Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les groupes de protection des boisés Neilson et des Soeurs perdent une bataille

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juillet 2009 13 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

(Québec) Le groupe de protection du boisé Neilson de Sainte-Foy et celui du boisé des Soeurs de Charlesbourg n’ont pu prouver que la construction résidentielle prévue à ces endroits était non conforme au plan d’urbanisme de la Ville. Malgré tout, la bataille n’est pas terminée et pourrait devenir un enjeu électoral.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Parc, Qualité et milieu de vie.


13 commentaires

  1. Jo

    19 juillet 2009 à 14 h 47

    La vrai raison de la bataille de Charlesbourg est uniquement un « pas dans ma cours » typique de la région de Québec. Les gens qui on fait du porte à porte avec des arguments du genre qu’ils ne veulent pas de B.S. ou de jumelés à proximité car ce sont des gens « pauvre » que le bruit de l’autoroute était pour les dérangés et ce sont les mêmes gens qui ont mis sur pied le groupe du quartier Bon Pasteur. Je ne suis pas résident du secteur mais j’était chez quelqu’un du quartier quand un des instigateur du groupe est passé avec ce genre d’arguments tout en utilisant le prétexte de la conservation du boisé. Je m’excuse mais quand on se construit sur un terrain de 40000′ carré dans une ville, il faut s’attendre un jour à avoir des voisins qui vont finir par apparaitre.

    J’aime la nature et je déteste voir des arbres coupés pour rien mais la ou je veut en venir c’est qu’il faut faire attention car certaines personnes se servent de causes qui peuvent tenir à coeur à beaucoup de gens juste pour leurs petit bonheur personnel.

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    • Observateur Utilisateur de Québec Urbain

      14 août 2009 à 00 h 05

      J’ai passé mon enfance dans le secteur de Bon-Pasteur et j’ai encore de la famille qui y habite (adossé au boisé). J’ai joué dans ce boisé qui sera rasé de nombreuses heures étant plus jeune. Je sais très bien par contre qu’on ne peut avoir de droit acquis sur un terrain qui ne nous appartient pas. On ne peut peut pas empêcher un développement sur un terrain dont on détient aucun droit.

      Par contre, ce que j’aime moins personnellement est le type de développement qu’on veut y faire qui s’harmonise très peu avec les propriétés en place. Je crois qu’on projette surtout faire du petit bungalow jumelé en clap board bas de gamme. Il est certain que ça n’embelira ou rehaussera pas particulièrement le paysage et il faut comprendre les propriétaires riverains d’être un peu déçus de voir ce genre de développement venir s’installer dans leur cour.

      Moi je n’ai absolument rien contre le fait de développer ce boisé. Il fallait s’attendre à ce que ça se développe un jour. Par contre, c’est le type de développement qu’on veut y faire qui m’agaçe un peu. Coupe à blanc, jumelés bas de gamme pas très esthétique, aucune harmonisation avec les propriétés qui sont déjà en place, etc. Je crois qu’il y aurait lieu de faire un beau développement mais j’ai l’impression qu’on laissera carte blanche aux promotteurs pour ériger leur maison de carton et faire le + de profit possible. L’arrondissement de Charlesbourg ne semble pas très rigide au niveau de l’urbanisme malheureusement à voir certains nouveaux développements.

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  2. François

    19 juillet 2009 à 18 h 21

    Comme il est ironique de lire plus haut la mise en chantier de la Cité verte dans le quartier Saint-Sacrement, dont le maire de Québec se pétera les bretelles en disant que ce projet fera école dans la nation de développement durable, alors qu’à d’autres endroits, on rasera, on fera table rase pour faire place à des constructions tout ce qu’il y a de plus ordinaires. Ah oui, c’est vrai, on nous dira qu’on garde un pourcentage de 40 % pour le milieu naturel. Par contre c’est toujours la même histoire : conserver un petit îlot vert alors que tout autour ce sera le désert. Non, on replantera des chicots parce que c’est moins compliqué de tout raser et de replanter. Vision de promoteurs. Et la ville sera trop paresseuse pour exiger la plus grande conservation, bâtir avec le milieu.

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    • Goldoche

      21 juillet 2009 à 00 h 19

      Oui tu as bien raison François,

      si seulement Champlain avait décidé de laisser Québec 100% naturelle, on n’aurait pas ce débat aujourd’hui ;)

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  3. François

    21 juillet 2009 à 09 h 23

    C’est de la démagogie et tu écris n’importes quoi ! On peut faire des projets intelligents, intégrés à l’environnement, avec un minimum d’interventions. Seulement, c’est plus compliqué, on préfère laisser des entrepreneurs faire ce qu’ils veulent. Du développement, de l’évolution, c’est ça. Alors on se ramasse avec des projets bas de gamme et des terrains gazonnés mur à mur. On sait comme dans les années 70 et 80
    L’architecte Pierre Thibault semble avoir de l’écoute auprès du maire. Un petit coup de téléphone, et peut-être comprendraient-ils certaines choses.

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  4. Goldoche

    21 juillet 2009 à 19 h 43

    Ok, mais pourquoi quand on a construit le quartier n’a-t-on pas préservé 2 fois plus de forêt ?

    C’est plutôt arbitraire…

    Et tu penses qu’à Val-Bélair, ils n’en couperont pas d’arbre? Il faut pas se leurrer, les gens vont aller ailleurs c’est tout.

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  5. François

    21 juillet 2009 à 22 h 26

    Pourquoi se baser sur les choix d’hier pour justifier les décisions d’aujourd’hui ?
    Pourquoi la mentalité de tout raser, ensuite replanter, arracher le couvert forestier pour mettre de l’insignifiant gazon, parce qu’on pense encore aujourd’hui que c’est le summum de l’esthétisme ? Je me répète ici, mais je crois qu’on peut faire des projets de qualité intégrés au milieu. Par exemple, entre l’est différents projets, laisser des lisières de forêts pour séparer, cacher de la rue, créer des couloirs verts, c’est-à-dire des allées piétonnières fonctionnelles à travers la forêt. Il faut voir ce qui a déjà été construit à Radburn dans le New jersey il y a… 40 ans. Et Tapiola en Finlande. Même chose.
    Ce ne sont pas les constructeurs qui vont évoluer. Ils sont là pour maximiser le profit. C’est tout à fait normal. Par contre, je crois que c’est le rôle des autorités municipales de progresser, amener des nouvelles idées, de nouvelles façons de faire. Et il y aura des constructeurs qui amèneront de nouveaux projets, car il y a un public intéressé à payer pour ces projets : collés à la ville, aux transports en commun, aux grandes voies de ses relations et surtout, un milieu naturel de qualité. C’est ça la qualité de vie.
    .

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  6. Goldoche

    21 juillet 2009 à 22 h 51

    Projet intégré au milieu?? ça ressemble aux compétences transversales ça comme terme. Est-ce que les blocs appartements collés dans Saint-Sauveur sont intégrés au milieu?

    Je pense que pour bien des gens, c’est le pas dans ma cour qui prime, ils veulent garder leur tranquillité, ils ne veulent pas plus de voisins, le fait de vouloir sauver des arbres est une excuse.

    Voici un petit résumé de la situation dans la région de Québec François :
    1 – la population de la région de Québec augmente et vite
    2 – Le nombre moyen de personnes par ménage tend à diminuer.
    3 – Ce n’est pas tout le monde qui veut vivre au centre-ville dans des tours. St-Roch est un quartier super, mais ce n’est pas tout le monde qui veut y vivre.
    4 – Les bungalows à Ste-Foy et Sillery sont hors de portée de la plupart des gens. Résultat, les gens vont ailleurs.

    Si on ne construit pas à Ste-Foy, les gens iront à Val-Bélair, Saint-Augustin, Boischatel, Lac-Beauport, Lévis, etc.

    Moi je me dis que quelqu’un qui fait 20 km de moins d’auto par jour, c’est mieux pour l’environnement. Les arbres c’est bien beau, mais il faut être réaliste.

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    • Carol

      22 juillet 2009 à 12 h 00

      « Les arbres c’est bien beau, mais il faut être réaliste. »

      Ce qui est réaliste, c’est d’avoir un équilibre entre urbanisation et nature. trop souvent l’homme a trop défait cet équilibre parfois fragile, par un genre d’irresponsabilisation face aux choix de vie et d’action apporté par ceux-ci.

      « Je pense que pour bien des gens, c’est le pas dans ma cour qui prime, ils veulent garder leur tranquillité, ils ne veulent pas plus de voisins, le fait de vouloir sauver des arbres est une excuse. »

      Leur as-tu demandé ??? ;-)

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  7. François

    22 juillet 2009 à 08 h 29

    En résumé, la planification intégrée en urbanisme, c’est tenir compte des qualités de milieu – dans ce cas-ci un milieu forestier dans la ville – et le développer – c’est-à-dire construire – en minimisant l’impact sur ce premier .
    Pour ce qui est de pas dans ma cour, oui, il en existe c’est certain. Mais dans le cas du Neilson ou d’autres pourquoi ça n’existerait pas des gens qui ont une vision plus large du développement ? Et personnellement, je préfère avoir des gens qui en sont soucieux que des gens qui s’en foutent. Et je crois que les groupes qui se battent pour la conservation, serait d’accord pour du développement si on leur proposait un vrai projet, encore une fois avec un minimum de coupes, un plan de développement du secteur, pas quatre ou cinq constructeurs qui proposent chacun leur projet qui s’intégreront mal entre eux. À la fois sur l’architecture que la variété (unifamiliale, duplex, etc.)

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  8. Goldoche

    22 juillet 2009 à 08 h 47

    Ok, mais ou peut-on construire? Car minimiser les impacts sur le boisé Neilson, ça veut dire ne rien construire ou réduire de beaucoup le projet annoncé (du genre 3-4 fois moins de maisons).

    Il y a 3 types de terrain qui ne sont pas utilités pour du commercial, résidentiel ou industriel à Québec et dans les environs

    1 – des terrains boisés
    2 – des terres agricoles
    3 – des terrains contaminés

    Pour le 3e point, je suis bien d’accord qu’on les décontamine et qu’on les utilise en priorité, cependant, il faudra toucher au #1 et au #2 aussi

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  9. François

    22 juillet 2009 à 09 h 19

    Le problème, c’est que je crois qu’on sous-estime l’espace disponible par ce qu’on veut y construire, c’est la même chose qu’en lointaine banlieue. C’est-à-dire de grosses maisons, des grands terrains, bref bouffer l’espace, sous prétexte que c’est ce que les gens veulent. Or, on ne propose rien d’autres. Je crois que les jeunes familles seraient prêtes à payer plus cher si on leur proposait de l’habitat de qualité à proximité des services, des écoles, du primaire à l’université comme c’est le cas à Sainte-Foy et du transport en commun en leur donnant aussi les qualités du milieu naturel qu’ils recherchent lorsqu’ils vont s’établir à Val Bélair.

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  10. Marc-Olivier Labrecque

    30 juillet 2009 à 19 h 24

    Je trouve que le projet immobilier du Boisé Neilson est assez bien planifier. Il intégre l’aspect conservation assez bien en se basant sur les inventaires qui ont été faits. Ils prennent au moins la peine maintenant de regarder s’il y a des écosystèmes de valeurs et de les préserver. 40% sera garder. Personnelement, je trouve qu’un pourcentage un peu plus élevé serait préférable. La superficie des 40 pourcent englobe les 2 écosystèmes de valeur dans le boisé mais je trouve qu’il oublie d’établir une lisière de foret.

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