Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Prix de revente toujours en hausse à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juillet 2009 10 commentaires

Françis Cattapan
Journal de l’Habitation

En dépit d’une légère diminution de 4 % du nombre de transactions conclues dans la région métropolitaine de Québec au deuxième trimestre de 2009, par rapport à l’année précédente, la Chambre immobilière de Québec (CIQ) constate que le prix des propriétés a continué de progresser. (…) En termes de ventes, le marché de l’unifamiliale est demeuré vigoureux au deuxième trimestre de 2009 avec un nombre de transactions stable comparativement à l’an dernier. Les ventes de copropriétés ont plutôt reculé de 13 % et celles de plex ont diminué de 11 %.

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Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.


10 commentaires

  1. Réal

    25 juillet 2009 à 13 h 44

    À qui profite vraiment cette bulle immobilière qui n’en finit plus de gonfler ?
    1- Aux agents immobiliers.
    2- Aux prêteurs hypothécaires.
    3- Aux municipalités et commissions scolaires où la valeur foncière augmente au gré des transactions et donc, plus de taxes à engranger.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      25 juillet 2009 à 14 h 19

      Et aux propriétaires ! :)

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      • Pat

        26 juillet 2009 à 10 h 03

        Est-ce qu’on peut vraiment considérer que la bulle profite aux propriétaires ? Car lorsqu’ils vendent, ils doivent racheter au gros prix eux aussi, donc l’effet s’annule.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        26 juillet 2009 à 12 h 23

        Vous avez raison. Acheter une maison a été le meilleur coup de ma vie. Je l’ai achetée 16,000$ et aujourd’hui elle en vaut 175,000$. De 2004 à 2007, le rôle d’évaluation de ma propriété a augmenté de 45% soit plus haut que la moyenne. C’est meilleur que les REER qui fluctuent.

        J’ai un grand terrain aménagé, une piscine et ma maison est en bon ordre. Elle est située près de tous les services : Écoles, polyvalente, épicerie, église, arrêt d’autobus, dépanneur avec essence, près d’une sortie d ‘autoroute, etc…

        Mes enfants ont fait leurs études à pied jusqu’au CEGEP…

        Il ne se passe pas une semaine sans qu’un courtier me sollicite…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      26 juillet 2009 à 12 h 27

      Et en cas de vente, le profit ainsi réalisé est exempt d’impôts. C’est d’ailleurs pourquoi je connais des gens qui ont vendu et ensuite loué un appartement à leur goût. Le bénéfice réalisé par la vente leur a permis d’avoir un superbe logement pour de longues années. Évidemment, c’est un choix.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        26 juillet 2009 à 19 h 33

        Et lorsque la maison est trop grande pour nous et que fatigue de la longue vie nous empêche de pouvoir l’entretenir convenablement, la vente de celle-ci permet de se payer un « appartement de retraite » (pour personnes autonomes ou semi-autonomes et ce genre de chose), plutôt que d’être cordé dans un « foyer de vieux » piteux. C’est un excellent investissement pour la retraite.

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  2. David

    27 juillet 2009 à 08 h 25

    Ce qui est dommage ladedans c’est pour les jeunes comme moi qui commencent dans la vie. Malgré que mon salaire soit relativement haut, que je n’ai aucune dette excepté un paiement sur ma voiture, Pour l’instant me payer une maison serait irréaliste, car je veux continuer a vivre (aller au cinéma, un petit voyage a Mtl une fois de temps en temps, etc…). Il faut la meublée aussi cette maison, et l’entretenir!!!

    Cette hausse ne profiote donc pas pour les premiers acheteurs, car nous devons encore travailller plus fort avant de pouvoir se payer un toît qui nous appartient

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    • Manu Utilisateur de Québec Urbain

      27 juillet 2009 à 21 h 18

      C’est un peu ce qui est arrivé il y a 20 ans… après une hausse des prix, tout était trop cher pour les nouveaux acheteurs potentiels. On s’est alors mis à construire des maisons plus petites (les fameux « split-level » au 2 tiers de la taille des bungalow 10 ans avant) sur des terrains plus petits, ainsi qu’un tapon de jumelés. Vint en même temps la récessions des années 90… puis à la fin des années 90, début 2000, tout ce beau monde là en « standby » a profité des bas prix et des bas taux, et on connait la suite.

      C’est d’ailleurs à cause de ce genre de cycle que je me retrouve à payer 5000$ NET de PLUS d’hypothèque par année que des confrères de travail qui ont acheté une maison semblable 5 ans avant. Aujoud’hui leur maison vaut la même chose que la mienne, et dans 20 ans ils auront eu 100 000$ de plus en revenu libre que moi.

      Alors pourquoi n’ai-je pas attendu le début du prochain cycle haussier (en 2017 disons)? Parce que je souhaitais une maison à ce moment, et parce qu’à long terme, à moins que les prix chutent entre les deux cycles (ce qui ne semble pas être le cas à Québec), il demeure avantageux d’acheter dès que possible.

      Donc oui c’est plutôt ch..nt quand on se compare avec d’autres qui ont acheté juste avant, mais quand on se comparera à ceux qui acheteront dans 10 ou 20 ans, on trouvera que ce n’est pas si pire…

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  3. Steeve

    1er août 2009 à 15 h 46

    David

    Soyez patient. Selon les données de statistiques canada des 30 dernières années, le prix immobilier à Québec est d’au moins 28% sur-évaluée. Est-ce que la bulle éclatera ? La réponse est oui assurément.

    Ceux qui disent ben non ça ne se peut pas. Petit rappel, Les gens voyaient Nortel à 200$, elle a fait faillite et maintennat vendue en morceau. Le baril de prétrole à 200$ même chose, il est plutôt parti de 147$ jusqu’à 33$.
    Les gens se disaient la même chose aux États-Unis et l’éclatement de la bulle aurait entraîner la chute de grandes sociétés américaines sans l’intervention du gouvernement.

    La crise actuelle est mondiale et le Québec et Québec même ni échappera pas.

    De plus, généralement un éclatement d’une bulle entraîne une baisse plus forte que le retour à la vrai valeur. Ici on peut penser à 40%, soit près de 80 000 $ de correction dans les années à venir. Presque le surplus que Manu a payé.

    A qui profite cette haussee : les courtiers via leurs commissions qui augmentent et les banques si les gens fournissent un bon  »cash » de départ qui empochent les intérêts avec peu de risque. Pourquoi, pcq vous allez prendre leurs assurances pour les protéger.

    Acheter maintenant est simplement un suicide financier qui hypothèquera la retraite de manière énorme. Il ne faut pas l’oublier et en être conscient.

    Fernard parle du meilleur coût avec un rendement de 13% par ans (45% sur 3 ans) contre un REER. Ce qui évidemment ne fait aucun sens. Les actions procureront toujours de meilleur rendement qu’une maison car sinon personnes ne se lanceraient en affaires en investissant. D’ailleurs, l’immobilier au Québec est tellement soufflé à l’air que la société immobilière Cominar, reconnu pour sa bonne gestion a revue certains achats à Montréal.

    Le principe de base dans la vie qui vise à payer un bien une valeur réaliste et raisonnable face à la prévalue de ce dernier est toujours valide et vaut pour : obligations, les devises, les actions, les immeubles à revenus et à la maison.

    Allez voir sur le site de la ville de Québec, il est mentionné le montant maximal consacré au logement afin d’éviter que vos finances soient à un seuil critique selon la ville. Très intéressant.

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  4. jean

    21 août 2009 à 11 h 37

    Concernant l’absence de bulle immobilière au Québec, tout le monde n’est pas de cet avis. Et par définition, le propre d’une bulle, c’est de n’apparaître que quand elle éclate, donc quand il est trop tard. Ci-dessous un site présentant l’évolution des prix de l’immobilier à Montréal (l’évolution est la même à Québec), et qui compare cette évolution avec celles de pays où une bulle vient d’éclater. A la lecture de ce site, c’est n’est pas si sûr qu’il n’y ait pas de bulle au Québec…

    http://bulle-immo-quebec.hautetfort.com/

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