Source : Simon Boivin, Le Soleil, le 24 juin 2009
(Québec) La phase II de la promenade Samuel-dDe Champlain s’étendant jusqu’à la plage Jacques-Cartier sera accessible au printemps 2011, et exclusivement réservée aux piétons.
Le premier ministre Jean Charest a confirmé l’appel d’offres pour l’agrandissement vers l’ouest au Quai des Cageux, mercredi, un an jour pour jour après l’inauguration officielle de la promenade.
Pas de vélo ou de patin à roues alignées
Le lien de 3,1 km bâti au coût de 6 millions$ ne sera pas accessible aux cyclistes ou aux passionnés de patins à roues alignés. D’une largeur de 1,5 mètre, le Sentier des Grèves longera le littoral du fleuve et surplombera par endroits la falaise. À certains endroits des escaliers ou des passerelles seront érigées pour traverser des pointes rocheuses.
«Nous le faisons pour garder vivant l’esprit des fêtes du 400e, a lancé M. Charest. Ç’a été un moment de grande fierté.»
Le premier ministre a également annoncé que 1,8 million$ était investi dans des études préliminaires pour un prolongement vers l’est de la promenade, qui devrait être terminé en 2013 ou 2014. Beaucoup plus considérables, les travaux sont estimés à plus de 65 millions$, dont la Ville de Québec assumera près du tiers avec la construction de bassin de rétention à l’Anse aux Foulons.
vous me direz qu’il y eu un billet récemment sur le sujet mais je crois la nature du projet vaut la peine qu’on y accorde ce deuxième billet;
24 juin 2009 à 14 h 26
Pourquoi ce n’est pas accessibles aux bicyclettes? Est-ce qu’ils ont l’intention de faire ça un brin sur rien comme la promenade le long du la rivière Saint-Charles qui passe pas loin de chez moi?
Dans mon coin, ils ont construite une passerelle sur pilotis sur le bord de l’eau. C’était fait avec des petites planches cheap et cloué tout croche. Pour s’y rendre, il fallait descendre un côte très abrupte en poussière de pierre. Au printemps, l’eau a monté et elle a tout emporté, même le petit chemin en poussière de pierres. Quand je suis allé voir, il reste seulement quelques pilotis. c’était évident qu’ils avaient fait ça de cette manière pour ne pas payer une passerelle plus élevées et une vraie piste en gravelle avec des petits fossés pour le drainage.
J’espère qu’ils ne vont pas butcher le prolongement de la promenade…
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25 juin 2009 à 16 h 17
A mon avis c’est surtout une question de simplicité et d’économie, et ce en plus que les cyclistes et piétons ne font pas toujours bon ménage. Ce qu’ils annonce présentement c’est juste de raboutter la plage de la mairesse avec la promenande de champlain. Le fait de ne pas avoir de bicyclettes va surement leur simplifier le passage entre le boul Champlain et la plage de la mairesse, près des ponts, où la falaise tombe carré dans le fleuve.
Ils projettent une piste cyclable qui monte sur le Chemin St-Louis, on peut en déduire qu’il y aura un jour….un piste cyclable parallèle.
Ils ont pas parlé aussi récemment de quelque chose juste à coté de la track du CN? Ce serait pas la piste cyclable qu’ils essaient de faire monter « graduellement » vers le chemin St-Louis… Fouillez-moi comment ca va redescendre à Cap Rouge par contre!
Pour ce qui est de la ballade le long de la rivière St-Charles, n’oublions pas que les cyclistes ont la piste des Cheminots qui est quelque peu parallèle, et qui va tout de même revirer jusqu’à Rivière-à-Pierre. On sait déjà que c’est carrément dangereux de marcher dans la piste des cheminots, même si c’est pas interdit, alors c’est un peu normal que les piétons aient en endroit « propre à eux ». De plus certains secteurs comme dans le canyon entre Les Saules et Loretteville, ca aurait été carrément difficile de permettre les vélos alors qu’on a eu recours à des escaliers pour les piétons.
La morale de cette histoire c’est que les différents modes de transport font mauvais ménage, alors faudra bientôt avoir un corridor séparé pour:
– Autos
– Métrobus
– Autres bus
– Tramways
– Bicyclettes mononcle matante pis bébé dans le trailer
– Bicyclettes de course (costume de flasheux obligatoire)
– Bicyclettes électriques
– Mobylettes
– Skidoo & VTT
– Piétons normaux
– Marathoniens
– etc.
Il y a d’ailleurs un grave face à face de bicyclettes hier sur la piste de la Jacques Cartier (prolongement de la piste des Cheminots). Justement un énarvé qui a dépassé un trailer à bébé pendant qu’un autre s’en venait en sens inverse…
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24 juin 2009 à 14 h 27
Oups la promenade Samuel-de-Champlain ne sera terminée qu’EN 2014. Oups, on peut parler des jeux olympiques et de TGV AVANT le concept du littoral est prévu pour les calandres grecs en 2050…
En tout cas, on aura le temps de changer de maire…
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24 juin 2009 à 15 h 59
quelqu’un est-il assez vieux pour nous raconter l’expérience d’une baignade au Foulon, et de quelle année à quelle année cela est-il été possible ?
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25 juin 2009 à 09 h 05
@Martin Otis
Je me permets quelques repères chronologiques qui pourraient vous intéresser concernant la plage de l’Anse-au-Foulon, ayant effectué une petite recherche rapide à ce sujet l’année dernière.
1927 :
Les ouvrages d’empiètement sur le fleuve lors de la construction de grands quais à l’anse Wolfe (anse au Foulon) font en sorte qu’une grande quantité de sable fin se dépose à l’ouest de l’anse. Les citoyens des environs – qui avaient déjà l’habitude de fréquenter les plages un peu plus à l’ouest – ont tôt fait de profiter des avantages, sur le plan récréatif, que leur offre cet « accident ».
1931 :
La plage devient rapidement un lieu de rendez-vous très fréquenté par les baigneurs et par les pêcheurs. La Ville de Sillery intervient afin d’assurer le respect des bonnes mœurs sur cette plage.
En période de crise économique et, donc, de chômage, la Ville de Sillery décide de faire construire des cabanes pour accommoder les nombreux baigneurs qui fréquentent la plage.
Des réservoirs de pétroles commencent à surgir au quai Frontenac et au port de l’anse au Foulon.
1933 :
La Ligue de sécurité du Québec prend en charge la gestion de la plage. Elle ajoute un poste de sécurité aux cabanons déjà aménagés par la Ville. Le rapport des commissaires du Port de Québec note que des milliers de personnes ont utilisé la plage de Sillery.
1938 :
Dans une lettre expédiée au gérant du Port de Québec, la Ligue de sécurité du Québec signale avoir investi 2 000 $ dans la construction de divers bâtiments, et avoir effectué 85 sauvetages en 5 ans. La Ligue estime également qu’entre 1 800 et 2 000 personnes profitent de la plage chaque jour en semaine, ce nombre pouvant grimper jusqu’à 8 000 les fins de semaine et les jours fériés. Les cabines sont gratuites et le stationnement coûte 10 sous.
1952 :
Le maire de Sillery demande au gérant du Port de Québec que la gestion de la plage lui soit cédée. Le Port de Québec accepte et loue la plage à la Ville de Sillery pour 25 $ par année.
En juin 1952, la Ligue de sécurité du Québec vend à la Ville, pour 756 $, tous les bâtiments, équipements et autre matériels situés sur la plage.
1958 :
La construction du quai 108 ajoute une importante quantité de sable à la plage du Foulon.
1962 :
En 1962, 64 256 personnes ont profité de la plage, comparativement à 55 883 l’année précédente. Ces chiffres étonnent, puisque qu’il y a eu 20 jours de pluie sur 40 jours d’ouverture. Il n’y en avait eu que deux l’année précédente.
1964 :
Le club de Yacht de Québec construit des bâtiments et un brise-lame à l’anse au Foulon, marquant le début de la marina qui accapare près de la moitié ouest de la plage.
Ces travaux, ainsi que le passage de la voie ferrée, l’édification de réservoirs pétroliers, d’un atelier de construction de bateau et d’un club de tennis et de squash ont pour effet de réduire considérablement la surface utilisable de la plage et de nuire à son accès.
C’est l’amorce du déclin de la plage du Foulon mais, jusqu’à la fin des années 1960, celle-ci demeurera néanmoins un lieu de rassemblement très populaire.
1968 :
La plage est fermée en raison de la dégradation de l’eau. Malgré les interdits gouvernementaux, les baigneurs continuent d’affluer, mais en nombre décroissant.
1969 :
Le club de tennis Montcalm remblaie entièrement l’arrière-plage et une partie de la plage du Foulon. C’est la fin de l’accès public à la plage de l’anse au Foulon.
Sources :
Comité ZIP de Québec et Chaudière-Appalaches, Création d’une plage publique à l’anse au Foulon : Étude de préfaisabilité de processus d’ensablement, Mars 1998.
DION-McKINNON, Danielle, Sillery : Au carrefour de l’histoire, Boréal, 1987.
Maison des Jésuites, L’Anse au Foulon, la plage en ville!, [exposition] 11 avril au 16 décembre 2007.
Société des Gens de Baignade, Une plage en ville : l’histoire de la plage du Foulon [en ligne], http://www.gensdebaignade.org/Plage_du_foulon.htm
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24 juin 2009 à 16 h 12
Est-ce que l’eau est à une température où l’on peut rester longtemps dedans ou est-elle glaciale?
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24 juin 2009 à 16 h 40
lorsque je me suis mouillé les pieds à un accès, l,an dernier, c’était tout à fait acceptable; et j’imagine que l’accès futur pour la baignade au Foulon sera comme un petit lac artificiel ce qui en facilitera le réchauffement
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24 juin 2009 à 16 h 20
C’est bizarre un peu de restreindre l’accès aux patins et aux vélos. Quelle en est la raison. Est ce que ca coute trop cher d’adapter la voie pour tous? Est-ce que ca déplait à ceux qui défendent l’accès piétonniers unique sur la plage Jacques-Cartier?
Il faut se rapeller que la partie de la plage à Cap-Rouge est accessible à tous mais dès que l’on rentre dans la partie Sainte-Foy, un gardien de parc dûment payer arrete les non-pietons et leur interdit le passage. Je crois que c’est un cadeau de la mairesse Boucher.
Si je pouvais aller la en vélo, j’irais, et je considère que ca serait un bon moyen d’aller en ville.
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25 juin 2009 à 13 h 36
Condamnés à s’y rendre en voiture si les vélos ne sont pas acceptés.
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24 juin 2009 à 21 h 23
D’après ce que je me souviens des discussions à ce sujet, il y a plusieurs années, c’est uniquement pour une question de configuration du terrain. Il y a plein de pic rocheux ce qui impose la construction d’escalier.
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24 juin 2009 à 22 h 22
woin… il faut toujours qu’ils fassent les choses à moitié. Je ne connais pas bien la configuration du terrain là où ils vont prolonger la promenade mais est-ce que vous pensez qu’ils pourraient creuser des petits tunnels ou des tranchées? Je sais que ça « modifierait » le paysage mais le paysage a été modifié quand ils ont repoussé les rives du fleuve pour bâtir des quais et des maisons. Ça fait longtemps, mais ça ne rend pas pour autant le site naturel. Alors, on peut bien le modifier encore un petit peut. Surtout que la promenade tel qu’elle a été construite dans sa première partie comporte de la plantation d’arbres et d’arbustes.
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25 juin 2009 à 08 h 02
Entre le bout du boulevard Champlain et la plage Jacques-Cartier, le milieu est pas mal dans son état naturel.
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25 juin 2009 à 09 h 52
Pas de vélos, ni roller??? NNNOOONNNNN Incroyable!!! Il y a pourtant une connexion possible avec le réseau de pistes cyclables et l’on va cracher la-dessus!!!!! Pas sérieux!!!!
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25 juin 2009 à 12 h 35
C’est pratiquement un cap qui s’avance jusque sur le bord de l’eau. Il serait passablement coûteux dans ce coin de faire un sentier qui soit cyclable. Ca risque plutôt de ressembler par bout à la promenade des gouverneurs, avec les escaliers et tout. Dans ce cas, je concède donc qu’il soit approprié de ne pas y permettre vélo et patins.
Toutefois, cela n’a rien à voir avec le cas de la plage Jacques-Cartier, où il n’est même pas permi de marché à côté de son vélo. En pratique, la possession d’un vélo en ces lieux est interdite. C’est une véritable aberration selon moi, considérant que du côté de l’ancienne ville de Cap-Rouge on peut circuler à vélo et que ça ne cause aucun problème.
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25 juin 2009 à 12 h 49
Honnêtement… en vélo à Québec il faut s’habituer à un réseau cyclable discontinu. La Ville est parsemé de petits segments cyclables qui ne rejoingnent pas de manière sécuritaire.
J’avoue que la zone littorale près des retraités du CN semble peu favorable à l’aménagement d’un piste cyclable par contre… Mais il y aurait sûrement moyen (par exemple) de contourner le problème par le haut en passant près du chemin de fer.
Il faut arrêter de créer en fonction qu’il y ait ou non une côte à monter!!! Le fait de passer sur le cap donnerait une vue superbe sur les ponts et le fleuve.
Concernant l’accès au vélos à la plage J-C… C’est tout à fait ridicule et AUCUNE raison intelligente n’a jamais été amenée pour justifier l’interdiction. Jamais. Merci Mme Boucher. (sic)
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25 juin 2009 à 23 h 11
En effet, bonne idée de passer par en haut, ça ne devrait pas trop déranger le peu d’activité du coin. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’idée est mentionnée ici, alors plusieurs seront sûrement d’accord.
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25 juin 2009 à 12 h 53
C’est vrai que les pistes cyclables à Québec c’est un paquets de petits bouts… Le pire c’est quand ils décident de fermer la piste pour faire de la construction et qu’ils ne prévoient aucune vois de contournement pour les cyclistes. Tout ce qu’ils écrivent c’est « fin de la piste ». Bien oui, je vais retourner chez moi parce qu’ils ont mit la pancarte… Ils se moquent de nous! Moi, je démanche les clôtures en plastic orange et je passe quand même. Ça c’est quand je ne peux pas passer ailler.
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25 juin 2009 à 13 h 41
Encore dernièrement, j’ai du couper sur un terarin privé dans l’Est entre St-David et la rue des vignobles… Je partais pourtant d’une piste cyclable toute proche pour aller rejoindre une voie cyclable, mais il manque un petit bout entre les 2 , pas pratique…
Mais, c’est effectivement dommage qu’il n’y aie pas de lien cyclable entre le boulevard champlain et la plage Jacques Cartier.
l’idée de Hyde est bonne d’au moins relier par le haut de la côte. Surtout que la CCN veut déjà faire un lien cyclable du boulevard Champlain jusqu’aux ponts, ce ne serait pas si compliqué de l’allonger jusqu’à la plage Jacques Cartier…
Mais, pour ça, il faudrait y permettre les vélos…Cependant, le fantôme de Mme Boucher y règne toujours…
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25 juin 2009 à 18 h 47
Madame Boucher était assez excentrique, mais je pensais que c’était seulement ses vêtements qui faisaient dure. Comment en est-elle venue à ne pas vouloir de patins ni de bicyclettes?
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25 juin 2009 à 23 h 10
En fait, il y a certes le spectre de Mme Boucher derrière cela, mais il y a eu un référendum sur la question à Ste-Foy en 1998 je crois. Je ne me souviens plus du libellé de la question (je ne demeurais pas à Ste-Foy non plus…) mais les gens (du moins la portion qui a beaucoup de temps libre) ont voté pour l’interdiction de la présence de vélo.
Il s’agit donc de l’issue démocratique de cette ancienne ville de Ste-Foy. Il serait peut-être le temps de refaire une consultation du genre en incluant tous les secteurs où habitent les gens pouvant être concernés (disons pas mal toute la ville et même plus, si ce n’était pas une question municipale).
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