse).
Par ailleurs, en théorie, traverser une intersection à pied lorsque la signalisation nous l’interdit est passible d’une contravention (et même aussi si on traverse ailleurs qu’à une intersection s’il y en a une tout près). Aucun policier au Québec, à ce que je sache, ne fait respecter cet article de code de la route. Ça fait partie de nos « conventions socio-culturelles » (comme la limite officieuse de 118 km/h sur l’autoroute) dont plusieurs sont si fiers lorsqu’ils se comparent aux « anglos » du reste du Canada. Certains en font même une question politique… S’ils savaient qu’à part le fait que ces anglophones soient en moyenne culturellement plus respectueux que les francophones il y a très peu de différence (ils ont eux aussi des villes, des banlieues, la télé, le centre d’achat, etc. et qu’ils comparent avec le Cambodge ou l’Ouganda… là il y en a des différences avec ici!), ils cesseraient peut-être de péter de la broue en pensant qu’on est « tellement mieux ». Mais bon, c’est un tout autre sujet (ou peut-être pas finalement)
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16 juin 2009 à 13 h 30
À Montréal les policiers ont commencé il y a quelques années à donner des contraventions aux piétons qui traversent à un feu rouge… Au centre-ville c’était rendu problématique, car les autos n’étaient plus capables d’avancer lorsque la lumière était verte…
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16 juin 2009 à 14 h 40
J’ai entendu parler d’un cas ici à Québec où une piétonne a pogné un ticket pour avoir traversé sans attendre son bonhomme, alors que le même flic laissait tourner pleins de chars sur la rouge sans même ralentir, incluant le même bonhomme que la piétonne aurait dû en principe attendre… On voit tout de suite qu’il y a un problo. Et quand même la piétonne constera son ticket, elle perdra et ca lui coutera des frais de cours en plus!
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16 juin 2009 à 15 h 16
Des étudiants (lire ici « personnes endettées avec faible revenu) ont reçu des contraventions car ils ne traversaient pas la rue sur les lignes blanches sur le campus.
Le policier a dit: « Vous violez une halte piétonnière. »
200$ d’ammende.
Méchant tarla, ce policier.
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16 juin 2009 à 15 h 28
Frédéric, je t’ai répondu plus haut.
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17 juin 2009 à 03 h 01
@Erick
« Regardez ce qui se passe en général, le piéton s’écoeurre et il finit par traverser avant d’avoir son bonhomme ».
C’est exactement pour ça que l’idée de synchroniser les feux des piétons de façon à ce qu’ils soient verts dans le sens de la circulation pourrait améliorer la situation, puisque le piéton n’aurait plus à entendre que les voitures dans les deux directions (par « directions », on doit entendre: ouest-est et sud-nord par exemple) s’immobilisent avant de pouvoir passer. Selon ce schéma, il y a toujours (ou presque) des piétons qui peuvent traverser la rue dans l’une des directions. Par exemple, si je dois traverser René-Lévesque coin Cartier et que les voitures ont alors le feu vert sur René-Lévesque, je pourrais toujours traverser Cartier si cela peut m’avancer. Le temps que je travers le rue, le feu aura presque déjà tourné au vert dans l’autre direction.
C’est comme ca que ca marche dans toutes les grandes villes que je connais, mais je connais surtout l’Europe. Je ne sais pas si c’est le cas par exemple à Chicago, Détroit, mais je ne me trompe pas de la plupart des intersections à Montréal, non? Par conséquent, les conducteurs ont eux là-bas davantage l’habitude de regarder dans leur angle mort avant de tourner. Si on ne peut envisager de changer les habitudes des uns et des autres, on avancera jamais dans rien. Bien sûr, cette remarque ne s’adresse pas qu’aux automobilistes, mais aussi aux vélos et piétons.
D’autre part, l’idée que les feux de piétons soient verts dans le sens de la circulation permettait aussi de s’épargner la réflexion que les vélos roulent lorsque le feu est vert pour les piétons, puisque, selon ce modèle, le feu est vert pour tous ceux qui vont dans la même direction.
L’idée de pouvoir commander immédiatement le passage de piéton ne fait sourciller. Non seulement vous pouvez être certain qu’une bande de jeunes vont se donner un malain plaisir à presser le bouton sans cesse (bon, j’imagine que le système serait fait de sorte qu’il ne donne pas cesse la priorité aux piétons, même tout de même…) et puis surtout ca va désynchroniser tous les feux de circulation qui se trouve sur une même rue, non ?
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17 juin 2009 à 03 h 04
bon… il fallait lire : «si je ne me trompe pas c’est le cas pour la plupart des intersections à Montréal, non?»
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19 juin 2009 à 16 h 40
Louis
Il y a toutefois une différence importante avec les feux de circulation de Montréal à Québec. Avez vous déjà entendu des Montréalais dénigrer nos lumières dont le cycle est supposément « trop long »? Moi oui, et ca fait plusieurs reprises que j’entend ca, mais c’est pas parce qu’à Québec on est des idiots ou des « slow motion », c’est plutôt qu’ici il y un cycle supplémentaire pour les virages à gauche protégés (flèche ou vert clignotant), qui est la « norme » à Québec, alors qu’il est beaucoup plus rare à Montréal, surtout sur l’Ile.
Notez aussi que sur l’ile de Montréal ils n’ont pas autorisé les virages à droite sur la rouge…. c’est peut-être pas pour rien.
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6 juillet 2009 à 21 h 31
Bonjour,
Combien coûte une publicité à droite de votre site?
Puis-je obtenir le document qui contient les détails svp?
Merci
Lyne Moisan
lyne.moisan@sympatico.ca
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