Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Vieux-Québec en mutation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juillet 2009 11 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(Québec) Le Vieux-Québec est devenu une destination cheap, m’avait-il lancé avec le dépit de l’amoureux trahi. Cheap? m’étais-je étonné.

Il m’a parlé des grandes maisons disparues : Renfrew, Garneau, Birks, Kerhulu, Bruyère, McKenna. A évoqué l’époque où le Vieux-Québec allait encore au cinéma, s’habillait distingué et pouvait magasiner sur rue pour les préparatifs de mariage.

Suite

Un billet précédent

* On dirait que M. Bourque est dans une période d’état de grâce. Des textes magnifiques. Et il ne parle pas de le Mairie. Je souhaite qu’il se promène ainsi 4 jours dans les nouveaux territoires de la Nouvelle Ville de Québec. Pour d’autres textes tout aussi remarquables.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec.


11 commentaires

  1. dave deux

    20 juillet 2009 à 08 h 30

    https://www.quebecurbain.qc.ca/forum/index.php?showtopic=1609

    Puisque je ne suis pas le genre a me répéter, mon commentaire
    est sur le lien ci-Haut.

    PS « Mutation » est le terme politiquement correct pour « perdition ».

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Louis.L.

    20 juillet 2009 à 09 h 30

    Le vieux se meurt depuis un bon moment déjà. N’en déplaisent aux résident intra-muraux l’acitivité économique se poussent à l’ouest et la tendance devient de plus en plus forte. Le vieux, c’est un peu comme  »Notre Village d’Antan », nous y allons deux-trois fois par années pour y marcher, ont se dit que c’est beaux pour les touristes mais jamais ont pouraient y vivre. Les retraités et les étudiants y trouvent leur compte. C’est peut être un  »trip » pour certain d’y vivre quelques temps. Pour la plupart des gens, c’est un endroit sans sevices, sans stationnement ou ce trouvent quelques condo et/ou maison interressante, mais aussi beaucoup de logements tout croche. Quand ont dit que tout ce déplace à l’ouest sur Laurier, va falloir commencer à y croire.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    20 juillet 2009 à 10 h 10

    C’est le lourd tribu d’une reconniaissance internationale de l’UNESCO.

    Ce coin devient de plus en plus touristique et féérique. J’ai passé en auto hier dans le secteur de la cathédrale, les piétons avaient envahi la rue et j’était devenu un objet dérangeant. Pourtant les trottoirs sont là pour les piétons mais quand le civisme n’existe plus…

    Je suis rendu à penser qu’on devrait fermer le secteur intra-muraux devrait être piétonnier sauf pour les écolobus. On devrait trouver un stationnement pour les autocar de touristes et avoir des navettes électriques. La préservation des vieux murs contre la pollution exige ce prix. De toute façon la vie de quartier est de plus en plus folklorique et les condos de luxe sont loués à la semaine aux américains…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Réal

    20 juillet 2009 à 10 h 31

    C’est également le lourd tribut à payer pour la commercialisation touristique à outrance pour satisfaire les promoteurs et commercants de tout acabit qui vivent maintenant quasi-exclusivement du tourisme. Et ce, sans tenir compte des citoyens qui y vivaient. Et mainteant, pour beaucoup de bien-pensants hors les murs en quête de festivités (Red Bull Crashed Ice, par exemple), les citoyens qui y vivent encore ne sont qu’une nuisance.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Rémi

    20 juillet 2009 à 20 h 52

    M. Réal. Dites-nous donc… Quelle est votre solution ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Réal

      21 juillet 2009 à 09 h 37

      Il est un peu trop tard pour des « solutions » pour le Vieux-Québec, la situation est irréversible; l’appropriation des vestiges de l’Amérique française à des fins commerciales a dégradé le tissu urbain jusqu’au point de non-retour. Le cas du Vieux-Québec est similaire à celui du Carré français de la Nouvelle-Orléans, à 100 ans près.

      La siuation du Vieux-Québec devrait toutefois nous servir à ne pas répéter les mêmes erreurs pour les quartiers limitrophes du centre-ville si on tient à les garder vivants.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  6. Seb

    21 juillet 2009 à 07 h 03

    C’est correct comme ça. Il y a de l’emploi et le patrimoine est préservé.

    L’aspect du vieux est la résultante de deux pressions : pression touristique et pression sociale locale.

    Plus PERSONNE ne magasine au centre-ville. C’est la même chose à St-Roch où toutes les belles boutiques de 4-5 étages, comme le Laliberté d’antan, ont disparu. Si les gens veulent un Vieux-Québec local, ils doivent y magasiner et ainsi créer une demande pour l’offre qui les intéresse.

    Vous devez choisir entre vos méga-porcheries parfumées de Ste-Foy ou bien le centre-ville, là où vos chères cannes de sardine sur roues ont peine à touver un nid de bitume :P

    Signaler ce commentaire

     ou annuler