Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Nos amis les démolisseurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 août 2009 51 commentaires

Chapelle des Franciscains

Jean-Simon Gagné
Le Soleil

(Québec) Au moment où vous lisez ces lignes, on s’affaire à démolir la chapelle des Franciscaines, sur la Grande-Allée.

Tout cela se déroule dans l’indifférence générale, juste en face des bureaux du ministère de la Culture et des Communications, qui dort au gaz, comme d’habitude. Laissez-moi deviner : le ministère s’empresse d’attendre la fin de la démolition avant de réagir?

Non, c’est vrai, j’oubliais. La ministre Saint-Pierre a statué que l’édifice, construit en 1896, n’avait guère de valeur patrimoniale.

Suite

Il faut lâcher prise (Michel Lessard, historien)

Un vidéo *Merci à Jean Cazes pour la photo et le vidéo

Un billet précédent

Coalition Héritage Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.


51 commentaires

  1. Charles

    7 août 2009 à 15 h 07

    L’actuel hôtel-de-ville de Québec a été bâti sur le site du couvent des Jésuites. On disait de ce couvent qu’il était de la même envergure que le Séminaire de Québec voisin ou que le couvent des Ursulines. Dommage…

    Mais avec le temps, l’hôtel-de-ville n’est pas si pire, et se marie bien avec les édifices autour. Pour ce qui est de la Grande-Allée, c’est bien sûr dommage de voir disparaître ces édifices religieux et autres. Mais honnêtement, allez-vous à la messe? Est-ce que votre enfant s’apprête à entrer chez les Dominicains ou chez les Franciscaines-missionnaires-de-Marie? Non? Alors, allez-vous payer pour l’entretien de ces édifices, à même votre compte de taxes? Poser la question est y répondre.

    Ce qui est souhaitable, c’est que les édifices soient beaux et prestigieux, à la hauteur de l’avenue principale d’une captitale de province. On peut imaginer une entrée monumentale pour le Musée. On peut imaginer des condos de luxe ou des bureaux de prestige pour le site des Franciscaines. Mais de grâce, pas de trous laissés vides pendant des années, qu’on finirait par transformer en parc (un autre terrain vague) avec le temps.

    À Québec, on aime bien comparer la Grande-Allée avec les Champs-Élysées. Alors, autant s’arranger pour que la comparaison tienne.

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  2. Rémi

    7 août 2009 à 15 h 40

    Je n’ai qu’un commentaire à émettre: bla, bla, bla…

    Passons à un autre appel…

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  3. Jean Cazes (monlimoilou.com)

    7 août 2009 à 15 h 45

    Rémi: mais encore?

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    • nietnietniet

      7 août 2009 à 17 h 16

      Change de refrain Ti-Jean avec tes « mais encore? ». Son message était on ne peut plus clair. Ca fait 200 fois qu’on entend ces arguments. Rien de nouveau sous le soleil.

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      • Olivier

        7 août 2009 à 17 h 21

        Bravo pour l’argument et le dialogue! Il est vrai qu’un commentaire de 10 mots appel à des explications! et inutile d’en arriver au petit nom genre «ti-jean» qui n’est pas très loin du manque de respect. Mais je sais qu’on peut tous dire sur internet…

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  4. Sébastien

    7 août 2009 à 16 h 10

    Tant qu’à y être Charles, qu’attendons-nous pour raser Notre-Dame-des-Victoire et Notre-Dame-de-Québec pour en faire des édifices « prestigigieux » comme vous dites?

    La partie habitable du couvent des franciscaines n’avait certe pas une valeur patrimoniale très élevée, mais la chapelle par contre, ce matin en allant au bureau je me suis aperçu qu’elle était magnifique! On ne conservera que la façade, encore une fois…

    Québec aurait bien besoin d’un coup de semonce de l’UNESCO…

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    • Charles

      7 août 2009 à 16 h 22

      L’Unesco ne reconnaît à Québec que le périmètre intra-muros, à l’intérieur duquel on retrouve les deux lieux de culte dont vous faites mention.

      D’autre part, je perçois une pointe d’ironie dans votre «pretigigieux». Terriblement québécois, ce réflexe de tout niveler vers le bas. Vous êtes du type bungalow, ou roulotte?

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    • Patrice Utilisateur de Québec Urbain

      7 août 2009 à 16 h 35

      C’est vrai que ça fait toujours un petit pincement lorsqu’on voit des bâtiments, auxquels ont été habitué, disparaître. Cependant, Sébastien, votre commentaire « …ce matin en allant au bureau je me suis aperçu qu’elle était magnifique! » illustre bien le problème car vous la remarquer que depuis qu’on commence à la démolir.
      Même si l’édifice avait un certain âge, ce n’était pas nécessairement intéressant à regarder, ni à conserver à tout prix. Est-ce qu’on peut construire quelque chose de mieux à la place? Je pense que oui. Malgré tout le tapage, qui s’ennuie encore la petite église St-Patrick, de l’église Notre-Dame-du-Chemin, etc…?

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    • Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

      7 août 2009 à 17 h 09

      effectivement la partie résidence n’est pas une grosse perte…maintenant parlons de la chapelle : de face elle est effectivement très bien…mais çà se gâte quand on la regarde du point de vue Clairefontaine et à l’arrière la vue que l’on a de notre stationnement, c’est plutôt affreux avec les briques manquantes et la partie arrière des cuisines…je crierai au meurtre si St-Coeur de Marie serait condamné et aussi St-Dominique (j’y ai été baptisé) et je suis un un peu ambivalent pour la destruction du couvent pour faire place au musée…maintenant reste à voir ce qu’on nous offrira pour l’Étoile….(en passant, on vient de recevoir un avis, la partie donnant sur Turnbull sera mise à terre la semaine prochaine)

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  5. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2009 à 17 h 03

    A Charles : le cas de Dresde contredit un peu ton assurance: l’Unesco l’a retiré de la liste des sites du Patrimoine mondial à cause de la construction d’un infrastructure routière en AMONT et non pas à L’INTERIEUR du périmètre. Mais bon, j’entend déjà des gens : un site du patrimoine mondial, quosse ça donne …

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  6. dave deux

    7 août 2009 à 17 h 09

    La particuliarité de Québec c’est la démolition-nostalgie. C’est-à-dire
    on démoli et l’on regrette. Deux exemples:

    1/Le quartier Chinois de St-Roch. Démoli par l’administration de
    Conard le destructeur. Même pas 5 ans après sa démolition, ce fut
    les regrets et les rappels du « bon temps » ou Québec pouvait ce
    vanter d’avoir un Quartier Chinois. Mëme notre joyeux troubadour
    du Théâtre a fait une pièce s’inspirant de la « belle époque » du
    quartier Chinois.

    2/Les maisons Victorienne de la grande-Allée. Cité en exemple
    depuis des lustres comme étant une erreur magistrale. Démolie
    avec la complicité de l’administration de Conard le destructeur.

    Finalement, bien que ne sois pas le Capitaine Patrimoine, J’aime
    le style jean-Simon Gagnés, il rehausse le prestige du journal
    et fait presque oublié la présence des autres larves de journaleux.

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  7. Rémi

    7 août 2009 à 17 h 54

    Caline… Comme si on était entrain de tout défaire la ville…

    Ca va trop bien à Québec, les journalistes ne savent plus quoi écrire. On dramatise la moindre petite chose pour garder le lecteur en haleine.

    Non mais c’est vrai pareil. Quand ca va trop bien c’est plate pour les journalistes. Demandez-le à ceux de Montréal quand le canadiens gagne…

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  8. André Roberge

    7 août 2009 à 18 h 55

    Franchement! Sans le souci de conservation, Québec ne serait rien. Pensez aux fortifications. Je me dis que l’esprit de Lord Dufferin est bel et bien mort à Québec lorsque je lis ce forum pro-démolitions. Allez, on démolit tous les vieux édifices, on fait des beaux gratte-ciels. Yeah! Think big.
    Il y a un petit côté Elvis Gratton fier d’être ignorant du passé, ici.

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  9. Rémi

    7 août 2009 à 19 h 10

    Soucis de conservation oui mais ne conservons pas tout !!!

    Il y a des choix à faire.

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  10. Christine Hébert

    7 août 2009 à 19 h 27

    Je suis d’accord, avec Rémi, on ne peut tout conserver, à moins que cet édifice représente quelque chose d’exceptionnel (que ce soit dans son style architectural, les événements ayant pu se produire dans ce lieu ou encore les destinataires de ce bâtiment).

    Dans mon cas, je suis anti-démolition. Bien qu’on ne peut classer tous les bâtiments anciens comme étant patrimonial (imaginez les frais de restauration, toute la paperasse ou encore la réglementation sévère des édifices protégés), il peut être possible de ne garder que la façade et utiliser le bâtiment pour une fonction plus utile qu’elle ne le saurait dans le présent. Ainsi, le monument est en quelque sorte « sauvé », puisque nous gardons en mémoire la façon dont la chapelle est construite et son ancienne utilisation (et son histoire en même temps).

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  11. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    7 août 2009 à 20 h 19

    J’ai assisté à la soirée d’information après décision au Musée du Québec. Tout ce que j’ai dis je le répètes.

    La facade du couvent est à préserver surtout avec cette belle grosse porte en bois de style gothique. J’ai aussi semoncé John Porter pour son manque de démocratie car ce n’était pas une soirée de consultation mais une d’information et de rétroaction à des décisions prises et sans appel car on agrandissait par dedans et non par derrière le musée actuel. D’ailleurs Lassonde avait acheté le domaine des dominicains, il était trop tard.

    C’est vrai que Porter a le même style que son ami Régis. Il agit et parle après. Mais dans des institutions publiques c’est pas très transparent comme façon d’agir.

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  12. po pom po pom

    7 août 2009 à 20 h 52

    M. Fernand,
    Agir et parler après c’est peut être pas transparent, mais c’est éfficace en maudit devant les chialeux chronique qui replissent les salles lors des consultations publique…

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    • dave deux

      7 août 2009 à 21 h 12

      Mon cher ami po pom po pom, ‘,est peut-être efficace en maudit,
      mais cela cache toujours qq chose et ce qq chose s’apparente
      souvent a de la magouille. Généralement, ce genre de situation fait en sorte que ce sont les générations futurs qui paient les pots cassés. EX, vous n’avez qu’à voir ce qui a été fait fait dans les années 70 a coup de millions suite a des magouilles et démolies depuis qq
      années a coup de millions. Votre attitude est un recul pour Québec
      et je vous invite au lieux d’être si égoiste, a quitter notre ville pour
      son bien-être économique futur.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      8 août 2009 à 10 h 37

      J’en ai connu un Po Pom Po Pom, il était dérangé par le bruit des tondeuses et se plaignait que la ville soufflerait de la neige sur son terrain et que lui les empêcherait de le faire…

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  13. Manu

    7 août 2009 à 22 h 33

    Non mais pourquoi faire le démagogue et comparer la démolition de cet édifice à d’autres qu’on aurait pu garder?

    On a aussi démoli des tarvernes et des sauna à deux pas du Vieux-Québec… est-ce qu’on s’en plaint aujourd’hui?

    Non… et ça n’a aucun lien non plus avec la démolition de la structure en question ici.

    L’article, comme la plupart des commentaires, font intervenir un paquet d’événements passés, qui ne sont absolument pas reliés au cas présent, mais tout en supposant un lien de parenté. C’est démagogique ou à la limite fallacieux comme argumentation, et ça ne vaut rien.

    Par ailleurs, que certaines personnes tiennent personnellement à quelque chose ne signifie pas que ce soit dans l’intérêt de la collectivité qu’elle y tienne aussi. Autre lien douteux…

    J’irais même jusqu’à dire que ce qu’on démoli sera probablement meilleur dans le souvenir collectif futur que dans sa forme actuelle. Je prends l’exemple des maisons victoriennes détruites sur la Grande-Allée pour faire place aux ravages de l’ère néo-béton. Au moment où on les a détruit, plusieurs d’entre elles étaient peut-être déjà en mauvais état, déglinguées, insalubres, etc. Or, on imagine plutôt de belles maisons victoriennes « retapées comme neuves » lorsqu’on repense à ce qui a été détruit. Évidemment, même si c’était décrépit à ce point, l’erreur aurait alors d’avoir laissé décrépir le tout et de ne pas rénover. Mais c’est simplement pour illustrer que tout ce qui est perdu et qui avait une valeur pour certains (et ça vaut même pour bien des gens qui meurent…) est beaucoup plus idyllique en souvenirs qu’en réalité.

    Ainsi, non seulement le bâtiment à détruire aura probablement meilleure figure à l’avenir en souvenirs, mais il est même possible qu’on construise quelque chose de mieux. Pour ça il faudra toutefois attendre avant de voir et de juger…

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  14. Léonce Naud

    7 août 2009 à 22 h 51

    « Quebec is one of the most picturesque and beautiful cities in the World, not only from its situation, but also from the diadem of wall and towers by which it is encircled. Its wretched inhabitants, however, who are all of them pettifogging shopkeepers, would willingly flatten out their antique city into the quadrangular monotony of an American town. »

    Frederick Temple Hamilton-Temple-Blackwood, 1er comte de Dufferin, 1er marquis de Dufferin et d’Ava. (1874)

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  15. jaco

    7 août 2009 à 22 h 52

    Littérature

    Le texte de Jean Simon Gagné commence par:  » Au monent ou vous lisez ces lignes…

    Au moment précis ou vous lisez les lignes de Simon Gagné ….vous êtes dans le champ de la littérature et non celle de l’urbanisme.
    Jean Simon Gagné, David Desjardins, Francois Bourque ont eu une formation en littérature ou en sciences Po. ou en sciences So.
    La maitrise de la langue francaise n’implique pas (de facon automatique) la maitrise du language urbain…

    Lorsque Gagné affirme par ex que le salon de l’aéronautique de Québec est une « courbette » a l’imprérialisme américain guerrier, c,est un language de sciences Po ;ce qui est valable en soi , mais ce n’est pas le language urbain!

    Lorsque David Desjardins affirme que le « projet Escalier » , est une courbette a l’impérialisme culturel francais, c’est un language de Sciences So. , mais ce n,est pas le language urbain!

    ———————————————————
    ———————————————————
    Je remarque que ds ce genre de débats , on fait beaucoup plus appel au Sciences Po, aux Sciences So, et a la littérature qu’aux études urbaines…(quoique ce soit lié)

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    • dave deux

      7 août 2009 à 23 h 37

      C’est vrai, j’avais pas vu cela sur cette angle. Donc, toujours dans
      la même veine, nous pouvons rajouter que Régis est un homme
      d’affaire et non pas un urbaniste, cela implique qu’il ne maîtrise
      pas l’urbanisme. Son language en est un d’affairiste et non pas
      d’urbaniste. Il en est de même pour John Porter qui a une formation
      en Histoire de l’art et non pas en urbanisme.

      Bon je pense que nous nous sommes bien compris, Labeaume et
      porter n’ont pas les qualifications pour intervenir dans l’élaboration
      de la trame urbaine.

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  16. ArtByte

    7 août 2009 à 23 h 55

    La devise du Québec «Je me souviens» sera bientôt concrétisée. On pourra dorénavant dire «Ah oui, je me souviens de notre patrimoine architectural, avant que notre ville se soit remplie de petits blocs bruns et de béton, j’ai vu ça dans des livres, ça avait du charme, y avait de beaux quartiers!» Quand il ne restera qu’un Vieux-Québec Disneylandisé à offrir en souvenir aux générations futures ou aux touristes de pacotille, peut-être aurons des regrets…

    Bon, je suis moi-même partisan d’un développement urbain moderne de notre ville, mais quand on cible des éléments remarquables de notre trame urbaine comme plusieurs édifices religieux qui la compose, je trouve qu’on gaspille l’occasion de recycler et de mettre en valeur ceux-ci, surtout quand on a encore la possibilité d’utiliser d’autres endroits qui sont encore disponibles. Mais je comprends qu’on ne peut pas tous les sauver, mais une réflexion profonde s’impose sur l’utilisation de ces édifices avant qu’on les ait tous sacrifiés. Et les religieux ont leur part de responsabilité dans ce qui arrive car ce patrimoine leur appartient et ils ne doivent pas se contenter de le vendre au plus offrant. Les promoteurs sont d’abord là pour faire de l’argent, c’est à nous de dicter ce qu’on veut faire de notre histoire architecturale avant de leur laisser jouer avec leurs pelles mécaniques dans les murs de brique.

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  17. AlainQc

    8 août 2009 à 01 h 04

    À Québec, on a la fâcheuse habitude de prendre une éternité avant de décider si on construit ou pas, si on conserve ou pas, si on démolit à moitié ou en entier, on s’interroge sur la valeur patrimoniale d’un édifice pendant des années. Finalement ceux (les promoteurs) qui ont envie de détruire puis de reconstruire, profitent de l’indécision de tous les paliers de gouvernement pour démolir avec l’insidieux dessein de reconstruire « ni vu ni connu ». Voilà où mène l’indécision, ce mal insidieux dont le Québec est affligé aujourd’hui. Quand quelqu’un ne prend pas sa place, d’autres s’en occupent… et ensuite on rouspète lorsqu’il est trop tard.
    Une remarque en terminant. Québec ne serait pas Québec si des gens « allumés » n’avaient pas décidé de conserver les édifices patrimoniaux (murailles, églises, etc.) . Pourquoi les touristes viennent ici ? Sûrement pas pour aller magasiner à Place Laurier. Des centres d’achat, vous savez qu’il y en a partout dans le monde. Alors…

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  18. Gwido

    8 août 2009 à 07 h 31

    « Pourquoi les touristes viennent ici ? Sûrement pas pour aller magasiner à Place Laurier. »

    Erreur. Je pense que Québec est, notamment, une grande destination magasinage. C’est hot pour quelqu’un de la Gaspésie, du Lac St-Jean, de la Côte-Nord, etc., où on ne trouve que des Rossy, Hart et Dollorama, de venir magasiner à Québec dans un des plus gros centres commerciaux de la province. Les Américains sont aussi amoureux de magasinage, ainsi que les Européens à la recherche d’un exemple du « vrai mode de vie à l’américaine » pendant leur séjour.

    Les touristes ne viennent quand même pas tous à Québec pour regarder les églises, chapelles et monastères tombants. Par contre, je suis sûr que le MNBAQ va attirer pas mal quand on aura le nouveau pavillon sur Grande-Allée. Quant à la chapelle des Franciscaines, j’ose au moins espérer qu’on aura droit à quelque chose de plus magnifique que le Saint-Patrick et l’immeuble rosé-verdâtre année 1992 qui est adjacent.

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  19. dave deux

    8 août 2009 à 08 h 14

    Comme je mentionnais, je ne suis a 100% conservation patrimoine.
    Quand je constate que ‘l’antiquité » est qq peu délabré ou sans
    intérèt, pourquoi la remplacer. Par contre ce qui me désole le plus
    est le le fait de faire des consultations bidons alors que la décision est déjà prise depuis longtemps. Et qui dit consultation dit $$$.

    D’autre part, autre chose désolante, c’est que généralement ‘l’antiquité’ qui était esthétiquement potable, soit remplacé par
    une horreur esthétiquement vomissable. Ex: Église Notre-Dame du
    Chemin coin Des Érables-Père-Marquette en façe de la caisse
    Desjardins ronde. Remplacé par une horreur gagnante de trois
    prix citrons architecturale. Qui dit mieux.
    Je pourrais vous faire la liste des horreurs des dernières années.
    Boite carré grise ou pastel comme un CLSC de banlieue, fénestration en kevlar de plastique blanc, entrée tubulaire en
    aluminium supportant un toit décoré de tôle ondulée, et surtout
    un beau nom noire stylisé ¨Le palais du Grand Versailles » ou
    « La Seigneurie de Bellevue » Démolir peut-être, remplacé par du
    cheap, NON.

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  20. jaco

    9 août 2009 à 00 h 49

    Pour Michel Lessard, spécialiste en patrimoine:  » Il faut savoir lacher prise…
    « …Loin d’être insensible à la destruction du domaine des Franciscaines Missionnaires de Marie, le spécialiste du patrimoine Michel Lessard dit qu’il faut accepter que la vétusté de certains bâtiments puisse remettre en question leur restauration. »
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/200908/07/01-890721-patrimoine-il-faut-savoir-lacher-prise-estime-michel-lessard.php ( Soleil 7 aout 2009)
    ——————————————————-

    Je mets son opinion sur le carnet , en toute candeur, car je me dis que l’opinion d’un spécialiste en patrimoine vaut certainement autant que celle d’un spécialiste en sciences-Politique ou un spécialiste en littérature qui disserte sur le même sujet (le patrimoine)
    ——————————————————-
    Ce qu’il y a d’intéressant dans son commentaire est :
    Que l,on peut s,attrister de la disparition du domaine des Franciscains …sans pour autant réclamer la préservation

    ——————————————————–

    La regle dans les organismes voués au patrimoine n’est pas de conserver TOUT, mais lorsque la situation demande la démnolition . que l’on remplace le batiment détruit par un batiment de qualité !

    C,est une regle que la ville de québec devrait faire sienne dans un cas comme le domaine des franciscaines; exiger un batiment de qualité pour combler le vide laissé…..

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  21. heron23

    9 août 2009 à 19 h 07

    Les gens oublient souvent de « relativiser » dans le temps avant d’émettre leurs opinions.

    Ainsi, j’en connais qui n’hésiteraient pas à démolir le « G » ou le Concorde sous prétexte qu’à leurs yeux de 2009, c’est « laid ».

    Qu’en est-il de la sauvegarde de ce que furent les années soixante-dix, par exemple ?

    On ne peut pas tout conserver, c’est évident. Mais avant de démolir, il faudrait peut-être avoir une vue d’ensemble, du point de vue urbain, certes, et du point de vue historique d’autre part.

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  22. Pier Luc

    9 août 2009 à 23 h 16

    Le complexe G a l’avantage d’être en bon état et utile. En plus, c’est un édifice gouvernemental, le siège de Ministère de l’éducation si je ne me trompe pas. Dans le cas présent n’est pas le même.

    C’est vrai que l’on peut rénover, mais il faut que ce soit rénovable. Avez-vous vu l’émission au canal Vie où l’on voit des gens de l’entreprise Trade-Mark qui achètent pour une bouchée de pain des maisons en ruine et les « rénoves ». La plupart du temps, les rénovations consistent à tout raser sauf la charpente et à tout refaire. Ça, c’est quand la charpente n’est pas pourrite. Dans leurs cas, ils sauvent de l’argent parce qu’il gardent la fondation, une partie de la charpente et ne paient pas de permis de démolition. Mais eux, ils transforment une maison en ruine en maison cheap en bon état. Dans le cas présent, il est question d’un couvent et d’une chapelle. On ne vas pas faire comme eux et dépenser plein d’argent pour une bâtisse inutile. Aucune congrégation de vas racheter le bâtiment un coup rénové.

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  23. MarieZ

    10 août 2009 à 10 h 02

    Je suis un peu découragée de voir que des bâtisses, telle que la chapelle des Franciscaines soit démolies. On n’a pas toujours besoin de parler de patrimoine exceptionnel pour conserver. Bien que je n’y sois jamais entrée, je trouve que c’était un lieu identitaire dans la ville de Québec qui méritait davantage. Je sais que l’idée n’est pas nouvelle, mais j’aurais été en faveur d’une intégration ancien-nouveau ou d’une modernisation, voire même d’une nouvelle vocation pour ce bâtiment tout en conservant véritablement ses particularités architecturales. Des exemples extraordinaires existent et se démarquent souvent bien plus qu’une bâtisse avant-gardiste style futuriste – fruit d’un autre concours architectural!
    Je ne suis pas une nostalgique post-démolition, mais j’ai parfois je me demande quelle est véritablement la vision pour la ville de Québec…

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  24. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    10 août 2009 à 11 h 47

    ET tout ça se passe sans attendre le PPU qui DEVAIT « préciser, encadrer et harmoniser les interventions futures de développement, tant publiques que privées », dans le secteur de la Colline Parlementarie.

    Où est la logique ou la cohérence de l’administration municipale ? À moins bien sûr que l’on veuille passer des petites faveurs vites faites à des promoteurs près de la mairie avant l’adoption du PPU promis.

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  25. Philippe Theriault

    10 août 2009 à 13 h 02

    On oublie aussi que cette église était une des seules ayant un style d’architecture d’inspiration Byzantine au Canada. Même Phyllis Lambert du CCA avait averti la ville que ce n’était pas la meilleure décision de permettre la démolition. L’ensemble était très beau même si un tantinet austère; moi j’aurais gardé l’église dans son intégralité peut-être fait des bureaux, tient pour jeunes créateurs (c’est dans l’air du temps). Mais la ville continue d’être gérée par les chambres de commerces et ces dernières pour le patrimoine .. bof si ça nuit pas aux affaires..

    Depuis 25 ans dans un rayon de 1.5 kilomètre du Grand théâtre c’est 5 églises qui sont passé sous le pic des démolisseurs

    – L’église Notre Dame du Chemin
    – L’église Saint-Patrick (remplacé par un ensemble raté et architecturelament insignifiant)
    – L’Église des soeurs à l’hôpital Bonne Espérance sur le Chemin Sainte-Foy (en 1983 je crois ) remplacé par rien sinon des arbres..

    – Celle en bas de la Cote Salaberry
    – Les Franciscaines (la derniere en date)

    Il faut savoir lâcher prise mais bon faudrait pas tout démolir sur la Grande Allée et les environs !

    J’espère au moins ce qui va remplacer sur le site des Francisicaines sera au moins une oeuvre d’architecture moderne inétressante sinon on dira encore merde qu’on aurait pas dû…

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    • heron23

      10 août 2009 à 16 h 18

      Peut-être que je me trompe mais Madame Phyllis Lambert a émit son opinion à propos du Monastère des Dominicains (pour l’aile future du Musée) et non pour la chapelle des Franciscaines.

      Nonobstant cette précision, je suis d’accord avec tes opinions, notamment sur le fait que les chambres de commerces et autres lobbyistes de l’immobilier ont probablement une influence durable sur le pouvoir à l’Hôtel de ville…

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  26. Robert

    10 août 2009 à 13 h 36

    Hummmmmm la question à se poser est la suivante :

    Y sont où les tétards qui ont voté pour Labeaume ? ? ?

    Lorsqu’on vote et qu’on donne le pouvoir à des crosseurs pourqui la
    seule valeur qui compte est la « RENTABILITÉ » alors il ne faut pas se surprendre si les valeurs historiques se retrouvent au 13 ème tirroir :-)

    Lorsque les citoyens de Québec comprendront et seront écoeurés de se faire crosser alors peut-être qu’ils finiront par comprendre que la seule chose à faire avec la Draite merdique c,est de la foutre aux vidanges au plus sacrant

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  27. jaco

    11 août 2009 à 13 h 13

    « …. …j’aurais gardé l’église dans son intégralité peut-être pour faire des bureaux, ou tiens , pour jeunes créateurs  » (Philippe thériault)
    ———————————————————–

    La démolition du monastere:
    Ca s’écroule comme un chateau de cartes…
    La construction me semble totalement vétuste et irrécupérable en regard des normes actuelles.
    Ca ne dégage pas une impression de solidité!
    Cela a été bâti de facon économique avec les matériaux du temps:
    des poutrelles, de la planchette, du placo-platre et de la brique..

    On devine (ou on pressens) que c’est mal insonorisé et mal isolé et que ca pourrait même un bâtiment dangeureux a y demeurer!

    un seul coup de masse et un mur entier s’écoule….

    Ma conclusion personnelle(pas un spécialiste ) est que;
    A tout le moins la section des résidences était irrécupérable a une conversion en bureaux ou autres…(musées, ateliers d’artistes, etc etc )

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  28. Pierre Bouchard

    11 août 2009 à 20 h 33

    Si la tendance se maintient, Québec en dehors de son quartier historique considéré patrimonial par l’Unesco deviendra autant une ville froide constitué d’édifices carrés ou rectangulaires aux formes lisses aménagés par de grandes surfaces de verre et en cela tout comme ailleurs en Amérique du Nord. Fera t’on du Vieux Québec un îlot, une sorte de réserve architecturale pour témoigner d’un fond archéologique?

    Un Montréalais ici qui n’est pas en amour de ce qu’on fait à Montréal s’interroge sur Québec.

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  29. Pierre Bouchard

    11 août 2009 à 21 h 52

    Suite après avoir constaté que mon message premier est édité immédiatement. Commentaires supplémentaires ici même malgré que je sois en fin de débat. Certains liront.

    C’est la raison, le domaine du scientifique qui créé notre grande conception du monde ce n’est plus la religion ou Dieu qui organise la vie sociale et qui conçoit le type de civilisation. On peut en déduire qu’ainsi il faut raser toutes les églises, comme de même tous les monastères pour laisser place à un urbanisme rationnel qui structure et organise tous les aspects de la vie.

    Le problème c’est que depuis les années soixante on le connaît cet urbanisme fonctionnel qui progressivement s’est implanté dans l’ensemble des villes. Celui ci a fait des voitures et des autoroutes une vache sacrée tout en sacrifiant le paysage naturel ou urbain traditionnel au profit d’édifices géométriques incolores qui ne représentent rien sinon la platitude de la raison mathématique stricte. Le nouvel édifice qui surgira pour l’agrandissement du Musée du Québec de Porter ne sera en rien comparable au premier édifice de style néoclassique du même musée. Ce sera très probablement un édifice parfaitement fonctionnel à l’intérieur tout en ressemblant à l’extérieur à un bâtiment du type de la grande bibliothèque du Québec à Montréal. L’architecture moderne est dénuée de quelque symbolisme que ce soit, elle ne produit que de la valeur matérielle brute et ne cherche qu’à la garantir en l’organisant et en permettant les conditions de sa production et de sa représentation.

    Nous hommes modernes sommes beaucoup mieux organisés que les anciens égyptiens, les Romains ou plus récemment que les Canadiens Français vivant à Québec ou Montréal en 1890 toutefois notre rapport symbolique à la vie et à la mort a disparu dissous par les effets du progrès scientifique. C’est la clinique médicale avec sa pharmacopée qui nous fait croire à nos chances d’au moins une longue vie biologique. Mais ce qui a été gagné en organisation a été perdu sur notre capacité à créer des rituels afin de mettre en scène tous ces mystères qui de fait continue pourtant de dominer nos vies. Devant le corps d’un proche défunt qui hier nous parlait encore en quoi sommes-nous si différents des générations passées?

    L’urbanisme d’aujourd’hui fait rouler et fait fonctionner mais sans accorder la chance qu’on y trouve du sens sans nous faire croire que si nous sommes ici c’est parce qu’on compte en tant qu’individu. Il ne reste plus alors que les festivals afin d’avoir l’impression qu’une vie commune ou de semblant de partage est encore possible en milieu urbain.

    Je caricature un peu sans mentionner il est vrai le revers négatif des religions et de leur rapport au mystère toutefois ne soyons pas dupes d’une ville qui n’est plus qu’en représentation administrative et qui n’est plus qu’un immense réseau routier encadrant des tours, des centres de congrès et des supers centres commerciaux.

    Si Québec défait entres autres la Grande Allée pour faire ça. Faudra t’il raser un jour Venise afin de la moderniser!

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    • Philippe Theriault

      12 août 2009 à 14 h 52

      Intéressant votre propos monsieur Bouchard; on pourrait même à la rigueur et sur le même principe penser à raser les pyramides d’Égypte !

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  30. jaco

    12 août 2009 à 00 h 42

    Je partage votre analyse sur le « dé-liement  » du tissu social (le tissu social qui s’est dissout) et sur la spiritualité qui est évacué de nos sociétés

    Ce serait un sujet intéressant a discuter!
    ———————————————————–

    Mais , il n,y a pas de corrélation entre ceci et cela

    Cela étant la destruction d’un monastere vétuste et abandonnée dont il faut lâcher prise avec nostalgie et tristesse…. et par la suite se tourner vers l’avenir!

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    • Philippe Theriault

      12 août 2009 à 15 h 06

      Ouais de se tourner vers l’avenir… c’est pas une raison pour tout démolir.

      Connaissant les normes de construction de cette époque, je suis convaincu qu’il s’agissait d’un excellent bâtiment. Évidemment, laissé à l’abandon sans entretien et sans rien faire, pendant des années, c’est sur qu’un bâtiment se dégrade. D’aileurs, c’est sûrement ce que l’on voulait pour mieux justifer de le démolir en le disant irrécupérable, un vieux truc de promoteur…

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  31. Pierre Bouchard

    12 août 2009 à 19 h 09

    Eh oui Philippe Thériault, l’argument de l’avenir pour l’avenir ça ne veut rien dire. Aujourd’hui la construction de bâtiments s’établit selon deux finalités qui sont celles du caractère raisonnable et des coûts autrement dit le patrimoine se conçoit comme ce qui se restaure plutôt que comme ce qui se construit parce que construire des cathédrales pour des motifs spirituels en accordant de l’importance à l’ornementation artistique ça ne se fait plus et n’a plus de raison d’être.

    Ainsi donc il faut garder ce qui existe comme l’église Saint Jean Baptiste ou tout au moins réparer l’irréparable lorsque celui ci s’est déroulé. Maintenir ou intégrer des façades à de nouveaux bâtiments faute de mieux ou reconstruire à l’identique un monument symbole comme le Manège militaire conçue par le même architecte E.É.Taché responsable des plans de l’assemblée nationale c’est ce qu’on devrait faire dans une ville consacré par l’Unesco pourvue d’un brillant musée de la civilisation.

    Parce que le maire Lebeaume lui semble l’oublier, il favorise la dimension artistique de Québec avec le Moulin à images, le Cirque du Soleil et le FÉQ. C’est très bien mais l’impact de cette dimension artistique est d’autant plus fort que Québec resplendit de sa dimension historique. Le laxisme envers les promoteurs de la part de la mairie n’augure rien de bon.

    Les gens de Montréal sont renversés par la beauté de Québec, par son architecture historique et son fabuleux paysage maritime et laurentien. C’est un type de Montréal qui le dit, faites donc attention à ce que vous avez l’intention de faire avec la côte d’Abraham et la Grande Allée.

    À l’ombre du Concord vous ne toucherez plus de nouveau aux maisons victoriennes? Promoteurs de la démolition vous créez de la laideur.

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  32. jaco

    14 août 2009 à 13 h 09

    « Évidemment, laissé à l’abandon sans entretien et sans rien faire, pendant des années, c’est sur qu’un bâtiment se dégrade. D’aileurs, c’est sûrement ce que l’on voulait pour mieux justifer de le démolir en le disant irrécupérable, un vieux truc de promoteur…(P thériault)
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    La dégradation du patrimoine religieux au Québec ,est un FAIT confirmé toutes les analyses.
    2 causes seraient cités: le vieillisement des communautés et par l’absence de pratique religieuse.
    A consulter: Le Patrimoine religieux au Québec -600 pages-
    ———————————————————-

    L’hypothese selon laquelle des promoteurs se réunissent secretement dans un local bien caché pour planifier la dégradation du patrimoine religieux et en tirer profit n’est pas confirmé encore !
    Ce serait une hypothese a vérifier par les sceptiques!

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  33. Pierre Bouchard

    14 août 2009 à 21 h 39

    L’Europe protège son patrimoine architectural tout en se projetant dans l’avenir. Si eux le font, nous pouvons le faire également.

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