François Bourque
Le Soleil
(Québec) J’étais enfant. Je me souviens de ce petit boisé au bas de la côte, près de chez moi.
Pas très grand, au plus 10 000 mètres carrés, quand je regarde aujourd’hui sur la carte. L’équivalent d’un pâté de maisons. Juste assez pour perdre de vue un moment les rues voisines et l’autoroute derrière.
Les rumeurs de la petite école avaient fait de ce boisé un lieu de mystère et de danger. La rencontre des délinquances du quartier, un territoire interdit où les ados précoces allaient fumer en cachette, régler leurs comptes, se droguer et quoi encore. Se droguer. Juste le mot nous faisait peur.
A lire.
28 juin 2009 à 10 h 05
Je commence à aimer de plus en plus François Bourque. Il nuance bien ses propos et réflexions…
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28 juin 2009 à 11 h 03
Effectivement, je trouve qu’il est réaliste quand au développement de la ville et n’est pas un idéologue comme on trouve trop souvent sur QU.
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28 juin 2009 à 11 h 22
Ce que j’en retiens : cessons de faire du développement pour le seul principe de la croissance. Car croissance n’est pas synonyme de développement. Il y a des bons projets comme des mauvais. Que dans des secteurs sensibles, patrimoniaux, qui sont chargés de sens, d’histoire, c’est non seulement c’est la responsabilité de la ville de ne pas autoriser n’importe quoi au seul principe de la croissance, d’être progressiste et innovatrice, mais c’est aussi le rôle des citoyens d’être allumés et vigilants. Si dans le cas de la falaise de Sillery, plusieurs simplifieront au « pas dans ma cour », je dis bravo à ceux et celles qui ont une conscience de développement ; le développement, c’est aussi concevoir les qualités de l’espace tel qu’il est.
Idem dans l’autre exemple des terrains de la ferme Sma. Ils sont une richesse en milieu urbain. Ne serait-il pas mieux d’en conserver l’usage, ou du moins une partie, pour un projet qui faire place à de l’agriculture urbaine : horticulture, jardins écologiques, jardins communautaires. Il faut réfléchir avant de laisser la place à un énième projet résidentiel sans valeur ajoutée au territoire. Car ensuite, il sera trop tard.
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28 juin 2009 à 11 h 25
Tiens, il faudra qu’on m’explique ce qu’est un idéologue…
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28 juin 2009 à 11 h 49
Un idéologue c’est une personne qui formule une doctrine
sociale, de droite ou de gauche. Ex: Karl Marx fut un idéologue.
Mais pour Goldoche, idéologue est utilisé péjorativement.
Il dénonce ainsi des intervenants avec lesquels il n’est pas d’accord
et dont l’analyse est au-delà de sa compréhension.
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29 juin 2009 à 18 h 03
Marx n’était pas un idéologue (uniquement) dans le sens où tu le conçois, c’était quelqu’un qui dénonçait le vernis idéologique du libéralisme en faisant une critique du capital. Par contre, il est un idéologue en écrivant le Manifeste. Un idéologue est quelqu’un qui fait l’apologie d’une idéologie à l’instar de l’Institut économique de Montréal ou même un peu du PQ et la souveraineté.
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28 juin 2009 à 11 h 53
La ferme SMA est enclavée et est inopérante. On a démoli pièce par pièce la grange que la compagnie SSQ a ramassé et rebâtit dans un camp de vacances au bord du Lac Beauport. Les animaux ont été. vendus à l’encan. Ce terrain est destiné à recevoir le projet de Neuro-Cité. D’ailleurs l’architecte Pierre Thibault le convoitait et même une photo des lieux a paru dans le QU et on parlait d’un projet vert…
Beauport s’est bâti sur des terres agricoles et ce qui en reste n’est pas exploité. L’urbanisation a fait son oeuvre. Au début de mon arrivée à Beauport, le fermier Carmichaël passait dans ma rue tous les jours avec son tracteur pour monter à ses champs. Depuis un vingtaine d’années, il ne passe plus. Il a vendu ses terres agricoles à un promoteur qui a construit tout un quartier. J’ai passé hier dans ce quartier pour m’apercevoir que les citoyens ont planté des arbres et ont aménagé leur terrain avec des fleurs et des arbustes. D’un champ c’est devenu un endroit agréable à vivre. De beaux arbres procurent de l’ombre et de l’oxygène… Enfin le promoteur est obligé par un réglement municipal de céder à la ville 10% de l’ensemble de son projet pour des espaces verts ou de parc de voisinage. Depuis quelques années on s’en sert pour créer des bassins de décantation des eaux de surface. On y voit même apparaître des canards. La nature reprend ses droits…
Changer la vocation d’un terrain pour y habiter n’est pas toujours nocif pour l’environnement. Mais changer des habitudes ou la configuration d’un quartier, ça dérange…
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28 juin 2009 à 11 h 58
Ma définition d’idéologue : qqn qui s’accroche à des dogmes.
Moi je me dis que le développement est une bonne chose, surtout qu’il y a croissance démographique et une diminution du nombre de personnes moyenne par ménage. Cela dit, ce développement doit être encadré de façon à répondre aux exigences du 21e siècle.
Moi je dis qu’on doit développer en priorité :
1 – Les terrains inutilisés, contaminés, mal utilisés, des quartiers centraux en priorité. Par exemple, la pointe-aux-lièvres, l’usine de GE (pour du développement industriel ou même une extension au parc technologique). Dans les quartiers centraux il faut préserver le plus possibles les arbres. Par contre, si on veut que la classe moyenne revienne au centre-ville il faut des projets abordables aussi et surtout augmenter l’offre. Pas facile de concilier tout ça…
2 – Ensuite les terrains inutilités, contaminés ou mal utilisés des quartiers des banlieues de première couronnes. Par exemple, faire des condos sur les monastères à Sillery c’est une très bonne idée pour densifier la ville, il faut malgré tout être modéré dans le développement et garder l’architecture ainsi que la vue vers le fleuve, du moins en partie. Autre chose, si on pouvait utiliser des fondeuses à neige et réduire le nombre de dépôts à neige, on pourrait récupérer bien des terrains (qui sont probablement décontaminés). Pour le boisé Nelson, je suis un peu plus hésitant, cependant le développement ici est préférable selon moi au développement à Val-Bélair.
3 – Finalement, le dernier endroit ou on devrait faire du développement c’est dans les banlieues éloignées, mais on devrait prioriser ici le développement près des axes routiers pour favoriser le transport en commun, favoriser les commerces de proximité (i.e. pouvoir aller à l’épicerie et à la pharmacie à pied) et aussi faciliter le transport en commun.
François, pour la ferme SMA, M. Bourque semble suggérer le contraire. De toute façon, il y a beaucoup de fermes près de Québec et même à Québec, à Ste-Foy et Val-Bélair. La ferme SMA est bien desservie par les services, les transports routiers, le transport en commun. À moins de 4 ou 5 km du centre-ville, bref, c’est un endroit idéal.
Je ne suis pas un idéologue de droite, loin de là. Mais il faut cesser de voir le développement comme une mauvaise chose et il faut arrêter de dire hors des quartiers centraux point de salut.
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28 juin 2009 à 12 h 00
Oups, erratum, les dépôts à neige sont probablement des terrains CONTAMINÉS.
désolé
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28 juin 2009 à 12 h 16
Je vous souligne (en passant) que la fonction EDITER permets les corrections. Bon dimanche et merci pour le commentaire étoffé.
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28 juin 2009 à 12 h 19
J’en prend bonne note merci!
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28 juin 2009 à 12 h 16
En ce qui me concerne, je constate que les terres agricoles ne représente que 9% de la surface terrestre et qu’avec la surexploita-
tion et la désertification, c’est même terre sont considérée, avec
l’eau, un bien très précieux (rapport de l’UNESCO sur les terres
agricoles 2007). Ce même rapport préconise pour le bien de
l’humanité d’économiser cette denrée précieuse et qu’à Québec
étant sans doute fin que les reste du monde, nous laissons des
prometteurs s’accaparés d’espace qui pourrait servir a nourrir
des gens. L’inconscience a une capitale, QUÉBEC.
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28 juin 2009 à 12 h 31
dave deux, ok, mais n’oublie pas que plusieurs terres agricoles au Québec sont maintenant boisées. Abandonnées, faute de rentabilité…
Même choses ailleurs au Canada et aux États-Unis…
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28 juin 2009 à 12 h 35
Et bien Dave Deux, énoncez nous donc les multiples endroits que les promoteurs à Québec s’accaparent et que vous aimeriez y voir construire des terres agricoles à la place.
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28 juin 2009 à 12 h 57
Arrête de faire le niouf en surfant sur des propos que je n’ai jamais dit. Je n,ai jamais prétendu de vouloir construire des terres agricoles. Tu n’est pas aveugle pourtant, il n’y a rien dans mon propos qui peut te faire penser que je désire la construction de terres agricoles. Un peu de sérieux svp. Tout ce que je disais c,était que les terres agricoles étaient des biens précieux pour aujourd’hui et demain.
Tout simplement, je dis que l’urbanisation exerce une double
influence sur la production alimentaire: En retirant de la culture des terres agricoles au fur et a mesure de l’urbanisation et en réduisant le nombre d’exploitation familiales (et expertises).
Au Québec, l’urbanisation absorbe près de 20,000 hectares de
terres agricoles par an. Nous sommes de plus en plus dépendant
de l’extérieur pour notre sécurité alimentaire avec les coûts de
transports (et pollution) que cela implique. Pour faire bref, nous
n’avons plus les moyens alimentaires a une expansion urbaine.
POUR CONSERVER NOTRE INDÉPENDANCE ALIMENTAIRE, NOUS
DEVONS CONSERVER LE PEU DE TERRE QU’IL NOUS RESTE.
La solution immédiate serait de freiner l’expansion de la popula-
tion par une politique nataliste adapter a la capacité de notre
environnement a nous supporter. De même, écologiquement, une
diminution de l’immigration de 100% serait un pas positif pour
le dév. durable.
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28 juin 2009 à 17 h 00
Freiner l’expansion de la population.. ??
Pourquoi ? on ne fait même pas asser d’enfant pour simplement maintenir notre population et c’est pour cette raison que nous allons être assimilé en tant que francophone dans un avenir de plus en plus proche.
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6 juillet 2009 à 14 h 02
Diminution de l’immigration de 100 pourcent, faut vraiment RIEN comprendre aux problèmes économiques du Québec et avoir un fond raciste pour dire ça.
On manque de jeunes et de main d’oeuvre pour combler des emplois qui non seulement sont cruciaux au bon roulement de l’économie mais apporteront les taxes nécessaires pour payer les soins de santé et l’éducation de la population.
Le problème d’espace, s’il y en a un, ou du moins de la destruction de terres agricoles ou espaces naturels est du à la périubanisation, l’étalement urbain de type banlieue avec des maisons unifamiliales. La solution à ça est la densification en ville mais tu t’y opposes toujours et préfère arrêter l’immigration à la place.
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28 juin 2009 à 14 h 48
Faut arrêter de niaiser avec les terres agricoles. Elles perdent du terrain car la vocation n’y est plus. Mais de là à s’en préoccuper dans la ville de Québec, c’est une autre affaire !!!
D’un coté t’a les environnementeurs qui veulent que cesse la production animale et que l’on mange végétarien pour baisser les flatulences qui sont supposé créer des GES… Sur la rive-sud les salaisons Brochu (Lafleur) et Olymel font vivre tout beauce-nord avec l’élevage du poulet et du porc. Va t’on les fermer pour sauver la planète et ainsi être obligé d’importer d’ailleurs avec le transport que celà occasionne???
De l’autre les maraichers qui sont obligés d’embaucher des mexicains pour récolter les fruits et légumes… Je penses aux champs de fraises et de pommes de l’Ile d’Orléans. Je rencontre de plus en plus de mexicains au supermarché depuis quelques semaines. Les québécois trouvent que c’est pas assez payant. Sommes nous trop gâté et devenu peu habitués à l’effort pour gagner sa paye ???
Je penses aux oignons, aux carottes, aux céleris, aux brocolis, aux betteraves, etc, sur les terres noires dans le secteur de Napierville. Ce sont des hollandais qui contrôlent le secteur agricole dans cette partie au sud de Montréal. Par exemple VEGCO http://www.groupevegco.com/chart_fr.htm
Je penses aux terres de la vallée du Richelieu dont St-Hyacinthe est le chef-lieu, patrie du blé d’inde et de la pomme de terre et des vergers de la vallée de Rougemont. Je penses aux terres à betterave à sucre dans la région de Joliette qui a fait place à l’ancienne culture du tabac. Le blé d’inde de Neuville et les pommes de terre de St-Ubald. Enfin, la cote de Beaupré produit pour le marché des Halles du Vieux-Port.
Québec a des produits en masse pour nourrir son monde.
Dave Deux, à moins de vouloir cultiver bio sur son balcon, la ville n’est pas faite pour l’agriculture…
Qaunt aux boisés, il est possible de bâtir sans tout raser…
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28 juin 2009 à 15 h 10
D’accord avec vous, la ville n’est pas faite pour l’agriculture tou
comme les terres agricoles ne sont pas faites pour l’urbanisation.
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28 juin 2009 à 18 h 06
@Matrix…tu as raison
Je révise ma politique démographique.
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28 juin 2009 à 18 h 11
C’est donc ben long pis bourré de texte inutile, cet article là.
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28 juin 2009 à 19 h 32
C’est du phrasage, sans prise d’opinion spécifique, qui tente
de ménager la chèvre et le choux pour ne déplaire a personne.
L’article inutile c’est chercher au fin fond de soi la chose la plus
conne au monde à dire et ne pas avoir honte de le dire. Ce type
d’article sans prise de position vous ouvre les portes a toutes les
catégories d’opinions.
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28 juin 2009 à 19 h 55
C’est vrai que M. Bourque essaye de ménage la chèvre et le chou, cependant il apporte des points très intéressants.
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28 juin 2009 à 23 h 26
Si M. Bourque prendrais position sans aucunnes nuances il serais critiqué vertement mais au contraire il prend la position qui lui revient celle du journaliste. Le rôle du journaliste c’est de raporté les faits le plus objectivement possible pour que les gens se forgent leur propre opinion!
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29 juin 2009 à 00 h 52
Dans le cas d’un journaliste « reporter » qui rapporte les faits oui, mais dans le cas d’un chroniqueur il peut et même il doit apporter son opinion.
En fait un chroniqueur c’est souvent un éditorial non-officiel.
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29 juin 2009 à 01 h 05
À Québec, on peut transformer un grand champ en 50 maisons unifamiliales ou 150 unités en rangée par exemple. À Donnacona (exemple arbitraire, qu’on peu remplacer par n’importe quel coin de campagne à moins de 50 km de Québec), le même grand champ sera remplacé par 15 maisons unifamiliales parce qu’on fait de plus grands terrains (et c’est rentable quand même puisque ce champ se vend beaucoup moins cher).
À ce compte là, j’aime aussi bien qu’on convertisse un champ à Québec qu’en campagne (là où l’agriculture est rentable d’ailleurs). De toute façon, le taux de natalité ou d’immigration ne changera pas sous prétexte que la ville de Québec veuille interdire la conversion des quelques terres agricoles (intulisées à ces fins) qui lui reste. Ainsi, si ce n’est pas à Québec que ça se fait, ce sera autour, et ce ne sera fort probablement pas mieux.
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29 juin 2009 à 09 h 29
Effectivement, si on ne fait qu’établir des contraintes supplémentaires à Québec, on ne fait qu’inciter les gens à s’établir ailleurs qu’à Québec.
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29 juin 2009 à 06 h 49
Je suis d’accord pour les terres enclavées en pleine ville… Qui veut d’une terre contaminée par les activités urbaines?
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29 juin 2009 à 10 h 46
Justement, à ce sujet ce matin, un petit entrefilet qui parle de l’expérience qui se vit à Flint au Michigan où l’on veut raser des quartiers de banlieues éloignés, retourner ces terres à l’agriculture et densifier la première couronne autour du centre-ville. Une expérience à suivre.
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29 juin 2009 à 11 h 53
Ils ont complètement perdu la boule ou quoi? Les gens qu’ils vont chasser des banlieues, croit-ils qu’ils vraiment qu’ils vont aller vivre en ville. Non, la plupart vont sacrer leur camp dans les banlieues des villes voisines, et Flint ne deviendra plus q’un village. D’ailleurs Flint c’est déjà pas une grosse ville, à peine plus gros que Sherbrooke, rien de comparable avec Québec.
Tant qu’à être partis, ils seraient aussi bien de raser Flint au complet et d’aller tous vivre à Détroit. Flint est déjà une banlieue « éloignée » de Détroit au même titre que Donnaconna une banlieue « éloignée » de Québec!
Mais n’oublions pas que Détroit est un très bon exemple d’exode massif vers les banlieues, à un point tel qu’on y trouve non seulment des bâtiments abandonnés à profusion, mais des quartiers complets!
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29 juin 2009 à 12 h 23
Je ne suis pas allé voir leur histoire, mais c’est peut-être relié à un tout autre problème : les reprises hypothécaires. Il y a des quartiers autour de certaines villes (dont Détroit) où la moitié des maisons ont été reprises par les banques, et où 4 maison sur 5, parmi celles encore habitées, sont à vendre. Autrement dit, 90% des maisons sont à vendre, dont plus de la moitié par les banques, et personne n’en veut.
On imagine facilement la chose : les maisons abandonnées se font squatter, vandaliser, elles ne valent plus grand chose, et le quartier n’est plus sécuritaire (sans compter que la ville qui a de moins en moins de revenus doit couper dans ses dépenses, donc moins de services). Bref, les gens font faillite et quitte de force ou fuient carrément le quartier.
Il s’agit bien souvent de quartiers récents, de 5 à 10 ans, construits au coeur d’une économie « déréglée » pour ainsi dire.
Donc s’il s’agit d’un de ces quartiers (ce qu’il faudrait vérifier), non seulement il est déjà presque vide, mais ceux qui y restent encore seront probablement content qu’on paie une « juste valeur » pour leur demeure et qu’on les aide à déménager. Sans déménager dans un « nouveau quartier plus dense à construire », ils trouveront sûrement place dans d’autres banlieues pas trop loin où plusieurs maisons (mais pas trop) sont à vendre.
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29 juin 2009 à 12 h 38
Après quelques minutes de recherche, mon hypothèse semble tenir. Un article parmi tant d’autres à ce sujet :
http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/financialcrisis/5516536/US-cities-may-have-to-be-bulldozed-in-order-to-survive.html
Une petite recherche de « bulldozing flint » (sans les guillemets…) sur Google donne pas mal de lecture.
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29 juin 2009 à 15 h 55
Pas bête ton hypothèse Manu. En fait c’est pas juste une hypothèse, c’est bien de cela dont il est question dans l’article: une « gestion de la décroissance ». Fini les rêves de bien du monde, fini les projets et les « trips », on parle plutôt de « survie ». Heureusement c’est pas notre cas ici!
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30 juin 2009 à 21 h 34
Propos d’un blogueur
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29 juin 2009 à 12 h 36
Je résume mes commentaires:
1) Étant plus jeune, il m’arrivait de m’aventurer dans le vaste secteur des terrains des communautés religieuses de Sillery. Je crois aussi que le potentiel récréotouristique (sentier et vue sur le fleuve) est important dans ce coin de la ville méconnu du grand public. Un plan d’aménagement, en lien avec la Promenade de Champlain, devrait être piloté en mettant l’accent sur ce potentiel « grand public ». Des tours à logements? Quatre ou cinq en retrait des plus belles percées visuelle, avec une architecture véritablement contemporain? Pourquoi pas! Le désastre serait de planifier, par exemple, 500 logements de style semi-détachés!
2) Serres SMA: j’étais un partisan de la sauvegarde INTÉGRALE du site! Une vocation agricole un plein coeur urbain, c’est devenu exceptionnel. Une occasion ratée de faire de ces terres un écomusée (au sens « vivant », avec des artisans à l’oeuvre) axé sur le patrimoine agricole québécois, le rôle historique de la ferme auprès de l’hôpital Robert-Giffard et le développement durable, tout ça en lien avec le domaine de Maizerets, la baie de Beauport et l’hypothétique Neurocité dans la perspective de son implantation sur le site des défuntes Galeries Sainte-Anne.
Rappel: https://www.quebecurbain.qc.ca/2008/09/05/panorama-urbain-30-les-vastes-terres-de-lex-ferme-sma
3) Enfin, concernant François Bourque, je continue à le citer de temps à autres dans mes billets, car il fait un travail très honnête comme journaliste et commentateurs de l’actualité urbaine. C’est d’autant plus important qu’on perd Réjean Lémoine, coupé par on-sait-qui. Des amateurs sans culture qui se disent journalistes sur nos ondes radio (et comme par hasard qui sont très à droite), plusieurs comme moi en ont un peu soupé, à Québec! À la médiocrité, il faut opposer la qualité…
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29 juin 2009 à 17 h 23
Nuance, Bourque n’est pas un journaliste mais un chroniqueur tout comme Réjean Lemoine. Et pour vous rappeler ce qu’est un journaliste en voici la description tiré du code de déontologie de:
http://www.fpjq.org/index.php?id=82
Noté le passage « …qui les maintient a distance des pouvoirs et
des groupes de pression… » Ouf, deux mondes différents.
Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés.
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29 juin 2009 à 20 h 39
François Bourque est un journaliste SOLIDE! Il est même président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec depuis 2007!!
http://www.ledevoir.com/2007/11/22/165412.html
Cela dit, je connais le milieu pour y avoir déjà oeuvré comme pigiste…
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29 juin 2009 à 22 h 55
Perception interressante de ce type. Pourtant plusieurs autres disent
qu’il est le bras médiatique de la mairie, une sorte d’agent de communication. Faut pas mélanger journalisme d’investigation, totalement absent a Québec, et journalisme à potin urbain pour
plaire a tous et chacun. Cette presse sans opinion qui comme les
dîner congelés est sans saveur et qui veut plaire a tout le monde
en épargnant les susceptibilités, n’est que de la vulgaire miasse.
Dans les écoles de journalisme vous apprenez sottement que dans
les sociétés démocratiques que l’information de presse et les
journalistes sont indépendants de tout pouvoir politique et
idéologique. Dans les faits, nous nous retrouvons à Québec
avec des journalistes qui ne sont que de mignon gastéropode
qui se cache dans leurs coquilles et bouffe les graines qu’on veut
bien leurs balancer.
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29 juin 2009 à 23 h 41
Depuis quelques années, les textes des journalistes de La Presse sont publiés dans Le Soleil. Et dans un avenir pas si lointain, il y aura UN journal publié par GESCA, avec des cahiers « locaux» où écriront les François Bourque de ce monde.
C’est prévisible.
Quant à l’Indépendance de tout pouvoir souhaitée, elle va se retrouver ici. Sur QU. Ou d’autres blogues du genre.
Les grands médias ont des contraintes connues. Ce qui n’empêchera pas le journal Le Soleil d’être actuellement la norme au niveau de l’information. Les locaux de Radio-Canada se vident. Et les autres ont quitté (TQS). Pour le Journal de Québec, je cherche encore la qualité trouvée dans le MédiaMatinQuébec lors du conflit connu.
En passant, votre qualificatif de « journaliste à potin urbain» n’est pas fondé si vous voulez ainsi qualifier le M. Bourque dont il est question. Mais je peux sans doute me tromper dans l’interprétation de vos propos.
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30 juin 2009 à 06 h 46
Cette fois-ci je vous donnes raison sur plusieurs points.
1/La tendance à la concentration est malheureusement inévitable.
2/Je suis d,’accord avec vous pour les blogues. Le nouveau pouvoir indépendant. La preuve, ce je dis ne passerais pas la rampe dans un journal ordinaire.
3/Radio-canada ce vide et éventuellement seras réduit a un ou
deux correspondants.
4/MédiaMatinQuébec était largement supérieur au journal de Québec au point que je souhaite un autre lock-out.
Par contre, je maintiens que les principaux médias de Québec
ne sont plus qu’un ramassis de potineurs urbain pour
intellectuelle. La preuve la plus frappante, rappelez-vous il y a
qq années la venue à Québec du Quenn Mary ou Élizabeth- je ne
sais plus quel nom- ce fut à radio-Canada et au Soleil reportages sur reportages. Même que Radio-Canada avait installer ses
fesses sur place pour nous rassasser continuellement la même
litanie sur les dimensions du bateau. L’an passé à la venue
des vedettes, leurs moindres éternuements faisait la une.
Vous n’avez qu’à lire la couverture du Soleil aujourd’hui
encore le MOULIN À IMAGE, et pour dire quoi? DES BANALITÉS,
DE STUPIDES BANALITÉS. Un Écho-Vedettes pour intello.
Ça M.Gobeil c’est du potinage urbain, plus connu mondialement
sous le terme de PEOPEL’S PRESS.
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29 juin 2009 à 22 h 57
M. Bourque émets (avec talent) ses opinions dans le journal Le Soleil. Et il est aussi président de la fédération professionnelle des journalistes du Québec. Depuis plusieurs mois, ses propos (très bien écrits) ressemblaient souvent plus à quelqu’un ayant eu un coup de foudre « journalistique» pour le renommé Maire Labeaume. Ce qui a été d’ailleurs souligné. Par crainte sans doute qu’il n’ait plus la saine distance requise face à ce pouvoir. On verra (et j’en suis) ce qu’il en est à partir de l’automne prochain. Moment où le pouvoir souverain sera.
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29 juin 2009 à 14 h 30
Bon article bien articulé.
Seule remarque: mélanger zone agricole et boisé urbain est quant à moi une très mauvaise association. Ce n’est pas la même vocation, pas la même dynamique.
Je suis d’accord avec Fernand, les banlieues de Québec ce sont construites sur d’anciennes terres agricoles qui ont été dézoner. Il est normale que si la ville s’agrandit, les terres agricoles adjacentes deviennent interessantes pour les promotteurs car il y a une demande. Je trouve cela normale d’autant plus que certaines terres ne sont pas exploitées. Reste que ces zones agricoles sont généralement en périphérie et participe en quelques sorte à l’étalement urbain. Question de balance.
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30 juin 2009 à 09 h 05
La pipolisation journalistique et médiatique à Québec en sied très bien à une population conservatrice qui se sent à l’aise avec les politiques de droite du parti conservateur au fédéral et de l’ADQ au provincial et du maire Labaume au municipal. Les médias traditionnels y ont vu un créneau rentable et ils avaient raison puisque les journaux se vendent toujours bien et que les cotes d’écoute surfent aussi sur cette apathie sociale qui ne s’animent plus que pour les spectacles et les jeux.
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30 juin 2009 à 12 h 19
Dans le cas présent, François Bourque peut très bien être journaliste de métier, puis être chroniqueur à ses heures.
C’est au lecteur de distinguer la section du journal dans laquelle s’inscrit un article. Ici, c’est dans la section des chroniqueurs, elle-même dans la section « Opinions ». Donc nécessairement, il ne s’agit pas d’un article neutre et indépendant.
Dans un petit resto, rien n’empêche un cuisinier ou un gérant de faire un peu de service sans pour autant qu’on ne lui reproche sont titre.
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