Je crois que le terme noyage ( à ne pas confondre avec noyade) est un terme technique tout à fait approprié dans le cas d’un remplissage d’un endroit suite à un débordement d’eau. Dans le domaine minier que je connais un peu, on utilise cette expression pour qualifier le remplissage de puits et de galeries d’une mine abandonnée ( en anglais, on disait flooding).
La pancarte prévient simplement qu’il peut y avoir de l’eau à cet endroit.
Je crois que Réal a raison. Noyage est une traduction de « flooding », et le mot est bien présent dans le dictionnaire terminologique. (http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html)
La mention « bassin de rétention » m’avait échappé. Je croyais que l’affiche avait été installée aux abords d’une rivière ou d’un quelconque cours d’eau. Le terme « noyage » se défend alors.
Je ne connaissais pas ce mot. Je croyais que la ville craignait que le niveau d’eau monte trop et que les gens se noient. Ça aurait été assez surprenant!
J’ai en effet vérifié les usages de « noyage » avant d’envoyer la photo (je connaissais par exemple le « noyage d’un moteur » d’auto). Il n’y avait que des définitinos techniques, dont aucune dans les dictionnaires généraux, mais je ne voyais pas de quelle manière on devait être averti d’un risque de noyage. En effet, même si le bassin recueille un peu d’eau après une forte pluie, on le constate et c’est tout. Ou bien on se mouille les pieds si on y va, ou bien on reste au sec en n’y allant pas. D’ailleurs, on ne met pas des pancartes un peu partout dans les rues en disant « risque de flaque d’eau ».
Toutefois…
là je viens de me rappeler quelque chose :
Il y a là (ça vient de commencer ou ça va commencer bientôt) une étude sur l’action des bassins de rétention sur l’eau qu’ils retiennent. À cet effet, il était question d’installer une vanne ou je ne sais trop quoi pour contrôler le débit. Je ne retrouve plus cette information… probablement un des nombreux procès-verbaux du conseil de quartier qui n’aboutissent pas sur le site web de la ville.
Mais bon, j’imagine que le but était de tester l’effet d’un bassin de rétention avec différents niveaux d’eau, ou de temps de rétention, ou d’autres paramètres, question de voir ce qui est filtré par un tel bassin, ou encore la vitesse d’absorption naturelle du sol, je ne sais plus.
Me rappelant cela, il y a peut-être un lien, auquel cas le « noyage » serait le « noyage du bassin ». De plus, si c’est effectivement contrôlé par une vanne, alors le noyage pourrait être soudain, et il y a peut-être là matrière à avertir les gens.
Si c’est bel et bien le cas (je vais m’informer à la ville), alors mea culpa. Je crois quand même que la plupart des gens vont penser qu’on parle de noyade plutôt que de noyage. Mais si c’est une erreur, elle sera probablement corrigée (car lorsque je poserai ma question à un(e) préposé(e), elle sera sûrement envoyer aux personnes concernées qui renverront ensuite leur réponse et agiront s’il y a lieu).
Quelqu’un qui voit ça et regarde l’herbe et la presque absence d’eau pourrait croire que c’est ok, que la pancarte est bidon et qu’il ou elle peut aller cueillir des fleurs. Et là si c’est comme vous dites, équipé de vannes de régulation, ça peut être très dangereux. Surtout pour des enfants. Des petites jambes d’enfant prisent dans la boue avec plein d’eau qui arrive… Un adulte sort de là sans problèmes, mais pas nécessairement un enfant. À mon avis, ils devraient faire usage de pictogrammes plutôt que de termes que la moyenne des gens ne saisissent pas bien.
il y a eu une présentation au conseil de quartier à ce sujet. Ce sont des étudiants au doctorat de l’Université en collaboration avec la Ville qui font cette étude. Le but, de se bassin est de récolter l’eau de pluie du nouveau quartier résidentiel lors de fortes pluies. Ensuite, l’eau s’enva par un tuyau vers la rivière ou les égouts pluviaux.
Le but de l’étude est de laisser quelques jours à l’eau avant de la faire sortir par le tuyaux. Cela permet aux sédiments de se déposer au fonds et évite de rejeter des polluants dans la rivière. L’étude permettra de tester l’efficacité de la rétention et de déterminer une durée optimale de conservation dans le bassin…
Merci pour les infos… d’ailleurs, après vérification, il n’y a aucun mécanisme de vannes ou de quoi que ce soit du genre. Simplement le tuyau d’égoût pluvial qui arrive (et j’ai pris une photo avec flash dedans, et on n’y voit rien d’autres que de l’eau et un tuyau sur une bonne distance…) puis un tuyau de 40 cm de diamètre (de mémoire) qui fait sortir l’eau. Ce dernier peut facilement être fermé avec un panneau du genre « plywood » ou n’improte quoi d’autre pour réaliser l’étude en question.
Mise à jour : de l’autre côté du bassin, sur la piste cyclable, ça dit « risque de noyade ». Question d’ajouter à la confusion j’imgagine, et raison de plus d’appeler la ville.
À Beauport, tous les nouveaux projets diomiciliaires sont munis de ces bassins de rétention. Dans les égouts, on a deux tuyaux : un pour les égouts sanitaires et l’autre pour l’égout de surface qui coule par les grilles de rue. Dans de fortes pluies, il faut régulariser l’arrivée des eaux aux usines d’épurations. Ces bassins servent à retenir le trop plein dans les tuyaux d’égout de surface. Il demeure que dans les parties près des usines d’épuration, il faudra installer des bassins de rétention plus vastes avec des Stabilisateurs Statisques Tourbillonnaires (SST) pour diminuer la vitesse d’arrivée de l’eau aux usines. Parce que quand ca déborde, on envoi de l’eau non traité au fleuve…
Ces SST près des deux usines d’épuration des eaux sont encore en projet depuis près de vingt ans, faute d’argent. Imaginez, on en parlait lors des audiences du BAPE pour les deux usines d’épuration des eaux usés dans les années 90 du temps du président de la CUQ, Michel Rivard. Il a eu le temps de devenir député et puis sénateur…
Oui, il y a de tels bassins partout dans les nouveaux quartiers, et parfois en très grande quantité (dans le secteur où j’ai prise la photo, il y en au moins un par 100 habitations), mais ça doit quand même bien faire 20 ans qu’on sépare entièrement les égoûts pluviaux et sanitaires. De plus, l’espace sous les lignes d’Hydro-Québec est converti en bassins de rétention à bien des endroits. La ville parlait d’ailleurs, depuis les inondations de la rivière Lorette, d’en mettre un peu partout dans les quartiers « moins nouveaux », notamment ceux qui ont les égoûts séparés mais pas encore de bassins.
24 juillet 2009 à 15 h 26
Et combien y verront une faute d’orthographe ? Misère…
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24 juillet 2009 à 15 h 44
Je parlerais plutôt d’une faute de frappe…
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24 juillet 2009 à 19 h 26
Faut avoir les doigts croches en maudit pour accrocher le Y en visant le D!
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24 juillet 2009 à 16 h 04
la faute de frappe, c’est l’éternelle excuse…
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24 juillet 2009 à 16 h 06
Blackberry de Régis Labeaume
To-do-list
« acheter dictionnaires et logiciels de correction… »
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24 juillet 2009 à 16 h 18
Je crois que le terme noyage ( à ne pas confondre avec noyade) est un terme technique tout à fait approprié dans le cas d’un remplissage d’un endroit suite à un débordement d’eau. Dans le domaine minier que je connais un peu, on utilise cette expression pour qualifier le remplissage de puits et de galeries d’une mine abandonnée ( en anglais, on disait flooding).
La pancarte prévient simplement qu’il peut y avoir de l’eau à cet endroit.
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24 juillet 2009 à 16 h 19
Je souhaite que Manu surveille l’endroit pour voir le sort de ce panneau (pancarte? panonceau?). On surveille notre français ! :)
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24 juillet 2009 à 16 h 45
Je crois que Réal a raison. Noyage est une traduction de « flooding », et le mot est bien présent dans le dictionnaire terminologique. (http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html)
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24 juillet 2009 à 16 h 53
Merci !
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24 juillet 2009 à 16 h 48
Où est situé ce bassin de rétention ?
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24 juillet 2009 à 19 h 25
Coin Chauveau/St-Jacques. On reconnait derrière les arbres la grange d’une autre époque qui est en train de se faire envahir par des condos 3 étages.
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25 juillet 2009 à 00 h 11
Merci Paco!
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24 juillet 2009 à 17 h 07
La mention « bassin de rétention » m’avait échappé. Je croyais que l’affiche avait été installée aux abords d’une rivière ou d’un quelconque cours d’eau. Le terme « noyage » se défend alors.
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24 juillet 2009 à 17 h 42
Je crois que l’expression « Une tempête dans un verre d’eau » est tout indiqué :-)
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24 juillet 2009 à 18 h 26
Je ne connaissais pas ce mot. Je croyais que la ville craignait que le niveau d’eau monte trop et que les gens se noient. Ça aurait été assez surprenant!
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24 juillet 2009 à 18 h 28
C’est comme: Rue barrée au lieu de fermée.
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24 juillet 2009 à 20 h 08
J’ai en effet vérifié les usages de « noyage » avant d’envoyer la photo (je connaissais par exemple le « noyage d’un moteur » d’auto). Il n’y avait que des définitinos techniques, dont aucune dans les dictionnaires généraux, mais je ne voyais pas de quelle manière on devait être averti d’un risque de noyage. En effet, même si le bassin recueille un peu d’eau après une forte pluie, on le constate et c’est tout. Ou bien on se mouille les pieds si on y va, ou bien on reste au sec en n’y allant pas. D’ailleurs, on ne met pas des pancartes un peu partout dans les rues en disant « risque de flaque d’eau ».
Toutefois…
là je viens de me rappeler quelque chose :
Il y a là (ça vient de commencer ou ça va commencer bientôt) une étude sur l’action des bassins de rétention sur l’eau qu’ils retiennent. À cet effet, il était question d’installer une vanne ou je ne sais trop quoi pour contrôler le débit. Je ne retrouve plus cette information… probablement un des nombreux procès-verbaux du conseil de quartier qui n’aboutissent pas sur le site web de la ville.
Mais bon, j’imagine que le but était de tester l’effet d’un bassin de rétention avec différents niveaux d’eau, ou de temps de rétention, ou d’autres paramètres, question de voir ce qui est filtré par un tel bassin, ou encore la vitesse d’absorption naturelle du sol, je ne sais plus.
Me rappelant cela, il y a peut-être un lien, auquel cas le « noyage » serait le « noyage du bassin ». De plus, si c’est effectivement contrôlé par une vanne, alors le noyage pourrait être soudain, et il y a peut-être là matrière à avertir les gens.
Si c’est bel et bien le cas (je vais m’informer à la ville), alors mea culpa. Je crois quand même que la plupart des gens vont penser qu’on parle de noyade plutôt que de noyage. Mais si c’est une erreur, elle sera probablement corrigée (car lorsque je poserai ma question à un(e) préposé(e), elle sera sûrement envoyer aux personnes concernées qui renverront ensuite leur réponse et agiront s’il y a lieu).
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24 juillet 2009 à 23 h 23
Merci. Tenez-nous au courant svp.
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24 juillet 2009 à 20 h 16
Jvoé pô cé koi le praubléme.
Sait ben écrix.
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24 juillet 2009 à 21 h 36
Quelqu’un qui voit ça et regarde l’herbe et la presque absence d’eau pourrait croire que c’est ok, que la pancarte est bidon et qu’il ou elle peut aller cueillir des fleurs. Et là si c’est comme vous dites, équipé de vannes de régulation, ça peut être très dangereux. Surtout pour des enfants. Des petites jambes d’enfant prisent dans la boue avec plein d’eau qui arrive… Un adulte sort de là sans problèmes, mais pas nécessairement un enfant. À mon avis, ils devraient faire usage de pictogrammes plutôt que de termes que la moyenne des gens ne saisissent pas bien.
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25 juillet 2009 à 11 h 03
Bonjour,
il y a eu une présentation au conseil de quartier à ce sujet. Ce sont des étudiants au doctorat de l’Université en collaboration avec la Ville qui font cette étude. Le but, de se bassin est de récolter l’eau de pluie du nouveau quartier résidentiel lors de fortes pluies. Ensuite, l’eau s’enva par un tuyau vers la rivière ou les égouts pluviaux.
Le but de l’étude est de laisser quelques jours à l’eau avant de la faire sortir par le tuyaux. Cela permet aux sédiments de se déposer au fonds et évite de rejeter des polluants dans la rivière. L’étude permettra de tester l’efficacité de la rétention et de déterminer une durée optimale de conservation dans le bassin…
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25 juillet 2009 à 22 h 12
Merci pour les infos… d’ailleurs, après vérification, il n’y a aucun mécanisme de vannes ou de quoi que ce soit du genre. Simplement le tuyau d’égoût pluvial qui arrive (et j’ai pris une photo avec flash dedans, et on n’y voit rien d’autres que de l’eau et un tuyau sur une bonne distance…) puis un tuyau de 40 cm de diamètre (de mémoire) qui fait sortir l’eau. Ce dernier peut facilement être fermé avec un panneau du genre « plywood » ou n’improte quoi d’autre pour réaliser l’étude en question.
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25 juillet 2009 à 15 h 55
Mise à jour : de l’autre côté du bassin, sur la piste cyclable, ça dit « risque de noyade ». Question d’ajouter à la confusion j’imgagine, et raison de plus d’appeler la ville.
J’irai prendre une photo tantôt si ça adonne…
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25 juillet 2009 à 16 h 25
Ça devrait « adonner » :)
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26 juillet 2009 à 21 h 00
À Beauport, tous les nouveaux projets diomiciliaires sont munis de ces bassins de rétention. Dans les égouts, on a deux tuyaux : un pour les égouts sanitaires et l’autre pour l’égout de surface qui coule par les grilles de rue. Dans de fortes pluies, il faut régulariser l’arrivée des eaux aux usines d’épurations. Ces bassins servent à retenir le trop plein dans les tuyaux d’égout de surface. Il demeure que dans les parties près des usines d’épuration, il faudra installer des bassins de rétention plus vastes avec des Stabilisateurs Statisques Tourbillonnaires (SST) pour diminuer la vitesse d’arrivée de l’eau aux usines. Parce que quand ca déborde, on envoi de l’eau non traité au fleuve…
Ces SST près des deux usines d’épuration des eaux sont encore en projet depuis près de vingt ans, faute d’argent. Imaginez, on en parlait lors des audiences du BAPE pour les deux usines d’épuration des eaux usés dans les années 90 du temps du président de la CUQ, Michel Rivard. Il a eu le temps de devenir député et puis sénateur…
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26 juillet 2009 à 22 h 01
Oui, il y a de tels bassins partout dans les nouveaux quartiers, et parfois en très grande quantité (dans le secteur où j’ai prise la photo, il y en au moins un par 100 habitations), mais ça doit quand même bien faire 20 ans qu’on sépare entièrement les égoûts pluviaux et sanitaires. De plus, l’espace sous les lignes d’Hydro-Québec est converti en bassins de rétention à bien des endroits. La ville parlait d’ailleurs, depuis les inondations de la rivière Lorette, d’en mettre un peu partout dans les quartiers « moins nouveaux », notamment ceux qui ont les égoûts séparés mais pas encore de bassins.
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