Éric Moreault
Le Soleil
(Québec) L’inauguration du Delta III, un bâtiment vert situé dans le secteur de Sainte-Foy, envoie un signal fort sur les valeurs qu’adopte Québec pour son développement durable et s’avère un atout indispensable pour «« attirer les jeunes dans une ville à échelle humaine », estime Régis Labeaume.
20 septembre 2009 à 21 h 30
«De l’extérieur […] l’édifice de 40 millions $ ressemble comme deux gouttes d’eau aux Delta I et II, rénovés au coût de 10 millions $»
Répétez un mensonge 100 fois et ça va devenir la vérité. Vu de l’extérieur, ce projet d’agrandissement est un ratage monumental, un exemple de mauvaise intégration et de banalité. Faut pas nous prendre pour des valises.
Et en plus, je me demande à quel point ce label écolo est juste du «spin». Il me semble que tout est tellement vert ces temps-ci que la luzerne va me sortir des oreilles.
Mais bon – trève de cynisme – si on a réellement fait des progrès sur la ventilation et la luminosité intérieures, c’est tant mieux… Les édifices des années 70 sont durs à battre en termes de SBS (sick building syndrome). En définitive, ce sont ceux qui travaillent dans cet édifice qui vont nous faire savoir s’il est plus vivable que ses voisins.
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4 décembre 2009 à 23 h 00
est-ce que ce projet est en lien avec la hausse des propriétés sur la rue Sasseville (deux bungalow sont à vendre pour près de 1 millions $?, terrains seraient vendus à 100$ le pi2)..
http://www.remax-quebec.com/fr/inscription/Q/8231382.rmx?uls=Q8231382
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21 septembre 2009 à 08 h 09
Moi je vois plus l’humour dans la citation de Labeaume;«échelle humaine». On peut aimer ou non un tel bâtiment, mais il n’est surtout pas fait à l’échelle humaine (ce qui dans mon sens implique qu’il n’y a pas d’ascenseur sauf pour les handicapés)…
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21 septembre 2009 à 09 h 43
Le delta 1 a été massacré, et ils ont copié… c’est tout, et Paradiso, tu as raisons le label ecolo ca devient du remplissage de vide, pour justifier bien des choses…
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21 septembre 2009 à 11 h 22
Pour moi LEED c’est de la niaiserie. J’ai vu une émission il y a quelques semaines sur les maisons LEED d’architectes. Ils avaient utilisés de la pierre (naturel) et avaient « recyclé » de vieilles poutres de même que de villes dalles de béton d’autoroute. Pour bâtir la cabane il leur avait fallut transporter les normes dalles et les soulever avec une grue. Bonjour la pollution par gaz carbonique! En plus, ils utilisaient du bois (déforestation) et avaient planté du gazon sur le toit.
Tout ce que j’y vois c’est une économie d’énergie grâce à l’isolation de la terre et des végétaux qu’il y a sur le toit et une drôle d’œuvre d’art. Mis à part, je ne trouve pas ça écologique du tout! La pierre, il a fallut la dynamiter d’une montagne, les arbres il a fallut les couper et les gros débris recyclés ont dus être transportés.
J’ai l’impression que la certification LEED part sur une dérape. Regardez juste la bâtisse LEED sur Lebougneuf à l’intersection avec Robert-Bourassa. Une formidable « intégration » dans la nature! Mais ils ont coupés tout les arbres. Petite nuance… Après ça, c’est une bâtisse en béton et en verre comme plein d’autres. Elle a une forme intéressante mais à part ça. Dans 20 ans nos enfants font nous trouver innocent d’avoir considéré que LEED = écologie…
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21 septembre 2009 à 12 h 35
Effectivement, la norme LEED est lion d’être parfaite. C’est un système de point, pas une analyse de cycle de vie.
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21 septembre 2009 à 13 h 28
En plus, d’après ce que j’en entend parler, les nouveaux édifices LEED font tout pour jeter de la poudre aux yeux, mais dans le quotidien, c’est pas mal moins évident pour ceux qui y travaillent : partage entre employés des espaces de travail (ce qui force le télétravail), optimisation maximale des espaces de bureaux (jusqu’aux limites de l’inconfort), espaces de stationnement rares à des coûts prohibitifs (pas pire quand on est bien desservi en TEC, mais pas adapté à tous), etc…
Bon, attendons les témoignages de ceux qui vont y travailler, on verra si tout ça est vrai.
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